[PDF] Sciences et pays en développement : Afrique subsaharienne





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Évaluation finale du projet FSP n°2004-33

«Appui aux expertises scientifiques en biologie végétale dans les pays francophones de la ZSP2 (Sud-. Expert-Plantes ou SEP) ». Ce projet s'est inscrit 



RAPPORT EVALUATION MI PARCOURS SEP

Sud Expert Plantes. (Appui aux expertises scientifiques en biologie végétale dans les pays de la ZSP). Evaluation à mi-parcours du projet.



Compilation SEP2D Institutions 05062012V2

17 mai 2012 les quatre régions ciblées par Sud Expert Plantes (Afrique centrale ... Contact SEP2D : LY Viboth



FormInstit SEP2D Madagascar Univ. TANA - RAMAROSANDRATANA

21 mai 2012 Sud Expert Plantes Développement Durable ... ou autorité : Département de Biologie et Ecologie Végétales Faculté des ... Pays : Madagascar.



Restitution groupe Jardins Botaniques Kouami Kokou 15 Juin 2012

15 juin 2012 Jardin Botanique de France et des pays francophones ... expertise (proche de la connaissance); ... végétales un outil de conservation et de.



CORUS_rapport_final PUBLICATION

mobilisateurs tel que le projet d'Appui aux expertises scientifiques en biologie végétale dans les pays francophones de la ZSP (SUD-EXPERTS-PLANTES) qui 



semis direct sur couverture végétale permanente (SCV)

projets de développement rural dans les pays du Sud dans des d'agriculture



Sciences et pays en développement : Afrique subsaharienne

Ces questions sont au cœur des relations entre pays du Nord et du Sud. nécessaires centres d'expertise au plan national.



Préambule

du prix des médicaments dans les pays du Sud l'impact macroéconomique agronomique finalisée pour le développement



Production animale médecine vétérinaire et environnement : une

10 nov. 2003 pays du Sud par des recherches des réalisations expérimentales

Sciences et pays en développement : Afrique subsaharienne

ACADÉMIE DES SCIENCES

SCIENCES ET PAYS

EN DÉVELOPPEMENT

AFRIQUE SUBSAHARIENNE

FRANCOPHONE

Sous la direction de

FRANÇOIS GROS

2006

Sciences et pays

en développement

Afrique subsaharienne francophone

RAPPORT SUR LA SCIENCES ET LA TECHNOLOGIEN

o 21

Animateur : François Gros

ACADÉMIE DES SCIENCES

17, avenue du Hoggar

Parc dactivités de Courtabœuf, BP 112

91944 Les Ulis Cedex A, France

Conception de la maquette intérieure : Béatrice Couëdel c?2006, EDP Sciences, 17, avenue du Hoggar, BP 112, Parc d"activités de Courtabœuf,

91944 Les Ulis Cedex A

Tous droits de traduction, d"adaptation et de reproduction par tous procédés réservés pour tous

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tue une contrefaçon. Seules sont autorisées, d"une part, les reproductions strictement réservées à

l"usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective, et d"autre part, les courtes ci-

tations justifiées par le caractère scientifique ou d"information de l"œuvre dans laquelle elles sont

incorporées (art. L. 122-4, L. 122-5 et L. 335-2 du Code de la propriété intellectuelle). Des pho-

tocopies payantes peuvent être réalisées avec l"accord de l"éditeur. S"adresser au : Centre français

d"exploitation du droit de copie, 3, rue Hautefeuille, 75006 Paris. Tél. : 01 43 26 95 35.

ISBN 2-86883-819-7

Académie des sciences

Rapport Science et Technologie

Le Comité interministériel du 15 juillet1998, à l"initiative du ministre de l"Édu- cation nationale, de la Recherche et de la Technologie, a confié à l"Académie des sciences l"établissement du rapport biennal sur l"état de la science et de la technologie. Pour répondre à cette demande, l"Académie des sciences a mis en place le Comité "Rapport Science et Technologie» (RST) constitué de 15 membres de la Compagnie et de son Conseil pour les applications. Chaque thème retenu est conduit par un groupe de travail animé par un membre ou un correspondant de l"Académie, entouré d"experts. Chaque rapport est soumis au Comité RST, à un Groupe de lecture critique, et à l"Académie des sciences. En 2001, la composition du Comité RST a été élargie, passant de quinze à vingt-quatre membres. Entre 1999 et 2005, vingt rapports ont ainsi été édités et remis au ministre délégué à la Recherche.

COMPOSITION DU COMITÉ RST

Alain ASPECT

Membre de l"Académie des sciences - Directeur de recherche au Centre natio- nal de la recherche scientifique, professeur à l"École polytechnique

Jean-François BACH

Membre de l"Académie des sciences - Professeur à l"université René Descartes

Jean-Michel BONY

Membre de l"Académie des sciences - Professeur à l"École polytechnique

Christian BORDÉ

Correspondant de l"Académie des sciences - Directeur de recherche au Centre national de la recherche scientifique

Édouard BRÉZIN

Président de l"Académie des sciences - Professeur à l"université Pierre-et-

Marie-Curie et à l"École polytechnique

Marie-Lise CHANIN

Correspondant de l"Académie des sciences - Directeur de recherche émérite au Centre national de la recherche scientifique

Geneviève COMTE-BELLOT

Correspondant de l"Académie des sciences - Professeur émérite de l"École cen- traledeLyon

François CUZIN

Membre de l"Académie des sciences - Professeur à l"université de Nice-Sophia-

Antipolis

Jean DERCOURT

Secrétaire perpétuel de l"Académie des sciences - Professeur émérite à l"uni- versité Pierre-et-Marie-Curie

Christian DUMAS

Membre de l"Académie des sciences - Professeur à l"École normale supérieure de Lyon viSCIENCES ET PAYS EN DÉVELOPPEMENT

Michel FARDEAU

Correspondant de l"Académie des sciences - Professeur au Conservatoire na- tional des arts et métiers, directeur médicalet scientifique à l"Institut de myologie (Hôpital de la Pitié Salpétrière)

Jules HOFFMANN

Vice-président de l"Académie des sciences - Directeur de l"Institut de biologie moléculaire et cellulaire de Strasbourg

Jean-Pierre KAHANE

Membre de l"Académie des sciences - Professeur émérite à l"université Paris-

Sud Orsay

Daniel KAPLAN

Membre de l"Académie des sciences - Directeur de la société Fastlite

Henri KORN

Membre de l"Académie des sciences - Professeur honoraire à l"institut Pasteur et directeur de recherche honoraire à l"Institut national de la santé et de la recherche médicale

Nicole LE DOUARIN

Secrétaire perpétuelle de l"Académie des sciences - Professeur honoraire au

Collège de France

Jean-Louis LE MOUËL

Membre de l"Académie des sciences - Physicien à l"Institut de physique du globedeParis

François MATHEY

Membre de l"Académie des sciences - Directeur de recherche au Centre natio- nal de la recherche scientifique, professeur à l"École polytechnique

René MOREAU

Membre de l"Académie des sciences - Professeur à l"Institut national polytech- niquedeGrenoble

Olivier PIRONNEAU

Membre de l"Académie des sciences - Professeur à l"université Pierre-et-Marie- Curie

Jean-Pierre SAUVAGE

Membre de l"Académie des sciences - Directeur de recherche au Centre natio- nal de la recherche scientifique

COMPOSITION DUCOMITÉRSTvii

Moshe YANIV

Membre de l"Académie des sciences - Professeur à l"Institut Pasteur et directeur de recherche au Centre national de la recherche scientifique

Coordination éditoriale :

Jean-Yves CHAPRON

Directeur du service des Publications de l"Académie des sciences, assisté de

Joëlle FANON

AVANT-PROPOS

JEAN DERCOURT

Secrétaire perpétuel de l"Académie des sciences LAcadémie des sciences a reçu mandat du Comité interministériel de la re- cherche, en juillet 1998, de remettre un rapport biennal sur la Science et la Technologie. Elle a choisi de produire des rapports thématiques soulignant les verrous et les forces dun domaine. Ce rapport relève de cette logique. La place quoccupe, historiquement, la France dans les recherches se dérou- lant dans les pays en développement, est notable dans plusieurs dentre eux mais, en particulier, dans ceux dAfrique francophone. Le rapport traite essen- tiellement des pays dAfrique francophone subsaharienne. Avant de rédiger ce rapport, une série de mini-forums sest tenue depuis

1997 : organisés par le Comité de lAcadémie des sciences pour les pays en

développement présidé par François Gros, ils ont associé des spécialistes fran- çais de terrain à des responsables de la recherche dans les pays concernés. Il est apparu que les analyses correspondantes, assorties de recommandations, devaient être adressées aux autorités gouvernementales et aux établissements qui concourent à la recherche en France. Le présent rapport a été conçu dans ce but. Une partie signi“cative de la recherche conduite par la France, dans plu- sieurs domaines (santé-épidémiologie, agro-alimentaire, géologie, ressources énergétiques, hydrologie, etc.) concerne les pays en développement, souvent en partenariat, ou sy déroule, tout particulièrement en Afrique. Une rapide pré- sentation en est tentée dans la première partie, après un aperçu général de la situation économique et sociale qui esquisse létat des lieux. On remarque quen dépit defforts réels, à mettre au compte de lunité africaine, de nombreux en- fants, notamment les “lles, demeurent en marge de la scolarisation. Après la période coloniale, laide publique au développement par les pays riches sest mise en place. Une multitude de canaux lavait en charge et ceci avait permis de conforter le rôle des instances nationales dans nombre de pays béné“ciaires, avec une réelle ambition de développer localement léducation, la formation su- périeure et la recherche au sein de structures institutionnelles. Mais, à partir de

1990, laide internationale a commencé à "échir et on a assisté à un certain

xSCIENCES ET PAYS EN DÉVELOPPEMENT désengagement des États du Nord. Un nouveau mode de production scienti- fique émerge alors. Commence à se dessiner un important exode des étudiants africains tandis que, pour ceux qui demeurent au pays, la recherche ne s"inscrit désormais que rarement dans des projets nationaux définis, mais dépend pour l"essentiel des orientations fixées par les bailleurs de fonds extérieurs. Parallèle- ment, les universités africaines connaissent des difficultés croissantes, sans doute plus accusées dans la partie francophone de l"Afrique subsaharienne que dans la partie anglophone. Dans ces nouvelles structures, les bailleurs de fonds, comme les acteurs, s"in- téressent souvent à l"innovation et plus rarement à la recherche elle-même. Lier recherche et action s"impose progressivement. Ainsi, coexistent des universités et des écoles comme centres de recherche, construites dès après l"indépendance, et des centres plus petits et peu pérennes. La recherche a tendu à être profes- sionnalisée et à s"exercer aussi, souvent, hors des universités. Enfin, actuelle- ment, les chercheurs, formés à l"étranger, ont introduit des liens avec l"industrie grâce à des financements extérieurs. Dès lors, se généralisent des fonctions de chercheurs-techniciens œuvrant en réseaux internationaux où se mêlent secteurs privé et public. Devant cette structuration difficile à cerneret la précarité générale des moyens que peuvent consentir les pays africains confrontés à des difficultés de tous ordres, 10 % des étudiants s"expatrient, dont le tiers vers la France. En France, ils représenteraient, avec les étudiants d"Afrique du Nord, 75 % des étudiants issus des pays en développement et 12 % des thèses soutenues (toutes ces données

demandent à être précisées). Devant l"évolution de la recherche et l"évolution liée

à la formation des jeunes docteurs, le rapport recommande que la loi de pro- grammation de la recherche (et ses décrets d"orientation), identifient les modes d"action de la participation des équipes françaises aux recherches en Afrique francophone et dans les universités françaises. La création d"une Agence natio- nale de recherche pour les pays en développement est préconisée. Ces questions sont au cœur des relations entre pays du Nord et du Sud. Comme le congrès de Bamako France-Afrique (décembre 2005) l"a souligné, la prise en compte de ces recommandations serait un moyen de mettre en œuvre lesproposduChefdel"Étatfrançais. La deuxième partie du rapport passe en revue les principaux secteurs d"ac- tivité de la recherche en Afrique francophone. Si la position de la France varie de l"un à l"autre, une tendance commune apparaît : l"extrême diversité de l"ac- tion des différentes entités publiques françaises. Si le potentiel global demeure impressionnant, cette diversité même contribue à un certain manque de lisibilité et appelle, comme le préconise le rapport, une meilleure coordination capable

AVANT-PROPOSxi

de s"exprimer à travers des projets pérennes permettant d"établir un vrai parte- nariat à caractère bilatéral ou multinational. Après avoir exposé la part des différents acteurs français - IRD, Cirad, Ins- titut Pasteur ou établissements à vocation généraliste et internationaux (FAO, OMS, Union européenne, mais aussi ICSU, IAP, TWAS, ...) -, dans la structu- ration et la programmation de la recherche en Afrique francophone, le rapport recommande : - une structuration nationale française plus claire de l"aide publique, assor- tie de modes d"action définis; - une incitation forte de la France à accroître l"aide des pays de l"Union européenne dans la cohérence et la continuité; - une synergie des aides des établissements publics avec celles de différents pays africains, notamment ceux du Maghreb. La troisième partie explore les conditions du renouveau. La communauté internationale réalise officiellement que l"équilibre du monde ne peut progresser que si l"Afrique et, en particulier, les pays intertropicaux deviennent des acteurs majeurs. Ceci implique, pour plusieurs domaines expo- sés dans ce rapport, un développement de réseaux de recherche de dimension internationale, conférant aux diasporas scientifiques le rôle de catalyseurs de l"implantation de recherche scientifique. La nécessaire intimité entre recherche et innovation s"impose et elle est affirmée par tous les intervenants. C"est ainsi que le rôle de formation de chercheurs que joue la France est appelé à devenir, non pas un détournement des cerveaux à son bénéfice, mais la possibilité de former des hommes et des femmes, fondateurs ou acteurs, dans des réseaux et sachant associer laboratoires et entreprises africains, français, européens et internationaux. Ils seront à même d"offrir des possibilités de retourpour les scien- tifiques formés dans les pays du Nord et, en particulier, en France. Il convient absolument d"éviter que ces chercheurs soient coupés du flux de la recherche internationale. Les universités sont ainsi appelées à jouer un rôle significatif dans le fonction- nement et la pérennisation des réseaux. Une première étape de constitution est détaillée : celle des thèses en cotutelle entre une université française et une autre dans un pays d"origine, membre du réseau. Le rôle structurant de ces réseaux, joué par l"Agence universitaire de la francophonie et par le Conseil africain et malgache pour l"enseignement supérieur, est souligné. xiiSCIENCES ET PAYS EN DÉVELOPPEMENT Les recommandations insistent sur le rôle de partenaires que jouent, en France, d"une part, la Conférence des présidents d"université, et celle des Di- recteurs des grandes écoles et, d"autre part, les établissements publics scienti- fiques et techniques et établissements publics industriels et commerciaux avec leurs homologues africains. Dans tout le rapport, les auteurs insistent sur l"importance des travaux conduits en Afrique, avec des chercheurs africains actifs, pendant des durées significatives, et non pas seulement pour prélever des échantillons ou dispenser quelques conférences. Le rôle de l"Agence de la recherche scientifique et technologique française, nouvellement créée, pourrait être conçu comme une des structures de finance- ment dans les universités et les centres de recherche africains associés contrac- tuellement à des établissements français, pour des projets identifiés.

COMPOSITION DU GROUPE DE TRAVAIL

Animateur - Coordinateur

François GROS Secrétaire perpétuel honoraire de l"Académie des sciences -

Président du Coped

Rapporteur

Bernard BLANZAT Directeur de recherche au CNRS -

Chargé de mission à l"Académie

des sciences

Membres du groupe

France AGID Chargée de mission à la Délégation aux relations internationales de l"Académie des sciences Aline BONAMI Professeur à l"université d"Orléans -quotesdbs_dbs33.pdfusesText_39
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