Sujet type brevet / Géographie / Le Japon
le sujet suivant : la puissance du Japon et ses limites. Deuxième partie : Rédaction d'un paragraphe argumenté. Marie Desmares professeur
EXERCICE DAIDE A LA REDACTION DUN PARAGRAPHE
Le paragraphe argumenté d'histoire ou de géographie est constituée de 3 éléments : SUJET : Comment le Japon est devenu une grande puissance économique ...
« Quelles sont les contraintes naturelles du territoire japonais? »
Les aspects et les limites de la puissance japonaise » paragraphe argumenté d'une vingtaine de lignes montrant que le Japon est une puissance mondiale.
SÉRIE COLLÈGE
un paragraphe argumenté d'une vingtaine de lignes répondant à la question Document 3 : entretien sur le Japon et les risques avec Marie Augendre ...
« QUELLES SONT LES CONTRAINTES NATURELLES DU
Paragraphe argumenté: Après avoir analysé les caractéristiques du relief de l'archipel expliquez pourquoi la population japonaise est fortement exposée aux
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personnelles rédigez un paragraphe argumenté d'une vingtaine de lignes montrant la puissance mondiale du Japon et ses limites. Diplôme National du Brevet
Rédiger un texte en France et au Japon: quelles différences?
19/04/2014 Les textes cités en (1) sont des appréciations émises par les correcteurs français sur des textes argumentatifs écrits par des Japonais : (1) Y ...
DIPLOME NATIONAL DU BREVET SESSION NORMALE 2011
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yNous allons traiter des différences de conventions textuelles entre le franais et le japonais. Nous avons choisi dÓaborder spciÜquement le cas des Japonais, mais un problme similaire pourrait se rencontrer dans toute autre culture trs loigne de la culture franaise. y Nous diviserons cet article en quatre parties. Tout dÓabord, nous dcrirons brivement la situation de lÓenseignement du franais au Japon, nous tudierons ensuite quelques difÜcults typiques des apprenants japonais en FLE. Puis nous montrerons les diffrences de normes dans lÓcrit entre lefranais et le japonais et enÜn, nous relverons quelques spciÜcits de lÓcrit
japonais en citant des exemples prcis.1. La situation de l"enseignement du français au Japon
y Le systme dÓducation japonais nÓest pas trs diffrent du systme franais en ce qui concerne le nombre dÓannes de scolarisation obligatoire et les grandes tapes que sont le collge, le lyce et lÓuniversit. y LÓanglais, considr comme la langue trangre primordiale, bnficie dÓun statut privilgi dans lÓducation japonaise, et cÓest dÓailleurs, le plus souvent, la seule langue trangre enseigne en secondaire. De ce fait, la plupart des Japonais qui ont suivi lÓenseignement obligatoire depuis la dernire guerre mondiale ont tudi cette langue ds lÓge de 12 ans. y Bien que lÓenseignement dÓune deuxime langue trangre, dont le Rédiger un texte en France et au Japon : quelles différences ?TAKAGAKI Yumi
Ce texte est une version largement remanie de la confrence prononce le 13 novembre 2013dans le cadre du cycle AE Les Mardis du DEFLE Ç tenue lÓuniversit Bordeaux III. La prsente
recherche bnÜcie de KAKENHI (24520476), accord par la Socit japonaise pour la promotion
des sciences (JSPS).5","(",*:VNJ
franais, se dveloppe petit petit dans les lyces, lÓimmense majorit des Japonais ne commence apprendre une langue supplmentaire quÓ lÓuniversit. (En 2013, le taux dÓinscription en enseignement suprieur est de53 %.)
y DÓaprs les dernires statistiques publies par le ministre japonais de lÓducation, de la Culture, des Sports, de la Science et de la Technologie, le franais est la troisime langue trangre la plus largement enseigne derrire lÓanglais et le chinois. En 2011, parmi les 737 universits du Japon, 517 proposaient des cours de franais, soit 70 %. y Le franais, dont lÓimage culturelle reste forte, est appris le plus souvent pour le seul attrait culturel de la France, dans le but non pas d"accroître les opportunits professionnelles mais dÓouvrir des portes sur un nombre limit de domaines tels que lÓart, la littrature, la musique, la cuisine et la mode. y Les apprenants japonais en FLE tant majoritairement des tudiants du suprieur, nous ne traiterons dans cet article que des cas des apprenants universitaires et adultes.2. Des difÜcults typiques des apprenants japonais en FLE
y Les textes rdigs en franais par des Japonais semblent souvent tranges aux Franais. De nombreux professeurs de franais natifs peuvent tmoigner quÓils sont souvent grammaticalement corrects, sans pour autant correspondre leurs attentes.
y Citons par exemple des propos recueillis par Ushiyama (2006). Les textes cits en (1) sont des apprciations mises par les correcteurs franais sur des textes argumentatifs crits par des Japonais : (1) - argumentation peu pertinente car elle va dans plusieurs sens ; elle nÓest pas mene son terme.
- On ne sait pas vraiment ce quÓelle pense. - Le texte se termine dans le vague. - Beaucoup dÓmotions mais aucun raisonnement - LÓauteur parle de sa vie, de son pre, mais il passe ct du sujet. - Votre texte me parat garder un peu dÓodeur japonaiseÈ Je me suis demandepourquoi vous nÓcriviez pas telle ou telle chose iciÈ JÓai continu lire et je lÓai
trouv plus loinÈ Les productions des Japonais semblent donc bizarres aux Franais, les drangent parfois, voire suscitent une raction de rejet, comme le montre la critique ci-dessous, mise par une enseignante franaise travaillant dans une universit japonaise : productions, orales et crites surtout, semblent souvent Ðtourner en rondÑ et progresser par -coups, de faon incohrente ; les digressions y sont nombreuses (sous forme dÓimpressions subjectives et personnelles). (Disson 1996) Cette critique choquera certainement les tudiants japonais, qui pourraient croire que le professeur les considre comme peu intelligents. Et sÓils admettent facilement que leurs productions contiennent des erreurs dÓorthographe ou de grammaire, ils ne comprendront pas quÓon les juge incohrentes puisquÓentre eux, ils se comprennent parfaitement. y Le dcalage dans lÓvaluation provient, du moins partiellement, de la variation, selon les langues et les cultures, des modes de pense et des faons de raisonner que lÓon croit souvent, tort, universels. LÓapplication dÓune logique langagire dans lÓenseignement a t tudie de manire systmatique pour la premire fois par Kaplan (1966), qui a fond un nouveau domaine dÓtude : la rhétorique contrastive. y Nous nous appuierons sur cette approche pour expliquer les phnomnes5","(",*:VNJ
que nous venons de dcrire. Kaplan a analys des rdactions dÓapprenants en anglais langue trangre pour mettre en valeur les aspects culturels de la logique. Sa problmatique de dpart est cite en (3). (3) La logique (dans le sens populaire du terme plutt que dans celui que lui confrent les logiciens) qui est la base de la rhtorique, se dveloppe partir dÓune culture ; elle nÓest pas universelle. Par consquent, la rhtorique non plus nÓest pas l"intérieur d"une culture donnée. (Kaplan 1966, trad. par Hidden 2008) DÓaprs Kaplan, AE chaque langue et chaque culture a un ordre de paragraphes qui lui est unique et cette partie de lÓapprentissage dÓune langue est la matrise de son systme logique Ç (Ibid.). Il identifie cinq types de mouvements de paragraphes pour cinq groupes de langues en proposant les reprsentations reproduites en (4). (4)yyyyDivers mouvements de paragraphes d"après Kaplan (1966) Selon ces reprsentations, le rdacteur anglais prfre un dveloppement linaire tandis que les langues orientales pratiquent une approche indirecte. Pour Kaplan, en effet, dans ces dernires, AE les cercles ou les spirales tournent autour du sujet et montrent une varit de vues, mais le sujet nÓest jamais abord directement Ç (Ibid.). Cette description se rapproche de lÓobservation de Disson, cite en (2). y Le problme de la AE bizarrerie Ç des crits produits par des trangers ne proviendrait donc pas dÓun dfaut dÓintelligence ventuel des apprenants mais plutt dÓune diffrence de logique entre leur langue maternelle et la langue apprendre. y Comme cÓest parfois le cas pour les tudes pionnires, les reprsentations de Kaplan ont reu de nombreuses critiques, dont la plus frquente porte sur le caractre ethnocentrique amricain. En effet, certains chercheurs chinois refusent la " spirale » comme symbole du mode typique de dveloppement en chinois, pour insister au contraire sur son caractre linaire (Mohan & Lo en zigzag des langues romanes, dont le franais fait partie Î Disson, cite en (2), crit dÓailleurs que cÓest le franais qui est linaire. Quand Kaplan, anglophone, insiste sur la linarit de lÓanglais, et Disson, francophone, sur celle du franais, pourquoi les Japonais ne considreraient-ils pas galement leur argumentation comme tout fait linaire ? En fait, chacun insistera naturellement sur le caractre linaire de sa langue maternelle, tout en attribuant un aspect circulaire ou en zigzag aux autres langues, ce qui laisse penser que Kaplan ne disposait pas de vritables outils dÓanalyse scientiÜque pour construire sa mthode. y Quoi quÓil en soit, lÓimportant pour la pratique au sein de la classe nÓest pas de savoir quelle langue est linaire et quelle langue ne lÓest pas, mais plutt de comprendre que chaque langue prsente sa propre manire dÓorganiser un texte. Un Japonais qui sÓexprime en franais aura spontanment tendance employer une manire dÓargumenter courante dans sa langue maternelle, qui sa production tout est correct dÓun point de vue grammatical, lÓensemble du texte ne sera pas clair pour un Franais et lÓargumentation lui donnera, montrerons pourquoi lÓargumentation japonaise donne cette impression auxFrançais.
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3. Différence de normes
y Les prfrences textuelles dÓune langue viennent de diverses influences telles que lÓducation scolaire, la tradition littraire, la culture environnante formation de ses spciÜcits textuelles. Parmi ceux-ci, nous traiterons plus particulirement ici de lÓinfluence culturelle, vhicule notamment par l"éducation scolaire. y LÓenseignement de lÓcrit est trs diffrent en France et au Japon. Au Japon, on est encourag exprimer librement son opinion personnelle tandis rigoureuse sÓimpose. Cette diffrence est corrle celle qui existe entre les traditions scolaires, voire littraires, des deux pays. La littrature japonaise donne une grande importance un genre quÓon appelle le zuihitu, que lÓon peut traduire littralement par AE au fil du pinceau Ç. Il sÓagit dÓun genre littraire non fictionnel en prose sans contraintes formelles, dans lequel lÓauteur retranscrit trs librement et sans dessein apparent ce quÓil a vu ou entendu, ses expriences, ses impressions fragmentaires, des citations et des rflexions philosophiques. Aucun plan ne structure lÓensemble de lÓouvrage, et les chapitres sont indpendants les uns des autres. Le lecteur y voit comment serpente la rÝexion de lÓauteur travers ses digressions et les nombreux largissements thmatiques par associations dÓides. Malgr cela, lÓensemble est cohrent. Chemin faisant, la pense se nourrit de thmes divers, dont le lecteur saisit seulement aprs coup le rapport avec le sujet initial. Car ce rapport existe bien, et lÓcriture est Ünalement bien dirige vers lÓobjectif initialement Üx. y Pour illustrer ce quÓest rellement le zuihitu, citons un chapitre des Heures oisives, une Íuvre reprsentative de ce genre, crite au XIV e sicle. L"auteur, un moine bouddhiste nomm Urabe Kenk, a observ des thmes tels que la mort, lÓimpermanence, la beaut de la nature et certains incidents de la vie quotidienne du point de vue de la doctrine bouddhiste. LÓÍuvre comprend une prface et 243 chapitres, dÓune longueur allant dÓune simple ligne quelques pages. Voici un chapitre trs court : (5) Un matin que venait de tomber une fort jolie neige, comme une affaire mÓobligeaitdÓcrire une lettre quelquÓun, et que je nÓy avais souffl mot de lÓvnement,
la rponse mÓarriva : AE DÓun brutal qui ne daigne point consacrer une ligne ce votre cÍur me fait peine ! Ç NÓest-ce pas l un mot charmant ? Cette personne, (Trad. par Grosbois et Yoshida 1968) yDans la littrature franaise, Les Essais de Montaigne est lÓÍuvre qui se rapproche le plus d"un zuihitu. Or, il est bien connu que la prose de Montaigne ne constitue pas une rfrence universitaire en France. DÓaprs Genette (1969), le modle normatif du texte scolaire franais se rduit la dissertation. Et bien quÓofficiellement il nÓy ait plus de dissertations dans lÓenseignement franais de second cycle, les professeurs continuent dÓen donner sous une autre tiquette, et les lves, peu soucieux des appellations rglementaires, continuent dÓen faire. La dissertation tant un genre dont les contraintes sont bien dÜnies, les Franais, sous lÓinÝuence de cette norme, ont tendance croire que la rigueur de la construction est primordiale. En effet, la AE rhtorique moderne est presque exclusivement une rhtorique de la disposito, cÓest--dire du ÐplanÑ Ç (Genette 1969). y Pour cette raison, beaucoup de Franais critiqueraient lÓabsence de plan dans les uvres du zuihitu Î genre, rappelons-le, o aucune importance nÓest donne la rigueur de la composition Î et dÓailleurs, peu dÓentre eux apprcient les qualits de ce type dÓcrit, voire celles des textes japonais en gnral. Au contraire, au Japon, lÓinÝuence du zuihitu est si grande que les Japonais, dÓune part adoptent spontanment ce genre dans leurs productionsquotesdbs_dbs48.pdfusesText_48[PDF] Paragraphe argumenté l'Allemagne nazie
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