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Présentation régionale

de la recherche et rapports d'activité des DRRT

Année 2007

Avril 2008

Révisé juin 2008

-2-

La réalisation de ce rapport s'est inscrite dans le cadre du suivi de l'action de l'Etat en région.

Le bureau de l'action régionale, au sein de la Direction générale de la recherche et de l'innovation du

ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche, a réuni ici l'ensemble des rapports d'activité

2007 des délégués régionaux de la recherche et de la technologie.

Il les remercie tous pour leurs contributions.

-3-

SSSOOOMMMMMMAAAIIIRRREEE GGGEEENNNEEERRRAAALLL

LA BASSE-NORMANDIE........................................................................ ................................65 LA BOURGOGNE........................................................................ LA BRETAGNE........................................................................ LE CENTRE........................................................................ LA CHAMPAGNE-ARDENNE........................................................................ .......................173 LA CORSE........................................................................ LA FRANCHE-COMTE........................................................................ ..................................223 LA GUADELOUPE........................................................................ LA GUYANE........................................................................ LA HAUTE-NORMANDIE........................................................................ ..............................261 LE LANGUEDOC-ROUSSILLON........................................................................ ..................305 LE LIMOUSIN........................................................................ LA LORRAINE........................................................................ LA MARTINIQUE........................................................................ LE NORD-PAS-DE-CALAIS........................................................................ ..........................397 LA NOUVELLE-CALEDONIE........................................................................ ........................407 .....................................423 LA PICARDIE........................................................................ LE POITOU-CHARENTE........................................................................ ...............................473 LA POLYNESIE........................................................................ LA PROVENCE-COTE-D'AZUR........................................................................ ....................509 LA REUNION........................................................................ -4- -5-

L'ALSACE

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ALSACE

SOMMAIRE

1

INSTITUTIONS ET STRUCTURES DE RECHERCHE........................................................................

..........................9

1.1 RECHERCHE PUBLIQUE.................................................................................................... 9

Les universités 9

Les organismes publics. 10

Les écoles d'ingénieurs (hors universités). 10

1.2 LES ACTIVITES RECHERCHE-DEVELOPPEMENT EN ENTREPRISE................................................. 11

1.3 LES POLES DE COMPETITIVITE................................................................................................... 11

Le pôle de compétitivité "Innovations thérapeutiques" 11 Le pôle de compétitivité " Véhicule du Futur » 12 Le pôle de compétitivité " Fibre Grand-Est» 13

1.4 THEMES DE RECHERCHE ET POLES DE COMPETENCE..................................................................13

Sciences biologiques et médicales 13

Sciences physiques, chimiques et des matériaux. 16

Les autres secteurs 18

1.5 SOUTIEN A LA RECHERCHE REGIONALE : EXECUTION DU CONTRAT DE PROJET ETAT-REGION 2007-

2013 .................................................................................................................................. ...............20

2 STRUCTURES DE VALORISATION ET DE TRANSFERT DE TECHNOLOGIE - PARTENARIAT PUBLIC-PRIVE21

2.1 CENTRES REGIONAUX D'INNOVATION ET DE TRANSFERT DE TECHNOLOGIE (CRITTS)......... ...........21

Le soutien à l'innovation 21

Le transfert de technologie 21

2.2 LES PLATES-FORMES TECHNOLOGIQUES INSTITUTIONNELLES (PFT).............................................22

2.3 SERVICES DE VALORISATION DES UNIVERSITES ET EPST............................................................. 22

2.4 CONECTUS................................................................................................................................. 22

2.5 L'INCUBATEUR SEMIA................................................................................................................. 23

2.6 L'AGENCE REGIONALE D'INNOVATION ET LE RESEAU TECHNOLOGIQUE D'ALSACE (RTA).............. 23

2.7 ASSOCIATIONS ET AGENCES DE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE SPECIALISEES......................... 24

BioValley 24

Rhenapotonics 24

Pôle image- Iconoval

24

PRISM 3 24

2.8 AIDE A LA CREATION D'ENTREPRISES : LE CONCOURS D'AIDE A LA CREATION D'ENTREPRISES DE

TECHNOLOGIES INNOVANTES............................................................................................................ 24

2.9 DEVELOPPEMENT DES ENTRPRISES : AIDE A LA RECHERCHE EN MILIEU INDUSTRIEL .....................24

Le crédit d'impôt recherche (CIR) 25

Le statut de Jeune Entreprise Innovante (JEI) 25

2.9 SOUTIEN DIRECT A LA RECHERCHE DANS L'ENTREPRISE : LES CIFRE.......................................... 25

3 LA DIFFUSION DE LA CULTURE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE...................................................... 26

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ALSACE

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ALSACE

1 INSTITUTIONS ET STRUCTURES DE RECHERCHE

1.1 RECHERCHE PUBLIQUE

La dépense intérieure pour la recherche publique alsacienne a été de 314,6 m€ en 2004 (9ème

position en France) ce qui en pourcentage de la dépense intérieure de R&D totale (DIRD) de la région

représente 44.7 % bien au-dessus de la moyenne française de 34.5%. Elle emploie 2700 chercheurs.

LES UNIVERSITES

Strasbourg

Pôle majeur de la recherche et la formation en Alsace, l'agglomération strasbourgeoise rassemble

plus de 80% de l'activité de recherche publique de la région.

L'Université Louis Pasteur (ULP)

Université à dominante scientifique et médicale, elle est présente sur 4 campus dans l'agglomération

de Strasbourg (un IUT à Haguenau). Membre de la Ligue Européenne des Universités de Recherche

rassemblant une douzaine d'universités à fort rayonnement international, elle est située dans le

classement de Shanghai, 2006 en 96eme position et apparaît comme la première université

scientifique française en province (la première université française est Paris VI en 45eme position).

Elle compte en son sein 1 prix Nobel (Prof. J.-M. Lehn), 10 membres de l'Académie des Sciences et

11 membres de l'Institut Universitaire de France. Elle accueille 18 500 étudiants et compte 2 écoles

d'ingénieurs. Avec un budget consacré à la recherche au 3ème rang des universités françaises, l'ULP représente la

force majeure de la recherche alsacienne tant sur un plan quantitatif que qualitatif. L'essentiel des

unités CNRS (environ 50) et INSERM (une douzaine) de la région sont associées à l'ULP et concentrent 95% des chercheurs locaux de ces organismes.

L'Université Marc Bloch (UMB)

Université à dominante sciences humaines avec 12 400 étudiants.

L'Université Robert Schuman (URS)

Université à dominante sciences juridiques et sociales avec 7 500 étudiants.

La future Université de Strasbourg (UdS).

Les conseils des 3 universités ont validé le projet de fusion en un seul établissement qui verra le jour

le premier janvier 2009. Cet exercice original de fusion qui intervient dans le contexte de l'application

de la nouvelle loi sur les universités apparaît comme une opportunité unique d'exploiter et d'expérimenter tout le potentiel offert par les multiples mesures contenues dans la loi.

Le poids et la visibilité de la nouvelle université deviendront un atout supplémentaire au niveau trans-

frontalier afin de renforcer les relations académiques (formation et recherche) encore trop limités avec

les universités suisses et allemandes réunies dans la Confédération des universités du Rhin Supérieur

(EUCOR). Sur ces nouvelles bases, les potentialités de développement d'un PRES trans-national sont

prises en compte par les différents partenaires. -10-

ALSACE

Mulhouse

L'Université de Haute Alsace (UHA) à Mulhouse (une antenne à Colmar). Généraliste, elle présente

une forte composante professionnelle et technologique avec 8 000 étudiants et 2 écoles d'ingénieurs

incluant récemment l'école nationale supérieure de chimie de Mulhouse dont les locaux ont été

détruits en 2006.

Activités de formation : Les universités alsaciennes rassemblent plus de 48 000 étudiants (2004),

dont 19% sont en troisième cycle (DESS, DEA ou thèse de doctorat). Elles comptent plus de 2 500

doctorants au sein de 11 écoles Doctorales et ont délivré en 2004 389 diplômes de docteurs dont 247

Sciences et 93 en Sciences Humaines et Sociales. Le Collège Doctoral Européen rassemble des

thèses en co-tutelle avec d'autres universités. Elles comptent environ 1500 élèves au sein de leurs

écoles d'ingénieurs.

Activités Recherche : Elles représentent 126 unités de recherche dont 60 unités mixtes associées

aux organismes (CNRS, INSERM, plus de 50 d'entre elles associent le CNRS et l'Université Louis Pasteur) avec 1657 enseignants-chercheurs, 95% des chercheurs des organismes sont présents dans des unités du site strasbourgeois (cf. infra). Le budget annuel de ces universités, hors salaires, est pour ce qui concerne la recherche de l'ordre

de 40 M€ : leurs ressources proviennent pour les 2/3 environ, de dotations du ministère et des

organismes, pour 8 à 10% des collectivités locales et pour plus de 20%, de contrats de recherche (8,4

M€ en 2003). L'Université Louis Pasteur représente une part prépondérante de budget et occupe le

3ème rang des universités françaises pour le budget consacré à la recherche.

LES ORGANISMES PUBLICS.

Trois EPST sont présents en Alsace :

CNRS : il représente 52 unités de recherche pour la plupart associées aux universités, regroupant 764 chercheurs et 793 ingénieurs et techniciens. En termes d'effectifs et de moyens financiers, son poids en Alsace est environ le double de la moyenne nationale. Le CNRS est très fortement associé à l' ULP (cf. supra). INSERM : L'Administration Déléguée Régionale de l'INSERM à Strasbourg, compétente pour les régions du Grand-Est, gère 12 unités de recherche à Strasbourg (118 chercheurs, une centaine d'ingénieurs, techniciens, administratifs), presque toutes associées à l'Université Louis Pasteur. INRA : L'INRA possède un centre à Colmar, avec une unité mixte de recherche associée a l'Université Louis Pasteur sur la thématique "Vigne et vins" (UMR A1131 cf. infra).

LES ECOLES D'INGENIEURS (HORS UNIVERSITES).

L'Institut National des Sciences Appliquées de Strasbourg (INSA). En relation avec son activité

de formation d'ingénieurs, l'INSA développe une activité de recherche fortement associée à l 'ULP et

d'autres universités orientées vers la production de savoirs et de solutions innovantes pour l'industrie :

génie de la conception (EA3938), génie électrique, photogrammétrie architecturale et photonique

(Laboratoire des Systèmes Photoniques, LSP, associé à l 'ULP, EA 3426). L'école nationale supérieure de chimie de Mulhouse, (ENSCMu), récemment intégrée à

l'Université de Haute Alsace, avec un effectif total de 254 élèves et 65 ingénieurs diplômés en 2005

présente un très bon taux de placement correspondant aux besoins de l'industrie chimique et

pharmaceutique très fortement implantée dans la zone (Novartis, Roche à Bâle). Après la destruction

d'une partie de ses locaux, la restructuration et l'agrandissement de l'ENSCMu permettront d'ouvrir

son offre de formation d'Ingénieurs Chimistes (niveau Master) au travers d'une option tri-nationale

vers les étudiants allemands et suisses (élément du futur pôle Regio Chimie Trinational) et de

-11-

ALSACE

regrouper sur ce site les laboratoires du département de physique et de chimie des matériaux de

Mulhouse ainsi que le laboratoire de gestion des risques et environnement (GRE). L'école nationale du génie de l'eau et de l'environnement de Strasbourg (ENGEES) sous tutelle

du ministère chargé de l'agriculture devrait être intégrée à l'Université de Strasbourg.

1.2 LES ACTIVITES RECHERCHE-DEVELOPPEMENT EN ENTREPRISE

Avec des effectifs chercheurs de 1998 en 2004 la dépense intérieure de Recherche et Développement (DIRD) représente 388 .7 m€ en 2004 ce qui met l'Alsace en 12eme position nationale. Avec une part de 55.3 % de la dépense intérieure totale de R&D de la région, la

contribution en R&D réalisée en Alsace par les entreprises est relativement faible au regard des

autres régions françaises (17ème position avec une moyenne nationale de 65.5 %).

La R&D est développée par des entreprises dans différents secteurs : Sanofi-Synthélabo, Transgène,

Bruker Biospin, Sotralenz, Lohr, Huron, General Motors, Alstom DDF et de jeunes entreprises de

technologie innovante, en particulier dans le secteur des biotechnologies (Neuro 3D, Neurofit, Faust,

Carex, ...). Beaucoup d'autres groupes ont implanté des unités de production, reflet de la tradition

industrielle manufacturière alsacienne avec un niveau de qualification de la main d'oeuvre relativement

faible. En ce qui concerne les domaines de compétences industrielles, le secteur chimie-matériaux

représente plus de 5% des brevets français dans ces spécialités (5ème rang français). L'Alsace est la

3ème région pour les biotechnologies (plus de 8% de la part nationale). Les brevets européens

déposés par les entreprises de la région Alsace représentent 3,3% de la part nationale et placent

l'Alsace au 5ème rang pour l'année1999. Rapporté à la population régionale, cet indicateur place

même l'Alsace au 3ème rang national.

Le crédit d'impôt recherche, qui

représente une aide fiscale importante pour la R&D industrielle a

atteint 15,1 m€ en 2005 (71% d'entreprises du Bas-Rhin en ont bénéficié, cf. infra 2-9).

1.3 LES POLES DE COMPETITIVITE

L'Alsace compte un pôle de compétitivité a vocation mondiale (Innovations thérapeutiques) et deux

pôles partagés avec des régions connexes (Véhicule du Futur et Fibres Naturelles). LE POLE DE COMPETITIVITE "INNOVATIONS THERAPEUTIQUES"

Objectifs

Ce pôle a été construit sur l'excellence locale de la recherche publique autour de deux grands thèmes

interdisciplinaires : " De la chimie et des gènes vers le médicament » et " Imagerie et robotique

médicale et chirurgicale » avec une activité dans le secteur des biotechnologies (deuxième région

française) ; il a été labellisé pôle à vocation mondiale le 12 juillet 2005. Les grands objectifs sont de contribuer, en s'appuyan t directement sur la recherche publique locale,

au développement du tissu industriel alsacien existant, à l'implantation d'entreprises exogènes et la

création d'entreprises de haute technologie.

Activités

Jusqu'en 2007, le pôle s'appuie sur une association de taille restreinte (AGIT) avec un fonctionnement souple comptant un conseil d'administration (CA) en liaison directe avec un directeur général, son adjoint et un directeur des projets en charge d'animer la

Cellule Evaluation et Prospective (CEP).

-12-

ALSACE

L'activité initiale du pôle a été consacrée à la détection et l'accompagnement de projets

collaboratifs entre les secteurs académique et industriel par le CEP qui après labellisation par le CA contribue à construire ou compléter un plan de financement optimal. Bilan 2006 : 50 projets détectés, 17 labellisés, 9 soutenus pour un total de 21 m€

financés/ cofinancés par la Direction Générale de l'Entreprise (Fonds de Compétitivité

des Entreprises, DGE), l'Agence Nationale de la Recherche (ANR), les collectivités et les entreprises :

6, DGE pour 4,55 m€ ; 3, ANR pour 1.5 m€ ; 6, Région Alsace pour 1.37 m€ ;

5, autres collectivités locales pour 0,435 m€ ; 2, OSEO pour 0,647

m€ ; entreprises, 12,3 m€.

6 projets sont en cours de financement en 2007 avec un financement DGE

acquis pour un projet (bilan 2007 complet non disponible au 05-03-2008). II faut signaler 2 projets hors pôle intéressant le tissu local dont un financé par l'Agence de l'Innovation Industrielle (AII) (production de vaccins avec un partenariat de la société Transgène). En terme de contenu on peut noter une certaine prépondérance du secteur instrumentation touchant la chirurgie, le diagnostic humain, l'analyse moléculaire, etc. En effet les délais technologiques (et commerciaux) sont beaucoup plus courts que ceux liés au développement d'une molécule thérapeutique (au moins 10 ans jusqu'à une commercialisation avec un très fort taux d'échec).

Développements prévus

Dans le cadre des objectifs mentionnés, une des priorités est d'attirer des entreprises extérieures sur

le sol alsacien. Pour cela, tout en s'appuyant sur les centres d'excellence présents, il est nécessaire

d'augmenter l'offre territoriale en matière de plate-formes technologiques spécialisées.

La région abrite un centre d'envergure internationale, la Clinique de la Souris d'Illkirch (ICS). Outil

majeur pour la recherche biomédicale et ses développements thérapeutiques (cf. 2-1), ce centre

constitue un élément attracteur fort pour des sociétés extérieures qui ont manifeste leur intérêt pour

développer des partenariats avec cette structure et implanter des antennes en Alsace. Dans ce contexte il est nécessaire de développer les compétences de l 'ICS en matière de

phénotypage en particulier avec le développement de la capacité locale en imagerie. C'est ainsi qu'un

projet de plate-forme d'imagerie préclinique adossé à la recherche publique a été ébauché. Sa mise

en oeuvre dépend de l'établissement de partenariats entre acteurs de la recherche publique apportant

les compétences nécessaires (IRM, optique) et industriels ainsi qu'un site d'implantation approprié

(Hôtel de plate-formes planifié dans le CPER 2007-2013). La composante imagerie nucléaire

(tomographie) très importante devrait pouvoir se développer grâce à la disponibilité d'un cyclotron en

Alsace.

LE POLE DE COMPETITIVITE " VEHICULE DU FUTUR »

Partagé avec la Franche-Comté, ce pôle est adossé au secteur industriel automobile très important

dans ces deux régions. Il est caractérisé par une démarche plus proche du développement et

l'intégration de technologies que d'une recherche/innovation très amont avec trois grands thèmes :

Véhicule propre : composants et des sous-ensembles de l'environnement moteur permettant de réduire consommations et rejets polluants, intégration de la pile à combustible, production des véhicules de niches, développement de procédés innovants permettant l'amélioration des caractéristiques des matériaux traités (ex: réduction de poids des pièces) -13-

ALSACE

Véhicule et réseaux intelligents : Développement des composants à destination de

systèmes d'interface Homme / véhicule pour l'amélioration de la sécurité et des moyens

de test et de fiabilisation des systèmes électroniques embarqués, Intégration/combinaison des éléments existants ou à développer (géopositionnement Galiléo, communication fixe/mobile, modélisation et contrôle du trafic...) pour créer de nouveaux services à destination des collectivités, des gestionnaires d'infrastructures, des entreprises et des particuliers Excellence de la filière : Développement des outils et méthodologies d'ingénierie innovante de performance. Avec un comité de direction et une structure d'animation (4 quatre directeurs de programmes et la secrétaire générale) le pôle soutient la mise en place de différents types de projets (innovation collaborative, innovation PME, support, recherche amont, formation) et a labellise 35 projets impliquant 75 entreprises dont 40 PME et 36 laboratoires.

Jusqu'à mi 2007, 21 projets collaboratifs ont été financés pour 31.5 m€ : DGE 4,3 m€ ; ANR 1 m€ (il

s'agit d'un projet sur les piles a combustible, d'autres projets sur ce thème ont bénéficié d'un soutien

de l'ANR mais hors labellisation pôle et ne font pas partie de son bilan au sens strict) ; OSEO 1.45

m€, DRIRE CPI 0.49 m€, FNADT 0.3 m€, FEDER-FSE 1.06 m€, Collectivités 5.12 m€, et partenaires

prives 17.8 m€ (bilan complet 2007 non disponible au 05-03-2008).

Le pôle a signé en février 2007 à PSA Mulhouse une charte de partenariat avec les 3 autres pôles

" auto » (MOV'EO - MTA - Automobile Haut de Gamme) et une lettre d'intention avec les 11 pôles de

la thématique transport. L'objectif est de rechercher des complémentarités en terme de projets, la

mutualisation d'outils et de compétences afin d'éviter des redondances et créer des synergies.

LE POLE DE COMPETITIVITE " FIBRE GRAND-EST»

Partagé avec la Lorraine, lancé en 2005, le pôle a été contractualise entre partenaires locaux et

nationaux début 2007. 14 projets ont été labellisés et 2 projets sont finances par l'ANR en 2006 pour

1.46 m€. L'objectif est de développer la filière textile avec des matériaux présentant de nouvelles

propriétés et fonctionnalités applicables dans tous les secteurs industriels et économiques. Cette

démarche couvre un large spectre de partenaires allant de laboratoires de chimie jusqu'à des

entreprises capables de développer les procédés de fabrication adéquats. Le pôle s'appuie sur les

ressources locales dans les secteurs textiles, composites ainsi que bois et papier particulièrement

importants en Alsace.

1.4 THEMES DE RECHERCHE ET POLES DE COMPETENCE.

Les indicateurs de publications attestent du dynamisme et de la compétitivité internationale de la

recherche Alsacienne qui s'appuie sur deux secteurs d'excellence complémentaires : les sciences

biologiques et médicales et la chimie qui présente une forte composante à l'interface de la physique

sur le thème matériaux.

SCIENCES BIOLOGIQUES ET MEDICALES

Ce pôle de compétences est centré sur Strasbourg. Associant l'ULP, le CNRS et l'INSERM il

représente 35 unités de recherche et couvre des champs disciplinaires variés et complémentaires

avec une forte composante biomédicale. Il couvre un spectre allant de la dissection de

mécanismes moléculaires fondamentaux (champs de la biologie moléculaire, cellulaire et structurale)

jusqu'à la caractérisation de molécules thérapeutiques (chimie pharmacologique). Ces compétences ont structuré le Génopôle Strasbourg-Alsace-Lorraine " du gène au

médicament » créé en 1999 au sein du réseau national des génopôles. Le génopôle, structuré autour

de l 'IGBMC, de l'ESBS de la Faculté de Pharmacie et l'ICS (cf. infra), est géré par un groupement

-14-

ALSACE

d'intérêt économique. Ce contexte a permis à Strasbourg de piloter le Cancéropôle Grand-Est

(Pf. Oudet). Institut de Génétique et Biologie Moléculaire et Cellulaire (IGBMC, J.L. Mandel, D

Moras).

L'IGBMC est le laboratoire de recherche le plus important d'Alsace, reconnu internationalement pour sa qualité scientifique. Il a été fondé par P. Chambon en fédérant plusieurs laboratoires existant de longue date à Strasbourg dans le cadre d'un contrat avec le groupe pharmaceutique Brystol-Myers

Squibb (BMS) qui a financé la construction du bâtiment actuel à Illkirch (environ 15000 m2).

Cette UMR CNRS-INSERM-ULP (UMR 7104) avec un budget annuel de l'ordre de 12 M€, regroupe près de 540 personnes (90 chercheurs, 220 doctorants/post-doc, 230 ITA) dans 7 départements scientifiques et 39 équipes. Elle possède plusieurs plate-formes en particulier en imagerie et bioinformatique et appartient au GIE (Centre Européen de Recherche en Biologie et Médecine,

CERBM cf. supra.).

L'Institut a essentiellement une vocation biomédicale où une approche très fondamentale est

réalisée : analyse des génomes, des mécanismes de contrôle de l'expression génétique et de la

fonction des protéines dans des organismes modèles. Cette composante est directement appliquée à

l'étude de pathologies humaines majeurs (cancer, maladies monogéniques, maladies métaboliques...). Institut de la Clinique de la Souris (ICS, J. Auwerx)

Fondé par P. Chambon, ce centre national et

européen de ressources, inauguré en 2002, emploie

110 personnes et réunit un ensemble de compétences qui permet dans un contexte haut-débit la

création de souris génétiquement modifiés et leur analyse phénotypique exhaustive.

Une des activités du centre est focalisée sur la création de modèles de pathologies humaines pour

lesquels la souris est bien adaptée. Au-delà de la caractérisation de gènes comme cibles

thérapeutiques potentielles, la plate-forme permet de tester l'efficacité et les effets secondaires de

molécules thérapeutiques candidates dans des souris soumises à divers traitements pharmacologiques ou toxicologiques.

L'ICS sert de plate-forme technologique aux équipes du Génopôle Strasbourg (cf. supra), mais aussi à

d'autres laboratoires de recherche, publics et privés où la société Merck représente 60% de son

activité actuelle. Le Centre européen de biologie et de génomique structurales (CEBGS)

Adossé à l'IGBMC et inauguré début 2007, le CEBGS sous la responsabilité de D.Moras rassemble

un ensemble de compétences dans le domaine de l'analyse structurale des protéines isolées ou en

complexes, depuis leur production initiale jusqu'a la recherche bioinformatique de molécules thérapeutiques associées.

Impliqué dans d'importants programmes européens, le CEBGS a pour objectif de devenir un centre de

référence focalisé sur l'étude de cibles thérapeutiques potentielles dans des pathologies majeures

(eg. cancer) et la caractérisation de nouvelles molécules médicaments. Parallèlement à l'accueil et la formation des étudiants et des chercheurs issus des milieux universitaires et industriels, un des objectifs es t de fournir à ces communautés des prestations et services spécialisés dans ce secteur et de contribuer au transfert vers les biotechnologies. -15-

ALSACE

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