Séance 1 – CORRECTION lagrosystème RESSOURCES
RESSOURCE 3 : l'agrosystème « champ de maïs » livre page 95. RESSOURCE 4 : Questions 6 et 7 page 97. Texte de l'exposé de Sophie : Le terme
Les agrosystèmes : des écosystèmes exploités par lHomme
Comparaison sommaire entre un écosystème et un agrosystème. Écosystème forestier. Agrosystème champ de maïs. Biodiversité. Grande. Réduite.
Structure et fonctionnement des agrosystèmes
Les agrosystèmes ou écosystèmes agricoles correspondent aux maïs et l'élevage de saumons. ... Le traitement du maïs (champs et semences).
Gestion intégrée de la chenille légionnaire dautomne sur le maïs
18-Nov-2017 Champs-Écoles des Producteurs. 68. B.4.1 Effet des différentes pratiques de productions de maïs sur la gestion de la chenille légionnaire.
Enseignement hybride en Sciences de la vie et de la Terre
o Notion d'agrosystème de rendements écologique et agricole et d'intrants. comparent un écosystème type foret et un agrosystème type champ de maïs.
ÉCOSYSTÈMES ET AGROSYSTÈMES Document 1 : La notion d
intéressant en terme de rendement pour l'agriculture. Document 4 : les flux d'énergie dans un écosystème (exemple de l'agrosystème « champ de maïs »).
Biologie et écologie de Porophyllum ruderale (Jacq.) Cass. une
30-Jun-2018 ruderale was an invasive species of open agrosystems. Its high dispersal capacity ... manioc et un champ de maïs) ont été choisis.
Biologie et écologie de Porophyllum ruderale (Jacq.) Cass. une
30-Jun-2018 ruderale was an invasive species of open agrosystems. Its high dispersal capacity ... manioc et un champ de maïs) ont été choisis.
ISSN: 2230-9926
30-Oct-2020 identifier les espèces fourragères du sous-bois des agrosystèmes ... Agrosystème forestier à palmier à huile dans un champ de maïs.
La conduite du champ cultivé : points de vue dagronomes
01-Mar-2022 la satisfaction des besoins en eau du maïs. ... sur le fonctioiinemeiit de I'agrosystème et celles sur la conception d'itinéraires.
La conduite
du champ cultivéPoints de vue d'agronomes
editeur sdentlflqueAnne Biarnès
La conduite
du champ cultivéPoints de vue d'agronomes
La conduite
du champ cultivéPoints de vue
d'agronomesÉditeur scientifique
Anne Biarnès
Éditions de l'Orstom
INSTITUT FRANÇAIS DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE
POUR LE DEVELOPPEMENT EN
COOPERATION
collection Colloques et SéminairesParis.
1998Maquette
Catherine Plasse
Mise en page
AXO Conseils et Services
2 place Druant - 02000 Merlieux
Traduction
Owen Parkes Associates
1 rueH. Rabourdin - 78140 Vélizy
Fabrication
Marie-Odile Charvet Richter
Maquette de couverture
Michelle Saint-Léger
Photo de couverture
Pierre Milleville : Travaux en rizières,
Hautes Terres de Madagascar
La Loi du ler juillet 1992 (code de la propriété intellectuelle, première partie) n'autorisant, aux termes des
alinéas 2 et3 de l'article L. 122-5, d'une part. que les " copies ou reproductions strictement réservées a
l'usage privé du copiste et non destinées a une utilisation collective », et d'autre part, que les analyses et les
courtes citations dans un but d'exemple et d'illustration. " toute représentation ou reproduction intégrale, oupartielle. faite sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause est illicite
» (alinéa ler
de l'article L. 122-4).Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit. constituerait donc une contrefaçon
passible des peines prévues au titre III de la loi précité.O Orstom éditions, 1998
Remerciements
La relecture scientifique des différentes
1 Maraux. Francoise Maxime. Jean-Marc contributions proposées pour cet
Ouvrage a été effectuée par Mmes et
MM. : Christine Aubry, Anne Biarnès,
Jacques
Caneill, Jean-Christophe
Castella, Antoine Cornet, Anne Gouyon,
Martine Guerif, Hubert
Guerin, Florence
Jacquet, Pierre-Yves Le Gal, Patrice
Levang, Jean-Marc
Gastellu, François Meynard, Pierre Milleville, FrançoisPapy, Jean-Christophe Poussin, Jean-
Pierre Raffaillac, Anneke de Rouw,
Rufl Georges Guy
Trebuil, Bernard Seguin, Pierre Siband,
Jean-Claude Talineau, Jean Joinville
Vacher. Qu'ils en soient ici remerciés.
Liste des auteurs
Anne Biarnès, Orstom, SIC Inra, rue Fernand Christ, 02007 Laon, France.Roland
Bosseno, Orstom - Senami, CP 9214, La Paz, Bolivie.Jean-Christophe Castella,
Orstom, Laboratoire d'études agraires,
BP 5045, 34032 Montpellier Cedex 1, France.
Roger Calvez,
Orstom, AP 171 1, 6596 Quito, Equateur.
Carmen del Castillo, Orstom-Senami, CP 9214, La Paz, Bolivie.Jean-Philippe Colin,
Orstom, Laboratoire d'études agraires, BP 5045,34032 Montpellier Cedex 1, France.
Jacques Dizes,
Orstom t 1996
Isabelle
Dounias, Cirad-IRA-Orstom, BP 5035, 34032 MontpellierCedex 1, France.
Didier Genin,
Orstom, Laboratoire d'études agraires, BP 5045,34032 Montpellier Cedex 1, France.
Luc Gilot, 35 av. Berthelot, 38100 Grenoble, France. Ancien allocataire de recherche deI'Orstom.
Pierre-Yves Le Gal, Cirad-SAR, BP 5035, 34032 Montpellier Cedex 1,France.
Patrice Levang,
Orstom, Laboratoire d'études agraires, BP 5045,34032 Montpellier Cedex
1, France.
Jean-Marc Meynard, Inra, Laboratoire d'agronomie Inra-INA P-G,78850 Thiverval-Grignon, France.
Pierre Milleville,
Orstom, BP 434, Antananarivo 101, Madagascar.
François Papy, Inra, Unité de recherche
" Systèmes agraires et dévelop- pement » de l'INA P-G. 78850 Thiverval-Grignon, France.Jean-Christophe Poussin,
Orstom, route des Péres Maristes, BP 13086,
Dakar, Sénégal.
Jean-Pierre Raffaillac,
Orstom, BP 5045, 34032 Montpellier Cedex 1,
France.
Jean-Louis
Rajot, Orstom, BP 11416, Niamey, Niger
Anneke de Rouw,
Orstom, Laboratoire d'agronomie Inra-INA P-G,
78850 Thiverval-Grignon, France.
Gaby Schmelzer, LUW, Plant taxonomy, Postbus 80, Wageningen.Pays-bas.
Jean Joinville Vacher, Orstom-Senami,
s/c Inra, Laboratoire de bioclima- tologie, 78850 Thiverval-Grignon, France.Sommaire
Avant-propos ........................................................................ ........................................... 11Introduction
Du fonctionnement de I'agrosysteme
aux déterminants des choix techniques .................................................................. 13A. Biarnes, P. Milleville
Les faits biotechniques : références et diagnosticsLa modélisation du fonctionnement
de I'agrosystème, base de la mise au point d'itinéraires techniques et de systèmes de culture ............................................. 29J.-M. Meynard
Une pratique paysanne face aux risques
de sécheresse sur I'altiplano bolivien.L'utilisation d'une biodiversité de Solanum
............................................................ 55J. J. Vacher, C. del Castille,
J. Dizes. R. Bosseno
Le rôle de la densité de plantation
........................................................... dans l'élaboration du rendement du manioc 75
J.-P. Raffaillac
Effets de l'apport de bouses de zébus
sur les composantes du rendement du mil, sur les mauvaises herbes.................................................. et sur l'encroûtement superficiel du sol au Niger 95
A. de Rouw, J.-L. Rajot, G. Schmelzer
Stratégies d'arrosage et fonctionnement global
d'un système irrigué. Le cas d'urcuqui (Equateur) ........................................ i 13L. Gilot et R. Calvez
Diagnostic sur les systèmes de riziculture irriguée dans la moyenne vallée aval du fleuve Sénégal ................................................ 133J.-C. Poussin
Pratiques et décisions
Conduite des cultures pluviales
et organisation du travail en Afrique soudano-sahélienne des déterminants climatiques aux rapports sociaux de production .............. 16sP. Milleville
Fonctionnement des systèmes
d'élevage extensif. Cadre conceptuel et application à deux types d'élevage andin d'altitude ...................................... I aiD. Genin
Pression parasitaire, pratiques paysannes
et viabilité des systèmes cotonniers en ThaïlandeJ.-C. Castella
Prise de décision et réalisation
des semis de la culture cotonnière dans la région Nord du Cameroun . 2191. Dounias
Savoir pratique
sur les systèmes techniques et aide à la décision ............................................. 245F. Papy
De la parcelle au périmètre irrigué.
Comprendre l'organisation collective du travail
pour juger de la conduite d'une double culture annuelleP.-Y. Legal
De paysan à planteur en six ans,
ou l'étonnante reconversion d'un centre de transmigration en Indonésie ....................................................... 281P. Levang
Incertitude, contraintes et pratiques
des producteurs de pomme de terre dans la Sierra Madre orientale au Mexique ......................................................... 303A. Biarnès et J.-P. Colin
Résumés ........................................................................ ................................................ 325 Abstracts ........................................................................ ............................................... 333Avant-propos
Cet ouvrage collectif s'appuie sur un ensemble de communications présentées lors d'un séminaire organiséà Montpellier en septembre 1994
sur l'initiative des agronomes de I'Orstom, et auquel avaient été associés plusieurs collègues deI'lnra et du Cirad.
Ce séminaire avait pour objectif de confronter différents points de vue et expériences de recherche sur la conduite du champ cultivé, qui constitue un thème majeur et fédérateur pour les agronomes. II semblait utile de tirer parti d'études particulières, réalisées dans des contextes variés, afin d'examiner la manière dont de telles recherches étaient entreprises, en termes d'objectifs, de fondements théoriques et de principes méthodolo- giques. II semblait tout aussi nécessaire de montrerà quels types de
résultats elles pouvaient aboutir, tant en matière d'approfondissement des connaissances qu'en capacité de propositions pratiques. Toutes les communications exposées lors du séminaire ne figurent pas dans cet ouvrage, car certaines s'éloignaient trop du thème choisi. Aprés soumission des textes à des lecteurs externes et internes, quatorze contributions ont été retenues.Cet ouvrage ne prétend bien évidemment
à aucune exhaustivité, ni pour
dresser un panorama des travaux réalisés par les agronomes de I'Orstom, ni pour parcourir le champ des recherches possibles sur le thème choisi. II doit être considéré pour ce qu'il est : une confrontation d'expériences de recherches particulières, pouvant contribuerà la
réflexion, aussi bien sur les points de vue et les démarches adoptées par des agronomes dans l'étude des réalités agricoles que sur l'interprétation de faits qui en découle.Introduction
Du fonctionnement
de I'agrosystème aux déterminants des choix techniques L'Agronomie, en tant que discipline scientifique, a pour objet d'étude privi- légié le champ cultivé (Sebillotte, 1974, 1987). Elle étudie les problèines posés par sa conduite et cherche à produire les connaissances nécessaires pour les résoudre. Le champ cultivé est pour cela abordé selon deux points de vue, en fonction du statut accordé au fait technique (Gras et al., 1989). Selon le premier point de vue, I'accent est mis sur le fonctionnement deI'agrosystème, c'est
à dire sur les interrelations entre le milieu et le peuple- ment végétal, sous l'effet de techniques. L'analyse de ces processus sur un ou plusieurs cycles culturaux permet d'expliciter les inécanisrnes d'élaboration du rendement d'une cultu1.e et d'apprécier l'évolution du milieu cultivé. La technique, appréhendée à travers ses effets sur le inilieu et le peupleinent, possède dans ce cas le statut de variable (( explicative ». Les connaissances produites concernent les lois de fonctionneinent du champ cultivé, mais l'agronome peut être ainené à prendre en compte des niveaux spatio-teinporels d'ordre inférieur (plante, organe en croissance, agrégat terreux, etc.) ou supérieur (toposéquence, bassiri versant, etc.). De telles préoccupations engagent les agronomes à nouer des relations avec des chercheurs d'autres disciplines (souvent qualifiées de disciplines (( amont >> de l'agronomie) : écophysiologie, bioclimatologie, science du sol, etc. Les connaissances acqiiises constituent autant de références utiles à l'établissement de diagnostics et à la conception de solutions techniques (Duru, 1987).Le second point de vue considère le
chan~p cultivé cornine un système piloté dans1111 cadre de contraintes (Sebillotte, 1987). Certaines de ces contraintes
sont d'ordre agronoiniqiie, d'autres relèvent du fonctionneinent de l'exploitation (Capillon et Caneill, 1988)' d'autres enfin de décisions prises à l'extérieur de l'exploitation. La technique acquiert ici le statut de variable (( à expliquer », l'accent étant mis sur la manière dont les agriculteurs choisissent14 V La conduite du ch am^ cultivé
et mettent en oeuvre leurs techniques de culture. Les connaissances produites concernent les pratiques techniques des agriculteurs, le fonctionnement de l'exploitation agricole, les processus de décision. Elles permettent d'adapter la fournitlire de références et les propositions techniques aux situations particu- lières des agriculteurs. Elles permettent également de préciser les termes de négociation de cahiers des charges imposés de l'extérieur (par des politiques et des projets de développement, par des acteurs du secteur agro-alimentaire, par des mesures agri-environneine~itales, etc.). La prise en compte explicite de l'acteur, de son comportement et de son environnement, conduit alors I'agronoiiie aux frontières des sciences de I'homine et de la société. Cet ouvrage est organisé en deux parties, correspondant ailx deux grands points de vue précédents qu'il nous semblait important de réunir afin de bien en souligner la complémentarité : c'est à la fois par la coinpréhension des faits biotecliniques et par celle des conditions de la mise en oeuvre des tecliniques par les agriculteurs que des propositions d'?iiinovations appropriées peuvent être élaborées. Les articles ont été répartis dans chacune des parties en fonction de leur doininante, inais le lecteur pourra constater que plusieurs contributioiis associent volontairement les deux types de préoccupations. Par ailleurs,1111 article concernant l'étude de systèmes d'élevage a été intégré dans
la seconde partie car il est l'occasion de souligner certaines siinilitudes dans les coinporteinents tecliniques des producteurs, qii'ils soient agriculteurs ouéleveurs.
Les faits biotechniques : références et diagnostics Les contributions de la première partie de l'ouvrage iilettent l'accent sur la coinpréhensio~~ des phénomènes biotecliniques. L'acquisition de références etI'établisseinent de diagnostics dans ce
doinaiiie constitiient ilne étape indis- pensable de la conception d'alternatives tecliniqiies appropriées. Ces alternati- ves concernent aussi bien la s~ippression de certaines contraiiites que rencon- trent les agriculteurs dans la conduite techniqiie de leurs cultures, que l'élargissement de leurs marges de inanoeuvre. Elles peuventégaleinent avoir
pour objet de répondre à des ob-jecfifs variés, parfois appareinment inconci- liables. Le parti pris adopté dans ces articles consisteà appréhender les
pliénoinenes biotechniques en référence explicite à la pratique des agricul- teurs. L'analyse ~'LIII problème techniqiie particulier est ainsi justifiée par la manière dont il se pose au praticien. Elle permet à la fois d'éclairer le compor- tement de l'agriculteur, de préciser la place qii'occupe LIII fait tecliiiiqiie donné dans le processus de production, et de poser claireinent les terines dansIntroduction V 15
lesquels le problème pourra être résolu. L'analyse consiste donc à coinprendre les phénomènes biotechniques eii cause tout en les situant dans leur contexte. Les faits biotechniques abordés sont multiples et pius ou inoins complexes. II peut s'agir d'une propriété intrinsèque du matériel végétal -telle que la résistance d'une plante à la sécheresse -, d'uiie technique particulière, de segments d'itinéraires techniques, d'itinéraires techniques dans leur ensemble, de la manière de définir les successions de culture ou d'agencer dans l'espace les parcelles de culture. Ces faits peuvent se référer aux pas de temps les plus variés : pliase critique du développement d'une plante, cycle cultural, durée de la succession des cultures sur un même terrain, voire temps plus long relatif à la mise en place et à la gestion d'lin aménagement. Ils concernent par ailleurs des échelles spatiales et des niveaux d'organisation divers.En effet, si la
parcelle cultivée reste une unité de référence primordiale pour l'agronome, I'aiialyse des faits biotecliniques se doit aussi d'être réalisée à d'autres écliel- les : répartition des cultures sur les terres de l'exploitation agricole ou du terroir villageois, périmètre irrigué. Les faits biotecliniques se trouvent enfin saiictionnés par des critères inultiples. La maximisation du rendement est loin de constituer toujours l'objectif recherché. La réduction des coûts de production, la limitation des risques, le respect de certaines iiormes de qualité des produits, la recherche de méthodes de culture respectueuses de l'environnement ainsi que la santé des agriculteurs et des consominateurs constituent des objectifs qui s'imposent de plus en plus. Ces objectifs rendent la fonction à optimiser et la prise de décision technique plus complexes.II en résulte inévitablement Lin cahier des
charges également plus complexe pour l'agronome. De tels travaux s'appuient sur des démarches variées (enquête, expérimen- tation, modélisation), d'ailleurs souveiit coinbinées entre elles.11s visent
souvent à concilier un objectif d'opérationalité (en termes de solutions à apporter à un problème donné, dans des conditions particulières) avec un objectif de connaissance des mécanismes en cause (théorisationà portée plus
générale). Ils se heurtent à des problèmes méthodologiques liés, d'une part, à l'extrême diversité des situations agricoles locales, toutes singulières, et, d'autre part, à la multiplicité des interactions entre les paramètres en cause. Il s'avère en particulier très difficile de disposer de l'ensemble des références tecliiiiques nécessaires. Les dispositifs expérimentaux comparatifs ne peuventêtre démultipliés
à l'infini, tandis que les enquêtes restent fatalement très dépendantes de l'état observable des réalités que l'on souhaiterait transformer. Des démarches hybrides ont été imaginées, telles que l'expérimentation de cc systèmes de culture sous contraintes )) (Fillonneau, 1988) -qui consiste à16 V La conduite du champ cultivé
rendre les dispositifs expérimentaux les plus proches possible des conditions de mise eii oeuvre des tecliniques par les agriculteurs - ou différentes procé- dures d7" expérimentation en milieu paysan » (Triomphe, 1988). Il semble bien cependant, comme le montre J.-M. Meynard, que les marges de progrès inétliodologiques les plus significatives résident dans la modélisation et les voies qu'elle ouvre en matière de siinulation. Mais il est également clair que la conception des modèles, ainsi que leur validation, reposent sur la mobilisation de références techniques, que seules pennettent l'enquête etI'expériinentation.
C'est donc bien en articulant de façon itérative ces démarches coinpléinen- taires que les agronomes parviennent à progresser à la fois dans la théorisation du fonctionnement de I'agrosystèine et dans la conception d'innovations techniques appropriées. C'est à travers des exemples de recherches portant sur l'agriculture française que J.-M. Meynard illustre l'intérêt que présente la inodélisation de I'agrosystèine pour le raisonnement des techniques culturales, des itinéraires techniques et des systèmes de culture.A inesure que les questions abordées se
coinplexifient, des modèles de plus en plus intégratifs s'imposent, afin de rendre compte des interactioris entre tecliniques culturales. J.-M. Meynard souligne les principales difficultés d'ordre inétl~odologique qui se posent à propos des quatre axes de recherche coinplémentaires de cette démarche de modélisation : l'étude des qualités des indicateurs de diagnostic, la inodéli- sation de l'effet des choix techniques sur la production et I'écosystèine, la conception d'innovations techniques ainsi que leur évaluation. En étudiant le comportement, en conditions de sécheresse intense, de trois Solanum très cultivées sur I'altiplano bolivien, J. Vaclier, C. del Castille, J. Dizes et R. Bosseno explicitent les différentes réponses hydriques et plioto- syntliétiques de ces plantes. La première Solanun? réagit au stress hydrique par une rapide fermeture stomatique, une réduction des échanges gazeux et une baisse importante du potentiel liydrique foliaire ininiinuin ; la seconde inani- feste une véritable tolérance à la séclieresse, en maintenant une conductance stoinatique élevée accompagnée d'une alimentation liydriqiie soutenue ; la troisième présente un coinporteinent intermédiaire, caractérisé par une forte sensibilité stoinatique en début de séclieresse, puis par une relative tolérance. Cette gamine de réponses peut être mise en correspondance avecquotesdbs_dbs48.pdfusesText_48[PDF] ahouzar 2015 2eme
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