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La bataille de Verdun est une bataille qui s'est déroulée du 21 février au 18 décembre 1916 Conçue par le général von Falkenhayn, commandant en chef de l'armée  Termes manquants : PDF | Doit inclure :PDF
  • Qui commandait les Français à Verdun ?

    Le général Joseph Joffre (manteau clair) commandait les forces fran?ises à la bataille de Verdun. À 7 heures, le 21 février 1916, un bombardement allemand massif de plus de 1 200 pi?s d'artillerie pilonna les positions fran?ises autour de la cité médiévale fortifiée.
  • Quel général commande l'armée française à Verdun en 1916 ?

    Malgré le déluge d'obus, les « Poilus » s'accrochent au terrain et les Allemands ne peuvent aller plus loin. Le général Pétain est alors placé à la tête des troupes chargées de défendre Verdun.
  • Quel général a permis à la France d'accéder à la victoire à Verdun ?

    La bataille de Verdun tourne à l'avantage des fran?is
    Le 24 octobre, le général Robert Nivelle, qui a succédé au général Pétain à la tête de la 2e armée (Pétain se voit confier le commandement du groupe d'armées du Centre), lance une contre-offensive sur Verdun.
  • Le 1er mai, Pétain est nommé commandant du Groupe d'armées du Centre, avec 800 000 hommes sous ses ordres, dont ceux de l'armée de Verdun, qu'il ne commandera plus directement. Sur le terrain lui succ? le général Nivelle, secondé par le général Mangin.
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Université Paris I Panthéon-Sorbonne

Master 2 contemporaine

" Histoire des sociétés occidentales contemporaines Le général Maxime Weygand face à la guerre (mai 1940 septembre 1940)

Mémoire présenté par

Thibault DECOMBLE

Jury : -

M. Olivier Wieviorka, professeur des Universités cole normale supérieure de

Cachan

- Mcole normale supérieure de Cachan 2

Introduction générale

1 --treize ans aurait pu faire dans un conflit armé comme celui que fut la Seconde guerre mondiale ? amener une

réponse simple : il aurait été dépassé. Cette guerre serait donc celle de trop pour Maxime

Weygand

leur manque de fondement en se parant du bon sens. Un conflit a souvent sa part de modernité par rapport au précédent. Les belligérants,

cherchant à gagner la bataille du matériel et doctrinal avant de remporter celle sur le terrain,

tactiques et stratégiques que

Seconde

guerre mondiale ont été Les procédés tactiques allemands, du tandem char-avion aux attaques de points sensibles sans préparation -delà de terraingalement dans la préparation à la guerre notamment du point de vue de la doctrine -major de -deux guerres a comporté en son sein différentes écoles de pensée.

Placer le général Weygand donc

a saisi de la nouveauté du second conflit mondial en termes strictement militaires. Quelle fut son action pour contrer la Wehrmacht ? A-t-- des percepts acquis depuis les années 1920, alors que le maréchal Foch était encore son mentor vivant ? Une guerre oppose par essence des nations entre elles, ce qui en fait un phénomène Seconde guerre mondiale a été dès son origine eut envahi la Pologne. À des hommes politiques au pouvoir, les états- majors durent dresser des plans tenant compte de ce dernier point. Par conséquent, les choix lui, mais avaient une influence sur ses alliés. Or, le 25 juin 1940 entrait en vigueur les armistices que la France avait signés avec les De facto, elle sortait de la guerre. Il est donc nécessaire que nous confrontions Weygand à ce 2 puis ministre de la Défense nationale, il a pesé pour que le Conseil des ministres opte pour cette solution à la défaite des armées. Ces deux cadres de réflexions la Seconde guerre mondiale dans son aspect purement militaire et en tant que guerre entre coalitions sont également questionner le passage de Weygand au gouvernement de Vichy. Car, pendant que

détermine une ligne de conduite face à cette situation. Les chefs militaires préparaient-ils la

paix ou considéraient- revanche devant arriver à brève échéance ? na

posa : fallait-il revoir de fond en comble celle qui avait été enseignée avant la foudroyante

campagne de 1940 ? En somme, ce sont les réalisations structurelles de Weygand que nous aurons à étudier.

Le 20 mai 1940 Maxime Weygand était -major

ptembre de la même année, Pétain le démissionnait de son poste

de ministre de la Défense nationale. Entre ces deux dates, il a été le commandant en chef des

armées françaises. Ainsi, cette période présente une unité dans la vie de Weygand, avec un

uant à la mi--à-dire au moment où il se décide en faveur de confrontés, permettra de les développer et de les préciser. 3

Approche critique du corpus

Les sources1

Les sources manuscrites

Nous avons dépouillé cent trois cartons pour en retenir soixante-quatre, qui ressortent tous du Service historique de la défense. La sous-série 27N, relative au Grand quartier général de septembre 1939 à juin 1940,

a constitué notre principale source concernant les opérations militaires et les instructions de

Weygand aux arm

avons pu donner un certain contre-point de vue par rapport aux sources imprimées sur la chronologie de sa ca. La sous-série 1P concerne la période du gouvernement de Vichy, et nous a donc été Weygand en tant que ministre. Si elle ne contient vraisemblablement pas de documents apportant des éléments inédits par rapport à ceux que Paxton a pu consulter dès les années

1960 dans les archives allemandes ou anglo-saxonnes2, elle nous donne à voir le ministère

de la Défense nationale en fonctionnement, dans son intendance et ses problèmes pratico- pratiques. Nous avons complété ces deux principales sous-séries par quelques autres cartons : ceux relevant du ministère de la Guerre avant que Weygand ne devienne ministre

5N 580 et 581 2N 26 et des cartons concernant

les sous-séries 13P et 18P notamment. Ces cotes prises çà et là nous ont permis à la fois de décentrer notre propos par exemple en comparant les directives de Reynaud en tant que ministre de la Guerre et les ordres de Weygand et de mieux le cadrer. Comme le sujet que nous avons décidé de traiter est assez circoncis, tant

Weygand

1

2 Robert O. Paxton, -1944, Paris, Taillandier, 2004 (éd.

US 1966), p. 540.

4 car

laquelle nous avons été confrontés, il nous est apparu que ce ne serait que par une

accumulation de preuves que nous pourrions avancer des hypothèses, puis les confirmer. : elles sont lacunaires en bien

des points. En dépit du fait que Weygand soit ministre de la Défense nationale dès le 16 juin,

les deux cartons rassemblant les archives de son ministère ne contiennent que peu voir pas de mois-là. De même, les archives du Grand quartier général sont assez nous intéresser et une perte de celles-ci s de son passage au mai 1940. q au ministre

époque, que Weygand ne souhaita en aucun cas revoir. Le pendant à ces " petits » problèmes

traités par les plus hautes autorités, est la rareté relative de documents proposant ou

cependant, dans le sens où il nous incline, sans même regarder en détail le contenu des

archives, à douter des assertions de Weygand et de ses défendeurs sur le fait que la première

caractère même des activités que Weygand a revendiquées avoir entreprises quand il fut ministre bien connu que

Mettons tout de suite un bémol à cela. La Résistance française est assez bien documentée,

politique de résistance en vue de la reprise de la lutte de

Weygand ne le serait-elle pas

5 secrètes, comme le montre certains documents demandant officiellement de rayer des cadres des pro domo. Toutefois, la quasi-absence de consignes écrites, même en tenant compte des dangers que comportaient de tels agissements, laisse perplexe. Enfin, les documents concernant Mers-el Kée que devait suivre la produits par des auteurs qui venaient de subir un choc sans précédent en particulier pour ce qui est des militaires, comme Huntziger et Weygand, il faut les comparer avec des documents

acteurs. De manière plus générale, comme la période étudiée voit survenir de nombreux

évènements importants, à un rythme plutôt rapide, les archives dépouillées recèlent assez

même de conduire une étude serrée, les archives nous suggèrent que les trois mois et demi

que Weygand a passés à placé dans une situation qui se nourrissait principalement s et de provisoire3.

Nous avons également dû être attentifs à la spécificité des archives militaires.

Weygand donnés pendant la campagne de 1940 pour

»4 est un type de phrase qui revient

souvent dans ses Mémoires. 5, les notions de

Weygand était généralissime. Ce

il devait faire tout ce qui était en son pouvoir pour rétablir la situation. De ordres énergiques, des instructions sur les tactiques à employer et à produire des plans de milit pas autrement. De ce fait, il nous a fallu toujours faire la

3 mi-août, pour certains documents les en-têtes du ministère

de la Défense nationale comportent encore la mention " République française ».

4 Weygand, Mémoires, tome III, Rappelé au service, Paris, Flammarion, 1950, p. 186.

5 Bruno Chaix (général), En mai 1940, fallait-il entrer en Belgique ?, Paris, Economica, 2000, p. 289.

6 part entre ce qui relevait de la conviction profonde de Weygand ts et général en chef6.

Les sources imprimées

Elles sont de trois types : les écrits a posteriori, les recueils de propos écrits journaux, carnets -guerre, archives des délégations françaises auprès des Les mémoires et autres écrits publiés après la guerre tiennent bien souvent du plaidoyer pro domo, quelques soient les auteurs. Si on devait décerner des palmes, celles-ci

reviendraient au général Maurice Gamelin et à Paul Reynaud. Cette forte tendance à justifier

ses choix et à ne faire que peu de concessions ou au mur ou sans

conséquences nous a été parfois utile quand nous avons pu y opposer des documents précis.

Les contradictions que nous en avons tiré nous ont éclairé, de manière détournée mais

véritables intentions, dispositions et actions des acteurs.

Comme en consultation libre, les

problèmes posés par ces tentatives de disculpation sont maintenant pour la plupart réglés.

Cependant, ces problèmes ont, et ce dès la fin de la guerre, marqué le champ

historiographique, que ce soit en termes de délimitation et de problématisation, que

ons par exemple, il semble que chez certains auteurs, amener des éléments en faveur de Weygand revient nécessairement à charger des dangers auquel il nous a fallu faire f-à-dire ne pas tomber dans le jugement par personne interposée pourrait appeler un " irent, les auteurs de ces

mémoires avaient, consciemment ou non, intégré un tel résultat et ont donc eu tendance à

réinterpréter leur position, leurs actions en fonction de celui-là. Ils ont alors mis en avant ce

qui pourrait passer pour des faits de résistance, de refus de collaborer, de préparation de la revanche. À ont tenté de dissi peu glorieuses au regard du dénouement du drame. Ce " » se 6 -

Cf. Weygand, op. cit., pp. 140, 141 et 145.

7

redouble, dans le sens où les auteurs ne réinterprétèrent pas seulement leurs actes en fonction

personnelles postérieures. Pour donner une cohérence à leur cheminement pendant la guerre, certains t une signification en adéquation avec un acte de t+1ons, en ce qui concerne la position de Weygand quant aux capacités de résistance de la Grande-Bretagne.

Les journaux écrits " » permette de

Journal politique de Jules Jeanneney, président du Sénat. Si re attention. On y voit un homme avant tout préoccupé de points juridiques complexes, de respect des règles usuelles du fonctionnement des en guerre. Dans la lutte qui a opposé Weygand certainement eu une incidence sur la force respective des deux camps qui se formèrent au sein des pouvoirs publics français. directement -là -guerre. Des informations de seconde main que nous avons eues sur celles-ci, il ressort que le genre du plaidoyer pro domo pour préciser certains points ou pour voir des acteurs revenir sur leurs déclarations et leur attitude pendant la guerre. Le re comporte beaucoup de documents que nous avons eu à étudier dans les archives de pour notre sujet. Néanmoins, il contient des papiers pouvant étayer des hypothèses tel recueil, nous indiquant comment le gouvernement à procéder dans la sélection des sur cette masse documentaire. ns t les polémiques qui ont éclaté e leur contexte. 8

Ce qui se ressent fortement dans les sources imprimées, où les auteurs prêtent toutes sortes

s malveillantes à leurs adversaires du moment. Une simple phrase, un bot mot,

sont vite montés en épingles et réinterprétés postérieurement. Un exemple, parmi tant

Weygand aurait p :

" Dans huit jours, [elle] aura le coup tordu comme un poulet ». Elle fut longtemps reprise par ceux qui vilipendèrent le généralissime de 1940 après la guerre, au premier rang des quels Paul Reynaud. Mais lématique elle a aussi trouvé crédit auprès convaincante que Weygand 7. Aussi, il ne faut pas être dupe de ces phénomènes de couloirs. s de de communication, méfiance réciproque, etc.). consultant ces diverses sources imprimées est de pouvoir retracer une chronologie fine des évènements à condition de croiser les documents.

Les sources manquantes

Poson

types. Les archives privées sont souvent citées dans des livres à la teneur scientifique plutôt

ient pas grand-chose à nous apprendre et donc représentent à elles seules une masse considérable de documents. A noter également que

Weygand GR 1K 140 aux archives de Vincennes,

logistiques. Néanmoins, nous avons pu pallier cela par le fait que des historiens tels que américaines, pour produire des travaux jugés sérieux par toute la profession. B. Destremau cite, dans sa biographie de Weygand, des lettres que ce dernier aurait échangées avec -Uni, Sir Ronald Campbell, concernant la cession des contrats

États-Unis au profit de la Grande-

7 Bernard Destremau, Weygand, Paris, Perrin, 2001 (1ère éd. 1989), pp. 597-599.

9 ttres dont Weygand parle également dans ses Mémoires et, si elles

Weygand vis-à-vis

de principalement les Archives nationales (site de Pierrefitte) et les archives du ministère des concentrer sur le principal domaine de notre étude, celui militaire donc. Les documents se trouvant aux Archives nationales ont été largement commentés, alors que les fonds de

Vincennes relatifs à Weygand

systémique depuis quelques années. De ce fait, nous avons seulement eu un accès de seconde main aux papiers personnels des protagonistes de la période qui nous intéresse notamment les fonds Reynaud, Dautry et Marin8.

La bibliographie

plutôt annexe par rapport à notre sujet. Les premiers ont été écrits par des personnes qui ne sont souvent pas des historiens de profession et/ou ont participé à la Seconde guerre mondiale, comme Bernard Destremau

Weygand pour ceux précités

biographiqu nalyse, car, il présente de nombreuses faiblesses méthodologiques et rhétoriques, notamment en voulant palier un manque visible de preuves mat pensées prêtées aux auteurs.

8 Respectivement AN 74 AP, AN 307 AP et 317 AP. Nous consulterons également les archives de la Cour

suprême de justice, dite cour de Riom, qui sont réunies dans le fonds AN 2 W. 10 Les seconds traitent de sujets plus généraux que le simple cas Weygand. Celui-ci -là que comme un personnage par

que la systématicité propre à chaque livre conduit à voir la situation du général Weygand

croiser avec les ouvrages engagé

a cependant déjà été arpenté par les historiens, de Paxton sur Vichy et son armée, à la

synthèse de Jean- armées françaises pendant la Seconde guerre mondiale.

Quant aux ouvrages annexes, i

9 de Christiane Rimbaud, qui, par un grand travail de dépouillement

concl

Weygand

9 Christiane Rimbaud, faire du Massilia, Paris, Le Seuil, 1984, 255 pages.

11

Historiographie10

Weygand face à la guerre, de

mai à septembre 1940, revient à : son attitude en tant que -à-dire adopter une approche purement militaire ; son action ayant pour but que la France signe un armistice avec les puissances de de notre sujet amène à se positionner sur plusieurs débats qui eurent ou ont lieu entre historiens ou acteurs des évènements qui nous intéressent. donc à partir desquels nous nous positionnerons, nous dresseront un état d de notre sujet.

Une historiographie quelque peu lacunaire

Maxime Weygand : un général peu étudié pour lui-même Les biographes travaillant sur les acteurs français de la Seconde guerre mondiale se sont surtout intéressés aux hommes de premier plan : Pétain, Darlan, Laval, De Gaulle, etc.

française de 1939 à 1945 ont peu été étudiés de façon exclusive. A ce problème quantitatif

alitatif : ces biographies de grands généraux ou amiraux sont souvent

laudatives, et donc peu objectives. Le général Weygand ne déroge pas à cette règle.

Seulement deux véritables biographies

vie lui ont été consacrées, celle de Bernard Destremau et de Guy Raïssac. Si ce dernier

10 Pour ne pas alourdir la lecture, nous renvoyons le lecteur à la bibliographie se trouvant aux pages 144-147

pour les auteurs ou les ouvrages dont nous ne proposons pas de référence précise. 12 e prétend. Cette faiblesse numérique est en partie compensée par les quelques écrits universitaires partie de la vie de Weygand sa vice-présidence du Conseil de guerre, de 1931 à 1935 ou à un seul thème lié à notre sujet ses relations avec le pouvoir politique par exemple. -Philippe Sisung et Martin Benoist est celui qui combine le mieux étendue temporelle et thématique, mais il se résume plus à une succession de faits, et propose donc peu de thèses innovantes. , tout historien Weygand fait quelque peu face à un voile de brouillard. Il y a une part assurée.

Un cas entendu

La rapidité et la gravité des évènements qui constituent la toile de fond de notre sujet accentuent ce manque de discernement de la part des historiens, quand ils se penchent sur Weygand de mai à septembre 1940. De même que De Gaulle écrivit que Paul Reynaud fut

broyé par les évènements en 1940, on pourrait dire que ce cavalier de soixante-treize ans est

noyé au milieu de ceux-s la fin restent encore par bien des aspects les éléments indépassables du cadre de toute tentative Weygand durant la période que nous avons retenue.

Prenon

juin 1940. Il dut faire face à une guerre nouvelle. Si cette nouveauté a été disséquée par les

e que Weygand

Mémoires. De fait, sa pensée militaire ne

-deux guerres, o 13

résumée au déroulement des opérations. En effet, si, grâce à Claude Paillat, Pierre Rocolle

ou D des évènements est maintenant établi de façon certaine échec de sa contre-- , ces ouvrages ne seul constat la défaite commandement par Gamelin ou Weygand

dite du hérisson. Mais la genèse de cette idée-là chez lui ou le fait de savoir si elle était une

innovation ou une adaptation de sa part, ne sont jamais questionnés. Plus généralement, il

Weygand, et, a fortiori,

aucune véritable mise en rapport de ceux-ci avec sa pensée de la guerre. Par exemple, il est étonnant de voir certains relever de façon ironique que Weygand se faisait for devant

Gamelin de détenir les " secrets de Foch », sans jamais chercher à savoir en quoi le premier

était

Par conséquent, au fait que Weygand soit un cas peu étudié en lui- pourrait présenter ce général.

Des thèmes de recherche délaissés

Au-delà de Weygand en lui-même, la littérature scientifique est lacunaire sur de -guerre a

apporté de nombreux témoignages et études universitaires sur la défaite et le régime de Vichy

du point de vue politique et diplomatique, si cet intérêt a été renforcé par les renouveaux

historiographiques concernant ces deux sujets de recherche pensons à Paxton pour Vichy et à Jean-Louis Crémieux-Brilhac pour la défaite militaire de 1940 relativement oubliée par les historiens. Peu de livres peuvent se présenter comme une

synthèse historique et méthodique sur la question des armées françaises terre, air, marine

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