[PDF] Cours Mathématiques MP 16 oct. 2015 Ainsi tout é





Previous PDF Next PDF



Cours de Mathématiques MP*

Cours de Mathématiques MP*. Denis FAVENNEC. Transcrit par Benjamin DUFOUR JULES. Année scolaire 2014-2015. Page 2. 2. MP. ? B.Dufour-Jules 



Cours Mathématiques MP

16 oct. 2015 Ainsi tout élément d'une classe d'équivalence détermine celle-ci. http://mp.cpgedupuydelome.fr. 6 cbna. Page 7. CHAPITRE 1 ...



Cours de Mathématiques MP

Cours de Mathématiques MP. £ d'après le programme 2014. Michel Quercia lundi 14 décembre 2015. Page 2. I — Groupes. 1) Définitions.



Cours Mathématiques MP

5 nov. 2013 Cours Mathématiques MP ... http://mp.cpgedupuydelome.fr ... Remarque Les résultats qui précèdent se transposent à l'étude en cours.



Cours de mathématiques de MP (2015-2016) Stéphane Flon

Cours de mathématiques de MP (2015-2016). Stéphane Flon Exercice 25 (Matrice `a diagonale dominante (X MP 09 X PSI 09)).



Cours de Mathématiques - MP

Cette définition appelle plusieurs remarques. • La limite f au sens de la convergence uniforme est qualifiée de limite uniforme.



Cours de mathématiques de MP (2015-2016) Stéphane Flon

Cours de mathématiques de MP (2015-2016). Stéphane Flon 4 (Mines MP) Soient E un espace vectoriel de dimension finie et f ? L(E) de rang 1. Montrer que.



BANQUE ÉPREUVE ORALE DE MATHÉMATIQUES SESSION 2021

A. Antibi L. d'Estampes et interrogateurs



Horaires MP et PSI

Les horaires hebdomadaires en classe de MP: DISCIPLINES. COURS. TD. TP. MATHEMATIQUES. 10. 2. -. PHYSIQUE & CHIMIE. 6. 1. 2. SCIENCES DE L'INGENIEUR.



BANQUE ÉPREUVE ORALE DE MATHÉMATIQUES SESSION 2022

A. Antibi L. d'Estampes et interrogateurs

Cours Mathématiques MP

david Delaunay

16 octobre 2015

: Paternité + Pas d"Utilisation Commerciale + Partage dans les mêmes conditions :

Le titulaire des droits autorise l"exploitation de l"oeuvre originale à des fins non commerciales, ainsi que

la création d"oeuvres dérivées, à condition qu"elles soient distribuées sous une licence identique à celle

qui régit l"oeuvre originale.http://mp.cpgedupuydelome.fr 2

Première partie

Algèbre

3

Chapitre 1

Groupes

1.1 L"ensembleZ=nZ

1.1.1 Relation d"équivalence

DéfinitionOn appelle relation d"équivalence sur un ensembleEtoute relation binaireRvérifiant1)Rest réflexive i.e.8x2E;xRx;2)Rest symétrique i.e.8x;y2E;xRy)yRx:3)Rest transitive i.e.8x;y;z2E;xRyetyRz)xRz;ExempleL"égalité est une relation d"équivalence surE.

ExempleL"équivalence des suites (ou de fonctions au voisinage dea2R) est une relation d"équivalence.

ExempleL"équivalence des matrices deMn;p(K).

RemarquePlus généralement, pour une applicationf:E!F, la relationRdonnée par xRy,f(x) =f(y) définit une relation d"équivalence surE. RemarqueEn fait, une relation d"équivalence se comprend comme "une égalité modulo certains critères» . 5

1.1. L"ENSEMBLEZ=NZ1.1.2 Classe d"équivalence

SoitRune relation d"équivalence surE.

DéfinitionOn appelle classe d"équivalence d"un élémentxdeEpour la relationR, le sous-ensemble noté

Cl(x)formé des éléments qui sont en relation avecx

Cl(x)=

déffy2E=xRyg

La classe d"équivalence dexest encore souvent notéex;x;^x,...ExempleConsidéronsE=fa;b;c;d;egetf:E! f0;1;2gdéfinie par

f(a) = 0;f(b) = 1;f(c) = 0;f(d) = 1etf(e) = 2

La relationRdéfinie par

xRy,f(x) =f(y)

est une relation d"équivalence que l"on peut visualiser ainsiPour celle-ciCl(a) =Cl(c) =fa;cg,Cl(b) =Cl(d) =fb;dgetCl(e) =feg.

RemarqueCl(x)réunit les éléments deEqui sont "égaux modulo la relationR» .

Théorèmea)8x2E;x2Cl(x);b)8x;y2E,xRy)Cl(x) =Cl(y);c)8x;y2E,x6 Ry)Cl(x)\Cl(y) =;Ainsi une classe d"équivalence n"est jamais vide et deux classes d"équivalence distinctes sont

disjointes.dém. : x2Cl(x)car la relationRest réflexive. SixRyalors pour toutz2Cl(y)on ayRzet doncxRzpar transitivité. AinsiCl(y)Cl(x)et par symétrie on a l"autre inclusion et donc l"égalité. Enfin, par contraposée, siCl(x)\Cl(y)6=;alors pour un certainz2Cl(x)\Cl(y), on axRzetyRz donc par symétrie et transitivité, on obtientxRy. RemarqueSiyest élément d"une classe d"équivalenceCl(x)alorsxRyet doncCl(x) =Cl(y). Ainsi,

tout élément d"une classe d"équivalence détermine celle-ci.http://mp.cpgedupuydelome.fr 6

CHAPITRE 1. GROUPES

Définition

Tout élémentyd"une classe d"équivalence est appelé représentant de celle-ci.1.1.3 Ensemble quotient

SoitRune relation d"équivalence surE. Les classes d"équivalence réalisent une partition deE; cette

partition est obtenue en regroupant entre eux les éléments qui sont "égaux modulo la relationR» .

ExempleConsidérons la relation d"équivalence précédente surE=fa;b;c;d;eg. Celle-ci réalise une partition deEen 3 classes d"équivalence. DéfinitionOn appelle ensemble quotient deEparRl"ensemble des classes d"équivalence pour rela-

tionR.On le noteE=R.RemarqueE=Rse comprend comme l"ensemble obtenu lorsqu"on "identifie entre eux les éléments

qui sont égaux moduloR» . ExempleL"ensembleQdes nombres rationnels se construit comme l"ensemble quotient deZZ? pour la relation (a;b)R(c;d),ad=bc La classe d"équivalence d"un couple(a;b)est alors notéea=b.

1.1.4 L"ensembleZ=nZ

Soitn2N?.

DéfinitionOn définit surZla relation de congruence modulonpar ab[n],nj(ba)Proposition La relation de congruence modulonest une relation d"équivalence surZ.dém. : La relation est réflexive caraa[n]puisquenj(aa). La relation est symétrique carab[n])ba[n]puisquenj(ba))nj(ab). Enfin, la relation est transitive carab[n]etbc[n])ac[n]puisquenj(ba)etnj (cb))nj(ca). http://mp.cpgedupuydelome.fr 7

1.1. L"ENSEMBLEZ=NZDéfinition

Poura2Z, on noteala classe d"équivalence dea2Zpour la relation de congruence modulon.Ainsi a=fa+kn=k2Zg=a+nZDéfinition On noteZ=nZl"ensemble quotient deZpour la relation de congruence modulon.Théorème Z=nZest un ensemble fini ànéléments qui sont

0;1;:::;(n1)dém. :

0;1;:::;(n1)sont des éléments deZ=nZ.

Poura;b2 f0;:::;n1g,

a=b)nj(ba))a=b

Par suite, les classes

0;1;:::;(n1)sont deux à deux distinctes.

Pour touta2Z=nZ, en considérant le rester2 f0;1;:::;n1gde la division euclidienne deaparn, on obtienta= r. Ainsi toutes les classes d"équivalence figurent parmi0;1;:::;(n1). ExempleZ=2Z=f0;1g,Z=3Z=f0;1;2g,Z=4Z=f0;1;2;3g, etc.

PropositionPour touta;b;a0;b02Z,

aa0[n]etbb0[n])a+ba0+b0[n]etaba0b0[n]dém. : nja0aetnjb0bentraînentnj(a0+b0)(a+b) = (a0a) + (b0b)etnj(a0b0)(ab) = (a0a)b0+a(b0b) DéfinitionOn définit deux opérations+etsurZ=nZen posant a+b= défa+betab= défab

RemarqueLa définition ci-dessus est consistante puisque le résultat de ces opérations ne dépend pas

des représentantsa;bchoisis pour chaque classe.http://mp.cpgedupuydelome.fr 8

CHAPITRE 1. GROUPES

ExempleDansZ=6Z,3 +5 =8 =2ou encore3 +5 =3 +1 =2.35 =15 =

3ou encore35 =31 =3 =3.

1.2 Structure de groupe

1.2.1 Définition

DéfinitionOn appelle groupe tout couple(G; ?)formé d"un ensembleGet d"une loi de composition interne?surGvérifiant :1)?est associative i.e.

8a;b;c2G;(a ? b)? c=a ?(b ? c);

2)?possède un neutre i.e.

9e2G;8a2G;a ? e=a=e ? a

cet élémenteest alors unique;3) tout élément deGest symétrisable?i.e.

8a2G;9b2G;a ? b=e=b ? a

cet élémentbest alors unique et appelé symétrique dea, notéa1.Si de plus la loi?est commutative, on parle de groupe abélien.Lorsque la loi est notéeou., on dit que le groupe est noté multiplicativement (e!1,

a ? b!ab)Lorsque la loi est notée +, on dit que le groupe est noté additivement(e!0,a ? b!a+b, a

1! a). Cette dernière notation est réservée au groupe commutatif.Attention :Lorsque la loi?n"est pas commutative :

- la neutralité deese vérifie par deux compositions; - l"inversibilité d"un élément se vérifie par deux compositions; - on a(a ? b)1=b1? a1. Exemple(C;+);(R;+);(Z;+)sont des groupes abéliens de neutre 0. Exemple(C?;);(R?;);(R+?;)sont des groupes abéliens de neutre 1. Exemple(GLn(K);)est un groupe non commutatif de neutreIn.http://mp.cpgedupuydelome.fr 9

1.2. STRUCTURE DE GROUPE

1.2.2 Itéré d"un élément

Soit(G;?)un groupe de neutree.

DéfinitionPoura2Getk2Z, on noteakl"itéré d"ordrekde l"élémenta:- pourk >0,ak= défa ?? a(ktermes);- pourk= 0,a0= défe;- pourk <0,ak= défa1?? a1(jkjtermes).Proposition On a

8k;`2Z,ak? a`=ak+`et(ak)`=ak`dém. :

Il suffit de discuter selon les signes des exposants d"itérations considérés, c"est un peu lourd...

RemarqueSi le groupe est noté additivement, on notek:al"itéré d"ordrekdea. On a alors k:a+`:a= (k+`):aet`:(k:a) = (k`):a

Attention :En général

(a ? b)p6=ap? bp

En effet

(a ? b)p= (a ? b)?(a ? b)? ::: ?(a ? b) et a p? bp= (a ? a ? ::: ? a)?(b ? b ? ::: ? b)

Cependant, siaetbcommutent alors(a ? b)p=ap? bp

1.2.3 Le groupe symétrique

DéfinitionOn noteSEl"ensemble des permutations deEi.e. des bijections deEversE.Théorème

(SE;)est un groupe de neutre IdE.Ce groupe est non commutatif dès que CardE>3.ExempleSn=S(f1;:::;ng)est un groupe de cardinaln!.

Parmi ses éléments signalons :

- les transpositions= (i j)vérifiant2=Id; - lesp-cyclesc= (a1a2::: ap)vérifiantcp=Id.http://mp.cpgedupuydelome.fr 10

CHAPITRE 1. GROUPES

1.2.4 Le groupe(Z=nZ;+)

Théorème(Z=nZ;+)est un groupe abélien ànéléments de neutre0.De plus

8a2Z=nZ,a=(a)dém. :

a+b=(a+b) =(b+a) =b+ adonc+est commutative surZ=nZ. (a+b) + c=a+b+ c=(a+b) +c=a+ (b+c) = a+ (b+ c)donc+est associative surZ=nZ. a+0 =a+ 0 = a=0 + adonc0est élément neutre de(Z=nZ;+). a+(a) =aa=0 =(a) + adoncaest symétrisable eta=(a).

Exemplen= 2,Z=2Z=f0;1g.

01 0 01 1

10Exemplen= 3,Z=3Z=f0;1;2g.

012 0 012 1 120
2

201RemarqueDans une table d"opérations, sur chaque ligne figure chaque élément de groupe; cela

provient de la bijectivité de l"applicationx7!a ? xsurG. On a la même propriété sur les colonnes.

ThéorèmePour touta2Z=nZetk2Z

k:a=kadém. :

Par récurrence pourk2N.

Cask= 0:0:a=0 =0:a.

Supposons la propriété vraie au rangk>0.

(k+ 1):a=k:a+ a=

HRka+ a=ka+a=(k+ 1)a

Récurrence établie.

Pourk2Z, on peut écrirek=pavecp2N.

On a alors

k:a=(p:a) =pa=pa=ka http://mp.cpgedupuydelome.fr 11

1.2. STRUCTURE DE GROUPE

1.2.5 Produit fini de groupes

DéfinitionSoit?1;:::;?ndes lois de composition interne sur des ensemblesE1;:::;En. On appelle loi produit surE=E1 Enla loi?définie par (x1;:::;xn)?(y1;:::;yn)= déf(x1?1y1;:::;xn?nyn)Proposition Si(G1;?1),...,(Gn;?n)sont des groupes de neutrese1;:::;enalorsG=G1:::Gn muni de la loi produit?est un groupe de neutree= (e1;:::;en).De plus :

- l"inverse d"un élément(x1;:::;xn)2Gest(x11;:::;x1n);- si tous les groupes(G1;?1),...,(Gn;?n)sont commutatifs, le groupe(G;?)l"est aussi.dém. :

Soitx= (x1;:::;xn),y= (y1;:::;yn)etz= (z1;:::;zn)éléments deG1:::Gn. On a x ?(y ? z) = (:::;xi?i(yi?izi);:::) et (x ? y)? z= (:::;(xi?iyi)?izi;:::)

Puisque les lois?isont associatives, on obtient

x ?(y ? z) = (x ? y)? z

L"élémenteest neutre car

x ? e= (:::;xi?iei;:::) =xete ? x= (:::;ei?ixi;:::) =x L"élémentxest symétrisable de symétriquex0= (x11;:::;x1n)car x ? x

0= (:::;xi?ix1

i;:::) =eetx0? x= (:::;x1 i?ixi;:::) =e

Ainsi(G;?)est bien un groupe.

Si de plus les lois?isont toutes commutatives

x ? y= (:::;xi? yi;:::) = (:::;yi? xi;:::) =y ? x ExempleSi(G;?)est un groupe de neutreealors(Gn;?)est un groupe de neutre(e;:::;e). ExemplePour(G1;?1) = (G2;?2) = (Z;+), la loi produit surZ2que nous notons+est définie par : (x1;x2) + (y1;y2) = (x1+y1;x2+y2) (Z2;+)est un groupe abélien de neutre0Z2= (0;0).http://mp.cpgedupuydelome.fr 12

CHAPITRE 1. GROUPES

ExemplePour(G1;?1) = (R+?;)et(G2;?2) = (R;+), la loi produit surR+?Rque nous notons ?est définie par : (r;)?(r0;0) = (rr0;+0) (R+?R;?)est alors un groupe abélien de neutree= (1;0).

De plus

(r;)1= (1=r;)

1.3 Sous-groupes

(G;?)désigne un groupe de neutree.

1.3.1 Définition

DéfinitionOn appelle sous-groupe d"un groupe(G;?)toute partieHdeGvérifiant :1)e2H;2)8x;y2H;x ? y12H.ExemplefegetGdes sont sous-groupes de(G;?).

quotesdbs_dbs6.pdfusesText_12
[PDF] cours maths mpsi pdf

[PDF] cours maths pcsi

[PDF] cours maths pcsi pdf

[PDF] cours maths sup pdf

[PDF] cours maths terminal e&s

[PDF] cours maths terminal e&s pdf

[PDF] cours maths terminale s pdf

[PDF] cours maths terminale stmg

[PDF] cours mecanique bac technique tunisie

[PDF] cours mécanique du point

[PDF] cours mécanique quantique mp

[PDF] cours mécanique quantique pdf mp

[PDF] cours mecanique rationnelle usthb pdf

[PDF] cours messagerie électronique pdf

[PDF] cours messagerie electronique ppt