NOMBRES COMPLEXES - Chamilo
V. RACINE nième D'UN NOMBRE COMPLEXE. 1. Sous forme polaire. 2. Sous forme algébrique. VI. EQUATION DU SECOND DEGRE À COEFFICIENTS COMPLEXES.
Nombres complexes - Ecriture algébrique- conjugué
B=(5ix+ 7)(3ix+ 10) soit un nombre imaginaire pur (ce qui signifie que B a une écriture algébrique de la forme B=ib avec b nombre réel). EXERCICE 6. Écrire la
NOMBRES COMPLEXES (Partie 1)
Vocabulaire : - L'écriture a + ib d'un nombre complexe z est appelée la forme algébrique de z. Page 2. Yvan Monka – Académie de Strasbourg – www.maths-et-tiques
Première STI 2D - Nombres complexes - Forme algébrique
On appelle alors nombre complexe tout nombre de la forme où et sont deux nombres réels. • Cette écriture est dite forme algébrique du nombre complexe.
NOMBRES COMPLEXES
Soit le nombre complexe z de forme algébrique a + ib et soit M le point d'affixe z. On appelle module de z le nombre réel positif r = OM = a2 + b2. On note r =
NOMBRES COMPLEXES (Partie 1)
Définition : On appelle forme algébrique d'un nombre complexe l'écriture. = + avec et réels. Vocabulaire : Le nombre s'appelle la partie
Pascal Lainé 1 NOMBRES COMPLEXES Exercice 1 : On donne 0
Calculer le module et l'argument de chacun des nombres complexes suivants (en fonction de Ecrire sous forme algébrique les nombres complexes suivants.
Nombres complexes : forme algébrique
Nombres complexes : forme algébrique. Table des matières. I Ensemble des nombres troisiéme et du quatriéme degré et l'invention des nombres complexes.
Maths-France
Forme algébrique des nombres complexes. Partie réelle partie imaginaire. La forme algébrique d'un nombre complexe est a + ib où a et b sont deux réels.
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L'écriture z = x +iy avec x et y réels est appelée forme algébrique du nombre complexe z = x +iy • Dans ce cas x est appelé la partie réelle de z et notée
[PDF] NOMBRES COMPLEXES
L'écriture z = a + ib où a et b sont des réels est appelée forme algébrique du nombre complexe z a est appelé partie réelle de z et b partie imaginaire de
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Mettre chacun des nombres complexes sous forme algébrique : – z1=2(6?5i)?3(4+ i) Écrire sous forme algébrique le nombre complexe conjugué de z1 et z2
[PDF] Pascal Lainé 1 NOMBRES COMPLEXES Exercice 1
Calculer le module et l'argument de chacun des nombres complexes suivants (en fonction de Ecrire sous forme algébrique les nombres complexes suivants
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On appelle alors nombre complexe tout nombre de la forme où et sont deux nombres réels • Cette écriture est dite forme algébrique du nombre complexe
[PDF] NOMBRES COMPLEXES – Chapitre 1/2 - maths et tiques
NOMBRES COMPLEXES – Chapitre 1/2 Partie 1 : Forme algébrique et conjugué (Rappels) 1) Forme algébrique d'un nombre complexe Définition : On appelle forme
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Vocabulaire : - L'écriture a + ib d'un nombre complexe z est appelée la forme algébrique de z Page 2 Yvan Monka – Académie de Strasbourg – www maths-et-tiques
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d'ailleurs que l'ensemble des acquis algébriques de ces derniers soit ici connu Un nombre complexe z est un nombre qui s'écrit sous la forme z = a+ bi
[PDF] Les nombres complexes Le point de vue algébrique - Lycée dAdultes
19 juil 2021 · Donner la forme algébrique des complexes suivant : 1) z = 3 + 2i ? 1 + 3i 2) z = 6 + i ? (2 + 4i) 3) z = 12 ? 3i ? 4 ? 5 + 8i
Quel est la forme algébrique d'un nombre complexe ?
On appelle forme algébrique (ou cartésienne) d'un nombre complexe z = (x, y) l'expression z = x +jy. si x = 0, alors z = jy est un nombre imaginaire pur: z ?I L'ensemble des nombres imaginaires purs se note I.Comment faire la forme algébrique ?
Tout élément z de s'écrit de manière unique : z = a + ib (a et b réels), donc si z = a + ib et z' = a' + ib', z = z' ? a = a' et b = b'. a + ib (a et b réels) s'appelle la forme algébrique du nombre complexe z. Le réel a s'appelle la partie réelle de z, notée Re(z).Comment trouver l'écriture algébrique ?
L'écriture algébrique d'un nombre complexe est de la forme x + i y, avec x et y des réels. La partie x s'appelle partie réelle, la partie y s'appelle partie imaginaire. Dans le plan, x + i y correspond au point de coordonnées (x ; y).- Une astuce assez courante consiste à multiplier numérateur et dénominateur par a ? i b : 1 z = ( a ? i b ) ( a + i b ) ( a ? i b ) . Or ( a + i b ) ( a ? i b ) = a 2 ? i 2 b 2 = a 2 + b 2 ce qui donne le résultat.
Nombres complexes : forme algébrique
Table des matières
I Ensemble des nombres complexes3
I.1 Nombre i. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 3
I.2 Forme algébrique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
I.3 Affixe d"un point ou d"un vecteur du plan. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
II Opérations sur lesnombres complexes4
II.1 Addition. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 4
II.2 Soustraction. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
II.3 Multiplication. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
II.4 Conjugué d"un nombre complexe. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
II.5 Inverse. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . 6
II.6 Quotient de deux nombres complexes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
III Conjugué, module et opérations6
III.1 Module. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . 6
III.2 Conjugué et opérations. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
III.3 Modules et opérations. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
IV Équationsdu second degré9
V Forme trigonométriqued"un nombre complexe10
V.1 Rappel sur les coordonnées polaires d"un point. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
V.2 Argument d"un nombre complexe. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
V.3 Forme trigonométrique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
V.4 Propriétés :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .11
V.5 Forme exponentielledes nombres complexes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
1Introduction historique
En Italie, au XVIesiécle, deux découvertes mathématiques vont être faites : la résolution des équations du
troisiéme et du quatriéme degré et l"invention des nombres complexes. Alors que de nombreux mathéma-
ticiens n"osent pas encore utiliser les nombres négatifs, Cardan et ses élèves écrivent des symboles tels que?
-a, oùaest un nombre réel strictement positif; ils décrivent les règles permettant de calculer en utilisant
ces nouveaux nombres appelés nombres " impossibles».L"équation du troisième degréx3+ax=b(1 ) fut résolue à la Renaissance de la manière suivante.
Si l"on posex=u+v, l"équation enxs"écrit comme une relation entreuetv: (u+v)3+a(u+v)=b, soitu3+v3+(3uv+a)(u+v)=b.Si l"on impose àuvd"être égal à-a
3, on aura alors à chercheruetvtels que :
uv=-a3u3+v3=bou???u
3v3=-?a3?
3 u3+v3=b
Ainsiu3etv3ont-ils pour sommebet pour produit-?a
3? 3. On les obtient donc comme solutionsde l"équation du second degré : X2-bX-?a
3? 3=0.Par conséquent, sib2+4?a
3?3>0, on obtient :
u 3=b+? b2+4?a3? 32;v3=b-?
b2+4?a3? 3 2 et x=u+v=3????b 2+? ?b 2? 2 +?a3?3+3????
b 2-? ?b 2? 2 +?a3? 3 Cette formule porte le nom de Cardan, qui la publia en 1545.1. Si?b
2? 2 +?a3?3est positif, on démontre que l"équation (1) n"admet qu"une racine réelle, donnée par la
formule (2).2. Si?b
2? 2 +?a3?3<0,la formuledeCardann"aplusdesens. (car ellecontientlaracinecarrée d"un nombre
négatif.Cependant, on peut démontrer que, dans ce cas, l"équation (1) admet trois racines dansR. (en étudiant
la fonctionx?→x3+ax-b). Le mathématicienBombelli étudia l"exemple de l"équation :x3-15x=4 (donca=-15 ;b=4).La formule de Cardan s"écrit ici :
x=3?2+?4-54+3?2-?4-53=3?2+?-121+3?2-?-121
Bombelli eut l"audace de traiter ces expressions en utilisant les règles de calcul ordinaire.Par exemple, si l"on remarque que :
2+? -1?Page 2/
13 et que, de même?2-?-1?
3=2-?-121 ,on obtient bien une solutionde l"équation initialeen écrivant
alors : x=2+? -1+2-?-1=4. en apparence " impossibles». Bombelli alla jusqu"à considérer l"ensemble des combinaisons linéaires de 1, - 1.? -1 et-?-1 à co-efficients positifs et définit des opérations qui sont cellesque nous utilisons aujourd"hui, en posant
i=? -1, (notation du mathématiciensuisse Euler, XVIIIe siécle).Dés 1629, Girard pensa que toute équation de degré n admettait n racines, ce qui laisse supposer que
l"ensemble des nombres complexesest un cadre adéquat à la résolutiondes équations.Gauss ne donna
la démonstrationde cette conjecture qu"un siècle plus tard( 1799).¿ la fin du XVIIIe siècle, les nombres complexes sont fréquemment utilisés, mais leur statut mathéma-
tique ne sera clarifié qu"au XlX esiècle par Gauss, puis par Cauchy.I Ensemble des nombres complexes
Remarque
:lanotation?-1n"estpaspossible,carondevraitavoir?-12=-1 et?-12=?(-1)2=?1=1.I.1 Nombre i
On admet qu"il existe un nombre imaginaire(non réel) défini par i2=-1. aetbréels.Définition
I.2 Forme algébrique
L"écriturez=x+iyavecxetyréels est appelée forme algébrique du nombre complexez=x+iy.zest réel si, et seulement si,y=Im(z)=0
zest imaginairepur si, et seulement si,x=Re(z)=0Vocabulaire et définitions :
I.3 Affixe d"un point ou d"un vecteur du plan
z=x+iy, on associe de maniére unique le pointM(x;y) et réciproquement, à chaque pointM(x;y) correspond un unique nombre complexez=x+iy. Ce nombre est appelé affixe dez(affixe est un mot féminin)Définition
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Tous les points de l"axe des abscisses (O;-→u) ont une affixezdite réelle carIm(z)=0.Tous les points de l"axe des ordonnées (O;-→v) ont une affixezdite imaginairepure carRe(z)=0.
Le pointOa pour affixe 0 qui est à la fois réel et imaginaire pur. on dit que l"on travaille dans le plan complexe.Remarques:
Exemples:
1. Représenter le pointAd"affixe-3-i.
2. Représenter le pointBd"affixe 2.
3. Représenter le pointCd"affixe 3i.
4. SoitGle point d"affixe 3+2i. SoitEle point tel que-→CE=--→OG.Quelle est l"affixe de-→CE?
5. Que remarque-t-on sur les affixes de deux points symétriques par rapport àO?
6. Que remarque-t-on sur les affixes de deux points symétriques par rapport à l"axe (O;-→u)?
7. Que remarque-t-on sur les affixes de deux points symétriques par rapport à l"axe (O;-→v)?
Deux nombrescomplexessont ditségaux s"ils représententle même point,c"est-à-dire s"ils ont la même
partie réelle et la même partie imaginaire. x+iy=x?+iy??x=x?ety=y?.Définition :
Remarque: un nombre complexe est nul si, et seulement si, sa partie réelle et sa partie imaginaire sont
toutes les deux nulles.II Opérations sur lesnombres complexes
Soientz=x+iyetz?=x?+iy?seux nombres complexes,x,y,x?ety?réelsII.1 Addition
z+z?=(x+iy)+(x?+iy?)=x+x?+i(y+y?)Exemple : (2+3i)+(5+7i)=2+5+3i+7i=7+10i
II.2 Soustraction
z-z?=(x+iy)-(x?+iy?)=x-x?+i(y-y?)Page 4/13
II.3 Multiplication
zz?=(x+iy)(x?+iy?)=xx?-yy?+i(xy?+x?y) En effet : (x+iy)(x?+iy?)=xx?+xiy?+iy?x+i2yy?=xx?-yy?+i(xy?+x?y) (car i2=-1)Exemple :Soientz=2+3i etz?=7+2i.
8+25i (car i2=-1).II.4 Conjugué d"un nombre complexe
On appelle conjugué dezet on le notezle nombre défini par :z=x-iy.Définition :
Exemples :2+3i=2-3i;5-7i=5+7i
Pour toutz?C,z=z.
z?R?z=
zz?iR?z=-
zM(z) etM??
z?sont symétriques par rapport à l"axe des réelsSiz=x+iy,z
z=x2+y2(carré de partie réelle plus carré de la partie imaginaire)Propriété
Démonstration:
La doubleconjugaisonrevient à effectuer deux fois de suiteune symétrie par rapportà l"axe des réels, donc
à ne rien changer.
Pour démontrer une équivalence, on démontre les deux implications. (a) On supposezréel, doncz=x+i×0 avecx?R.Alors :
z=x+0×i=x-0×i=x=zdoncz=z. (b) Réciproquement : on suppose quez= zavecz=x+iy,x?Rety?R.Alors :
z=x-iydonc :z=z??x=x y=-y?y=-y?2y=0?y=0, doncz=x?R.De même, siz?iR,z=iy, avecy?R, donc
z=-iy=-z.Réciproquement:z=x+iy; siz=-z, alors?x=-x
y=y?x=-x?x=0?z?iRM(z) etM??
z?ont même abscisse et des ordonnées opposées, donc ces deux points sont symétriques par rapport à l"axe des abscisses. z z=(x+iy)(x-iy)=x2-(iy)2=x2-i2y2=x2+y2Page 5/13
II.5 Inverse
Siz?=0,1z=
z zz=x-iyx2+y2=xx2+y2-yx2+y2i.En effet :z
Remarques: pour toutz?C,zz=zz=x2+y2?R.
On ne laisse pas de nombre complexe au dénominateur d"une fraction.Exemple ::z=2+3i;1z=
z zz; z=2+3i;zz=22+32=13.Par conséquent :
1 z=2-3i13= 213-313i.
II.6 Quotient de deux nombres complexes
z z?=z×1z?et on applique la méthode précédente d"où :zz?=z z? zz? Exemple :2+3i5+7i=(2+3i)(5-7i)52+72=10-14i+15i-21i)274=10+21+i74=31+i74= 3174+174i
III Conjugué, module et opérations
III.1 Module
Soit M(z) un point d"affixez=x+iydans le plan complexe muni d"un repére orthonormal?O;-→u;-→v?.
On appelle module dez, noté|z|la distanceOM.
|z|=? zz.Définition:
En effet :OM=?x2+y2; orx2+y2=zz.
Page 6/
13III.2 Conjuguéet opérations
Soient deux nombres complexeszetz?.
a) z=z b) z+z?=z+z? c) z-z?=z-z? d) zz?=zz? e) Pour toutn?N?, zn=zn f)?1 z? =1z g) ?z z?? z z?Propriétés :
Démonstrations:
Ces propriétésse démontrent trés simplement, de façon calculatoire. a) "évident» b)z=x+iyetz?=x?+iy?. c) idem d)zz?=x2-y2+i(xy?+x?y) donc zz?=x2-y2-i(xy?+x?y)On a bien
zz?=zz?. e) Se démontre par récurrence :n=1 :
z1=z=z1Hérédité : on suppose que
zn=znpour un entiernquelconque.Alors :
zn+1=zn×z=zn×z=zn×z=zn+1 f) 1 z=x-iyx2+y2donc ?1 z? =x+iyx2+y2 Or : 1 z=1x-iy= x-iy (x-iy)(x+iy)=x+iyx2+y2.On a bien :?1
z? =1z Autre démonstration:z×1z=1 doncz×1z=z× ?1 z? =1=1 d"où ?1 z? =1z. g) évident en utilisant 4. et 5. ?z z???? z×1z????? =|z|×????1z????? =|z|×1|z?|=|z||z?|Page 7/
13Soitzun nombre complexe.
1.z?R?z=
z2.z?iR?z=-
zThéoréme :
Démonstration:
1.Supposonszréel. Alorsz=x+i0,x?Rz=x-i0=x=zdoncz=z.
z=
z?x+iy=x-iy?2iy=0?y=0?R.2.Supposonszimaginairepur :z=iy,y?R. Alors
z=-iy=-zdoncz=-z.z=-
z?x+iy=-(x-iy)?2x=0?x=0?zz?iRIII.3 Moduleset opérations
Soientzetz?deux nombres complexes. Alors :
a) Siz=x+iyavecxetyréels, alors|z|=? x2+y2. b)z=0?|z|=0 c)|zz?|=|z|×|z?| d)??zn??=|z|n(n?N?) e)????1 z???? =1|z|(z?=0) f) Siz??=0,???z z???? =|z||z?| g) Inégalité triangulaire;|z+z?|?|z|+|z?|(mais on n"a pas égalité en général)Théoréme
Les démonstrationssont simples : SoitMle point d"affixez a)|z|=OM=? x2+y2. b)|z|=0?OM=0?M=0?z=0 x2x?2+x2y?2+x?2y2+y2y?2
Les deux expressions ont des carrés égaux et ce sont des nombres positifs, donc elles sont égales.
d) Elle se démontre par récurrence . e)????1 z????2 =????x-iyx2+y2???? =x2+y2?x2+y2?2=1x2+y2=1|z|2=?1|z|? 2 Les deux expressions sont positives et ont le même carré, donc elles sont égales. f) ?z z???? z×1z????? =|z|×????1z????? et de l"inverse d"un nombre.Page 8/
13 g) Démonstrationgéométrique ?O? M? M? --→OM---→OM?--→
OM+---→OM?
?M??SoientMetM?les points d"affixes respectiveszetz?.
z+z?est l"affixe du vecteur--→OM+---→OM?=---→OM??, oùM??est le quatriéme point du parallélogramme, formé
sur les deux vecteurs--→OMet---→OM?. Alors :|z+z?|=OM???OM+MM?=|z|+|z?|(car----→MM??=---→OM?doncMM?=|z?|)IV Équations du second degré
On considére l"équationaz2+bz+c=0, aveca,betcréels. En utilisant la forme canonique, cette équation s"écrit : a?? z+b2a? 2 -Δ4a2? =0, oùΔ=b2-4ac.On a trois cas possibles :
Premier cas;Δ>0
On remarque queΔ4a2=?
2a? 2 ; on obtient une identité remarquable, on factorise et on trouve (situation vue en Premiére) deux solutions réelles;z1=-b-?Δ2aetz2=-b+?
2a.Deuxiéme cas :Δ=0
On retrouve de même qu"il y a une solutionréelledouble :z=-b2a.Troisiéme cas :Δ<0
AlorsΔ=-(-Δ)=i2×(-Δ)=?
i?-Δ?2carΔ>0;
on a alors? i?2=i2??-Δ?
2=(-1)×(-Δ)=Δ.
Par conséquent :
a?? z+b 2a? 2 -Δ4a2? =a? z+b2a? 2 i? 2a? 2? =a? z+b2a+i? 2a?? z+b2a-i? 2a? =a? z--b-i? 2a?? z--b+i? 2a?Page 9/
13 DansC, un produit de facteurs est nul si, et seulement si, l"un des facteurs est nul.On obtient
deux solutions complexesconjuguées:z1=-b-i?-Δ2aetz2=-b+i?
2a/Solutionsde l"équationaz2+bz+c=0, (a;b;c)?R3:
SiΔ>0, on a deux solutions
réelles:z1=-b-?Δ2aetz2=-b+?
2a.SiΔ=0, l"équation a une solution
réelle double:z=-b2a.SiΔ<0, on a deux solutions
complexesconjuguées:z1=-b-i?-Δ2aetz2=-b+i?
2a.Résumé
V Forme trigonométrique d"un nombre complexe
V.1 Rappel sur les coordonnées polaires d"un point Soit?O;-→u;-→v?un repére orthonormaldu plan complexe. Les coordonnées cartésiennes deMsont alorsx=ρcosθety=ρsinθ.V.2 Argument d"un nombre complexe
Dans le plan complexe muni du repére orthonormal direct?O;-→u;-→v?, on appelle argument dez?=0,
noté arg(z) toutemesure en radians de l"angle orienté?-→u,--→OM? oùMest le point d"affixez.Définition :
Un nombre complexe a une infinité d"arguments, différents tous entre eux d"un multiplede 2π.
Autrement dit : arg(z)=θ+2kπ,k?Zsiθest un des arguments.0 n"a pas d"argument.
Remarques :
V.3 Forme trigonométrique
L"affixe dezest alors :z=ρcosθ+iρsinθ=ρ(cosθ+isinθ). r sinθ=y rdonc???x=rcosθ y=rsinθPage 10/
13 La forme trigonométriquedezest :z=r(cosθ+isinθ) Remarque :la forme trigonométriqued"un nombre complexe est unique.Définition :
V.4 Propriétés :
a) Conjugué et opposé :Pour toutz?C?:
arg(
z)=-arg(z) [2π]arg(-z)=arg(z)+π[2π]
Propriété
Démonstration :évident géométriquement, car les points d"affixeszetzsont symétriques par rapport à
l"axe des abscisses.Multiplier l"affixez?=0 d"un point revient à faire subir à ce point une symétrie de centre O; l"argument aug-
mente deπ[2π]. b) Propriétésalgébriques: Sizetz?sont des nombres complexes non nuls, alors :1.z?R??arg(z)=0 [π]
2.z?iR?arg(z)=π
2[π]
3.?z?C?,?z??C?, arg(zz?)=arg(z)+arg(z?)
4. arg?1
z? =-arg(z)5. arg
?z z?? =arg(z)-arg(z?)6.?n?N, arg?zn?=narg(z)
Démonstration:
1. évident géométriquement: siz?R+?, arg(z)=0 [2π] et siz?R-?, arg(z)=π[2π] d"où le résultat.
La réciproque est évidente.
2. facile (même méthode qu"au 1.)
3. Soientz=r(cosθ+isinθ) etz?=r?(cosθ?+isinθ?) écrits sous leurs formes trigonométriques.
Alors :zz?=rr?(cosθ+isinθ)(cosθ?+isinθ?)=rr?(cosθcosθ?+icosθsinθ?+isinθcosθ?-cosθcosθ?)=
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