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Le Chapitre de la basilique de Saint-Denis

1806-1895

Archives

1741-1895

Bibliothèque

Ouvrages des XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles.

Préface de Jean-Michel Leniaud

Inventaire des archives

et catalogue de la bibliothèque

sous la direction de Christian Oppetit, directeur des archives départementales de Seine-Saint-Denis,

Françoise Bouleau-Koca, chargée d"études documentaires aux archives de Seine-Saint-Denis, Brigitte Lainé, conservateur en chef du patrimoine aux archives de Paris. 2005
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IDENTIFICATION SYNTHETIQUE

Producteur : Chapitre de la cathédrale-basilique de Saint-Denis-en-France.

Référence : 220J.

Dates extrêmes : Archives : 1741-1895. Bbibliothèque : XVIe au XIXe siècles.

Niveau de description : Fonds.

Langue(s) des documents : Français, latin.

Importance matérielle : Archives : 4ml. Bibliothèque : 27 ml.

Modalités d"entrée : Dépôt.

Conditions d"accès : Libre si l"état matériel de documents le permet.

Conditions de reproduction : Libre pour toute utilisation non commerciale si l"état matériel des

documents le permet.

Nota Bene :

Archives : les documents cotés 220 J 11/1, 220 J 11/2, 220 J 11/3 et 220 J 16/1 (authentification des reliques)

sont restés à la basilique.

Bibliothèque : l"ouvrage coté 220 J 116 (Testament de Louis XVI et lettre de Marie-Antoinette) est resté à la

basilique en raison de son usage pour la lecture des textes lors des messes anniversaires de la mort de Louis XVI

et de Marie-Antoinette. 3

Nos remerciements s"adressent à frère Michel Albaric o. p., bibliothécaire du Saulchoir, soeur

Anne Thérèse de Jésus au Carmel de Pontoise, Jean-Baptiste Auzel, conservateur du

patrimoine aux archives de l"Oise, Frédérique Barret, documentaliste au musée d"Art et

d"Histoire de Saint-Denis, Bernard-Jean Berger, curé de la Basilique de Saint-Denis, Nicole

de Blic, conservateur des Antiquités et des Objets d"art des Yvelines, Catherine Blondel,

chargée d"études documentaires aux archives de Seine-Maritime, Ghislain Brunel

conservateur du patrimoine aux Archives nationales, Françoise Cannot, conservateur déléguée

des Antiquités et Objets d"art de Seine-Saint-Denis, Henri Caro, directeur de l"Association Notre-Dame de Salut, Marie-Christine Cavigneaux, professeur à la Maison d"Education de la

Légion d"honneur, Georges Cuer, directeur des archives du Jura, Robert Dalverny, prêtre

archiviste de l"évêché de Nîmes, Geneviève Daufresne, adjointe au directeur des archives du

Val-d"Oise, Martine Delaveau, bibliothécaire à la Bibliothèque nationale de France, Jean-

François Delmas, conservateur du patrimoine à la bibliothèque de la Sorbonne, le duc de

Durfort, soeur Emmanuel, archiviste de l"évêché de Soissons, Jean-Louis Engel, archiviste de

l"archevêché de Strasbourg, Nadine Gastaldi, conservateur du patrimoine aux Archives nationales, François Giustiniani, conservateur du patrimoine aux archives de la Somme,

Annick Gosse-Kischinewski, attachée de conservation aux archives de l"Eure, Bénédicte

Grailles, conservateur territorial aux archives du Pas-de-Calais, Marie-Andrée Guyot,

conservateur du patrimoine aux archives des Affaires étrangères, Frédérique Jacquet,

archiviste de la ville de Saint-Denis, Marie-Claude Juin, conservateur du patrimoine à la

bibliothèque municipale de Saint-Denis, Magali Lacousse, conservateur du patrimoine au Service historique de la Marine, Claude Laude, conservateur du patrimoine aux archives des

Yvelines, Joseph Lemaire, prêtre archiviste de l"archevêché de Besançon, Jean-Michel

Leniaud, professeur à l"École des Chartes, Étienne Léoutre, archiviste de l"évêché de Verdun,

Pierre-Yves Louis, archiviste de l"évêché de Versailles, Patrice Marcilloux, directeur des

archives du Pas-de-Calais, Christine Martella, directrice des archives du Vaucluse, Martin Morard, conservateur du fonds ancien de la bibliothèque de Fels à l"Institut catholique de Paris, Caroline Piel, conservateur en chef du patrimoine chargée de l"Inspection des

Monuments historiques de la région Ile-de-France, Frédérique Pilleboue, directeur des

archives de l"Aisne, Philippe Ploix, chanoine archiviste de l"archevêché de Paris, Agnès

Pouillon, conservateur du patrimoine aux archives des Affaires étrangères, Emmanuel Rousseau, conservateur du patrimoine aux Archives nationales, Louis Torchet, conservateur à la bibliothèque municipale d"Autun, Emmanuelle Toulet, conservateur en chef chargée de la

bibliothèque du musée Condé à Chantilly, Florence Trovel, bibliothécaire à la bibliothèque

municipale de Saint-Denis, Aliette Vandevoorde, surintendante de la Maison d"Education de la Légion d"honneur, Alain Venturini, directeur des archives du Gard, Gérard Vidal, chargé d"études documentaires aux archives du Gard, Pascale Verdier, directrice des archives de la Meuse, Isabelle Vernus, directrice des archives de Saône-et-Loire, Michel Vinot Préfontaine, Joseph Zirnhelt, chanoine archiviste de l"évêché de Troyes 1. Nous exprimons particulièrement notre gratitude à Philippe Grand, conservateur en chef du patrimoine aux archives de Paris, et Annie Taurant-Boulicaut, conservateur en chef de la

bibliothèque André Desguine (archives des Hauts-de-Seine), dont les conseils nous ont été

très précieux.

1 L"affectation des personnes citées correspond à l"année 2002, date de l"achèvement du manuscrit.

4

Avant-propos

Qui se souvient du chapitre de Saint-Denis ?

Institution impériale, royale et nationale née avec le Concordat, elle est supprimée une

décennie avant la loi de séparation de l"Église et de l"État. Napoléon 1 er par cette fondation en

1806, renoue avec les origines de la nation dont les berceaux sont Paris, Saint-Denis et Reims.

Le chapitre se substitue désormais à l"abbaye disparue à la suite des lois organiques de la nouvelle société qui naît au cours des années 1789-1793.

De 1806 à 1895, les chanoines évêques

et les chanoines prêtres redonneront une vie liturgique à l"ancienne abbatiale et ils présideront aux

offices des funérailles royale, princières et de commémoration des morts de Louis XVI et Marie-

Antoinette. Sous Louis-Philippe sera célébrée une messe à la mémoire des victimes de juillet.

Les chanoines et le personnel de service suivront avec émotion les campagnes de restauration de

l"édifice. Ils ne cesseront de vouloir retrouver la beauté du lieu et reconstituer l"exceptionnel trésor

détruit, objet d"un vandalisme inouï. Ne faut-il pas citer le chantre Gilbert qui découvrit et fit

conserver pieusement les inventaires des deux sacristies établis en 1741 ?

Les chanoines, hommes cultivés, disposant d"une bibliothèque personnelle s"attachent à en constituer

une pour la commodité de tous. Malgré les pertes, l"inventaire rend compte de l"importance des titres

des écrits bibliques et spirituels, des livres liturgiques, du goût de l"histoire et de l"actualité avec

quelques ouvrages de Lamennais.

Les archives nous sont parvenues bien lacunaires. Elles nous introduisent cependant dans des

domaines divers, tels la gestion des crédits, les nominations, la liturgie. Des notes d"érudits s"y sont

glissées. Un beau document a été découvert, le cahier des baptêmes et des mariages célébrés à Sidney

en décembre 1819 par l"aumônier de l"expédition scientifique à laquelle participait Arago de 1816 à

1820. L"aumônier, Quelen de La Villeglée devint chanoine du chapitre.

Parmi les personnalités qui dominent l"histoire du chapitre retenons Dom Verneuil et Mgr Maret.

Charles-François Verneuil dernier prieur de Saint-Denis est élu en 1788. C"est lui qui célèbrera pour

la dernière fois la messe selon le rite grec en usage depuis la fin du XII e siècle. Il assistera à la

dispersion du trésor. Homme de conviction, il restera prêtre et deviendra le curé de Saint-Denis en

1802. Louis XVIII le nommera simple chanoine prêtre, gardien des tombeaux, en décembre 1816.

Charles-François Verneuil rentrera dans son abbatiale en ruine. Lisant le grec et le latin, parlant

l"italien, ami de l"abbé Groult, il laisse le souvenir d"un homme lettré, bon, généreux.

Le dernier primicier Henri-Louis-Charles Maret, et dernier doyen de la faculté de théologie à la

Sorbonne meurt en 1884. Sa culture et son goût de convaincre le mènent à participer aux discussions

philosophiques avec ses contemporains. Une partie de ses notes de lecture ont été identifiées par les

auteurs du présent ouvrage, parmi les fonds privés déposés aux archives départementales ; elles

complètent le fonds de ses oeuvres conservé à l"Institut catholique de Paris.

Je me réjouis de voir paraître les inventaires des archives et de la bibliothèque du chapitre, mis en

chantier par Agnès Magnien, mon prédécesseur. Je remercie Brigitte Lainé de sa collaboration scientifique et de son constant soutien.

J"exprime ma gratitude au clergé de la cathédrale qui a proposé le dépôt de la bibliothèque aux

archives départementales pour en assurer la sauvegarde.

Christian Oppetit,

Directeur des Archives départementales de Seine-Saint-Denis. 5

PRÉFACE

On pouvait encore apercevoir au début du XXe siècle, déambulant parmi les gisants royaux de la

basilique de Saint-Denis, quelques très vieux ecclésiastiques portant rabat et légion d"honneur :

certains d"entre eux, tel l"abbé Testory, étaient d"anciens aumôniers militaires qui, après avoir

bourlingué de la Crimée à Nouméa en passant par le Mexique, étaient venus finir leurs jours ici par

faveur du gouvernement comme chanoines du second ordre du chapitre impérial, puis successivement

royal, impérial, et national de Saint-Denis. La République ayant supprimé cette institution en 1885

au lendemain de la mort de son président, ou, plus exactement, primicier, Mgr Maret, archevêque in

partibus de Lépante, les chanoines survivants étaient restés sur place ; on les avait autorisés, par

déférence, à continuer de recevoir leur pension. Depuis 1895, le gouvernement avait fait de la

basilique une église paroissiale ; un actif curé était venu prendre possession des lieux ; on célébrait

messes, mariages et funérailles dans un sanctuaire où l"on avait exclusivement prié pour le salut de

l"âme des souverains. Les chanoines avaient été écartés de leur office ; ils en avaient conçu de

l"amertume. Le chapitre avait été fondé par Napoléon 1 er par décret du 20 février 1806. Cette institution,

qui avait été créée sans que le Saint-Siège eût été appelé à donner son accord, comprenait deux rangs

de chanoines : le premier ordre, composé de chanoines évêques ; le second ordre, de chanoines

prêtres. Celui-là était destiné à offrir une retraite décente à des évêques d"Ancien Régime ou de

l"époque de l"Église constitutionnelle qui eussent été prêts à se rallier à l"Empire ; celui-ci devait

permettre d"assurer la continuité du culte. On pensait, en effet, non sans raison, que l"âge des prélats,

leurs manières de commandement et les habitudes d"une vie réglée ne les conduiraient pas à

s"astreindre au rituel collectif de la prière de choeur : en 1840, le vieux cardinal de la Tour

d"Auvergne répondait à Louis-Philippe qui lui proposait de présider le chapitre royal qu"il préférait

mourir sur son siège épiscopal d"Arras plutôt que d"habiter Saint-Denis, " triste commune et pire

qu"un village ». Les chanoines du second ordre seraient, pour leur part, astreints à résidence et

participeraient aux offices journaliers.

Napoléon avait décidé que la mission du chapitre serait de prier pour la mémoire des

souverains : ce rôle avait été celui de l"ancienne communauté mauriste dont la législation post-

révolutionnaire, comme à toute congrégation monastique, avait interdit le retour. Il avait fait édifier sa

propre sépulture à l"emplacement du caveau des Bourbons et ordonné qu"on commémorerait

ensemble le souvenir des trois dynasties royales avec le sien et celui de ses descendants. En 1815, les

Bourbons de retour poursuivirent l"oeuvre de l"Empereur, à ceci près qu"ils expulsèrent les souvenirs

de l"Aigle au profit des cendres de Louis XVI et de Marie-Antoinette exhumés du cimetière de la

Madeleine et des restes des anciens rois qu"on retrouva dans la fosse révolutionnaire, au flanc nord de

la basilique. En 1821, la dépouille du duc de Berry vint les rejoindre et, en 1824, celle de Louis

XVIII : les funérailles du monarque, organisées selon un rituel néo-médiéval et soulignées par

l"exécution du Requiem de Cherubini, surintendant de la musique du Roi, frappèrent

d"émerveillement la jeune génération romantique. Les Bourbons chassés à leur tour, la dynastie

d"Orléans fit beaucoup pour la restauration de la basilique, mais peu pour sa fonction

commémorative ; elle disposait à Dreux de sa propre chapelle funéraire. Quant à Napoléon III, il se

décida non sans hésitations en faveur des Invalides plutôt que Saint-Denis pour l"érection d"un

mausolée dédié à son oncle. Il confia néanmoins à Viollet-le-Duc le soin de réaliser son propre caveau

et celui des siens, à l"extrémité de la nef, avant le sépulcre des rois. Le caveau demeura vide, mais

intact, jusqu"à la fin des années 1950, quand l"administration des monuments historiques décida, avec

l"aval des archéologues André Pigagnol et Michel Fleury, la destruction de l"ensemble du dispositif

funéraire du XIX e siècle au profit d"une crypte archéologique dûment scandée de poteaux de béton.

Ainsi disparurent les restes de la nécropole royale et impériale : Vienne, Londres, Saint-Pétersbourg

et Moscou ont su conserver le souvenir de leur passé dynastique. 6

Quant au chapitre, que reste-t-il de lui ? Le grand orgue de Cavaillé-Coll avec son buffet dessiné par

l"architecte François Debret, l"aménagement des stalles, la sacristie construite par Cellerier sous

l"Empire avec son programme peint défini par Dominique-Vivant Denon, un somptueux ensemble

d"ornements offerts par Charles X, quelques pièces d"orfèvrerie rescapées de vols successifs, un

programme de vitraux en bien piètre état aujourd"hui, conçu par Debret, et c"est à peu près tout.

L"église capitulaire que Cellerier avait édifiée au flanc sud de la nef fut détruite par Viollet-le-Duc

après 1870 au profit d"une chaufferie. Seuls subsistent quelques plans aquarellés pour témoigner de

l"ampleur du dessein de Napoléon et de ses successeurs.

Le cardinal Fesch avait suggéré à l"Empereur de créer une école des hautes études

ecclésiastiques dans les bâtiments abbatiaux. Le choix se porta, en définitive, en faveur d"une maison

d"éducation destinée aux orphelines de la Légion d"honneur. Mais du dessein initial quelque chose

avait dû subsister : l"amour des études et des livres. Les chanoines eurent à coeur de constituer une

bibliothèque qui rappelât la tradition théologique, liturgique et bibliophilique des établissements

d"Ancien Régime. Nombre de membres des deux chapitres, croyant peut-être en la perpétuité de

l"institution à laquelle ils appartenaient, l"augmentèrent par des legs successifs. Cette bibliothèque

possédait-elle une véritable fonction de consultation ? Ne formait-elle pas plutôt au trésor d"orfèvrerie

un pendant constitué de livres précieux, comme une sorte de représentation symbolique de la dignité

de l"institution capitulaire ?

Toujours est-il qu"après le décès des derniers chanoines, la bibliothèque, désormais inutile,

fut probablement négligée, dispersée, dilapidée. Après un siècle d"abandon, Mesdames Françoise

Bouleau-Koca et Brigitte Lainé ont dressé l"inventaire de ce qui en subsistait : près de deux cents

titres déposés désormais aux archives départementales de la Seine-Saint-Denis ; un apparat critique

soigné en facilite la consultation. Le département de la Seine-Saint-Denis en a décidé la publication,

sous la forme d"un livre de belle apparence.

Il ne faut pas seulement se féliciter que l"instance départementale ait décidé de rendre sa part

de mémoire à " l"insigne chapitre de la basilique de Saint-Denys » et permis ainsi la restitution d"une

part de l"histoire du XIX

e siècle français, écartelé qu"il était entre le système dynastique et la

République. On doit encore saluer ce choix comme l"expression d"une volonté dans l"ordre de la

politique du patrimoine : produire un ouvrage de qualité sur un patrimoine prestigieux. Par ce choix,

les habitants de la Seine-Saint-Denis et leurs concitoyens peuvent constater positivement ce qu"ils

savent rarement ou ont oublié, que les richesses de ce département sont considérables et complexes et

que le sol de celui-ci forme un véritable palimpseste où l"on déchiffre les traces du plus ancien passé,

les vestiges d"exploitations agricoles et de villégiatures d"Ancien Régime, les restes de demeures

suburbaines se mêlant au passé industriel plus proche. Aussi est-il permis de saluer la publication de

l"inventaire de la bibliothèque du chapitre comme une annonce : la réalisation prochaine de nouveaux

projets de mise en valeur du patrimoine dans un département qui en est si riche.

Jean-Michel Leniaud,

Directeur d"études à l"École pratique des hautes études, Paris. 7

SOMMAIRE

Préface p. 5

Introduction p. 9

Liste des primiciers du chapitre impérial, royal et national p. 27 Chronologie des cérémonies dans la basilique p. 28 Chronologie des catastrophes, dommages de guerre et cambriolage p. 32

I Archives du chapitre p. 33

I.1 Inventaire des archives p. 35

I.2 Sources complémentaires p. 47 I.3 Index des noms de personnes citées dans les archives du chapitre et annexes p. 49

I.4 Annexes : p. 51

Sauver et vénérer les reliques de saint Denis et de ses compagnons Rustique et Éleuthère (1er octobre

1795).

p. 52 Bénédictins de l"abbaye de Saint-Denis cités p. 53

Désignation des châsses des reliques.

p. 54 II Bibliothèque du chapitre p. 57 II.1 Catalogue de la bibliothèque du chapitre p. 59

II.2 Catalogue des ouvrages ayant appartenu à des chanoines et à des employés attachés au

chapitre p. 127 II.3 Index et tables des deux catalogues p. 149 II.3.1 Index des matières des ouvrages catalogués p. 151 II.3.2 Index des titres d"anonymes p. 152 II.3.3 Table des villes d"impression et d"édition p. 154

II.4 Annexes p. 159

II.4.1 Députation de notables de la ville de Nîmes auprès de Louis XVIII de retour en France et

récit de leur séjour à Paris [s.d. octobre 1814]. p. 161 II.4.2 Table de concordance des cotes et des notices p. 162 III Bibliographie et sources imprimées p. 167

IV Glossaire et références à saint Denis dans les seuls ouvrages de la bibliothèque. p. 171

V Dictionnaires biographiques p. 177 V.1 Dictionnaire biographique des auteurs et des auteurs secondaires p. 178 V.2 Dictionnaire biographique des copistes p. 192 8 V.3 Dictionnaire biographique des imprimeurs, libraires et éditeurs p. 193 V.4 Dictionnaire biographique des peintres, dessinateurs et graveurs p. 201 V.5 Dictionnaire biographique des possesseurs et des ex-libris p. 206

VI Index des armoiries p. 208

VII Index des papillons, textes manuscrits ou imprimés sur page reliée ou glissée dans les ouvrages p. 211 9

INTRODUCTION

L"institution du chapitre

La fondation du chapitre impérial de Saint-Denis s"inscrit dans le cadre du droit civil et du droit canon légitimés par le concordat, le 26 messidor an IX, et les articles organiques du 18 germinal an X.

Deux principes sont énoncés : la religion catholique, apostolique et romaine est la religion de

la grande majorité des citoyens français ; la religion catholique (...) est librement exercée en

France.

L"équilibre entre la société civile et l"Église se fait autour de la seule reconnaissance du clergé

séculier, avec quelques restrictions. La hiérarchie catholique est représentée par les

archevêques, les évêques, les vicaires généraux, les curés et les desservants. Les seules

institutions autorisées sont les chapitres cathédraux et les séminaires diocésains. Les chapitres

des collégiales et les ordres réguliers sont interdits.

Napoléon I

er visitant l"église Sainte-Geneviève - le Panthéon - et la basilique Saint-Denis décide de rendre au culte les deux monuments. Le décret du 20 février 1806 renoue avec la

tradition. L"Église de Saint-Denis est consacrée à la sépulture des Empereurs ; il sera fondé

un chapitre de dix chanoines chargés de desservir cette église ; ils seront choisis parmi les

Évêques âgés de plus de soixante ans (...). Notre Grand Aumônier soumettra à notre

approbation un règlement sur les services annuels qu"il conviendra d"établir dans ladite

église.

L"Église de Sainte-Geneviève sera terminée et rendue au culte, conformément à l"intention de

son fondateur

2, sous l"invocation de sainte Geneviève, patronne de Paris. Elle conservera la

destination qui lui avait été donnée par l'Assemblée constituante (...). Le chapitre

métropolitain de Notre-Dame, augmenté de six membres, sera chargé de desservir l"Église de

Sainte-Geneviève.

Le cardinal Fesch, Grand aumônier, désire amplifier le rôle du chapitre de Saint-Denis. Il propose donc une assemblée de cent dix ecclésiastiques de moins de trente-cinq ans, ayantquotesdbs_dbs26.pdfusesText_32

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