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La seconde porte un regard sur la définition d'une forêt en l'adresse http://www fao org/docrep/014/am665f/am665f00 pdf (consulté le 15 avril 2012)

La forêt est un territoire occupant une superficie d'au moins 50 ares avec des arbres capables d'atteindre une hauteur supérieure à cinq mètres à maturité in situ, un couvert arboré de plus de 10 % et une largeur d'au moins 20 mètres.
  • Quelle est la définition de forêt ?

    Grande étendue de terrain couverte d'arbres ; ensemble des grands arbres qui occupent, qui couvrent cette étendue. 2. Grande quantité de choses qui s'élèvent en hauteur : Une forêt de bras levés.
  • Qu'est-ce qu'une forêt cm1 ?

    Une forêt est un ensemble d'arbres très dense. Une forêt est un ensemble d'arbres plus ou moins grands selon leur âge et leur variété (une essence). Dans une forêt, on peut apercevoir de nombreux animaux tel que le renard, le cerf ou le sanglier.
  • Quel est le rôle de la forêt ?

    Gr? à son couvert continu, le forêt joue un rôle de premier plan dans le maintien des sols et la protection contre l'érosion.
  • Il existe dans le monde trois principaux types de forêts selon les zones climatiques : la forêt des régions équatoriales et tropicales, la forêt des zones tempérées et la forêt des régions froides.
>G A/, ?H@ykRR389N ?iiTb,ff?HXb+B2M+2f?H@ykRR389Npk aBH2M+2 /Mb H 7Q`i5 hQ +Bi2 i?Bb p2`bBQM,

Silence dans la for

ˆet !†

Karine Altisen

1, St´ephane Devismes1et Ana¨ıs Durand2

1 Univ. Grenoble Alpes, CNRS, Grenoble INP, VERIMAG, 38000 Grenoble

2Sorbonne Universit´e, CNRS, Inria, LIP6, F-75005 Paris, FranceNous formalisons des sch

´emas d"algorithmes distribu´es, classiquement utilis´es en autostabilisation, afin d"obtenir des

r

´esultats g´en´eraux relatifs`a leur correction et leur complexit´e. Pr´ecis´ement, nous´etudions une classe d"algorithmes

d

´edi´es aux r´eseaux munis d"un sens de direction d´ecrivant une forˆet couvrante. La d´efinition de cette classe est simple

au sens o

`u elle est quasi-syntaxique. Tous les algorithmes de cette classe sont (1) autostabilisants et silencieux, et (2)

ont un temps de stabilisation `a la fois polynomial en mouvements et asymptotiquement optimal en rondes. Pour illustrer la polyvalence de notre m ´ethode, nous passons en revue plusieurs travaux o`u nos r´esultats s"appliquent. Mots-clefs :autostabilisation, silence, arbres, forˆets1 Introduction

L"autostabilisationest une propri´et´e caract´erisant une aptitude d"un syst`eme distribu´e`a tol´erer desfautes

transitoires. Les fautes transitoires sont rares, de dur´ee finie et affectent l"´etat du composant du r´eseau

(processus ou lien) o `u elles surviennent. La corruption de la m´emoire locale d"un processus ou du contenu `esunnombrefinidefautestransitoires de lui-m ˆeme et en temps fini un comportement correct, c"est-`a-dire conforme`a sa sp´ecification.

Contexte.Les forˆets et arbres couvrants sont omnipr´esents en autostabilisation. Par exemple, on retrouve

souvent ces structures de donn ´ees dans lacompositiond"algorithmes. La composition [2] est une m´ethode modulaire, usuelle en autostabilisation, permettant de simplifier `a la fois la conception et les preuves d"al-

gorithmes. De nombreux algorithmes autostabilisants sont conc¸us comme une composition entre un algo-

rithme de construction de for ˆet ou d"arbre couvrant et un algorithme d´edi´e aux topologies arborescentes (arbres ou for

ˆets). De multiples algorithmes autostabilisants efficaces de construction d"arbre ont d´ej`a´et´e

propos

´es,cf.l"´etat de l"art propos´e par G¨artner [6]. La majorit´e d"entre-eux sont aussi silencieux. Un algo-

rithmesilencieuxconverge vers une configuration diteterminale`a partir de laquelle les valeurs des variables

de communication des processus ne changent plus. Nous nous int

´eressons ici aux algorithmes autostabili-

sants utilisant une structure arborescente, par exemple, calcul

´ee par l"un de ces algorithmes dans le cadre

d"une composition. De mani `ere g´en´erale, les algorithmes d´edi´es aux structures arborescentes sont fond´es (quasiment uniquement) sur des approches ascendantes (bottom-up) et/ou descendantes (top-down).

Contribution.Nous formalisons ici ces pratiques usuelles pour en faire un r´esultat syst´ematique. Nous

d

´efinissons dans le mod`ele`a´etats (le mod`ele de calcul commun´ement utilis´e en autostabilisation), une

classe d"algorithmes, d ´edi´es aux r´eseaux munis d"un sens de direction d´ecrivant une forˆet couvrante, et

utilisant des approches ascendantes et descendantes.´Evaluer l"appartenance d"un algorithme`a cette classe

est quasi-syntaxique. Ses algorithmes sont autostabilisants et silencieux sous l"hypoth `ese d"un d´emon dis- tribu

´e in´equitable, l"hypoth`ese d"ordonnancement la plus g´en´erale du mod`ele. De plus, ils sont efficaces en

temps de stabilisation,i.e., la dur´ee maximale avant que l"algorithme retrouve un comportement correct,

puisque celui-ci est polynomial en mouvements et asymptotiquement optimal en rondes. Le challenge a

´et´e

d"obtenir un compromis entre efficacit

´e et g´en´eralit´e. En effet, plus la classe consid´er´ee est g´en´erale, plus il

est difficile de prouver des bornes de complexit ´e fines pour tous les algorithmes de la classe.†

Cette´etude a´et´e financ´ee par les projets ANR DESCARTES (ANR-16-CE40-0023) et ESTATE (ANR-16-CE25-0009).

Karine Altisen, St

´ephane Devismes et Ana¨ıs Durand

Plan.Dans la section suivante, nous d´ecrivons rapidement le mod`ele`a´etats ainsi que quelques notions et

notations utilis

´ees dans le reste de l"article. Dans la section 3, nous pr´esentons notre classe d"algorithmes

ainsi que les r

´esultats de complexit´e obtenus pour cette classe. Nous illustrons notre d´efinition avec un

exemple jouet montrant que la condition d"appartenance `a cette classe est simple`a´evaluer. Par manque de place, toutes les preuves de nos r ´esultats sont omises (elles sont disponibles dans l"article [1]). Nous `unosr´esultatss"appliquent. 2 Mod `ele

Nous consid

´erons des r´eseaux bidirectionnels asynchrones connexes denprocessus o`u chaque processus peut communiquer directement avec un sous-ensemble d"autres processus appel

´esvoisins. On noteVl"en-

semble des processus. Ces r ´eseaux sont munis d"un sens de direction : chaque processuspposs`ede deux entr

´ees constantesp:p`ereetp:enfs. Lorsquep:p`ere=?,pest appel´eracine. Dans le cas contraire,p:p`ere

d

´esigne un voisin appel´e le p`ere dep. La constantep:enfsest l"ensemble des enfants dep, c"est-`a-dire les

voisins le d ´esignant comme p`ere. Sip:enfs=/0, alorspest unefeuille. Nous supposons que le sous-graphe orient ´e induit par les pointeurs p`eres est une forˆet couvrante du r´eseau.

Le mod

`ele`a´etats est une abstraction du mod`ele`a passage de messages dans lequel les´echanges d"infor-

mations sont r

´ealis´esviadesvariables localement partag´ees: chaque processus d´etient un nombre fini de

variables dans lesquelles il peut lire et ´ecrire; de plus, il peut lire les variables de ses voisins dans le r´eseau. L"

´etatd"un processus est d´efini par la valeur de ses variables. Laconfigurationdu syst`eme est d´efinie par

l"

´etat de chacun de ses processus. Un algorithme distribu´e est un ensemble denalgorithmes locaux, un

par processus, o `u chaque algorithme local consiste en un ensemble fini de r`egles. Chaque r`egle est de la

formeEtiquette::Garde!Actiono`u l"´etiquette identifie la r`egle, sa garde est un pr´edicat bool´een sur les

variables du processus et de ses voisins, et l"action est un ensemble d"affectations modifiant l"

´etat du pro-

cessus. L"ex

´ecution d"un algorithme distribu´e est compos´ee d"une succession d"´etapes atomiquesde calcul.`A chaque´etape de calcul, chaque processus d´etermine en fonction de son´etat et de celui de ses voisins

s"il estactivable, c"est-`a-dire si la garde d"au moins une de ses r`egles est vraie. Un adversaire, led´emon,

choisit ensuite un sous-ensemble non vide de processus activables. Les processus choisis sont alorsactiv´es:

ils effectuent unmouvemento`u ils ex´ecutent atomiquement la partie action d"une de leur r`egles activables.

Nous supposons ici que les processus sont activ

´es de mani`ere asynchrone sans hypoth`ese particuli`ere sur l"

´equit´e (le d´emon estdistribu´e in´equitable). S"il n"y a pas de processus activables, l"ex´ecution se termine

et la derni `ere configuration est diteterminale.

Le temps de stabilisation d"un algorithme est g

´en´eralement exprim´e selon deux types de mesures : le

nombre demouvementset derondes. La premi`ere ronde d"une ex´ecution termine d`es lors que tous les

processus qui

´etaient continˆument activables depuis le d´ebut de l"ex´ecution ont ex´ecut´e au moins une r`egle.

La seconde ronde commence

`a la fin de la premi`ere,etc.

3 Notre r

´esultat

Nous consid

´erons maintenant un algorithme distribu´e quelconqueAet sa sp´ecification sous la forme d"un pr

´edicatSPsur les configurations. Notre principal r´esultat est le th´eor`eme 1. Les notions et notations

utilis

´ees dans ce th´eor`eme seront d´efinies et illustr´ees avec un exemple jouet dans la suite de la section.

Th

´eor`eme 1SiAsuit une strat´egie acycliqueet toute configuration terminale deAsatisfait SP alors

-Aest autostabilisant et silencieux pour SP; - son temps de stabilisation en mouvements est born

´e par1+d(1+D)HknH+2; et

- siAest (en plus) localement mutuellement exclusif, alors son temps de stabilisation en rondes est au

plus(H+1)(H+1); o

`uDest le degr´e du r´eseau, H est la hauteur de la forˆet couvrant le r´eseau,Hetdsont respectivement la

hauteur et le degr ´e entrant du graphe ditde causalit´eGC, et k est le nombre de familles deA. Notez queH,detksont quasiment toujours des constantes ind´ependantes de la taille du r´eseau.

3.1 Un exemple illustratif

Dans la suite, nous proposons d"

´etudier un algorithme simple, not´eT E, fonctionnant dans un r´eseau en arbre orient ´e enracin´e enr. Le but de cet algorithme est de calculer la somme des entr´ees de chaque

Silence dans la for

ˆet !

processus et de diffuser ce r ´esultat`a l"ensemble des processus du r´eseau. Ainsi, chaque processuspd´etient une entr ´ee constante enti`erep:E2N. Ensuite,pmaintient deux variables :p:sub2N- dans laquellep calcule la somme des entr ´ees de ses descendants dans l"arbre - etp:res2N- la sortie de l"algorithme qui devra finalement contenir la somme de toutes les entr

´ees. Le but deT Eest donc de converger vers

une configuration terminale v ´erifiant le pr´edicatSomme8p2V;p:res=åq2Vq:E. Pour cela,T Eest d

´efini par les r`egles suivantes.

Pour tout processusp:S(p)::p:sub6= (åq2p:enfsq:sub)+p:E!p:sub:= (åq2p:enfsq:sub)+p:E

Pour la raciner:R(r)::r:res6=r:sub!r:res:=r:sub

Pour tout processusp6=r:R(p)::p:res6=max(p:p`ere:res;p:sub)!p:res:=max(p:p`ere:res;p:sub)

3.2 Strat

´egie acyclique

D

´efinition :Asuit unestrat´egie acycliquesi (1)Aestbien form´e, (2) songraphe de causalit´eGCest sans

circuit, et (3) pour toutefamille de r`egles Aide sapartition familiale,Aiestponctuelleet soitdescendante,

soitascendante. Nous explicitons maintenant, les notions employ´ees dans cette d´efinition.

Famille de r

`egles bien form´ee.Tout d"abord, nous appelonsfamille de r`egles Aiun ensemble denr`egles o

`u chaque r`egle appartient`a un processus diff´erent. On noteraAi(p)la r`egle du processuspappartenant`a

la familleAi.

Un algorithme distribu

´e estbien form´esi ses r`egles peuventˆetre partitionn´ees en famillesA1, ...,Ak, appel

´eespartition familiale, telles que8i2 f1;:::;kg, les variables´ecrites (donc non-constantes) par les

r `egles deAiont le mˆeme nom. DansT Enous avons deux familles :S=fS(p)jp2Vg(qui´ecrit dans les

variablessub) etR=fR(p)jp2Vg(qui´ecrit dans les variablesres). Il faut plutˆot comprendre la propri´et´e

bien form´ecomme une norme d"´ecriture permettant de simplifier l"analyse de l"algorithme.

Graphe de causalit

´e.Nous supposons maintenant queAest bien form´e. SoientA1, ...,Akla partition

familiale deA. On d´efinit la relation binaireAsur les familles deAcomme suit :AjAAisi et seulement

sii6=jet il existe au moins deux processuspetqtels que la r`egleAj(p)´ecrit dans des variables lues par

A

i(q),i.e., apparaissant dans sa garde. PourT E, on aST ER. Nous repr´esentons ensuite cette relation

sous la forme d"un grapheGCappel´e graphe decausalit´e:GC=(fA1;:::;Akg;f(Aj;Ai)jAjAAig). Pour T E,GCconsiste simplement en l"unique arcS!R, en particulier iciGCest sans circuit.

Famille de r

`egles ponctuelle.Une famille de r`eglesAiestponctuellesi pour tout processusp, la r`egle A

i(p)devient inactivable`a chaque fois queAi(p)est ex´ecut´ee et qu"`a part les variables´ecrites parAi(p),

aucune autre variable lue parAi(p)n"est modifi´ee. Il s"agit du seul crit`ere non syntaxique pour´evaluer si

l"algorithme suit une strat ´egie acyclique. Les deux familles deT E,SetR, sont ponctuelles car les actions de leur r `egles rendent leurs gardes fausses.

Famille de r

`egles descendante/ascendante.Intuitivement, une famille de r`eglesAiestdescendantesi ses r

`egles sont uniquement propag´ees vers le bas dans la forˆet,i.e., quand la r`egleAi(q)est ex´ecut´ee, elle

ne peut rendre activable des r `egles de sa familleAiqu"au niveau de ses enfants. Dans ce cas,Ai(q)´ecrit dans certaines variables lues par des r `eglesAi(p)de ses enfants, ces variables pouvantˆetre compar´ees aux variables ´ecrites parAi(p)elle-mˆeme. Ainsi, une famille de r`eglesAiestdescendantesi pour tout processusp, pour toute variableq:vlue parAi(p),q:vest´ecrite parAi(q)seulement siq=pouq=p:p`ere.

Similairement, une famille de r

`eglesAiestascendantesi pour tout processusp, toute variableq:vlue parAi(p),q:vest´ecrite parAi(q)seulement siq=porq2p:enfs. DansT E,Sest ascendante etRest descendante.

3.3 Complexit

´e en mouvement deT E

Nous avons vu que l"algorithme distribu

´eT Esuit une strat´egie acyclique. De plus, par induction, nous pouvons facilement d ´emontrer que toute configuration terminale deT Esatisfait le pr´edicatSomme.

Ainsi, d"apr

`es le th´eor`eme 1,T Eest autostabilisant et silencieux sous l"hypoth`ese d"un d´emon distribu´e

in ´equitable. De plus, puisqueH=1,d=1 etk=2, le temps de stabilisation en mouvements deT Eest

au plus(4+2D)n3. En utilisant un lemme interm´ediaire, aussi propos´e dans notre article [1], cette borne

Karine Altisen, St

´ephane Devismes et Ana¨ıs Durand

peut

ˆetre affin´ee pour obtenir un temps de stabilisation d"au plus(3+2H)n2mouvements. Cette derni`ere

complexit ´e est pr´ecise car nous avons aussi prouv´e qu"elle´etait atteignable sur des exemples.

3.4 Complexit

´e en rondes deT E

Malheureusement suivre unestrat´egie acycliquen"est pas suffisant pour garantir des bornes int´eressantes

en nombre de rondes. Dans notre article [1], nous montrons l"existence d"un pire des cas enW(n)rondes

pourT Elorsque le r´eseau est un arbre de hauteur 1! Comme le sugg`ere le th´eor`eme 1 cela est dˆu au fait

que les famillesSetRdeT Ene sont pas localement mutuellement exclusives (n.b., ce crit`ere n"est pas

syntaxique). En effet, deux famillesAietAjsont localement mutuellement exclusives si pour tout processus

p, on ne peut jamais avoirAi(p)etAj(p)activables simultan´ement. Or, dansT E, les r`eglesR(p)etS(p)

d"un m ˆeme processusppeuventˆetre activables dans la mˆeme configuration.

Notre th

´eor`eme montre que si un algorithme suit une strat´egie acyclique et est localement mutuellement

exclusif (c"est- `a-dire, les familles qui le constituent sont deux`a deux localement mutuellement exclusives)

alors(a)il est autostabilisant,(b)sa complexit´e en mouvements est polynomiale et(c)sa complexit´e en

rondes est dans la majorit ´e des cas asymptotiquement optimale (en effet,kest g´en´eralement une constante).

Nous avons aussi propos

´e une transformation simple permettant de rendre localement mutuellement ex- clusif tout algorithme suivant une strat ´egie acyclique. Cette m´ethode ne d´egrade pas la complexit´e en mou- vement de l"algorithme `a transformer. Elle consiste simplement`a ajouter des priorit´es aux r`egles de l"algo- rithme. Ces priorit ´es suivent n"importe quel ordre total compatible avecA. Pour r´ealiser ces priorit´es, il suffit d"ajouter `a la garde de chaque r`egle de chaque processuspla n´egation de la disjonction des gardes des r

`egles depplus prioritaires. Ainsi, aucune r`egle depne peut plusˆetre activable en mˆeme temps qu"une

autre r

`egle depplus prioritaire. Par exemple, pourT E, il suffit d"ajouter la n´egation de la garde deS(p)

a la garde deR(p)pour tout processusp. Ainsi, nous obtenons un nouvel algorithme autostabilisant pour

Sommequi stabilise en au plus 2H+2 rondes et au plus(4+2D)n3mouvements.

4 Conclusion

Nous avons

´etudi´e la correction et la complexit´e d"un sch´ema d"algorithmes distribu´es, classiquement

utilis

´es en autostabilisation, d´edi´e aux r´eseaux munis d"un sens de direction d´ecrivant une forˆet couvrante.

Nos r

´esultats permettent de d´eduire ais´ement (i.e., quasi-syntaxiquement) des bornes fines sur le temps de

stabilisation en mouvements et en rondes de ces algorithmes. Nous avons identifi

´e plusieurs algorithmes de

la litt

´erature,e.g., [8, 4, 3, 7], o`u s"applique notre sch´ema. Pour plusieurs de ces travaux (e.g., [4, 7]), notre

approche permet de d

´eduire la stabilisation de l"algorithme sous des hypoth`eses plus g´en´erales, c"est-`a-dire,

sous l"hypoth

`ese d"un d´emon distribu´e in´equitable. Dans certain cas (e.g., [8, 3]), nous exhibons une borne

de complexit

´e (en mouvements ou en rondes) alors qu"elle n"avait pas´et´e´etudi´ee dans l"article original.

Dans la plupart des articles, l"hypoth

`ese de l"existence d"une forˆet couvrante est une hypoth`ese in- term

´ediaire puisque cette derni`ere est construite par un algorithme sous-jacent. Il existe de nombreux algo-

rithmes autostabilisants efficaces (en mouvements et en rondes),e.g.[5], permettant de construire de telles

structures. La composition des instances de notre sch ´ema avec ces derniers doitˆetre attentivement abord´ee afin d"obtenir un algorithme combin

´e efficace.

R

´ef´erences

[1] K. Altisen, S. Devismes, and A. Durand. Acyclic strategy for silent self-stabilization in spanning forests. InSSS"18, pages

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[3] P. Chaudhuri. AnO(n2)self-stabilizing algorithm for computing bridge-connected components.Computing, 62(1) :55-67, 1999.

[4] P. Chaudhuri and H. Thompson. Self-stabilizing tree ranking.Int. J. Comput. Math., 82(5) :529-539, 2005.

[5] S. Devismes, D. Ilcinkas, and C. Johnen. Silent Self-Stabilizing Scheme for Spanning-Tree-like Constructions. InICDCN"19,

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