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    Méthodes de lutte biologique

    1La lutte biologique par utilisation de prédateurs. 2La lutte biologique par utilisation de parasito?s. 3La lutte biologique par utilisation de méthodes culturales. 4La lutte biologique par utilisation de la résistance variétale. 5La lutte biologique par utilisation d'insecticide botanique.
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    Les agriculteurs biologiques peuvent lutter contre les ravageurs en fournissant un habitat propice aux organismes utiles, en utilisant des cultures pièges, en libérant des agents de biocontrôle ou en appliquant des biopesticides (pesticides fabriqués à partir de sources naturelles, comme des micro-organismes, des
  • Les répulsifs antimoustiques les plus efficaces sont à base de DEET à des concentrations de 25 %, 30 % voire 50 %. Ils sont recommandés dans toutes les zones où les moustiques risquent de transmettre la dengue, le chikungunya ou le paludisme.
exemples de lutte biologiqueen milieux urbainet péri-urbain par R. GUILBOT

INRA/OPIE, La Minière

BP 9, 78283 Guyancourt cedex

La conservation du patrimoine naturel devient fort heureusement une préoccupation des Etats et desgouvernements.

Parmi les différentes composantes du développement, la protection de l'environnement est maintenant

prise en compte. Une nouvelle gestion du territoire, certes encore balbutiante, voit le jour. Il ne faut

plus tarder si l'on souhaite assurer le maintien d'une diversité de communautés d'êtres vivants.

Les insectes font partie de cette communauté. Malgré le rôle fondamental qu'ils jouent dans lesécosystèmes, leur nombre ne cesse cependant de régresser sans que beaucoup de nos contemporainss'en inquiètent: en Europe 15 000 espèces d'insectes sont en danger.

Mais aussi inattendu que ce soit, les milieux urbain et péri-urbain restent des lieux privilégiés pour les

insectes, où ils trouvent encore abris et nourriture.

La nécessité de protéger les espaces urbains contre les insectes phytophages (qui s'attaquent aux

forêts, parcs, arbres d'alignement, etc.), saprophages ou vecteurs, rend indispensables des interventions

phytosanitaires qui ne tiennent pas souvent compte de la fragilité des équilibres biologiques de notre

environnement. Pourtant ces interventions pourraient intégrer cette nouvelle donnée, d'autant que les

moyens et les méthodes existent. Les applications d'insecticides chimiques peuvent être ri- goureusement limitées au strict nécessaire et remplacées aussi souvent que possible par des insecticides biologiques.

En milieux urbain et péri-urbain l'utilisation de la lutte biologique doit être privilégiée: elle apporte

plus de sécurité vis-à-vis des problèmes liés à la protection de l'environnement.

Les trois exemples suivants montrent que des possiblités existent.Courrier de la Cellule Environnement de l'INRA n° 13 31

32Courrier de la Cellule Environnement de l'INRA n° 13

1. Lutte microbiologique contre les insectes défoliateurs

En 1977, W.A. SMIRNOFF, par ses recherches sur l'utilisation de certains micro-organismesentomc pathogènes et celles d'autres chercheurs effectuées par le Centre de recherches forestières desLaurenides (Québec), était convaincu de la possibilité d'introduire la méthode de lutte micro-biologique dans la pratique courante de lutte à l'égard des insectes défoliateurs de la forêt urbaine etpéri-urbaine au Canada.

Le Départerment de Loire-Atlantique a connu en 1985 une forte infestation du papillon Bombyx cul-brun (Euproctis chrysorrhoea). Sa chenille, urticante, est très polyphage. Les attaques répétéesaffaiblissent le végétal, le rendant vulnérable à d'autres agressions (maladies, insectes ravageurs).

Afin de réduire la population de chenilles, plusieurs méthodes de lutte ont été appliquées: échenillage,broyage mécanique des haies, piégeages lumineux et sexuels, complétées par des traitementsphytosanitaires, traitements biologiques et chimiques, appliqués selon des facteurs tels que la hauteurmoyenne de la végétation, la période d'intervention, ainsi que la sensibilité de la population et des élusaux dégâts occasionnés dans les zones touchées.

Le traitement biologique à base de Bacillus thuringiensis, bactérie entomopathogène qui provoque unesepticémie de la chenille après paralysie, n'est efficace que sur les deux premiers stades larvaires. Sonemploi à donc été limité au mois d'août. Ce traitement est difficile d'emploi mais il est par contre très

sélectif et non toxique.

Le traitement chimique a été autorisé avec la nécessité d'utiliser le diflubenzuron ("Dimilin»). Ceproduit agit par ingestion. Il bloque la formation de la chitine, provoquant des lésions pendant ou aprèsla mue. Il peut être utilisé à tous les stades larvaires.

L'expérence réalisée en Loire-Atlantique montre que la lutte ponctuelle ou localisée est vouée à

l'échec.

Une stratégie collective (propriétaires privés, collectivités locales...) permet la mise en oeuvre d'unelutte organisée: cartographie des infestations, information de la population, et de dégager des moyensqui conditionneront l'utilisation et la mise en place de méthodes de lutte chimiques et biologiques,compatibles avec la protection de l'environnement.

2. Démoustication

Avec plus de 3 200 espèces décrites, les moustiques sont répandus dans presque toutes les parties dumonde. En France 62 espèces sont recensées. Trois d'entre elles sont particulièrement agressives vis-à-

vis de l'Homme: Aedes caspius, Aedes detritus, Culex pipiens.

Les moustiques sont des vecteurs de maladies souvent graves. En France, ils sont considérés surtoutcomme élément d'inconfort. Ils assurent toutefois la propagation du virus de la myxomatose, decertaines filarioses et de maladies bénignes telle que la fièvre d'été.

Trois régions françaises sont surtout concernées. Il s'agit des régions Méditerranée, Atlantique etRhône-Alpes, où ces Diptères font obstacle au développement économique et touristique. Leurexpérience dans le domaine de la lutte contre les moustiques a permis d'améliorer les méthodes, enrecherchant l'application du concept de lutte intégrée.

La lutte contre les moustiques oblige à identifier les espèces et à connaître parfaitement leur biologie,car les interventions se font principalement sur les gîtes larvaires. En zones urbaine et péri-urbainel'espèce la plus fréquemment rencontrée est C. pipiens dont les larves occupent les eaux stagnantes etpolluées (bassins, égoûts, etc.). Le recensement aussi complet que possible des gîtes est indispensablepour lutter efficacement contre les moustiques.

Courrier de la Cellule Environnement de l'INRA n° 1333

Plusieurs méthodes de lutte sont en vigueur:

- lutte chimique: en milieu urbain, un produit insecticide, le chloropyrifos, est utilisé en applicationsous très bas volume; de nombreux cas de résistance sont maintenant observés;

- lutte mécanique: par des travaux d'aménagement (faucardage, drainage...), les gîtes larvaires sontréduits, voire supprimés. La mise en oeuvre de tels procédés doit être parfaitement réfléchie et ne doitse réaliser qu'après information des populations concernées;

- lutte biologique: dans les étendues d'eau (gîtes larvaires) peu polluées de certaines zones urbaines,l'utilisation de poissons larvivores, Gambusia en particulier, a donné de bons résultats.

La lutte contre les insectes vecteurs (moustiques et simulies) est actuellement envisageable (en partie)par l'application sur les stades larvaires aquatiques de Bacillus thuringiensis var. israelensis ("Bti») et,dans un proche avenir, de B. sphaericus (DE BARJAC et al., 1984). Ces bactéries spécifiques ontl'avantage de présenter une innocuité parfaite pour les poissons, les crustacés, les mammifères, lesoiseaux, etc. B. sphaericus est très toxique pour les larves de Culex et d' Anophèles; il a été utilisé enrégion Languedoc-Roussillon et à Montpellier avec succès. Les industriels ont d'ailleurs mis sur lemarché deux produits spécifiques: "Veckolex» (ABBOT) et "Spaerimos» (SOLVAY). Le coût de leurutilisation est parfaitement compétitif avec les insecticides chimiques.

Cet exemple montre que dans les trois régions concernées, la complémentarité des moyens mis enoeuvre, grâce à un effort pluridisciplinaire, a permis de mettre en place une méthodologie de lutteintégrée adaptée à la problématique.

3. L'"Opération coccinelles» de Caen

Dès 1981, le Service des Espaces verts de la ville de Caen met en application les concepts de la luttebiologique pour lutter contre les insectes ravageurs des espaces verts et des cultures sous serres. Laville dégage des moyens pour mettre en place l'élevage d'insectes prédateurs.

La formation technique du personnel est assurée par l'INRA à la Station de lutte biologique d'Antibes.L'élevage des coccinelles, Adalia septempunctata et A. bipunctata, est ensuite entrepris pour luttercontre les pucerons des rosiers, Macrosiphum rosae, mais aussi contre ceux de la végétation arbustive.

Ainsi, depuis 1982, grâce à l'utilisation des coccinelles, les traitements chimiques contre les puceronsont été supprimés et, à partir de cette expérience fructueuse, d'autres espèces de parasites et deprédateurs sont multipliées pour être utilisées en cultures sous serres (coccinelles coccidiphages...).

Parallèlement à cette action, une information est donnée au public sur la nécessité de protégerl'environnement: conférences et documentation dispensées par une association de protection de lanature (CREPAN), articles dans les bulletins municipaux et la presse locale. Des projets éducatifsautour de ce thème sont réalisés avec les enfants des écoles. Des coccinelles sont distribuéesgratuitement à la population pour son propre usage.

L'"opération coccinelles» a débuté en 1982. L'élevage est assuré par une personne (2 heures par jour).40 000 larves sont lâchées dès la mi-mars, le supplément est distribué à la population (près de 7 000larves).

Ce projet mené par le Service des espaces verts de Caen a certes des limites, l'utilisation desprédateurs se faisant soit sur de petites surfaces (massifs), soit en serre. Toutefois, il a permisd'interpeller le personnel ainsi que la population de la ville sur les risques qu'entraîne l'utilisationincontrôlée des pesticides.

34Courrier de la Cellule Environnement de l'INRA n° 13

affiche réalisée par des élèves d'une école de Caen, à l'occasion d'un concours

En conclusion

Les troubles provoqués par l'utilisation de la lutte chimique sur les écosystèmes doivent conduire àl'utilisation de la lutte biologique contre les insectes qui causent des dommages à un certain momentde leur développement.

Des municipalités, des collectivités territoriales, des propriétaires privés, etc. se sont regroupés pourmener à bien des actions de lutte en tenant compte des impératifs écologiques. Bien sûr, la luttechimique a été privilégiée dans certains cas, faute de mieux. Mais au vu de ces quelques exemples, onobserve que les méthodes de lutte biologique appliquées sont efficaces.

Le concept de lutte raisonnée mérite d'être développé lors d'interventions sanitaires en milieux urbainet péri-urbain, mais encore faudrait-il en avoir la volonté.

Orientation bibliographique

ANONYME, 1987. Le Bombyx cul-brun. Rapport, Fédération des Groupements de Protection des Culture de Loire-Atlantique,

DE BARJAC H., CHARLES J.J., BOURGOIN G, LARGET-THIERYL, 1984. Aspects actuels de la lutte microbiologique dans le domainede la santé. Bio-Sciences, 11(14).

COUTIN R., 1988. Les moustiques: des insectes nuisibles présents partout. Insectes,11.

MACELJSKI M., 1985. Microbiological control of the insects on urban greenery in Yugoslavia. Uni. Zagrabia, Zagreb.

NICOLAS L., 1986. Potentialités de Bacillus sphaericus dans la lutte anti-vectorielle en Afrique tropicale. Cahier ORSTOM, sér. Eni. méd.et Parasilol., 24(4), 265-273.

SINEGRE G., 1985. La lutte contre les moustiques en France. Phytoma • Défense des Cultures (mars 1985).

SMIRNOFF W.A-, 1977. Lutte microbiologique contre les insectes défoliateurs de la forêt urbaine et pré-uibaine. Pkytoprotection, 58(2-3),

96-101.

R. GUILBOT est Secrétaire général de l'Office pour l'Information écoentomologique (OPIE) agriculture et environnement repères dans le paysage agricole français

L'Assemblée Nationale a, courant octobre 90, débattu de la situation de l'agriculture française. Plus

encore qu'à d'autres moments, les déclarations ont alors fleuri sur les rapports entre agriculture et

environnement.

L'épuisement d'un modèle hégémonique et la transformation radicale d'un certain nombre d'équilibres

sociaux, politiques et médiatiques conduisent à une mutation accélérée des références, des valeurs et

des projets qui ne se fait ni sans déchirement, ni sans désordres.

"L'environnement est l'affaire de tous et (...) il y a nécessité de dialoguepour mieux préparer l'avenir.

Notre volonté est de rechercher ensemble des voies nouvelles dans un domaine qui interpelle fortement l'agriculture. (...) Pour la profession agricole, plus encore que pour les autres secteurs

d'activités, l'environnement est à la fois un enjeu et un atout» disait le Président Cormorèche, en

clôturant la journée de l'APCA (Assemblée Permanente des Chambres d'Agriculture) du 8 novembre

dernier.

Les positions ne sont plus figées, et si les avenirs sont encore flous, le débat est maintenant largement

ouvert. Il est aussi parfois vif. Les deux extraits (*) et l'article (Le Monde du 15 sept. 1990) qui suivent en sont la preuve.

(*) tirés -on voudra bien excuser notre arbitraire...- d'Entretiens avec Guy LEFUR, porte-parole de la Confédération paysanne; propos recueillis par Eric

FOTTORINO, Le Monde du 11 oct. 1990.

Courrier de la Cellule Environnement de l'INRA n° 13 35

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