[PDF] Anne BlAnchet Point dinterrogAtion JArdin des disPArus





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Anne BlAnchet Point dinterrogAtion JArdin des disPArus

“ Le Point d'interrogation constitue un décalage dans la légère pente du parc. Cette coupure dans la planéité est pour moi comme la plaie jamais fermée.



Nom : Date : / / Le point dinterrogation (?) A. Placer le point d

A. Placer le point d'interrogation après la phrase interrogative. 1. Vous comment vous nommez-vous. 2. Où vas-tu. 3. Aimeriez-vous partir en voyage.



Règles typographiques de base pour la présentation dun document

25 nov. 1996 – après un point d'interrogation un point d'exclamation ou des points de suspension



Untitled

– 135 – 405 – 1 215. Page 22. Partie 1 : Tests de raisonnement logique. 6. Je deviens un expert. Quelle est la valeur du point d'interrogation ? 21. 12 – 24 – 



Point dInterrogation

11 mars 2002 Point d'Interrogation. La lettre de l'Association SUPAERO - n° 2002/3 – Juillet 2002. Le Mot du Président. Chères et Chers Camarades.



Exercice 1 : Dans ces phrases entoure la ponctuation. • Le

Petit cochon laisse-moi entrer ! point point d'exclamation tiret point d'interrogation virgule guillemets. « Je vais te manger car je suis le.



POINT DINTERROGATION

30 juin 2018 POINT D'INTERROGATION. LES ECLAIREURS / STEFANO MASSINI / IRINA BROOK. MARDI 8 JANVIER 2019 HORS-LES-MURS. MERCREDI 9 JANVIER 2019 HORS-LES- ...



Poèmes ponctuation

Je m'appelle VIRGULE. Je me suis envolée. Geneviève Carron. Point d'interrogation. Hein? Quoi? C'est à mon tour? Ne puis- 





Ponctuation Un point dinterrogation Comment ? Une question ? Et

Et un point d'exclamation. Oh ! Quelle émotion ! Sur mon écritoire. J'invente une histoire

Anne Bl A nChetPoInt d'Interrog AtIon J A rdIn des dIs PA rus

Fonds d'Art ConteMPorAIn de MeyrIn

CIM ?? m ??fi ?????

C ??.?l m C al nm ?fic?? ?l ?c l cm C C m h cefi ?tc?? h??fin, ???n ???fi???c ?? ???h?? ???n ici, c'est un presque rien qui crie.

— Anne

B????&??

Anne Bl A nChetPoInt d'Interrog AtIon J A rdIn des dIs PA rus

Fonds d'Art ConteMPorAIn de MeyrIn

le Fonds d'art contemporain de la Commune de Meyrin a été créé en CIM an decontribuer à la qualé arsque des édices publics ainsi qu'à la mise en valeur des rues, places et ses municaux et d'enriir le patrimoine ars que de la Commune. Il est animé par une commission constuée d'arstes et de écialistes en art, de représentants des autorés municales et de services de la Commune de Meyrin. Ce?e plaque?e a été imprimée à ??? exemplaires, dont ?? numérotés fi signés par Anne Blanchet. www.anneblanchet.com

Fonds d'art contemporain

Commune de Meyrin · 2, rue des Boudines · 1217 Meyrin directrice de la publication : Dominique Rémy photographies : Georg Rehsteiner, Jean-Claude Rogivue, Laure-Isabelle Blanchet, Anne Blanchet conception fi réalisation : binocle impression : PCL Presses Centrales ?? reliure : Reliure Service ?? - 5 -

Le Point d'interroga?on cons?tue

un décalage dans la légère pente du parc.

Ce?e coupure dans la plané?é

est pour moi comme la plaie jamais fermée de la di?ar?ion. anne b - 7 -ou plusieurs personnes par meurtre ou séquestra?on, tout en niant avoir ar rêté ou avoir connaissance du lieu où elles se trouveraient : aucun cer?ficat de décès n'est donc dél?ré. La di?ar?ion forcée est un crime contre l'human?é. En l'an ????, la commune de Meyrin a mis à di?os?ion de l'Associa?on Jardin des di?arus, un e?ace s?ué dans un parc communal, afin qu'elle puisse organiser des commémora?ons et des rassemblements dédiés aux vi?imes de la di?ar?ion forcée dans le monde. Ce?e associa?on réun? une quinzaine d'associa?ons composées de résidents genevois issus de pays frappés par ce fléau. Le Jardin des di?arus est depuis lors un lieu de mémoire et de reven dica?on, car la di?ar?ion forcée sév? encore aujourd'hui dans de nombreux pays, tous con?nents confondus. Après dix ans d'a???és, l'associa?on a in terpellé la Commune afin que l'e?ace o?royé, péjoré par de longs travaux, so? réhabil?é. Le Fonds d'art contemporain ( facm) a été désigné pour mener ce?e réflexion et définir une démar?e.

La commission du

facm décide alors de me?re sur pied un concours et d'inv?er hu? ar?stes à formuler un projet. Les ar?stes séle?ionnés ont tous été très tou?és par le sujet et ont soumis au ju? des travaux empreints de re?e? et de sensibil?é à ce?e cause. La propos?ion formulée par Anne Blan?et a été retenue pour la per? nence de son message. La simplic?é du propos, la beauté du geste et l'adéqua?on

Une disparition forcée

se prod U it q U and U ne organisation, le pl U s so U vent U n tat, fait disparaître U ne avant?propos

Monique Boget - Maire

- 9 - de son implanta?on dans le terrain ont unanimement convaincu le ju?. Le nouvel aménagement a été inauguré à l'occasion du dixième ann?er saire du Jardin en o?obre ????. Cependant les planta?ons n'ayant pas pu être e?e?uées en automne, le Point d'interroga?on avec l'ensemble des éléments paysagers - les cinq arbres représentant les cinq con?nents et le sixième repré sentant les dro?s humains -, ont donné lieu à un vernissage le ? juin ???? marquant ainsi l'abou?ssement d'un long processus de mise en place. Nous tenons à remercier Anne Blan?et pour le sérieux de son travail et pour la persévérance dont elle a fa? preuve tout au long de la réalisa?on de son oeuvre.

“ un immense cri, venu de loin,

soulève la terre et la brise au moment où le Point d'interrogaCon s'enfonce dans le sol, comme les quesCons qui ne seront jamais tues et auxquelles il faudra bien répondre un jour. - Anne

Blanchet

- 17 - semble avoir deux fon?ions Face à la douleur des familles, des pro?es, c'est un lieu qui permet de célébrer la mémoire des di?arus, de retrouver leur présence au-delà de l'ab sence, de leur donner une place, de se recueillir. C'est aussi l'endro? pour se retrouver, se réconforter, et garder e?oir. Face à la viola?on des dro?s humains, c'est un lieu de réflexion, d'é?anges, un lieu tourné vers l'extérieur, vers la revendica?on de vér?é et de jus?ce. La di?ar?ion provoque d'innombrables interroga?ons : sur la vie, la mort, la jus?ce, la confiance en l'homme, les possibil?és et les moyens d'a?ion. L'absence de réponse, l'incer?tude, le doute sont par?culièrement lourds et m'ont amenée à marquer dans la terre ce?e interroga?on. l e Jardin des dispar U s Le Jardin des di?arus fa? par?e du parc de la Ferme de la Gole?e. C'est une sorte de clairière entourée de grands arbres et de buissons d'e?èces indigènes. Un lieu légèrement en retra?. L'ar??e?ure trad?ionnelle de la ferme, le vieux mur, les pavages de galets ont un cara?ère campagnard, qui confère au lieu un calme propice à la réflexion, au recueillement. Le parc n'est toutefois pas coupé de son environnement urbain percep?ble à travers les troncs et les buissons. e n mémoire de to U tes les personnes dispar U es, no U s demandons v rite et JUstice. " * l e Jardin des dispar U s me présentation d U pro J et

Anne Blanchet

* bro?ure de présenta?on du Jardin des di?arus marbre rééissent la lumière du soleil. l'intervenon s'arme neement et clairement dans l'herbe. le point d'interrogaon crée un décalage dans la légère pente du parc. Cee coupure dans la planéé est pour moi comme la plaie jamais fermée de la diarion. la pare supérieure du signe interrogaf forme un hémicycle. C'est un lieu dans lequel on peut se réunir, se senr protégé. lors de fêtes, il devient une sorte de théâtre pour les orateurs et les musiciens. Mais cee forme cir culaire n'est pas close, elle est ouverte et s'élance vers le monde. elle ince à débare et à se tourner vers l'extérieur, vers l'aion. revendiquer est un geste fort. Il se manifeste ici graphiquement par le point. Comme on frappe sur le papier pour apposer le point de l'interrogaon, on exige une reconnaissance des fas, une explicaon, on veut que véré et jusce soient faes.les eets de profondeur vers les habaons et vers les écoles en font un lieu à part, mais tout proe de la vie ae. les enfants, les adolescents, les jeunes mères viennent s'y asseoir un instant. l'ambiance y est d'ordinaire calme. le parc descend légèrement entre la ferme et la promenade. un décro ement dans la pente est sensible au neau du resserrement de la pelouse entre le êne rouge et l'aubépine. C'est dans cee inégalé de terrain que mon intervenon trouve sa source. P

OINT D'INTERROGATION

Ce signe est ulisé dans d'innombrables langues. Il se retrouve en inois, en japonais, en coréen, en arabe, parfois tourné dans un sens ou dans l'autre. dessiner un point d'interrogaon, c'est commencer par une forme cir culaire qui ne se referme pas sur elle-même, mais qui s'ouvre et se poursu par une ligne droe avec un point apposé en dessous. un grand point d'interrogaon de m linéaires, constué par un muret de cm de haut et de cm de large, est coué dans la pente du parc. son inclinaison est légèrement supérieure à celle du sol. dans sa pare haute, le muret semble retenir la terre ; en son point le plus bas, il diaraît dans l'herbe. Au centre du signe, dans la pare supérieure de la courbe, la terre a été évidée pour créer une diérence de neaux de cm, permeant de s'asseoir. Cee diérence diminue régulièrement jusqu'à la n de la ligne droe, qui s'enfonce progressement dans l'herbe. m de la n du mur, le point lui-même est fa d'une plaque de béton circulaire de constués de béton extra-blanc avec granulat de marbre grec. les paillees du

“ le oix de ce caraère,

dont le point démesuré s'arme tel un vérMable coup de massue, se présente alors comme une synecdoque du quesConnement lancinant qui perturbe toute personne confrontée à une diarMion. - Myriam

Poiatti

- 33 -distance esthé?que. Il sa? que cet e?et ne peut être garan?, qu'il comporte toujours une part d'indécidable. p réamb U le So? un cara?ère ?pographique aux dimensions considérables étendu dans l'herbe : un point d'interroga?on. Blanc, banalement blanc. Le regard su? la forme, par?c?e à l'évoca?on mentale de la main qui trace le signe de ponc tua?on sur un support de papier : forme dessinée arrondie, généreuse dans sa courbe, puis contre courbe qui s'engage dans un segment de hampe, dont l'interrup?on au-dessus de la ligne de base instaure une distance avant la pose du point, qui transforme le dessin en interroga?on. Avec l'écr?ure manuscr?e, le mouvement de la main débute par la courbe pour abou?r au point ; la tran?os?ion tridimensionnelle du point d'interro ga?on voulue par Anne Blan?et au Jardin des di?arus de Meyrin s'éloigne volontairement de ce?e dynamique. Les dimensions du signe et son occupa ?on ?a?ale obligent à une percep?on physique, en mouvement, pour saisir les mul?ples le?ures et usages qui font é?o à l'adéqua?on de l'oeuvre à son environnement. Brièvement énoncé, la mise en forme du point d'interroga?on s'inscr? dans la su?e des re?er?es que révèle le parcours ar?s?que de la plas ?cienne, tout en adoptant une lisibil?é fortement signifiante, en réponse à la

Un art critiqUe

est U n art q U i sait q U e son effet politiq U e passe par la l e signe dans l'espace p U blic : Un défi de plasticienne

Myriam Poia?i

Jacques

Rancière

Le ?e?ateur émanc?é

, La Fabrique éd?ions, ????, p.

??Chaque écr? sur un ar&ste, une œuvre, porte la trace fragmentaire des rencontres et le?ures contemporaines à la

réda?ion. Ce texte est par&culièrement redevable à ma rencontre avec Anne Blan?et, ar&ste excep&onnelle de

profondeur et d'engagement, à ma le?ure de Jacques Rancière, et à mes é?anges avec Lucien B.

- 35 -?écific?é de ce Jardin. Ainsi, le signe graphique se prête à de mul?ples sens possibles, refuse de se laisser enfermer dans une vision unique et déterminée, se veut forme ouverte, réceptacle des réc?s personnels de ?aque passant, de ?aque vis?eur. On pourra alors prendre le point, si fortement présent, comme départ à la déambula?on - à l'inverse du mouvement sur la feuille de papier - et côtoyer ensu?e la ligne dro?e, qui peu à peu émerge de la terre pour a?rmer sa pré sence hors du sol. Ce?e ligne horizontale de béton blanc pailleté dessine et compose le signe interroga?f en faisant corps avec le terrain ; à peine saillante ou fortement présente, elle est la matérialisa?on des sen?ments liés à la dis par?ion. L'alliance entre béton et terre recouverte d'herbe devient métaphore du processus du souvenir, dont l'intens?é varie au fils des jours et des se maines. Mais le béton joue également de la forme ?pographique elle-même pour a?rmer la volumétrie sculpturale, devenir alors stru?ure d'accueil, se métamorphoser en banc ouvert sur l'environnement, unificateur, favorisant la rencontre entre tous ceux et toutes celles qui prennent le temps de s'inv?er, de s'arrêter. c heminement

Faut-il l'écrire

? Le défi relevé par Anne Blan?et au Jardin des di?arus est de taille : imposer un signe fort - tant formel que métaphorique - dans un lieu (un non-lieu ?), qui se veut consacré à la mémoire des di?arus dans le monde. Concevoir une interven?on ar?s?que qui ar?cule ?a?alement, de manière per?nente, le double impéra?f de ce lieu : son rôle d'inters?ce vert dans l'es pace urbain saturé de la c?é et sa fon?ion unificatrice en tant que Jardin des di?arus.La dimension c?oyenne de cet a?e ar?s?que et son corolaire - la prise de risque indu?e - ne peuvent être occultés. Comment év?er la commiséra ?on, la célébra?on ou la monumentalisa?on, et re?e?er la mesure humaine dans ce?e aire à forte connota?on émo?ve qui veut convoquer mémoire, vé r?é et jus?ce. À quelle logique se raccro?er pour déjouer les écueils inhérents à la nécess?é de concilier l'inconciliable : le dessein ar?s?que, les contraintes matérielles et environnementales, la final?é plas?que, le réc? social drama ?que, l'anonymat des di?arus, une associa?on résolument engagée, l'un?er- sal?é de la probléma?que La configura?on ouverte du terrain qui accueille le Jardin des di?arus favorise son appropria?on colle??e, son devenir un domaine de convergence entre forme, sens et a?ion. Ce terr?oire permet que s'entrelacent des " logiques hétérogènes " de la pol?ique de l'art, pour reprendre le propos de Jacques Ran cière ; il revient alors à Anne Blan?et d'or?estrer les nécess?és de la pro- du?ion ar?s?que avec celles di?ées par l'environnement social, la présence d'enfants d'écoles primaires, d'adolescents du cycle d'orienta?on, de prome neurs, d'amateurs d'art, d'ind?idus meurtris, blessés par l'inexplicable absence,

à la re?er?e d'un pourquoi.

Sur ce?e trame ?ssée par les a?entes et a?ira?ons des di?érents publics, la plas?cienne sa? inventer un geste sculptural qui tend vers une " manière appropriée d'hab?er ensemble le monde sensible " La constru?ion de l'e?ace qui en résulte conjugue ainsi l'a?en?on portée au lieu et à ses fon?ions - sans sépara?on ni dis?n?ion des usagers -, au plaisir incessant d'explorer formes, matériaux et couleurs, puisés dans un registre minimaliste qui est le propre du vocabulaire ar?s?que d'Anne Blan?et. Ibid ., p. ?? et ??

VIsIBIlItÉ

Produire du texte, assembler les mots, créer un commentaire, do? rendre in telligible ce qui est visible, dans une société envahie certes par des images, mais toutefois logocentriste. Face à la tran?arence significa?ve de l'installa ?on d'Anne Blan?et, à la clarté des sens qu'elle indu?, me?re en mots l'oeuvre tridimensionnelle paraît dérisoire. L'impa? de ce point d'interroga?on d'une blan?eur é?ncelante qui tran?e sur le vert de la prairie comme une entaille, gisant comme en a?ente, lisible à hauteur des yeux comme vu d'avion, réside autant dans le processus de réalisa?on rigoureux que dans la ?écific?é du signe. Le ?oix de ce carac tère, dont le point démesuré s'a?rme tel un vér?able coup de massue, se pré- sente alors comme une synecdoque du ques?onnement lancinant qui perturbe toute personne confrontée à une di?ar?ion. Parcourir physiquement la ligne cons?tu?ve de béton blanc permet de saisir sa force symbolique, en corré la?on avec l'ambiguïté percep?ve visuelle qui découle de son adéqua?on au sol. Le signe graphique blanc dès lors se prête à une double le?ure : il émerge comme l'a?rma?on, volontairement péremptoire, du ques?onnement, ou il frappe violemment la terre et s'y enfonce, comme l'équ?alent visuel du geste de colère que l'injus?ce ne peut manquer de susc?er. La visibil?é du signe admet inten?onnellement une d?ers?é d'interpré ta?ons, qui découle des regards et expériences de ?aque ind?idu. Ces le?ures mul?ples sont autant de preuves du dessein d'ouverture, remarquablement concré?sé dans ce point d'interroga?on, conceptualisé et réalisé par Anne

Blan?et.

“ l'alliance entre béton et terre

recouverte d'herbe devient métaphore du processus du souvenir, dont l'intensMé varie au ls des jours et des semaines. - Myriam Poiatti

“ Il ne s'agM pas d'exacerber

les émoCons, mais de leur donner un lieu pour se dire. - Anne Blanchet - 59 - - la porte aux ques?onnements. Comment est née l'idée de ce?e oeuvre, pour- quoi pr?ilégier ce signe de pon?ua?on - Lorsqu'on m'a proposé de réaliser l'aménagement du Jardin des di?arus, j'ai ?er?é les points communs entre les s?ua?ons de toutes les familles de dis parus dans le monde. J'ai pensé à la torture, aux larmes, à la rage, à la colère, au dése?oir. Mais quel éta?, au-delà des drames ind?iduels, ce qui éta? com mun ? Il m'est apparu que c'éta? l'interroga?on. " Où est-il ? Va-t-il revenir ? ?i l'a emmené ? Où ? ?e lui a-t-on fa? ? Comment faire pour savoir ce qui s'est passé et pour empê?er que cela arr?e ? Comment exiger la vér?é ? Com ment obtenir jus?ce Après avoir travaillé sur le thème de l'absence pour Bex & Arts ????, j'ai voulu poursu?re dans la dire?ion de l'infime, de l'à peine visible . À Bex, j'avais réalisé un banc, apparemment totalement banal, un banc public rouge. Lorsqu'on s'y asseya?, on senta? ba?re un coeur contre soi. C'éta? un travail invisible, percep?ble seulement par le conta? physique. Sen?r évoluer contre soi la pulsa?on d'un coeur provoqua? une émo?on très forte. Mon but pour le Jardin des di?arus n'éta? pas de faire un jardin des pleurs, mais de créer un endro? où les pro?es des di?arus puissent être reçus, se retrouver, ressen?r la présence de l'absent, parler et glisser vers l'avenir, malgré tout. J'ai voulu réaliser un endro? calme sur lequel on sente l'absence. L

E POINT D'INTERROGATION,

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INTERVENTION A

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