FONDATIONS SUPERFICIELLES
Fondations superficielles. Mécaniques des sols II. 1. FONDATIONS SUPERFICIELLES. 1 GENERALITES. La fondation est la composante d'un ouvrage qui transmet au
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http://www.cours-genie-civil.com/IMG/pdf/cours_fondations- Les fondations superficielles sont mises en œuvre lorsque la construction peut prendre appui ...
Capacité portante des fondations superficielles - Pressiomètre et
MOTS CLÉS ; 42 - Portance - Essai -. Laboratoire. - Fondation superficielle. -. Pressiomètre - Méthode - Calcul - Pression -. Cohésion. - Angle de frottement.
Polycopié
sols sous-jacentes : par fondation superficielle et par fondation profonde. Les fondations superficielles (semelle radier
Les fondations superficielles
1- Définition d'une fondation superficielle. Les fondations superficielles (semelles) sont limitées en dimensions au delà
Dimensionnement des fondations superficielles par une méthode
fondations superficielles permettant d'effectuer les opérations suivantes: -Calcul de la probabilité de rupture d'une semelle rectangulaire .
FONDATIONS SUPERFICIELLES
FONDATIONS. SUPERFICIELLES. TASSEMENT. Le tassement d'une structure est le résultat de la déformation du sol de fondation. On peut distinguer.
Chapitre-3---Les-fondations-superficielles-et-les-semelles-sur-pieux
NOTE - Au sens du DTU5 une semelle est considérée comme fondation superficielle lorsque
CHAPITRE II FONDATIONS SUPERFICIELLES Mme BENGRA. MR
Le but de ce présent chapitre est de justifier une fondation superficielle et de déterminer son tassement. Donc « Capacité portante et tassement » sont ainsi
Pr NF P 94-261 - Norme de justification des fondations superficielles
11 oct. 2012 Annexe D (normative) : Procédures pour déterminer la contrainte nette du terrain sous une fondation superficielle à partir de la pression ...
[PDF] Chapitre 3 - Les fondations superficielles et les semelles sur pieux
LES FONDATIONS SUPERFICIELLES ET LES SEMELLES SUR PIEUX TABLE DES MATIÈRES 1 GÉNÉRALITÉS 3 1 1 Norme NF EN 1997-1 3 1 2 Définitions
[PDF] chapitre-2-fondationspdf
Au delà d'un rapport de 1/6 nous sommes dans le domaine des fondations profondes 4 1 2 Dimensionnement des fondations superficielles La surface de la
[PDF] Les fondations superficielles - Cours de Génie Civil
1- Définition d'une fondation superficielle Les fondations superficielles (semelles) sont limitées en dimensions au delà les techniques de mise en oeuvre
[PDF] 1-fondations-superficielles-completpdf
On distingue trois catégories de fondations superficielles : • les fondations par rigoles ; • les fondations par semelles ; • les fondations sur radier
[PDF] Dimensionnement des fondations superficielles par une méthode
fondations superficielles permettant d'effectuer les opérations suivantes: -Calcul de la probabilité de rupture d'une semelle rectangulaire
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méthodes pratiques de calcul des fondations superficielles et profondes en estimant pouvoir Comportement d'une fondation superficielle [1 2 3 et 10]
[PDF] Chapitre II Fondations superficielles - E-learning
Il y a lieu de considérer les définitions de l'ancrage d'une fondation et du niveau d'assise (Figure II 1) Figure II 1 : Technologie de construction II 3 2
[PDF] FONDATIONS SUPERFICIELLES
1 FONDATIONS SUPERFICIELLES TASSEMENT Le tassement d'une structure est le résultat de la déformation du sol de fondation On peut distinguer
[PDF] Chapitre III: Les fondations
Figure 1 – Description d'une fondation Les fondations selon leur profondeur en 3 types (figure 2): - les fondations superficielles D/B ? 4
[PDF] Capacité portante des fondations superficielles - Ifsttar
Sous la fondation superficielle le terrain est réputé homogène s'il est constitué jusqu'à une profondeur d'au moins 15B d'un même sol ou
Quels sont les fondations superficielles ?
La fondation superficielle est, par définition, une fondation qui repose sur le sol ou qui n'y est que faiblement encastrée. Les charges qu'elle transmet ne sollicitent que les couches superficielles et peu profondes.Comment dimensionner une fondation superficielle ?
1dépend du type et de la classe de sol et peut. 2habituellement utilisée : 3= kp (0) + y B ) ^ + kp (L) ^ 4• Sous la fondation superficielle, le terrain est. 5profondeur d'au moins 1,5B , d'un même sol, ou. 6parables. 7de sol [D ; D + 1,5B], de la forme : 8La pression limite équivalente (fig.Quels sont les 4 types de fondation ?
Fondation superficielle
Semelle filante.Semelle isolée.Fondation profonde.Sur pieux.
FONDATIONS SUPERFICIELLES: Les fondations superficielles (c'est –à- dire de faible profondeur) sont utilisées lorsque : RADIER GENERALE: FONDATIONS PROFONDES:
Mohamed BOUDIAF
Faculté d'Architecture et de Génie Civil
Département de Génie Civil
Polycopié
CALCUL PRATIQUE
DESFONDATIONS
Élaboré par :
Mme BOUROKBA MRABENT Souad Amel
(Docteur en Génie Civil - Option Géotechnique, U.S.T.O)Année universitaire 2015-2016
AVANT-PROPOS
I l existe deux grands modes de transmission des charges des constructions aux couches desols sous-jacentes : par fondation superficielle et par fondation profonde. Les fondations
superficielles (semelle, radier, etc.) sont, par définition, des fondations qui reposent sur le sol
ou qui n'y sont que faiblement encastrées. Les charges qu'elles transmettent ne sollicitent que les couches superficielles. Les fondations profondes (pieux et barrettes) reportent, elles, les charges tant dans les couches profondes que dans les couches superficielles qu'elles traversent. Les fondations superficielles sont considérées comme des ouvrages simples et d'exécutionfacile. Néanmoins, de très nombreux travaux leur ont été consacrés depuis près d'un siècle
pour établir, valider et améliorer leurs méthodes de calcul, car les paramètres à prendre en
compte sont variés et ces calculs mettent en jeu nombre de facettes du comportement mécanique des sols et des roches.Les méthodes de calcul de la capacité portante ont été développées progressivement depuis le
début du vingtième siècle. Elles doivent beaucoup à quelques précurseurs (Terzaghi,
Meyerhof, Brinch Hansen, Caquot, de Beer...), qui ont établi un ensemble de règles validées par l'expérience et couvrant la plupart des situations courantes. Pour le calcul, les deux types de fondations (profondes et superficielles) se différencient essentiellement par la prise en compte d'un frottement sur les parois latérales de la fondation. Pour les fondations profondes, le mode de travail et l'interaction avec le sol environnantconduisent à introduire la notion de profondeur critique mais qu'on peut définir, en première
approximation, comme le niveau au-dessous duquel, en sol homogène, la résistance sous la base n'augmente plus.Vu l'importance que révèle le calcul de la capacité portante d'un sol dans la stabilité d'un
ouvrage, nous essayons à travers ce polycopié d'étudier cette dernière à partir des essais au
laboratoire et in situ.Ce polycopié est adressé aux étudiants de plusieurs spécialités telles que le génie civil, le
bâtiment et les travaux publics, et se propose de présenter à travers deux chapitres les
méthodes pratiques de calcul des fondations superficielles et profondes en estimant pouvoir contribuer modestement à l'introduction de cette discipline aux ingénieurs. Je souhaite remercier mon amie Mme BENGRA. L pour l'aide et le soutien qu'elle m'a apporté au cours de la rédaction de ce polycopié.SOMMAIRE
AVANT-PROPOS .....................................................................................................................1
1 Fondations superficielles ....................................................................................................7
1.1 Généralités............................................................................................................................. 7
1.2 Types de fondations superficielles......................................................................................... 7
1.3 Problèmes posés par un projet de fondation superficielle...................................................... 7
1.3.1 Méthode de calcul ........................................................................................................... 7
1.3.2 Problèmes généraux liés à l'étude d'un projet de fondation............................................8
1.3.3 Autres problèmes............................................................................................................. 8
1.4 Comportement d'une fondation superficielle [1, 2, 3 et 10].................................................. 9
1.4.1 Courbe typique obtenue lors d'un chargement d'une fondation superficielle................. 9
1.4.2 Comportement à la rupture............................................................................................ 10
1.5 Calcul de la capacité portante.............................................................................................. 10
1.5.1 Application de la théorie de la plasticité ....................................................................... 11
1.5.2 Capacité partante d'une semelle filante soumise à une charge verticale centrée reposant
sur un massif semi infinie et homogène horizontale..................................................................... 11
1.5.3 Calcul de la capacité portante pour des cas particuliers................................................ 13
1.6 Détermination de la capacité portante à l'aide des essais in situ ........................................ 17
1.6.1 Calcul de la capacité portante par les méthodes pressiométrique et pénétrométrique
[8,14, 15, 16 et 17] ....................................................................................................................... 17
1.6.2 Hauteur d'encastrement équivalente " De ».................................................................. 17
1.6.3 Pression limite nette équivalente " p*le » au pressiomètre Ménard et résistance de
pointe [14, 15, 16 et 17] ............................................................................................................... 18
1.6.4 Profondeur critique........................................................................................................ 19
1.6.5 Calcul de la capacité portante........................................................................................ 20
2 Fondations profondes........................................................................................................26
2.1 Introduction.......................................................................................................................... 26
2.2 Technologie [21].................................................................................................................. 27
2.2.1 Classification suivant le mode d'exécution................................................................... 27
2.2.2 Classification suivant le mode de fonctionnement........................................................ 33
2.3 Problèmes posés par le calcul d'une fondation sur pieux................................................... 33
2.3.1 Problèmes de résistance des matériaux( R.D.M)........................................................... 33
2.3.2 Problèmes de mécanique des sols (M.D.S)................................................................... 33
2.4 Évaluation de la charge limite d'un pieu isolé soumis à une force verticale....................... 34
2.5 Définitions et mécanismes du frottement latéral positif et négatif ...................................... 34
2.6 Méthode à partir des essais de laboratoire........................................................................... 35
2.6.1 Formule statique (Théorie de la plasticité parfaite)....................................................... 35
2.6.2 La charge admissible QN............................................................................................... 38
2.7 Méthodes basées sur l'interprétation d'essais in situ........................................................... 39
2.7.1 Calcul par la méthode Pressiometrique [11]................................................................. 39
2.7.2 Calcul par la méthode du Pénétromètre statique,........................................................ 43
2.7.3 Pénétromètre dynamique............................................................................................... 45
2.8 Évaluation du frottement négatif maximal [7]..................................................................... 46
2.8.1 Principe de l'évaluation du frottement négatif maximal............................................... 46
2.8.2 Hauteur d'action du frottement négatif......................................................................... 47
3 Références bibliographiques.............................................................................................49
ANNEXE I...............................................................................................................................51
ANNEXE II..............................................................................................................................55
ANNEXE III ............................................................................................................................61
LISTE DES FIGURES
Figure 1-1 : Technologie de construction ..................................................................................7
Figure 1-2 : Types de fondations superficielles.........................................................................7
Figure 1-3
: Reprise en sous oeuvres des fondations superficielles [25]........................8Figure 1-4
: Réalisation des parois moulées et exemple d'application [27]................9Figure 1-5 : Courbe de chargement (vertical et centré) d'une fondation superficielle [10].......9
Figure 1-6 : Schéma de rupture d'une fondation superficielle [10].........................................10
Figure 1-7: Schéma de rupture d'une fondation superficielle [10]..........................................11
Figure 1-8 : Capacité portante. Méthode de superposition de Terzaghi(méthode " c-φ »)[10]11
Figure 1-9: Valeurs de Nc(φ′),Nγ(φ′) et Nq(φ′) recommandées par Terzaghi et Peck [24].....12
Figure 1-10 : Inclinaison et excentrement d'une charge dans la direction parallèle à B[10]...15
Figure 1-11 : Solution de Meyerhof pour une fondation filante sous charge inclinée [10].....15 Figure 1-12: Solution de Meyerhof pour une fondation filante sous charge exentrée [10] ....16Figure 1-13 : Semelle fondée sur un bicouche.........................................................................16
Figure 1-14 : Diffusion approchée dans contraintes d'une semelle fondée sur un bicouche...17Figure 1-15 : Définition de l'encastrement équivalent d'une fondation superficielle [8]........18
Figure 1-16 : Définition de la pression limite nette équivalente ple* et de la résistance de
pointe équivalente [21].............................................................................................................19
Figure 1-17 : Variation de la capacité portante " Q l » en fonction de la profondeur D dans unsol homogène............................................................................................................................20
Figure 1-18 : Facteur de portance pressiométrique pour les semelles carrées et circulaire.....21
Figure 1-19 : Facteur de portance pressiométrique pour les semelles filantes.........................22
Figure 1-20 : Coefficient minorateur pour une charge inclinée sur sol horizontal(fascicule 62-V, 1993) [10]......................................................................................................23
Figure 1-21 : Fondation en crête de talus. Notations (fascicule 62-V,1993) [8]......................23
Figure 1-22 : Coefficient minorateur pour une charge verticale centrée à proximité de la crête
de talus, dans le cas d'un encastrement nul (fascicule 62-V, 1993) [8]...................................23
Figure 1-23 : Angle β ′ pour le calcul du coefficient minorateur dan le cas d'une fondation .24
Figure 1-24 : Charge inclinée dirigée vers l'extérieur ou l'intérieur d'un talus(fascicule 62-V, 1993) [8]........................................................................................................24
Figure 1-25 : Définition de la contrainte de référence pour un excentrement " e »(fascicule 62-V, 1993) [8]........................................................................................................25
Figure 2-1 : Définitions de la hauteur d'encastrement géométrique D et mécanique De.........26
Figure 2-2 : Puits réalisés pour le viaduc de Millau [21].........................................................26
Figure 2-3 : Différents barrettes...............................................................................................27
Figure 2-4 : Profilés métalliques battus....................................................................................27
Figure 2-5 : Mise en place de pieu tube par vibrofonçage pour le viaduc TGV de Waremme(Belgique) [21].........................................................................................................................28
Figure 2-6 : Pieu vissé à pointe perdue Atlas [21]...................................................................29
Figure 2-7 : Pieu vissé de type Oméga à deux pas de vis ou un seul [21]...............................29
Figure 2-8 : Méthode de réalisation des colonnes ballastées [21]............................................30
Figure 2-9 : Méthode de réalisation des pieux forés sous boue, vue d'un trépan et d'une tarière
à godets " bucket » [21] ...........................................................................................................30
Figure 2-10 : Pieux formés par forage à la tarière continue : technique Starsol de Sol étanche
Figure 2-11 : Réalisation d'un micropieux pour les écrans antibruit de l'autoroute A4(photographies S. Borel) [21]...................................................................................................32
Figure 2-12 : Jet grouting : (a) diagramme de principe de différentes techniques (b) vue de latechnique double jet (c) colonne excavée [21].........................................................................32
Figure 2-13 : Classification suivant le mode de fonctionnement [20].....................................33
Figure 2-14 : Comportement général d'un pieu isolé soumis à une charge verticale...............34
Figure 2-15: Mécanismes du frottement latéral positif et négatif [20] ....................................35
Figure 2-16 : Section droite Figure 2-17 : Profondeur critique.........................36
Figure 2-18 : Représentation du frottement latéral ..................................................................37
Figure 2-19 : Pression limite équivalente pour 2R >1m..........................................................40
Figure 2-20 : Valeurs du frottement latéral unitaire.................................................................42
Figure 2-21 : Résistance de pointe Rp
1 et Rp2.........................................................................44
Figure 2-22: Pieux battus droits et inclinés.............................................................................46
Figure 2-23: Évaluation du frottement négatif sur un pieu isolé [10]......................................46
,)34% $%3 4!",%!58 Tableau 1-1 : Coefficients de forme. Valeurs de Terzaghi (Conditions non drainées etdrainées) [23] ...........................................................................................................................13
Tableau
1-2 : Coefficients de forme. Projet d'Eurocode 7-1 (1994) [4,5]...............................14
Tableau
1-3 : Ordre de grandeur des valeurs des coefficients réducteurs sur Ncq (argiles) et
Nγq (sables) (D'après Meyerhof) [18].....................................................................................15
Tableau
1-4 : Définition des catégories conventionnelles des sols (fascicule 62-V, 1993) [8]20
Tableau
1-5 : Facteur de portance pressiométrique (fascicule 62-V, 1993) [8].......................21
Tableau
2-1 : Valeurs de α d'après Caquot Kérisel [6]...........................................................38
Tableau
2-2 : Valeurs de β'd'après Caquot Kérisel [6]...........................................................38
Tableau
2-3 : Valeurs du coefficient de portance kp................................................................39
Tableau
2-4 : Classification des sols........................................................................................40
Tableau
2-5 : Détermination des abaques................................................................................41
Tableau
2-6 : Valeurs du coefficient K....................................................................................44
Tableau
2-7: Valeurs du terme k tan δ pour l'évaluation du frottement négatif [7]................48
Chapitre I
FONDATIONS
SUPERFICIELLES
1 Fondations superficielles
1.1 Généralités
On désigne par fondation la partie enterrée d'un ouvrage, conçu pour transmettre au sol les charges provenant de la superstructure. Lorsque les caractéristiques mécaniques du sol sont convenables au voisinage de la surface, les fondations sont exécutées avec un encastrement minimum. (Figure 1-1). Cette profondeur minimum est toutefois indispensable pour mettre la fondation à l'abri du gel, dans ce cas, on réalise des fondations superficielles dont l'encastrement D < 4 ou 5 fois la largeur.Figure 1-1: Technologie de construction
1.2 Types de fondations superficielles
La figure 1-2 présente les différents types de fondations superficielles, on distingue : Les semelles filantes, généralement de largeur B modeste (au plus quelques mètres) et de grande longueur L (L / B > 10) ; Les semelles isolées, dont les dimensions en plan B et L sont toutes deux au plus dequelques mètres ; cette catégorie inclut les semelles carrées (B / L = 1) et les
semelles circulaires (de diamètre B) ; Les radiers ou dallages, de dimensions B et L importantes ; cette catégorie inclut 3 les radiers généraux.Figure 1-2 : Types de fondations superficielles
1.3 Problèmes posés par un projet de fondation superficielle
1.3.1 Méthode de calcul
Un projet de fondation nécessite en premier lieu un calcul de mécanique des sols qui consisteà un :
a) Calcul à la rupture concernant le massif du sol sous la fondation qui utilise la théorie de la
plasticité parfaite en introduisant un coefficient de sécurité F= 3. On notera qu'il y a lieu de se préoccuper du comportement à court terme et à long terme. b) Calcul des tassements sous les fondations.1.3.2 Problèmes généraux liés à l'étude d'un projet de fondation
Il est impératif de connaître des renseignements très précis sur les caractéristiques
géotechniques des différentes couches constituant les terrains de fondation, pour cela des
sondages en nombres suffisants et à différentes profondeurs doivent être exécutés.1.3.3 Autres problèmes
a) Effet du gel : il faut encastrer la fondation à une profondeur convenable, afin de la
protéger contre l'effet du gel. b) Fondation sur terrain en pente : il faut vérifier en premier lieu que les charges n'entraînent pas de mouvement de l'ensemble du terrain. c) Bâtiments mitoyens : si on envisage de réaliser des fondations à un niveau plus bas que celui des fondations des anciens bâtiments il faut utiliser soit : - la technique de reprise en sous-oeuvre.1 - Les fondations d'un bâtiment en construction doivent descendre au niveau de celles du
bâtiment voisin existant. (1)2- Les fondations du bâtiment voisin doivent être descendues au niveau du bâtiment en
construction. On parle alors de reprise en sous-oeuvre (2). Figure 1-3: Reprise en sous oeuvres des fondations superficielles [25] (2) (1) - les parois moulées :La paroi moulée est un écran vertical en béton armé ou non, coulé directement dans une
tranchée profonde sans drainage ni coffrage. Les dimensions de cet écran peuvent avoir les grandeurs suivantes : •Épaisseur : de 0,5 à 1,5 m. •Profondeur : de 10 à 20 m, jusqu'à 90 m. •Largeur : de 3 à 5 m.Figure 1-4
: Réalisation des parois moulées et exemple d'application [27]1.4 Comportement d'une fondation superficielle [1, 2, 3 et 10]
1.4.1 Courbe typique obtenue lors d'un chargement d'une fondation
superficielle Les notions de capacité portante et de tassement sont clairement illustrées par la figure ci- dessous (Figure 1-5) qui représente une courbe typique obtenue lors du chargement d'une fondation superficielle. La largeur de la fondation est notée " B » et la profondeur où est située sa base est " D ». Appliquons une charge monotone croissante, d'une manière quasistatique, à une fondation posée à une profondeur " D » donnée et relevons les tassements " s »
obtenus en fonction de la charge appliquée " Q ». Figure 1-5 : Courbe de chargement (vertical et centré) d'une fondation superficielle [10]Au début du chargement, le comportement est sensiblement linéaire, c'est-à-dire que le
tassement croît proportionnellement à la charge " Q » appliquée. Puis le tassement n'est plus
proportionnel (on peut dire qu'il y a création et propagation de zones de sol plastifiées sous la
fondation). À partir d'une certaine charge " QL », il y a poinçonnement du sol ou tout du
moins un tassement qui n'est plus contrôlé. Le sol n'est pas capable de supporter une charge supérieure (on peut dire que l'on a atteint l'écoulement plastique libre).Cette charge " Q
L » est la capacité portante de la fondation (on parle aussi souvent de charge limite, de charge de rupture ou encore de charge ultime).1.4.2 Comportement à la rupture
Lors du chargement d'une fondation superficielle le sol se comporte comme le montre la figure 1-6: Figure 1-6 : Schéma de rupture d'une fondation superficielle [10]On définit :
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