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DICTIONNAIRE de philosophie

phénoménologie phil. philosophie phy. physique pol. politique pop. populaire p. pas. participe passé pré. préface post. postface prop. proposition.





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d'une « partie » de la philosophie comme la philosophie politique ou l'éthique) philosophiques Dictionnaire I et II (3344 pages) ; tome IV Le Discours ...



Le vocabulaire politique (Thèse)

en sociologie politique elle nous renseignera sur la philosophie politique et qui peut différer de celui qu'enregistrent les dictionnaires. ».

fiflžŽ ŽŽ fi D'Absolu à Volonté, cette encyclopédie philoso- phique a pour ambition d'exposer de la manière la plus claire possible les grandes pensées de la phi losophie. Chacun de ses 189 chapitres est comme un résumé des questions et réponses concernant soit un concept comme la liberté ou la justice, soit un thème comme l'amour ou le sport. Ainsi cette encyclopédie, unique en son genre, et dont on peut prendre la mesure avec le sommaire et l'in dex, constitue-t-elle une manière de trésor de la pensée universelle. professeur émérite de philosophie, christian godin est l'auteur d'une cin quantaine d'ouvrages dont La totalité en sept volumes (champ Vallon, 1997-

2003), un

Dictionnaire de philosophie

(Fayard/éditions du temps, 2004) et La Philosophie pour les Nuls (First éditions, 2006). il est également l'auteur de plusieurs essais sur le monde contemporain (

La Fin de l'humanité

champ Vallon, 2003,

La Haine de la nature

, champ Vallon, 2012, Le Soupir de la créature accablée. La religion aujourd'hui , mimésis, 2015,

La Démoralisation

, champ Vallon, 2015).fi fi

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7

Présentation

On rédige les ouvrages qu'on aurait aimé avoir lus. Ce projet d 'ency clopédie philosophique est né et s'est nourri tout d'abord d 'un constat d'absence : il n'existe sur le marché disponible en France, et probablement dans le monde, aucun ouvrage de synthèse nous permettant de prendre de manière synthétique la mesure de l'ampleur du monde des conc epts et des idées philosophiques. Certes, nombre d'ouvrages sont actuel lement proposés aux bonnes volontés mais leur caractère technique (comme le

Vocabulaire européen des philosophies

1 ) ou partiel (les dictionnaires qui traitent d'une " partie » de la philosophie comme la philosophie politique ou l'éthique ), ou encore disparate (comme la gigantesque entreprise de l' e ncyclopédie philosophique universelle en quatre volumes des Presses Universitaires de France, de plus de 8000 pages 2 , qui a mobilisé des centaines de collaborateurs sous la direc tion d'André Jacob) rend leur maniement difficile pour un publi c élargi aux non-spécialistes. L' e ncyclopédie philosophique universelle comprend un dic- tionnaire et des articles thématiques mais les textes, presque tous é crits par des universitaires, sont des monographies et s'ignorent les uns les a utres. Or une accumulation de points de vue, même précis et informés, ne saurait constituer ni une unité ni une totalité, les deux objectifs qu' une encyclopé die devrait s'efforcer d'atteindre. Quant à l' e ncyclopédie de la philosophie du

Livre de Poche

3 , réalisée à partir de l'encyclopédie italienne Garzanti, beau coup plus modeste (1

800 pages, 2 500 entrées), elle ne manque pas d'être

incomplète, par force, même si elle présente l'avantage de m

êler articles

consacrés à des concepts et articles consacrés à des auteurs . Deux facteurs expliquent cette absence et d'unité et de totalité dans les enc yclopédies philosophiques actuellement disponibles en France : l'esprit de spécialité et la crainte du dogmatisme. Quant à Wikipédia, l'encyclopédie en ligne qui est parvenue à suppri mer les encyclopédies de papier, elle semble, par son caractère anarchique, prendre acte du fait de l'impossibilité même du genre encyclopédique. En effet, s'il y a quelque chose que Wikipédia ignore, fait plus même qu'igno rer, rejette, c'est ce que Descartes appelait l'ordre des raisons. Wikipédia est un agrégat sans concepts constitué de manière totalement empiri que - la contingence de ses choix allant jusqu'à l'arbitraire. Non que W ikipédia 1.

Vocabulaire européen des philosophies. Dictionnaire des intraduisibles, ouvrage collectif sous la direction de Barbara

Cassin, Éditions du Seuil/Le Robert, 2004.

2.

encyclopédie philosophique universelle, tome I L'Univers philosophique (2032 pages) ; tomes II et III Les Notions

philosophiques

Dictionnaire I et II (3344 pages) ; tome IV Le Discours philosophique (2784 pages), direction André Jacob,

PUF, 1998.

3.

encyclopédie de la philosophie, La Pochothèque, Le Livre de Poche, 2002.Retrouver ce titre sur Numilog.com

8 ne contienne nombre d'informations. Pour ce qui concerne l'information, l'encyclopédie » en ligne est, au contraire, indépassable, et c'est pourquoi elle peut donner l'impression de représenter à elle seule une b ibliothèque. Seulement, la connaissance ou, plus modestement, le savoir philosophique n'existe pas si l'information n'est pas surmontée par la pensée. Certes, il ne saurait y avoir connaissance sans information, mais l'information pou r la philosophie n'est qu'un moyen, jamais une fin en soi. En soi, en effet, une information est entièrement dépourvue de sens. Il n'y a pas de connaissance sans hiérarchie des matières, des disciplines et des idées. Notre époque démocratique abhorre les hiérarchies républicaines car elles contreviennent au principe d'égalité et n'aident p as le commerce. C'est pourquoi, justement, elle est l'époque de l'information. L'information cultive la singularité, toujours plus séduisante que la géné ralité (confondue avec la banalité) et préfère systématiquement l'exceptio n à la règle. On comprend, dans ces conditions, que la philosophie ne s'y retrouve pas dans les deux sens que l'on pourra donner à l'expression. L'esprit de spécialité et le rejet du dogmatisme - fût-ce

à des fins pro

pédeutiques - sont, avons-nous dit, les deux obstacles qui empê chent le projet encyclopédique de réaliser ses deux objectifs d'unité et de totalisa tion. Le travail intellectuel, tel qu'il se réalise aujourd'hui , est désormais émietté en une multitude de disciplines et de sous-disciplines qui non seu lement ne communiquent pas entre elles mais s'ignorent (lorsqu'el les ne se méprisent pas !). Chaque spécialiste a sa niche (il existe une écologie des idées). Ainsi la pensée peut-elle se donner l'illusion d'

être scientifique.

D'où la prolifération des monographies. Ainsi, croit-on, se tro uve conjuré le double danger du dogmatisme tyrannique du cours scolaire et de l'i llu sion de la complétude encyclopédique. Certes, les raisons des cens eurs sont loin d'être infondées. N'y a-t-il pas une radicale incompati bilité de nature entre le libre exercice de la pensée et la trace dogmatique, figé e, morte de cette pensée dans un livre ? Le procès n'est pas récent - il remonte à Platon, c'est dire si ses lettres de noblesse sont glorieuses. Quant

à la spé

cialité, si elle est dans le domaine scientifique et technique plei nement jus tifiée, parce que nécessaire et féconde, elle représente d ans celui de la pensée philosophique beaucoup plus une prison qu'un laboratoire. Chose devenue presque inaperçue, la philosophie a derrière elle un e longue tradition encyclopédique. Sa tâche, depuis ses origines gre cques et indiennes, ne fut-elle pas d'élaborer le plus de sens possible

à partir des

champs de la pensée et de la réalité dont aucun ne lui est a priori

étranger

Et pour ce faire, il lui a fallu enquêter partout, animée qu'el le était d'une inlassable curiosité. Évoquant ses années d'apprentissage, D escartes, pour- tant prévenu contre le fatras éclectique de l'érudition, é crit dans la première

partie du Discours de la méthode qu'il employa la seconde partie de sa jeunesse Retrouver ce titre sur Numilog.com

9 à voyager, à voir des cours et des armées, à fréquenter des gens de d ivers caractères et conditions, à recueillir différentes expérienc es, à s'éprouver lui-même dans les rencontres que le hasard lui proposait, et à fai re partout telle réflexion sur les choses qui se présentaient pour qu'il pût en tirer quelque profit. Et Descartes d'ajouter qu'il lui semblait qu' il pourrait ren contrer plus de vérité dans les raisonnements que chacun faisait c oncernant les affaires qui lui importent que dans ce que fait un homme de lettres dans son cabinet de travail, touchant des spéculations qui ne produisent a ucun effet de réalité, et qui n'auront d'autre importance que celle que sa vanité, alimentée par la conviction d'être bien éloigné du sens c ommun, lui aura donnée. C'est dans le même chapitre que Descartes parle du " grand livre du monde » : la pensée ne peut s'alimenter, comme le corps du reste, que de ce qui n'est pas elle. Or la philosophie, discipline réflexive p ar excellence - aucune en effet ne peut comme elle connaître l'avantage de ne pas sortir d'elle-même lorsqu'elle se pense elle-même - , est constam ment tentée d'oublier le monde au profit de la contemplation de soi. À l' opposé de cette dérive, nous croyons, comme Descartes, que la pensée s'appuie b ien plus sur ce que l'on pourrait appeler le sens du monde que sur le sens des idées. C'est dans un esprit somme toute assez voisin que Hegel parlait à propos de sa lecture quotidienne du journal de " prière réaliste du matin » 1 . La lec ture des journaux est, pour l'honnête homme qui ne se contente pas d'être informé » mais veut réfléchir, au moins aussi importante que celle des philosophes, et, pour bon nombre de notions et de thèmes, plus import ante même. Un exemple presque pris au hasard : les philosophes, qu'ils soient anciens ou contemporains, ont très peu parlé du crime - certain s n'y font même jamais allusion. Lorsque l'on songe à l'importance que ce phénomè ne représente pour nous, pour notre conception de la nature humaine et d ans notre imaginaire, on ne peut pas ne pas penser à une anomalie. Commen t des ouvriers de l'intelligence, dont l'objectif avoué ou implic ite était de réfléchir sur le réel dans sa totalité ont-ils pu négli ger un fait aussi massif Et encore n'évoquons-nous ici que les penseurs qui ont manqué l a totalité inconsciemment. Le diagnostic vaut bien davantage pour tous ceux, et ils sont la majorité dans le monde philosophique contemporain, qui pour d es raisons diverses ont explicitement tourné le dos à l'horizon de la connais sance totale. Cette encyclopédie que nous proposons renoue avec la tradition et elle a conscience qu'à l'âge d'Internet, elle pourrait être la dernière. Mais les pages de papier gardent sur les pages d'écran l'inappréciabl e avantage de ne pas remplacer l'espace (maîtrisable) par du temps (moins maîquotesdbs_dbs50.pdfusesText_50
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