BieuzyBULLETIN DINFORMATIONS MUNICIPALES Janvierr 2016
La commune de BIEUZY a un taux d'endettement relativement bas mais notre capacité baud communauté ... fin de l'opah mais toujours des aides en faveur ...
BILAN
Les aides publiques en faveur du logement locatif social tiale de 1 338 logements ajustés à 1 318 en fin de gestion. ... CA Morlaix Communauté.
CONSTRUIRE ENSEMBLE DES PARCOURS
15 avr. 2009 Baud Communauté avec Locminé Communauté et St Jean Communauté : 21 ... du 1er janvier 2017 par la DDTM mais toujours dans le cadre d'un.
COMMUNE DE BAUD
s'expliquer par un nombre de logements terminés mais non occupés à la date du recensement (70 logements). Par ailleurs l'OPAH menée par. Baud Communauté
Bulletin municipal Bulletin municipal - janvier 2012 - Mairie de Baud
action en faveur des actions de la re- conquête de la qualité de l'eau. Mais le syndicat de la Vallée du Blavet ce sont également des projets touristi-.
BILAN
Les aides financières de l'ANAH en faveur de l'amélioration des logements privés existants. La lutte contre l'habitat indigne. Le financement de l'habitat
Bulletin municipal Janvier 2010
son de 55 chambres individuelles fin le vendredi les aides alimentaires à toutes les person- ... toujours aisé de faire respecter mais.
La coopération territoriale : un outil de développement pour la
Depuis ses origines le Conseil Economique et Social de Bretagne a toujours défendu l'idée que la coopération était un facteur déterminant pour le développement
Registre des délibérations de la Commission Permanente du 09
9 mars 2020 intercommunale de la gestion de la demande de logement social d'information des demandeurs et d'attribution des logements sociaux déclinés ...
CONSEIL COMMUNAUTAIRE DU PAYS DE CHATEAUGIRON
18 mars 2021 La LOM impose aux Communautés de communes de se positionner sur le ... Aide au maintien et à la création du dernier commerce de chaque ...
7 rue du Général Guillaudot - 35069 RENNES Cedex
février 2005 " " Les rapports du CESR peuvent faire l'objet d'une présentation orale publique par les rapporteurs.Les demandes doivent être adressées
au Président du Conseil Economique et Social de Bretagne " " Pour mieux connaître le fonctionnement et les activités du CESR, venez visiter le site internet de la Région Bretagne : http://www.region-bretagne.fr "AVANT-PROPOS
Dès que la question de la mobilisation des acteurs locaux dans des actions de développement s'est posée en Bretagne, le problème de l'organisation territoriale a été soulevé.Ce fut tout d'abord la revendication d'une place privilégiée à donner à la Région dans la
maîtrise de son propre avenir. Cinquante ans après la formulation des attentes bretonnes, leprocessus de régionalisation n'est pas totalement achevé, mais des étapes importantes ont été
franchies. Parallèlement est née la nécessité d'agir pour le développement local dans un
nouveau cadre dépassant les limites administratives d'où la mise en place de Comités d'expansion économique et la volonté de créer des " Pays ».La coopération territoriale, du niveau régional au niveau local, a donc très vite constitué les
moyens de se réaliser d'où l'avance de la Bretagne dans la mise en place del'intercommunalité et surtout dans la constitution des Pays, la Bretagne ayant plutôt inspiré,
que suivi, le législateur. Depuis ses origines, le Conseil Economique et Social de Bretagne a toujours défendu l'idéeque la coopération était un facteur déterminant pour le développement de la région et de ses
territoires. Il a, de façon constante, valoriser la démocratie participative et la mobilisation des
différents acteurs autour de projets pour la Bretagne et ses " Pays ». Il a semblé à la Commission " Aménagement et développement des territoires, et Environnement » que le temps était venu de vérifier si, au-delà de nos convictions, la coopération territoriale est effectivement un facteur de développement. C'est le sens de cetteauto-saisine qui n'a d'autre ambition que d'être un point d'étape afin de mieux évaluer cette
dynamique. En plus de l'analyse de nombreux travaux, des auditions sur le terrain de nombreux élus et acteurs locaux, nous avons entrepris une en large enquête auprès des maires de la région ; nous remercions vivement pour leur disponibilité ceux (1/5) qui nous ont répondu ainsi que toutes les personnes qui ont accepté de nous faire part de leurs analyses et de leurs expériences.Cette étude doit l'essentiel à la collaboration et à l'abnégation de notre conseiller technique,
Sébastien H
AMARD, qu'il en soit vivement remercié. Nous ne saurions oublier les deux stagiaires étudiants qui l'ont accompagné sur des points spécifiques, nous n'avons pu que nous féliciter de leur concours.Le regard qui est, à la fin du compte, porté sur la coopération territoriale, sous ses différentes
formes, vient pour l'essentiel valider cette démarche volontariste des élus. Le CESR, de par sa
composition et son fonctionnement, ne peut qu'être sensible aux avancées de la démocratie participative, d'où l'attention particulière portée aux Conseils de développement. C'est pourquoi, dans l'esprit de ce qui anime nos travaux, nous espérons que cettecontribution pourra être le point de départ d'un large débat au sein même des territoires sur le
bien fondé et les limites de la coopération territoriale, sur la nécessité de donner de la
cohérence à la multiplicité des projets et schémas de développement en cours, sur la ressource
que représente le débat citoyen.Les rapporteurs,
Alain E
VEN et Guy JOURDEN
" De même que les nations et les provinces occidentales ne préserveront leur originalité et leurs traditions que dans le cadre de l'Europe, de même, les communes ne subsisteront que dans la mesure où elles sauront s'associer pour s'équiper, travailler et prospérer » Henri FREVILLE, Rapport introductif au débat sur l'opportunité de la création d'un district urbain de Rennes, mai 1970COMPOSITION DE LA COMMISSION
Rapporteurs : MM. Alain EVEN et Guy JOURDEN
M. Yves LE GOURRIEREC
M. François BOUILLE
M. Michel BAOUSSON
M. Alain BARBIER
M. Noël BINOIS
M. Pierre BUDET
M. Jean CLANCHIN
M. Jean FLEURY
Mme Maryvonne GUIAVARC'H
M. Bernard GUILLEMOT
M. Jean-Paul GUYOMARC'H
Mme Françoise HURSON
M. Jacques JAOUEN
M. Joël JOSSELIN
M. Emmanuel LE BOLZER
M. Youenn LE BOULC'H
M. Robert LE FANIC
M. Guy LE FUR
M. Alain LE MENN
M. Marcel LE MOAL
M. Jean-François LE TALLEC
M. Bernard MAILLARD
M. Pierre MARQUET
M. Gilles PRADO
M. Robert SANQUER
M. Michel SEYDOUX
M. Louis René SIFFERT
M. Jacques UGUEN
M. Jean-Marie ZELLER
ASSISTANCE TECHNIQUE :
M. Sébastien HAMARD : Conseiller technique au Conseil économique et social de Bretagne Mme Anne-Marie MATHIEUX (LEPEINTRE) : Secrétaire au Conseil économique et social de Bretagne (jusqu'en janvier 2004) Mme Stéphanie VINCENT : Secrétaire au Conseil économique et social de Bretagne (depuis janvier 2004) M. Jérémy BOUGUET : Stagiaire Maîtrise " AdministrationEconomique et Sociale » (AES), Université
de Rennes I : le degré d'intégration des communautés de communes en Bretagne M. Aymeric MASSIET DU BIEST : Stagiaire DESS " Aménagement et collectivités locales », Université deRennes II : réalisation et traitement de
l'enquête du CESR sur l'appréciation des maires de Bretagne sur l'intercommunalitéCe rapport a également bénéficié du concours de l'Association Régionale d'Information des
Collectivités locales (ARIC), de " Côtes d'Armor Développement », de l'Assemblée des Communautés de France (ADCF) et de " Musiques et danses en Bretagne ». Nous tenons à les en remercier.SOMMAIRE
CESR de Bretagne - février 2005
SOMMAIRE
SYNTHESE
INTRODUCTION
PARTIE 1 : LA COOPERATION TERRITORIALE : UNE DEMARCHE ANCIENNEET VIVACE EN BRETAGNE
CHAPITRE 1 : LA COOPERATION : UNE HABITUDE EN BRETAGNE CHAPITRE 2 : COOPERER POUR FAIRE FACE AUX MUTATIONS DE LA SOCIETE ET SE DEVELOPPER PARTIE 2 : UNE COOPERATION TERRITORIALE QUI MARQUE LE PAS OU DEPLUS EN PLUS INTEGRATRICE ?
CHAPITRE 1 : UNE COOPERATION PLUS INTEGREE ET PLUS INTEGRATRICE CHAPITRE 2 : DES TERRITOIRES PERTINENTS ET RECONNUS ?CHAPITRE 3 : DES COOPERATIONS INTERCOMMUNAUTAIRES
CHAPITRE 4 : DES COMMUNES AUX RAPPORTS DIFFERENCIES AVEC L'INTERCOMMUNALITEPARTIE 3 : COOPERER POUR MIEUX SE DEVELOPPER
CHAPITRE 1 : UN APPORT CERTAIN, MAIS DIVERSEMENT PERCU CHAPITRE 2 : LA COOPERATION AU SERVICE DU DEVELOPPEMENT DURABLE DESTERRITOIRES
CHAPITRE 3 : DEVELOPPEMENT LOCAL, DEVELOPPEMENT REGIONAL : UNE AMBITIONCOLLECTIVE ?
CHAPITRE 4 : DES PROGRES RESTENT A ACCOMPLIR
CONCLUSION
ANNEXES
GLOSSAIRE
LISTE TABLEAUX, GRAPHIQUES, CARTES, SCHEMAS, RESULTATS ENQUETETABLE DES MATIERES
SYNTHESE
LA COOPERATION
TERRITORIALE :
UN OUTIL DE
DEVELOPPEMENT
POUR LA BRETAGNE
PLANCESR de Bretagne - février 2005
PLANI. LA BRETAGNE, TERRE DE COOPERATIONS
1. A LA RECHERCHE DE TERRITOIRES POUR LE DEVELOPPEMENT
2.UNE DYNAMIQUE DE PAYS
3.DES COMMUNES HABITUEES A COOPERER
II. UNE COOPERATION DYNAMIQUE
1. UN PROCESSUS EN PERPETUEL MOUVEMENT
1.1. Les attentes des Bretons ont évolué
1.2. Les acteurs tentent de s'y adapter en coopérant
2. UNE DYNAMIQUE DE COOPERATION PLUS MARQUEE EN BRETAGNE ?
3.UN CERTAIN ESSOUFFLEMENT ?
III. LA COOPERATION, AU SERVICE DU DEVELOPPEMENT DURABLE DESTERRITOIRES
1. GERER LE TERRITOIRE
1.1. Faire à plusieurs ce que l'on ne peut plus faire seul
1.2. Proposer de nouveaux services, répondre à de nouveaux
besoins1.3. Dans une recherche de développement durable du
territoire2. PROPOSER ET METTRE EN OEUVRE UN PROJET POUR LE TERRITOIRE
3. LA COOPERATION TERRITORIALE : UN DEFICIT DE PARTICIPATION ? 4. ASSURER UNE PLUS GRANDE SOLIDARITE (SPATIALE ET FINANCIERE) 5. L'APPORT DE LA COOPERATION INTERCOMMUNALE VU PAR LES MAIRES DEBRETAGNE
IV. LA REGION BRETAGNE ET LA COOPERATION TERRITORIALESYNTHESE
CESR de Bretagne - février 2005
ILA COOPERATION TERRITORIALE : UN OUTIL DE
DEVELOPPEMENT POUR LA BRETAGNE
Dix ans après le rapport du CESR plaidant pour une nouvelle approche des territoires enBretagne,
1 les dynamiques territoriales de la région ont évolué. Si la Bretagne compte toujours plus de 1 200 communes, la région a néanmoins vu de nouveaux territoires d'actions émerger ou se confirmer. Ces territoires sont tous nés de la volonté des acteurs de se regrouper et de coopérer pour assurer le développement d'un territoire qu'ils considéraient pertinent.Cette capacité des acteurs à travailler de concert a souvent valu à la Bretagne d'être saluée et
reconnue à l'extérieur de la région comme une terre de coopération, où les territoires ont su se
saisir des conditions de leur développement. La Bretagne conserve, aujourd'hui encore, cette image de " région dynamique », de creuset d'expériences. Mais cette réputation de la Bretagne se vérifie t-elle dans les faits ? La Bretagne est-elleeffectivement plus avancée que les autres régions en matière de coopération territoriale ?
Au moment où la Région élabore sa stratégie de développement pour les dix prochaines années, il semble nécessaire de faire le point sur la dynamique de développement desterritoires de Bretagne. C'est pourquoi, le CESR a décidé, dans le cadre du présent rapport,
d'analyser les pratiques de coopération territoriale formalisées par les " nouvelles » structures juridiques que sont les Etablissements Publics de Coopération Intercommunale (EPCI) à fiscalité propre (Communautés de communes, Communautés d'agglomération et Communautés urbaines) et les Pays. Dans ce cadre, le CESR s'est fixé plusieurs objectifs : - établir un état des lieux, puis dresser un diagnostic de ces coopérations : étatd'avancement, objectifs, degré d'intégration effective (c'est à dire mesure des véritables
transferts de compétences et de moyens opérés entre les acteurs et la structure de coopération), ainsi que leur évolution dans le temps ; - analyser dans quelle mesure la coopération est au service du développement de la Bretagne et tenter de voir si " l'offre de coopération » semble adaptée aux attentes et aux besoins de la population.Pour cela, le CESR est allé à la rencontre de nombreux acteurs et a également réalisé une
enquête auprès de la totalité des maires de Bretagne. Cette enquête, inédite dans la région par
son ampleur, est donc venue nourrir les réflexions de ce rapport, d'autant plus que le taux significatif de participation des maires (246 communes, soit près de 20%) et la structure de l'échantillon (poids démographique de la commune, type d'EPCI, répartition géographique...) laissent penser que les résultats de cette enquête sont représentatifs. 1CESR de Bretagne, Territoires de Bretagne : nouvelle approche ?, Rapporteur : Paul HOUEE, novembre 1994
SYNTHESE
CESR de Bretagne - février 2005
II Une lacune reste à souligner cependant : le manque de données disponibles surl"intercommunalité à l"échelle régionale. La mise en oeuvre d'un observatoire régional des
territoires de Bretagne serait de nature à y remédier.I. LA BRETAGNE, TERRE DE COOPERATIONS
1. A LA RECHERCHE DE TERRITOIRES POUR LE DEVELOPPEMENT
En Bretagne, l'histoire de la coopération territoriale est ancienne. Elle s'est toutefoisaccélérée à la sortie de la seconde guerre mondiale. A cette période, les Bretons ont su se
regrouper et se mobiliser pour fédérer leurs forces. C'est ainsi qu'en 1950, se crée le CELIB
(Comité d'Etudes et de Liaison des Intérêts Bretons), avec pour objectif de mobiliser lesacteurs de la région autour d'actions visant à développer la Bretagne, défendre ses intérêts
auprès des autorités nationales. Dans le cadre de ses travaux, le CELIB cherchera également à identifier des moyens de développement endogène de la Bretagne. C'est ainsi qu'il sera un ardent défenseur du fait régional et du développement de la dynamique de Pays ; ces deux échelles lui semblant les plus à même de favoriser le développement de la région.2. UNE DYNAMIQUE DE PAYS
Les lois PASQUA et VOYNET de 1995 et 1999 sont venues, en reconnaissant officiellement l'existence de démarches de Pays, consacrer une pratique déjà ancienne en Bretagne. Des Comités de Pays des décennies 60 et 70, aux groupements d'action locale des programmes d'initiative communautaire LEADER, en passant par les Pays d'accueil touristique et les Comités de Bassin d'Emploi, les acteurs bretons ont très fréquemment pensé leur développement à une échelle plus large que celle des communes, proche de celle des bassins de vie : celle des Pays. Aussi, lorsque ces deux lois d'orientation pour l'aménagement et le développement (durable) du territoire sont venues appuyer leurs démarches, les Bretons se sont-ils très rapidement engagés ; parfois, il est vrai, pour profiter d'un certain effet d'aubaine. Ce faisant, certains responsables locaux, transformant la logique de projet qui prévalait, en une logique de guichet, par le biais de la contractualisation qui accompagne la démarche de Pays, ont pu briser la dynamique qui existait depuis des années de façon informelle. La plupart du temps, en revanche, ces deux lois ont provoqué un tel engouement que, cinq ansaprès la dernière, la Bretagne compte à présent vingt et un Pays, aux caractéristiques
diverses ; ce qui en fait l'unique région où le territoire est entièrement organisé en Pays.
Par ailleurs, la Bretagne confirme également cette avance en matière de contractualisation, puisque, au 1 er septembre 2004, elle était encore la seule région où les Pays avaient tous contractualisé dans le cadre du volet territorial du Contrat de Plan Etat-Région.SYNTHESE
CESR de Bretagne - février 2005
IIILES PAYS EN BRETAGNE AU 1
ERJANVIER 2004
Source : ETD, (www.projetdeterritoire.com), janvier 20043. DES COMMUNES HABITUEES A COOPERER
Les différentes lois en faveur de l'intercommunalité ont également connu un succès important
en Bretagne. Ainsi, les communes de Bretagne ont-elles compris, très rapidement, l'intérêt qu'elles avaient à se regrouper en SIVU (Syndicats Intercommunaux à Vocation Unique) et en SIVOM (Syndicats Intercommunaux à Vocation Multiple). Ensuite, lorsque la loi a ouvert la possibilité, pour certains territoires, de constituer des communautés urbaines, l'agglomération de Brest a été l'une des premières à s'engager volontairement dans la démarche, en 1974. La Bretagne a également vu se constituer de nombreux districts, comptant même en son seinle premier EPCI de France (le district de Rennes) à adopter le régime fiscal le plus intégré qui
soit, celui de la taxe professionnelle unique (TPU). Dès 1992, date de création des communautés de communes, la région verra se constituer la première communauté de communes de France (celle du Val d'Oust et de Lanvaux). Cette avance de la Bretagne en matière intercommunale ne s'est jamais démentie depuis puisque, suite à la loi C HEVENEMENT de 1999, quasiment tous les territoires pouvant être couverts par des communautés d'agglomération l'ont été (y compris des territoires pour lesquels le choix d'une telle forme de coopération pouvait sembler moins évident). En 2004, la Bretagne figurait dans les premières régions de France en termes de couverture de son territoire par des communautés. 96% de la population bretonne (contre 82% au niveau national) résidait dans un territoire organisé par 115 EPCI à fiscalité propre (105 communautés de communes (CC), 9 communautés d'agglomération (CA) et une communautéSYNTHESE
CESR de Bretagne - février 2005
IV urbaine (CU). Seules 48 communes demeuraient en dehors d"un EPCI à fiscalité propre (mais adhéraient toutefois, la plupart du temps, à des SIVU ou des SIVOM).Enfin, la région se distingue, en particulier, par sa nette avance, encore inégalée à ce jour, en
matière de quasi-généralisation du régime fiscal de la TPU. LES EPCI A FISCALITE PROPRE EN BRETAGNE AU 1
ERJANVIER 2004
CC du Pays d'Uzel près l'OustCC Lamballe CommunautéCC de DinanCC du Pays de Bégard
CC du Pays de Belle Isle en TerreCC du Centre TrégorCC du Sud Goëlo
CC Centre Armor Puissance 4
CC du Pays de Châtelaudren - Plouagat
CC de la Côte de Penthièvre
CC du Pays de Bourbriac
CC de Plancoët Val d' ArguenonCC du Trieux
CC du Pays de Du Guesclin
CC du Canton de Callac
CC CideralCC des Trois Rivières
CC du Kr eiz - Br eizh
CC du Pays de Caulnes
CC Guerdelan Mûr-de-BretagneCC du Pays d'ÉvranCC du Méné
CC du Pays de Corlay
CC Arguenon HunaudayeCC du Pays de Lanvollon - PlouhaCC du Pays de Quintin
CC du Hardouinais MenéCC de Guingamp
CC du Pays de MatignonCC du Pays Rochois
CC du Pays de Moncontour de Bretagne
CA de Saint BrieucCC de la Presqu'île de LézardrieuxCC Paimpol - Goëlo
CA de Lannion Trégor
CC de la Côte d'Émeraude, Rance et FrémurCC Pays Plélan
CC Rance FrémurCC de Beg ar C'hra
CC du Pays du Poher
CC de la Presqu'île de Crozon
CC du Pays de Quimperlé
CC du Cap Sizun
CC du Pays Fouesnantais
CC des Monts d'ArréeCC du Pays de Landivisiau
CU de Brest
CC du Yeun EllezCA du Pays de Morlaix
CC de Plabennec et des Abers
CC du Pays d'Iroise
CC du Pays GlazikCC Pays de Lesneven et de la côte des LégendesCC de Châteaulin et du Porzay
CC du Pays de ChâteauneufCC de la Baie du KernicCC de la Région de Pleyben
CC du Pays Bigouden Sud
CC de Concarneau CornouailleCC du Pays de Landerneau DaoulasCC du Pays de Douarnenez
CA Quimper CommunautéCC de l'Aulne Maritime
CC du Haut Pays BigoudenCC du Pays Léonard
CA Rennes Métropole
CC au Pays de la Roche aux FéesCC du Pays d'AubignéCC du Canton d'Antrain
CA Vitré communauté
CC du Pays GuerchaisCC Pays Dol de Bretagne Baie du Mont St-MCC du Coglais
CC du Pays de Moyenne Vilaine et du Semnon
CC du Pays de Redon
CC du Canton de GuichenCC du Pays de la Bretagne RomantiqueCC du Pays de Louvigné du Désert
CC du Pays de Fougères
CC du Pays de Bécherel
CC du Pays de Montfort
CC du Pays de St Méen-le-GrandCC du Pays de Montauban de BretagneCC Baie du Mt St-M. Canton Pleine Fougères
CC du Pays de Maure de Bretagne
CC de Brocéliande
CC du Canton de PipriacCA du Pays de Saint Malo
CC du Pays de Châteaugiron
CC du Canton de Saint Aubin du Cormier
CC du Pays de Liffré
CC du Canton du Grand FougerayCC du Val d'Ille
CC du Pays de Muzillac
CA du Pays de VannesCC du Pays de Guer
CC du Pays d'Auray
CC de Belle île en MerCC du Pays de Baud
CC de la Ria d'EtelCC du Pays du Roi Morvan
CC du Pays de Questembert
CC du Val d'Oust et de Lanvaux
CA du Pays de Lorient
CC du LochCC du pays de Pontivy
CC du Pays de Mauron en Brocéliande
CC de la Région de Plouay, du Scorff au Blavet
CC du Pays de Ploërmel
CC de la Côte des MégalithesCC du Pays de LocminéCC du Pays de Josselin
CC du Porhoët
CC de Blavet Bellevue Océan
CC du Pays de la Roche Bernard
CC de Guéméné Penfao
PAYS DU CENTRE-BRETAGNEPAYS DE SAINT-BRIEUC
PAYS DE DINANPAYS DE GUINGAMP
PAYS DU TREGOR-GOELO
PAYS DU CENTRE-OUEST BRETAGNE
PAYS DE SAINT-MALO
PAYS DE BREST
PAYS DE CORNOUAILLEPAYS DE MORLAIX
PAYS DE RENNES
PAYS DE VITREPAYS DE FOUGERES
PAYS DES VALLONS DE VILAINE
PAYS DE REDON ET DE VILAINEPAYS DE BROCELIANDE
PAYS DE VANNES
PAYS DE PLOERMEL COEUR DE BRETAGNE
PAYS D'AURAYPAYS DE PONTIVY
PAYS DE LORIENT
Intercommunalité à fiscalité propre
hors ECPICC à fiscalité 4T
CC à TPU
CA CUPréfecture de région Bretagne
SGAR / GEP - février 2004
Source : Préfecture de région Bretagne
Plusieurs raisons peuvent être évoquées pour expliquer cet engouement régional pour l'intercommunalité : - l'absence de très petites communes qui explique que les communes craignent peut être moins qu'ailleurs de se faire " absorber » ; - l'émergence de nouveaux besoins exprimés par la population auxquels il convient de donner des réponses que la commune n'est plus en mesure d'apporter seule ; - l'existence de politiques départementales ou régionale incitant au regroupement intercommunal. On peut considérer que cette intercommunalité qui s'est développée en Bretagne a pourobjectif de parvenir à un développement humain durable des territoires, un développement qui
soit propre à chaque territoire (développement à la fois endogène et exogène) et un développement différencié et équitable des territoires. Il convient néanmoins de préciser que la carte de l'intercommunalité, telle que nous laconnaissons actuellement, n'est peut-être déjà plus d'actualité à l'heure de la lecture de cette
SYNTHESE
CESR de Bretagne - février 2005
V synthèse tant nous sommes dans un processus dynamique qui est en perpétuel mouvement et dans lequel les territoires se recomposent et les logiques d'acteurs évoluent en permanence. 2II. UNE COOPERATION DYNAMIQUE
La coopération, dans la mesure où elle est au service du développement des territoires et des
hommes qui la font, et que ces derniers évoluent sans cesse, dans leurs modes de vie..., se doit de s'adapter en permanence.1. UN PROCESSUS EN PERPETUEL MOUVEMENT
1.1. Les attentes des Bretons ont évolué
Les Bretons ont évolué, leurs habitudes et leurs modes de vie également (mutations démographiques - vieillissement de la population - et socio-économiques du territoire - affaiblissement démographique du centre de la Bretagne couplé à un phénomène de polarisation économique, diminution considérable du nombre d'exploitants agricoles...) ; leCESR de Bretagne l'a récemment mis en exergue.
3Ainsi, les besoins que les populations
expriment, notamment en direction de leurs élus locaux, et plus globalement les services, équipements et actions publiques qu'ils s'attendent à trouver sur leur territoire de vie ontégalement évolué. Par ailleurs, les territoires se trouvent également confrontés à de nouveaux
problèmes auxquels ils doivent répondre (parfois du fait d'évolutions de la réglementation).
La préservation de l'environnement est sans doute la question la plus emblématique à ce sujet.
1.2. Les acteurs tentent de s'y adapter en coopérant
Face à ces mutations, les communes ou les anciennes structures de coopération territoriale (SIVU, SIVOM) sont apparues assez rapidement comme n'étant pas les mieux placées pourapporter des réponses à ces nouvelles attentes exprimées auprès des acteurs publics, soit parce
qu'elles n'avaient pas les moyens financiers d'agir, soit parce que leur échelle d'actions ne leur permettait pas de le faire de façon pertinente. C'est ainsi que la Bretagne a alors vu se constituer une communauté urbaine, de nombreux districts, et que quelques communes ont fusionné dans les années 1970. Ensuite, dans la décennie 1990, ce sont les communautés de communes (1992) et les communautés d'agglomération (1999) qui sont apparues comme les outils les plus pertinents pour répondreà ces attentes.
Toutefois, la constitution de communautés n'a pas tout réglé, ces dernières n'étant pas
toujours pertinentes pour les questions qui leur étaient posées. D'ailleurs, on est en droit de
s'interroger sur la possible existence d'un territoire qui soit pertinent pour tout gérer. 2La Bretagne compte, en effet, au 1
er janvier 2005, 116 EPCI, dont 106 Communautés de communes, et nonplus 105 comme en 2004, suite à la création de la Communauté de communes des trois rivières (regroupant
Crac"h, Saint-Philibert et Locmariaquer). Les communes isolées ne sont quant à elles plus 48 mais 43 suite à la
création de cette communauté de communes et l"adhésion des communes de Miniac-Morvan et Le Tronchet à la
Communauté d"agglomération du Pays de Saint-Malo 3CESR de Bretagne, La Bretagne et l'évolution des modes de vie, Rapporteur : Alain EVEN, janvier 2004
SYNTHESE
CESR de Bretagne - février 2005
VI Les communautés ont dû s"adapter pour tenir compte de ces évolutions ; que ce soit dansleurs limites territoriales, leurs statuts ou leurs missions. Ainsi, a-t-on assisté, ces dernières
années, à une augmentation globale du nombre d'EPCI, mais également à des redécoupages
de leurs frontières. Certaines communautés qui n'avaient pas atteint de taille critique ont par
exemple décidé de se regrouper en fusionnant.quotesdbs_dbs26.pdfusesText_32[PDF] baudekin a la lance }} de hainaut - Ogn
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