14 MARS. BAS LES MASQUES !
Sha. 5 1443 AH Accompagner les habitants porteurs de projets lors de la 3e saison du budget participatif
PROJET NOUVEAU SITE WEB IRFSS CVDL
Saf. 14 1442 AH CARNAVAL : BAS LES. MASQUES. 4e édition du carnaval de l'IRFSS CVDL ! 23 mars 2021. >> En 2021 : organisation de l'élection du meilleur.
Appel à projets VidéoLabo saison 2 VIDÉOLABO : LES LABOS
Sha. 17 1443 AH Bas les masques : le carnaval de La Nouvelle-Orléans sous l'œil des chercheurs» avec le Centre de Recherche sur les identités
Ed itio n 20 14
Bas les Masques 2001-2003 : Appel à projet ATL en communauté française ... global dans le cadre d'un projet de CLE (Coordination locale pour l'enfance) ...
Anthropologie du carnaval
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MASQUES ET TRAVESTISSEMENT DANS LŒUVRE DE CORINNA
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Jum. II 6 1440 AH - Assurer la sécurité physique
MichelAgier·
Anthropologie
ducarnavalLaville,
lafête etl'AfriqueàBahia
10Rêvede bonheur qui s'achèvele mercredi des cendresalors quelatristesse,elle,n'apas de fin; catharsis de quelquesheurestroublesdans
une annéesans brio... ...Le carnaval est aussi une scène créant un double de la ville,toutaussi réel qu'elle,mais pluspermissifetouvertaux révoltes et aux rites. 11PremièrepartieLdVilleetsondouble
20Bahia:populationmétisse...
...etcapitalenoireduBrésil. 2138
Un état sensible de liminaritése metprogressivementen place. En
quelques heures, la rupture d'avec lequotidien,le désordre et ledérèglementde la villeordinaires'installent.[En bas] LaTimbaladatraverse le
quartierde Barra,au bord de l'océan. 40Lespercussionsde la Timbaladadanslacohue, longeantle camiond'un trioélectrique. 42
*1•
Les déguisements défigurent laféminitédans la dérision,reproduisantpar là même le machismedominantdans la société, lui-même ambigu.
46Les blocs de trio du carnaval"électrique»regroupentdes jeunes gens des classes moyennes et supérieures, et des touristes.[En bas] Les blocs Pimenta et
Evapassent devant lestribunesdu Campo
Grande.l'orchestrese trouve en haut du camion desonorisation. 50Deuxmomentsdel'africanisationdu carnaval deBahia:
[En haut] Filhos de Gandhi,forméen1949et devenu le plusimportant afoxé.[En bas] L'afoxé Korin Efan, fondé près de quarante ans plus tard, dontla représentations'inspiredu culte du candomblé.
52Lesbaterias(150à200 percussionnistes chacune) des deuxprincipauxblocs afro deBahia:Olodun [en haut] et Ilê Aiyê [en bas].
62"Maison d'esclave sur la terre noire»,"rue Kingston»,"place Nelson
Mandela
»:àpartirla fin des années soixante-dix, lequartierdeLiberdade devient synonyme, pour le mouvement culturel noir de Bahia,
d'unnouveauquilombo. 64Ruedu Curuzu,àLiberdade,où fut fondé labloclié Aiyé en1974. 72
SÀOOSAFRICANOSNAB:\"IA
•umapromoçiioalmiroroujo lnscrlçôes:-LargodoCuruzü- carnavalesco lIê-Aiyê:apenasumblocooriginalLio•Joilson
BiocoILE-AilE75
Àla fin de l'année 1974, la premièrebrochuredu Ilê Aiyêannonçait "Juste un blocoriginal:Ce sont lesAfricainsàBahia».Laphotographie del'affichetteavait été découpée dans unhebdomadairebrésilien, et représentaitune rue de Lagos, au Nigeria. 86Le bloc carnavalesque Ilê Aiyê est devenu une ONG localeaccueillantles programmessociauxd'organisationsinternationales.Ici, le président-fondateurdu Ilê Aiyê, Antônio Carlos dos Santos
Vovô,parmi
un grouped'enfantsbénéficiairesduProgrammeAxéd'assistanceaux enfants des rues(financementitalien)dansl'enceintede sonassociation. 9096
Deuxjeunespercussionnistes
habite rue San Martins,àLiberdade, avecses parents et deux frères:"20%de la batterie du Ilê vient de la rue San Martins »,dit-il. Un frère plus âgé sortait au carnavaldans le IlêAiyê,mais"maintenant,dit-il,ils'enestéloigné».Son pèreest maçonet Jorgel'aideparfois,quandil ne faitpas de petits boulotsoccasionnels.Par exemple,ces derniers jours,il a aidé un ami à vendredessandwichs.Ila arrêtéles étudesencinquièmesérie (dernièreannéedu primaire).Depuisquatreans,ilassiste
parfois aux répétitions des blocsOlodum et Muzenza,au petit matin, après les ensaiosdu lIê.Maisaucarnaval,ilnesortqu'aveclellê,dont ila lacarteàtitregratuit (commetous lesmembresde la batterie).Lesjours derépétition,il reçoit"l'argent du transport ».Quand il y a des spectacles,il reçoit un peu d'argent,"si le Ilê est payé»,ajoute-t-il.Danscecas,iltoucheautour de50francspour lasoirée.Sacouleur de peau,dit-il,est parda(couleurmétisse)et le Ilêest"un blocsuper». GILBERTO,15ANS,JOUEDUSURDODEPUISDEUXANSdans la batteriedu Ilê.Deuxde ses frèresjouaientavantlui,l'un continue,l'autre non.Cesont euxqui l'ont amenéà labatteiredu Ilê.Ilhabite avecsafamille,égalementdans larueSanMartins."Même rue, même bande»,dit-ilàproposde son groupe d'amispercussionnistes.Il a travaillédans l'atelierdemécaniqueauto de son oncle,puis a arrêté pour reprendre ses études. Il estactuellementen septième série(deuxième année du secondaire).Gilbertoa appris àjouerdespercussionsdansla rueoù ilhabite,avecun voisinquiavaitun instrument.Commentfait-onpour entrer dans labatteriedu Ilê? "Tujoues,si c'est bien on te garde,si c'est pas bien,on t'enlèveet tu apprends en restant àcôté".EnplusduIlê,Gilbertojouedans un groupedela rueSanMartins.Le groupe s'appelle "Fruits de la nouvellegénération».Il joue dans deslavages,des clubs,et aucarnavaldeLiberdade.Sa couleur de peau,dit-il, est "foncée... nègre» (<DirectoiredulIêAiyê
(listemiseàjourendécembre1995)AntonioCarlosdosSantosVovô
(Président)(1974)/Producteur culturel/ (+)AliomardeJesusAlmeida
(Vice-président)(1974)/technicien enélectronique/HildeteValdivinadosSantosLima
(1974)(soeur du président)/ couturière/ElizeteMatosdosSantos(1974)
(épousedu président)/ sans emploi/ VivaldoBenvindoSantos(1974)(frèredu président)/ carrossier PauloRaimundoBonfim(1981)/technicienen électricité/(*) JoséCarlosdosSantos-Bamba(1981)/employéde bureau EdsonBahia/(*)
FernandoFerreirade
A.Filho(1985)/médecin
Ionatas
ConceiçâodaSilva(1988)/journaliste radio et poète/(*)DariodePascoa(1990)/vendeur
JoséAntonioCunha(1993)/artiste plastique
(HildaDias Santos,dite MâeHilda,mèreduprésident,"conseillèrespirituelle» du bloc)/ déposéslele'avril1986). (*)MilitantduMouvementnoir. 104LesDamesduIlê(2)
lamaison aprèsavoirtravaillépendantprès detrente ans comme femmede service puis cuisinière dansdes cantines d'entreprise, et femmedeménagedansune boutique puis dansun cabinet médical. Elle fait actuellementde lacouture à lacommande, pour des clientes du voisinage,mais aussi confectionne elle-même des vêtements qu'elle vend, comme elle revendparfoisdu parfum,desbijoux, etc.Au total,elle composeun revenu mensuel d'environ700Francs, auquels'ajoutent laretraitedesonmari,73ans,ancien
travailleurdu port iestivador),et le salaire d'unfils.égalementestivador,soit un revenu familialéquivalentà environ1800Francsparmois, ouunpeu plusde cinqsalaires
minimum. La famille,qui atoujoursvécudanslemêmequartier ancien de Engenho Velho deBrotas (quartier ditdepetite classe moyenne),yestpropriétaired'unemaison donnant sur la place principale.Mariésdepuis38ans,Elizete et son mari onteu au total
treizeenfants.Troisdeleursenfantsvivent actuellement aveceux,ainsique deux petits- fils et unearrière-petite-fille.Depuis
1976,Elizetenemanquejamaisun carnaval de son bloc.Elleconnaît les
différentesactivitésdu liéAiyê,auxquelleselleparticipe parfois,engénéralavecuneIJê
Aiyê(nid'aucun"autre bloc).Saparticipation au blocest doncliée à cetteamitié.Parmi lesactivités marquantesdu lIê
Aiyê,c'estleritedesortiequi la touchele plus :"Ça mefaitquelquechose,dit-elle.Jecroisquec'est parcequejefaispartiedu truclà,alorsça metouche ».Ledéfilédullê,ellele trouvetranquille:"ondéfilebienlentement»,dit-elle àson mari pour le rassurerfaceà ses craintesdetroubles et bagarres.Enoutre,Elizete elle-même revêt touslesbracelets et colliers rituelsqu'elle peutpour,dit-elle,sortir "toute couverte».Pour ledéfilé.ellese paredes colliersrituels de ses quatreorixas personnels - Iansâ,Oxossi,Obaluaê,Oxum- auxquelselleajoute trois autres divinités -Ogun, Xangôet Oxala.Sarelationaveclecandombléestancienne:depuisl'âgedesept ans,raconte-t-elle, elleaétéplusieursfois "prise parlesaint»,mais cen'est que récemment qu'ellevient de réaliserson initiation,dans un terreirodecandornblédeKetu (yoruba). Malgré sonâge(53ans), elle est doncunetoute jeuneia6(initiée). Sa participation au lIê Aiyêsembleavoiraccéléréla solutiondel'initiation.Eneffet,mêmesi sarelation aveclesorixas estancienne,elle"n'aimait paslecandomblé»,explique-t-elle, etc'est "aprèsêtre sortiedansleIlê»que"j'aicommencéàm'yintéresserdavantage». Si,pendantson enfance,samère amontrébeaucoupdedéfianceet deréticencefaceàla possessionet àl'initiation,elle-mêmeauneattitudebien différentepuisqu'après elle,une deses fillesestaujourd'huiabià(en phased'initiation au candornblé).Oncomprendalors que la chanson du IlêAiyêquil'émeutle plus est le samba aux airsd'unchant de candornblé,"MàePreta»(Mèrenoire),qui rendhommageàla foisàlareligiondes orixasetàlamaternité.
106Enfamille
ANS,ESTMÉCANICIENSOUDEURdans une usine du pôlepétrochimique.Àeux deux,ils ont un revenuéquivalentà près de sixsalairesminimum (soit environ2000 Francspar mois).Ilshabitentdans uneavenida(impasse)d'aspectpauvredans lequartier populaire de SâoCaetano, voisin de Liberdade. L'égout passe devant leur porte. Les toilettes communes sont au fond de l'avenida.La maison estpetite:une chambre et une pièce commune.Dinoet Dinahabitentlàavecleurstroisenfants,lesdeux ainés(21et18ans) ne fontrien de très précis(emploisoccasionnels,pas d'études),le dernier a deux ans. Dans la pièceprincipale,ilya unréfrigérateur,unecuisinière,une radio-cassetteet un postede télévision. Il y a également un divan garni avecun tissu du IlêAiyê.Toutel'avenida,
expliquent-ils,se partageentreles blocs Apache(blocd'indiens) et IlêAiyê.Lesjoursqui précèdentlecarnaval,c'est la fêtechezDinoet Dina,toute l'avenidadéfilepour voirleur tenue,Dinafait les reprisesnécessairessur les tenues des voisins(ourlets,ceintures,sac en tissu).Dinas'estinscriteau Ilê
AiyêaprèsDino.Celui-cisort au carnavalaveclebloctouslesans depuis1978et Dinadepuis1987.Lamèrede Dinoestégalementau IlêAiyê,ainsiqu'un de
sescousins. LorsqueDinavaaux fêteset aucarnavalduIlê,elleyvaaveclafamilleet les amis de son mari. C'estdans l'entreprise où il travaillait que Dinos'est fait une solide banded'amis parmises collèguesetqu'un des"compères»de labandeaconduitDinoet lesautres vers Apolônio,qui était à l'époquel'un des deuxdirigeantsdu bloc:"Alorsça m'a plu,et je vousassurequejesortirai avecleIlêAiyêjusqu'àlafinde ma vie».Avantle
Ilê
Aiyê,Dino était un fidèle du bloc indien des Apaches. Il appréciesurtoutla reconnaissancequ'il reçoitdans leIlêAiyê: "Vovô[leprésidentdu bloc]etPaulo[administrateurà l'époquede l'enquête].avemaria, cesgars-làsont tout pour nous.Onarrivelàet ilsmettraientpresqueun tapis pourqu'on passe. Quand on va là-bas, on se sentimportant,rien qu'à la façon comme ils nous traitent,euxtous Dina,elle,est une adepte du candomblé,religionverslaquelleelle fut conduite parses parents.Son père,aujourd'huidécédé,étaitoga,un onclepaternelest père-de-saintdans la petite ville de Nazaré(dans leRecôncavo),enfin la mère et un cousin de son mari participent activement à un autre terreiro. La relation de Dinaavecle candomblés'est décidéetrèsjeune: à sept ans, et m'ajetéeà terre ».Ellea été initiéeet ellea fréquentéle même terreiro (nagôdeKetu)jusqu'à l'âgede31ans.Quandla mère-de-saintduterreiroestdécédée,ellea arrêté de le
"mais pas tous lesjours ni à toute heure»,ce qui ne l'empêchepas, aussi,de "dire un "Notrepère"tous les soirs avant de dormir», QuandeUesortavecleIlêAiyêaucarnaval,eUeporte lescontas(bracelets)d'Oxossi,sonorixâ principal, et aussi d'Oxum,déesse de la beauté féminineet divinité maîtresse du
terreiroqu'elle fréquente.Elledit ressentirbeaucoupdeforcespirituelle(axé)quand elle sort aucarnavaldans leIlê Aiyê,il luiarrivemêmedese retrouver"horsd'elle», (negra).Dino,qui lui-mêmese déclare"noir»(negro),dit de Dinaqu'elleest"brune» (morena),et Dinadit de luiqu'ilest"foncé»(escuro)... 108UnebonnefamilleIlê
FAMILLEÀMEMBRESDUILÊIls sont en tout cinq frères et une soeur qui sortentau IIé Aiyê,tous âgésentre t8 et 34ans.. Leur mère, infirmière, et un oncle maternel y vont aussi, ainsi qu'unetante et un cousin paternels. Seul le père, âgé de so ixanteans,retraitédela police,n'estpas inscrit.Pourtant,chaqueannée il assisteà la sortierituelledu bloc,et ensuite,en ville,illesuitrégulièrementhors des cordes.C'estle frère aîné, Luiz,qui a entraîné toute la familledans son sillage.Il sort tous les ans au carnaval avecleIlêAiyêdepuis1976.Raimundo,soncadetimmédiat,yest depuis1978,et ila amené avecluidans leblocsafemmeet toutelafamillede safemme,soitcinqfrères el soeurs,la mère el une soeur de la mère. Ungroupe d'au moins dix-huit parents et beaux-parents fontchaqueannéelecarnavalduIlêAiyê.Raimundose rendà lafêteavec son épouseet là,"ilsretrouventlafamille»,Paulo,plusjeuneetcélibataire,s'yrend"en masse avecles frères »,Avantde devenir unfidèleinconditionnel du IlêAiyê(qui lui "donnedesfrissons»,dit-il),ilaessayéun autreblocdepercussionsafro(leMuzenza)et deux afoxés(MontenegroetFilhosdeGandhi)sanss'yattacher.Pauloacommencéà faire lecarnaval avecleIlêAiyêen1988et depuisil n'apluschangé:"tant queje vivrai,je ne sors qu'avecle IIê »,dit-il lui aussi.Amateur de[utebolde quartier, Raimundo est le "président»d'une équipe qu'il a créée l'andernieravec tous ses frères,deux beaux-frères,un cousinet des amis,dans lequartier deBrotasoù ilest néet oùhabitesa familled'origine(alorsquelui-mêmehabitemaintenantàLiberdadeavecsa femmeet un enfant). I'équipes'appelle"chiende race»(c'estle nomd'un groupedereggaeconnuà Salvador). C'est son frère Pauloqui a donné ce nom-là à l'équipe:chaque fois qu'il touchaitleballonou marquaitun but,les supporterscriaient "chienderace»!Tousles frèreset soeurs ontau moinsleniveauduginâsio(huit ans descolarité,dont troisdans le secondaire).Plusieurs ont aussi une formation professionnelleen administration ou comptabilité.Misà part ungarçonqui terminesesétudessecondaires,touslesfrèressont employésde bureau,ainsi qu'unefille,deux autresfillestravaillantcommecouturières industrielles.Danscette type de famille que l'on dit être à Bahiade la petite classe moyenne tout comme le quartierde Brotasd'oùelleestoriginaire-,lesengagementsdans leIlêAiyêcontiennent une dimension statutaire et moraleimportante.Raimundoracontequ'en1978,lorsqu'il
s'est inscrit pour la première foisau IlêAiyê,"onexigeaitla couleurvraimentnoire» pour s'inscrire. "Le IlêAiyê,dit-il, est quelque chose que j'ai en moi,on cherche un espace dans la société parce que les personnes discriminent»,D'ailleurs,il lui arrive
aujourd'hui,pendant les défilés,d'aider le directoiredu blocà mettre des gens (...avec courtoisie)horsdescordeslorsqu'ilsne sontpas inscritsdansleblocmaisontdes tenues partagéesou revendues,à titre lucratifouamical,par desmembresdu bloc.Ila un même attachementau IlêAiyêà cause de sa bonnemoralité: "je suis quelqu'un qui ne consommepas de drogue.Il y avaitun gars qui"sniffait",et un des directeursa fait en sorte qu'ilne reçoiveplus la tenue.Çam'a fait me lierdavantageau bloc».PourPaulo, "être noir,c'estêtre fierde sa couleurIl,c'est"lutter pour sacouleur,pour ses droits», Rairnundo,plusâgé,parle de discrimination et depréjugé."Toutle mondeest fait de chairetd'os »,dit-il.Selonlui,leIlêAiyêa permis uneouvertured'espritenapportantdes connaissances "sur la racenoire»et surl'Afrique.Leurpeau,disent-ils,est"couleurdefourmi 112[En haut]Élèvesde l'écoleMàe Hilda créée parl'associationculturelleIlê
Aiyêen1987.
[En bas]Distributiongratuitedenourrituredans les locaux del'association. 116MaeHilda,mère-de-saintducandombléet"Mèrenoire»du Ilê Aiyê, chez elle avec une de ses filles.
TroisièmepartieL'exercicerituel
136Déessed'ébène et Mère noire, les deux images de la femme noire, lajeune et l'aînée,se trouvent réunies dans le chahut de la fête.
144[En haut] Màe Hilda et sesfilles-de-saintversent l'eau de Exu (acaça)surla chaussée... [bas, gauche] Puis elles lancent sur la foule les
pipocasdemaïs(nourritured'Omulu, orixàmaître de sonterreiro).[bas,droite]Le président du Ilê Aiyê et, àses côtés, le maire de la ville, lâchent lescolombes blanches. 148Les tenues, les rythmes et les danses rappellentl'AfriqueàBahia,c'est-à-direle monde du candomblé, comme lemontrentles dames du
Ilê [en bas]. Au termed'untravail détaillé sur les symboles, émerge dansle défilé l'image de
1'"élite noire»,annoncée au premier rang par le
groupedirigeant[en haut].quotesdbs_dbs26.pdfusesText_32[PDF] bas tolias anni. - Mediterranee.net
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