Politique-monétaire-au-Maroc-Bilan-dun-impératif-de-libéralisation
Il est donc probable que les modifications structurelles intervenues au cours des dernières années dans le système financier marocain- désencadrement des
cours économie monétaire 4 2019 2 (1).pdf
Les actions sur les liquidités bancaires. 2. L'action sur les taux d'intérêt. C. L'évolution de la politique monétaire au Maroc.
I- Evolution de la politique monétaire au Maroc
24 mar. 2016 Bank Al-Maghrib a procédé au cours des années 90
RAPPORT SUR LA POLITIQUE MONÉTAIRE
21 mar. 2023 cours des métaux et minerais et de 55% des cours des produits ... Maroc télécom pour 786 millions et de Bank Al-Maghrib à hauteur de 738 ...
Transmission de la politique monétaire à léconomie marocaine
changement dans la politique monétaire peut influencer le cours des actions des obligations et des devises et entrainer des réactions au niveau des autres
Cycle financier cycle réel et transmission de la politique monétaire
Pourtant la croissance moyenne du PIB réel de l'économie marocaine a été de 4.4% au cours de 2013-2019 contre 3.2% entre 2008 et 2012. Parallèlement
2-2 La politique monétaire
Elle a été créée en 1959 en substitution à l'ancienne « Banque d'Etat du Maroc ». Elle a pour mission : - Exercer le privilège de l'émission des billets de
Les instruments de la politique monétaire et la stabilité des prix
31 mai 2022 différentes étapes par lesquelles est passée l'évolution de la politique monétaire au Maroc ... réalisés en cours de journée sur le marché ...
La politique monétaire
La politique monétaire a ecte le(s) taux d'intérêt. Motif de précaution. 12. Page 13. La vitesse de circulation de la monnaie. • Au cours d'un laps de temps ...
RAPPORT SUR LA POLITIQUE MONÉTAIRE
20 jui. 2023 Selon les projections de la. Banque mondiale d'avril dernier le cours du brut reviendrait de 266 USD/t en 2022 à 260 USD/t en 2023 et à 240 USD ...
I- Evolution de la politique monétaire au Maroc
24 mars 2016 sur l'efficacité de la politique monétaire marocaine ? ... au cours des années 90 à la refonte de sa politique monétaire en.
La politique monétaire
recommandations de politique économique. • Les politiques économiques suivent di érents objectifs. Au niveau macroéconomique la progression des revenus (un
cours économie monétaire 4 2019 2 (1).pdf
L'ancienne politique monétaire au Maroc. a. Cas d'emplois obligatoires. b. Cas d'opérations de réescompte. C. Cas d'encadrement de crédit.
Politique-monétaire-au-Maroc-Bilan-dun-impératif-de-libéralisation
En conséquencel'impact de la baisse des taux sur les cours boursiers peut être freiné par les anticipations d'un repli de la croissance économique.Sur le.
2-2 La politique monétaire
Ils dispose d'un cours légal mais pouvoir libératoire limité (car les la politique monétaire
FONDS MONÉTAIRE INTERNATIONAL
Politiques monétaires de change et du compte de capital . l'Institut du FMI
Programme de formation 2018
programme en ligne en ajoutant de nouveaux cours et en travaillant dans des langues modélisées de la politique monétaire ou l'analyse des politiques ...
IV. Les limites de la politique monétaire - 82e Rapport annuel de la
8 juin 2012 pour les banques centrales. Politique monétaire dans les économies avancées et émergentes. Mesures prises au cours de l'année écoulée.
RAPPORT SUR LA POLITIQUE MONÉTAIRE
10 mars 2022 Sur le plan monétaire le besoin en liquidité des banques s'est allégé au cours du quatrième trimestre 2019
Politique économique et piège du sous-développement au Maroc.
15 mai 2012 SECTION 1 : CREDIBILITE DE LA POLITIQUE MONETAIRE ET STABILITE DES ... cours de laquelle l'économie marocaine devait se mettre à niveau pour ...
Munich Personal RePEc Archive
Demand of money in Morocco: test of
stability and its implications for the monetary policy efficiencyMoudine, Chourouk and El Khattab, Younes
Université Hassan II Casablanca - MohammédiaJanuary 2013
Online athttps://mpra.ub.uni-muenchen.de/70167/
MPRA Paper No. 70167, posted 24 Mar 2016 18:05 UTCDEMANDE DE MONNAIE AU MAROC :
ETUDE DE STABILITE ET IMPLICATIONS SUR
Younes EL KHATTAB
Doctorant à l'Université Hassan II Mohammedia CasablancaEmail : younes.master@hotmail.com
Chourouk MOUDINE
Doctorante à l'Université Hassan II Mohammedia CasablancaEmail : chourouk_7@yahoo.fr
Résumé
La théorie monétariste assigne à la Banque centrale la mission du maintien de la stabilité des
prix et privilégie le contrôle des agrégats monétaires pour atteindre cet objectif ultime et ce, en
retenant comme principale hypothèse la stabilité de la demande de monnaie. Inspirées par cette
approche, les autorités monétaires marocaines ont objectif intermédiaire de croissance monétaire. le marché monétaire et financier. Ces mutations structurelles alimentent l de deMots-clés : Politique monétaire, innovations financières, stabilité de la demande de monnaie,
Summary
Monetarist theory assigns to the Central Bank's the mission of maintaining price stability and favors the control of monetary aggregates to achieve this ultimate goal and, by taking as the main assumption of the stability of money demand. Inspired by this approach, the Moroccan monetaryauthorities have opted for a policy based on the pursuit of an intermediate target for monetary growth.
This mode of action remains subject to a variety of constraints imposed by the acceleration of reforms
and innovations in the monetary and financial markets. These structural changes feed the controversyon the assumption of the stability of money demand, which makes it necessary to evaluate the
effectiveness of the monetarist approach adopted by the Central Bank. Keywords : Monetary policy, financial innovations, stability of money demand, inflation targeting. 1INTRODUCTION
La politique monétaire constitue un outil indispensable dont dispose les pouvoirs publics pour atteindre leurs instruments de contrôle. tient également compte des contraintes imposées par la conjoncture économique. Deux principales orientations ont marqué la politique monétaire au Maroc, la premièreorientation reposait sur des mécanismes de contrôle direct qui ont joué un rôle important dans
lacunes et de défaillances, ce qui a motivé leur abolition et leur remplacement par les
mécanismes de contrôle indirect. Ce changement a marqué deuxième phase caractérisée par une nouvelle orientation de la politique monétaire. Inspirée par les enseignements du courant monétariste, Bank Al-Maghrib a opté pour une politique agrégat M3 (qui a remplacé en 2006). Cette vision est motivée par une hypothèse de stabilité de la vitesse de circulation de la monnaie et, notamment, de la demande de monnaie. La vérification de cette dernière .études dont la plupart ont porté sur les économies financièrement développées. Les résultats
nnées 70,nouveaux moyens de paiement et de placement. Ces deux facteurs constituent, à côté du
phénomène de la globalisation des marchés de capitaux, les facteurs responsables de
1. Dans le cas marocain, plusieurs études empiriques ont portéde la demande de monnaie. Les résultats diffèrent entre validation et rejet de cette stabilité.
ZEJLY [1990], ARRAU et al. [1991],
TAHIRI et HOFFMAN [1994], NSOULI et al. [1995], et ANOUNE et [1997].2 monétaires marocainesla demande de monnaie peut être réfutable un contexte national célération du processus de réformes et de modernisation au niveau du marché monétaire et financier. Compte tenu de ce contexte, il paraît légitime de poser les questions suivantes : la fonction de demande de monnaie est-elle stable au Maroc ? Et quelles so marocaine ? on va exposer, dans lecadre de la première section de cet article, les principales étapes par lesquelles a dû passer
1 EL HAFIDI, M., et al., "La stabilité de la fonction de demande de monnaie M3 au Maroc», Revue de Droit et
, Numéro double 21-22, janvier 2006, p 363.2 BADDI, H., "La stabilité de la fonction de demande de monnaie au Maroc»,
Modélisation et prospective économique
, Deuxième session 2010, Juin 2011, p 42. 2cette politique, tout en accordant une attention particulière au cadre stratégique et opérationnel
de la politique monétaire actuelle. On va consacrer la deuxième section à la définition de la
fonction de demande de monnaie dont la stabilité sera testée par la suite. Les résultats de ce
marocaine.1. EVOLUTION DE LA POLITIQUE MONETAIRE AU MAROC
Bank Al-Maghrib a procédé, au cours des années 90, à la refonte de sa politique monétaire en
optant, notamment, pour des outils de contrôle indirect qui, en raison de leur souplesse,
permettent de répondre au mieux aux exigences que requièrent les fluctuations des trésoreries
économique et financier marocain pendant les années2000, a poussé mission à réviser une deuxième fois le cadre stratégique et
opérationnel de sa politique monétaire. Ces différentes étapes seront passées en revue dans le
cadre de cette première section.1-1 La politique monétaire
instruments de contrôle direct qui permettaient à Bank Al-croissance monétaire à travers une action directe sur la liquidité et les crédits bancaires. Cette
esemplois obligatoires et de la technique du réescompte. Les autorités monétaires ont également
adopté le principe de la sélectivité des crédits.1.1.1.
it est le procédé par lequel la Banque centrale limitedéterminée. Ce moyen coercitif très strict était particulièrement efficace pour limiter la
croissance de la masse monétaire, via un contrôle direct des crédits. Les autorités monétaires
marocaines ont abandonné définitivement cet instrument en 1991.1.1.2. Les emplois obligatoires
En imposant aux banques un
transformer leurs disponibilités en crédits. Ces emplois permettaient également à Bank Al-
ncours bancaires vers le Trésor et les secteurs jugés prioritaires par les pouvoirs publics. Parmi les principaux emplois obligatoires on peut citer :La réserve monétaire :
agissent directement sur les liquidités bancaires, obligeant les banques à déposer dans un compte spécial bloqué une fractiondéterminée de leurs dépôts. Cette technique empêche ainsi les établissements
bancaires de créer au pénalités sous forme de réserves obligatoires supplémentaires, sont généralement prévues. 3 : aque établissement bancaire devait détenir en bons du Trésor. Bank Al-Maghrib visait, à travers cette mesure quantitative, à orienter une partie des dépôts bancaires vers le financement du déficit budgétaire. Le portefeuille des bons de la CNCA3 : cette mesure sélective était destinée à promouvoir le financement des projets agricoles. En effet, les banques étaient la croissement des ressources de cet OrganismeFinancier Spécialisé.
Le portefeuille des crédits à moyen terme réescomptables (CMTR) : cette technique sélective permettait à la Banque centrale de favoriser le financement de particulièrement celui des PME4 et ce, en obligeant les établissements bancaires à consacrer une partie de leurs dépôts à la distribution des crédits à moyen terme réescomptables.1.1.3. La technique du réescompte
Le réescompte est une technique de refinancement qui permettait aux établissements bancaires de mobiliser leurs créances à court terme auprès de Bank Al-Maghrib pour faireface à leurs besoins de liquidité. La manipulation des plafonds de réescompte exerçait un
effet-quantité sur la liquidité des banques permettant ainsi aux autorités monétaires de
contrôler la quantité de monnaie créée par le système bancaire. Autrement dit, en augmentant
ou en diminuant le plafond de réescompte, cherchait à stimuler ou à restreindre la distribution des crédits.1.1.4. La politique sélective des crédits
nationale, les autorités monétaires ont adopté la politique de sélectivité des crédits qui reposait
sur une multitude de mesures : La non soumission des crédits octroyés à certains secteurs à la politique Le réescompte hors plafond pour les crédits à moyen terme réescomptables, lesLe réescompte à taux préférentiels, notamment pour les avances sur marchandises, ts du CIH5 et de la CNCA.
destinés aux secteurs prioritaires.3 Caisse Nationale de Crédit Agricole.
4 Petites et moyennes entreprises.
5 Crédit Immobilier et Hôtelier.
4 ont joué un rôle indéniable dans la limitation dela progression du rythme de la création monétaire. Cependant, ils ne manquaient pas de
défaillances. En effet, e technique qui portait atteinte au bon s dans la conduite de leurs opérations, , en faussant la concurrence interbancaire (cristallisation des parts de marché), entravant par conséquent la croissance de len sanctionnant les nouvelles entreprises. En sus, certains types decrédits, comme ceux accordés pour le financement des exportations, ont été maintenus hors
encadrement, ce qui limitait De sa part, la technique du réescompte présentait plusieurs inconvénients. Tout du marché et enfin la Banque centrale restait passive par rapport aux établissements bancaires Par ailleurs, la multiplication des mesures spécifiques destinées à favoriser lefinancement de certaines activités prioritaires, a entravé le développement de la concurrence
intersectorielle remettant ainsi en cause la pertinence de la politique sélective des crédits. Avec le développement des marchés de capitaux, le recours aux interventions directeset administrées est devenu inefficace, ce qui a poussé les autorités monétaires à opter pour les
mécanismes de contrôle indirect.1-2 La politique monétaire des années 90
A partir de 1985, les mécanismes de contrôle direct ont connu progressivement un et des nouveaux instruments financiers tels que les billets de trésorerie. Ces facteurs conjugués au mouvement de décloisonnement et de déréglementation quia touché le secteur bancaire, ont poussé Bank al-Maghrib à privilégier les outils de contrôle
indirect qui, en raison de leur souplesse, répondent au mieux aux exigences que requièrent les fluctuations des trésoreries bancaires. Les1.2.1 mécanismes de contrôle direct et la libéralisation des taux
Les autorités monétaires ont procédé, en janvier 1991, à la levée des contraintes
quantitatives qui pesaient sur les concours bancaires. En optant pour le désencadrement du 5 crédit, les pouvoirs publics avaient pour objectif de doter le système bancaire des moyens devant lui permettre de contribuer plus efficacement à la croissance économique, en assurant aux opérateurs les financements dont ils ont besoin au prix du marché. ission a supprimé, en janvier 1988, la fiche deréescompte qui était réservée à la mobilisation des crédits à court terme. Il a procédé
également, en juin 1995, à la suppression des possibilités de recours automatiques et à des
taux privilégiés des crédits à moyen terme réescomptables / PME et jeunes promoteurs.remonte à 1990, a été achevé en 1996 avec la suppression des plafonds fixés pour les taux
débiteurs ainsi que les taux préférentiels qui profitaient encore à certains crédits privilégiés.
1.2.2 La modernisation des mo de Bank Al-Maghrib
A partir de juin 1995, la Banque centrale a modifié les modalités de refinancement du système bancaire en mettant en place un dispositif comprenant quatre nouveaux instrumentsde régulation indirecte des agrégats monétaires. Les instruments sur lesquels reposait la
politique de Bank Al- : Les avances à 7 jours sur appel : accordée- Maghrib, à un taux qui constituait un plancher pour le taux du marché interbancaire.Les avances à 5 jours : consenties
constituait un plafond pour le taux du marché interbancaire.Les avances à 24 heures : accordée
Al-Maghrib. Le taux s était pénalisant pour lesétablissements bancaires.
centrale intervient sur le marché secondaire en achetant et vendant des titres La réserve monétaire : contrairement à la plupart des emplois obligatoires, le rôle de la réserve monétaire, maintenu même après la réforme. Notons enfin que Bank Al-Maghrib a maintenu la fixation, chaque année, un objectif de croissance monétaire en tenant compte des perspectives conjoncturelles et des prévisionséconomiques.
basée sur des techniques quantitatives vers une politique monétaire indirecte adaptée au
nouvel environnement de libéralisation financière.profondément affecté le paysage économique et financier de notre pays et a contribué à sa
dynamisation en générant des gains remarquables en termes de croissance économique. Ceci 6 , toutefois,Bank Al-Maghrib.
En effet, c
économique
monétaire au Maroc. Ces changements ont provoqué effectivement un bouleversement profond au niveau de la conception de la politique mo1-3 La politique monétaire au Maroc depuis les réformes des années 2000
A partir de la fin des années 90, Bank Al-Maghrib a entamé une autre phase dans leprocessus de modernisation de sa politique monétaire. Durant cette nouvelle étape de
réformes, les autorités monétaireleur stratégie et leurs instruments aux changements du contexte économique et financier marocain.1.3.1 Un cadre stratégique qui fait de la stabilité des prix un objectif prioritaire
a stratégie de politique monétaire de Bank Al-Maghrib repose sur la stabilité des prix comme objectif prioritaire et cadre de diagnostic du risque inflationniste. La Banque centrale fonde son diagnostic du risque inflationniste sur des indicateurs issus de la sphère monétaire Cette approche multicritère inclut cinq blocs de variables r des effets sur la stabilité des prix :Evolution de la demande globale : p
analyse de bloc renseigne ainsi sur la Pressions sur les capacités de production : ce bloc s facteurs d, notamment, les tensions sur les capacités de entreprises, la hausse de la demande qui leur est adressée ; Conditions monétaires et prix des actifs : le bloc recense les variables monétaires et financières qui influencent les décisions des ménages et des entreprises en lution de la masse monétaire, ses contreparties et ses composantes, aux placements alternatifs à la monnaie, ainsi que les données issues du marché financier et immobilier ; : le Maroc étant une petite économie ouverte, le niveau des prix domestiques la centrale monde, des prix internationaux des matières premières, notamment, le prix du 7Les informations incluses dans ces différents blocs sont synthétisées sous forme de sur un horizon de six
prise de décision de politique monétaire. En tenant compte de cette analyse multicritère du risque inflationniste, Bank Al- Maghrib oriente sa politique monétaire dans le sens qui permet de maintenir la stabilité des objectif ultime passe par la détermination issance de M3. Le suivi de cette norme monétaire interbancaire. Pour influencer ce dernier, la Banque centrale offre et de la demande de liquidité sur le marché interba le cadre opérationnel de sa politique monétaire.1.3.2 Un cadre opérationnel marqué par le réaménagement des instruments
d-Maghrib cours des années 2000, relèvent des banques. faite aux banques de maintenir des disponibilités en comptes auprès de la au titre de la réserve monétaire.Les opérations re-Maghrib sont les suivantes :
Les avances à 7 jours , accordées en cas de resserrement des trésoreries bancaires, à un taux correspondant au taux directeur de la Banque centrale (fixé à 3% à partir de mars 2012). Les reprises de liquidités sur appel à même fréquence, utilisées pour résorber les excédents et corriger les éventuels écarts vers le bas entre le taux du marché interbancaire et son niveau compatible avec les objectifs de ission. : pour rappel, sur le marché secondaire des bons du Trésor. La vente ferme assure un retrait durable de liquidités alors que l en monnaie Banque centrale Les opérations de prise ou de mise en pension : les deux parties conviennent de se céder en pleine propriété des titres moyennant un engagementLes swaps de change : ce sont dirhams contre
devise, assortis respectivement de clause de rachat ou de revente, à un taux de change prédéterminé. Ces opérations sont effectuées pour des besoins de politique 8 Parallèlement, les nouveaux statuts de la Banque centrale lui confèrent la possibilité objectifs de régulation de la liquidité. Les opérations relevant les avances et les facilitésde dépôt à 24 heures. Ces opérations ont pour finalité de couvrir les besoins temporaires des
banques en liquidité ou de garantir un minimum de rendement pour leurs excédents de fin dejournée. Les taux applicables à ces facilités permanentes, inférieurs de 100 points de base au
taux des opérations principales de reprises pour les dépôts à 24 heures et supérieurs de 100
points de base au taux des opérations principales de refinancement pour les avances à 24 ur duquel doit évoluer le taux interbancaire. Il importe de signaler enfin que Bank Al-Maghrib continue toujours de recourir à la technique de réserve monétaire pour augmenter les besoins des établissements bancaires en monnaie centrale innovation introduite dans ce cadre est la rémunération des soldes constitués au titre de cette réserve au taux de 0,75%. Dans cette première section, on a les principales étapes par lesquellesa dû passer la politique monétaire au Maroc. On a accordé une attention particulière à la
politique monétaire actuelle en se focalisant notamment sur ses objectifs, son cadre e politique est-elle efficace ?2. MONETAIRE AU MAROC A TRAVERS UN TEST DE STABILITE DE LA DEMANDE DE MONNAIE
Les autorités monétaires marocaines adoptent une politique reposant sur des préceptes son objectifintermédiaire par excellence. Toutefois, on ne peut plus reconnaître aux agrégats monétaires
de jouer encore ce rôle compte tenu connus la finance et amène à nous demander si cette politique demeure toujours efficace au Maroc.éléments de réponse à cette question à travers une analyse qui combine entre dimension
théorique et empirique.2.1. politique axée sur les agrégats monétaires
Afin de créer les conditions favorables au fonctionnement efficace demonétaristes ont édicté un certain nombre de préceptes que les responsables de la politique
monétaire devaient respecter et appliquer. En effet, ils ont assigné à la Banque centrale une
mission unique à savoir, le maintien de la stabilité des prix définie par une cible basse et
préservation de la confiance dans la monnaie grâce à la crédibilité renforcée de la Banque
centrale. 9 Pour les monétaristes, la conduite de la politique monétaire doit reposer sur unegrandeur qui manifeste à la fois une stabilité et un pouvoir de contrôle par les autorités
monétaires6. Ils basent leur raisonnement aussi monnaie et la stabilité de la demande de monnaie en terme réel. Raisons pour lesquelles ilsont préféré adopter la masse monétaire en tant que variable cible ou encore objectif
intermédiaire7. En effet, pour les monétaristes la demande de monnaie est stable. Ce qui suppose unestabilité de sa vitesse de circulation (théorie quantitative de la monnaie). Ces deux hypothèses
8. Au Maroc, et depuis les années 90, la conduite de la politique monétaire est devenue de plus en plus difficile à cause de la perturbation du contenu des agrégats monétaires qui constituent ses objectifs intermédiaires par excellence. Cette perturbation est due actifs monétaires et financiers plutôt floue, d actifs ayant la qualité de monnaie qui changent et évoluent dans le temps. Ces contraintes ne favorisent pas, a priori, la stabilité de la fonction de demande de monnaie. les graphiques ci-après. La vitesse de circulation de la monnaieétant représentée , (
3MPIB). A
masse monétaire sur le marché est plus importante que Source : Calculs effectués à partir des données de BAM9 Dès lors, la démarche monétariste risque désormais être insatisfaisante et inopérationnelle pour la politique monétaire, éventuellement être pris en considération. de la politique monétaire marocaine, on va6 RUFFINI, Pierre-Bruno., Les théories monétaires
, Dunod, 1993, p 230.7 AFTALION, Florin., et PONCET, Patrice., Le monétarisme
, Edition Que Sais-je ?, Presses Universitaires deFrance, 1995, p 100.
8 BEZIADE, Monique., La monnaie
, Masson, Paris, 1986, p 410.9 Bank Al-Maghrib.
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4
Vitesse de circulation de la monnaie
PIB/M3
(données annulles de 1985 à 2011) -15% -10% -5% 0% 5% 10%Variation de la vitesse de circulation de la
monnaie PIB/M3 (données annulles de 1985 à 2011) 10passer par une analyse économétrique testant la stabilité de la fonction de demande de
monnaie au Maroc et ce, juste après avoir défini cette dernière.2.2. Définition de la fonction de demande de monnaie au Maroc et étude de sa
stabilité Les autorités monétaires marocaines distinguent entre trois agrégats monétaires : M1,appelé disponibilités monétaires, constitué de la monnaie fiduciaire et scripturale ; M2,
constitué en plus de M1 des placements à vue (comptes d'épargne auprès des banques) ; etM3, appelé masse monétaire, constitué de M2 et des autres actifs monétaires (notamment les
comptes à terme, les bons de caisse, les certificats de dépôt à durée résiduelle inférieure ou
égale à 2 ans et les titres OPCVM
10 monétaires).
Comp et de déréglementation financière entamé àpartir des années 90, les autorités monétaires marocaines ont été amenées dès janvier 2006 à
adopter une nouvelle nomenclature pour classer les agrégats monétaires. intermédiaire de la politique monétaire en remplaçant M1. Ceci nous monnaie, dont on va étudier la stabilité par la suite. que la fonction de e facteurs,à savoir, le PIB
11 12. A la lumière de ces approches et en ajoutant le
n fonctionnelle de demande réelle de monnaie comme suit : iryfIPCM,,3Avec :
y : PIB réel. r : Taux interbancaire. i : Taux IPC : Indice des prix à la consommation.IPCM/3
La théorie économique ne précise pas exactement la forme fonctionnelle que doit revêtir de demande de monnaie. Toutefois, la forme la plus utilisée dans les travaux empiriques est la forme log-linéaire.Dès lors, notre équation devient :
iiDrCyBAIPCM lnlnln3ln i : T10 Organismes de Placement Collectif en Valeurs Mobilières.
11 Produit intérieur brut.
12 EL HAFIDI, M., et al., "La demande de monnaie M1 et M2 au Maroc : étude en termes de la cointégration»,
, Numéro double 21-22, janvier 2006, p 347. 11 Le présent modèle est un modèle de régression ayant pour variables explicatives : le produit intérieur brut des prix à la 13. i est calculé en principe sur la base de la formule suivante : 10011 nnn
IPCIPCIPCi
Avec :
nIPC n.1nIPC 1n.
Toutefois, puisque notre modèle est établi sous forme logarithmique, et pour éviter que des signes négatifs ne se manifestent, on va se limiter pour le calcul du taux dau rapport suivant :100lnln
1 nnIPCIPCi sera obtenue par la méthode des MoindresCarrés Ordinaires (MCO) .
méthode suppose On va estimer, dans une première étape, les coefficients de notre modèle avant de procéder par la suite à sa validation et .2.2.1 Estimation des coefficients du modèle
En effectuant notre régression linéas 5, on obtient les résultats suivants : Tableau 1 : Estimation des coefficients du modèle (avec trois variables exogènes)Coefficients estimés Statistique de
Student
Probabilité associée à la
statistique de Student C risque de 5%B (coefficient attaché au PIB) :
2,088668
18,15580 0%
(inférieure à 5%)Le coefficient est
significativement différent de 0C (coefficient attaché au taux
interbancaire) : 0,0398130,726940 47,72%
(supérieure à 5%) significativement différent de 0D (coefficient attaché au taux
: 0,8136201,751011 9,80%
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