ETUDE DE CAS : NEW YORK LE MODELE DE LA VILLE
10 mai 2020 Chap 2 : Les territoires dans la mondialisation. ETUDE DE CAS : NEW YORK LE MODELE DE LA VILLE MONDIALE ? → CONSIGNE : Exercice à compléter ...
Etude de cas : Londres ville mondiale (terminale)
22 oct. 2015 Etude de cas : Londres ville mondiale (terminale). Extrait ... On peut citer
NEW YORK VILLE MONDIALE
- l'étude de cas sur la ville mondiale incluant le croquis peut être traitée en 4h. - La mondialisation hiérarchise les lieux à toutes les échelles et
Étude de cas « New York une ville mondiale
IMPRESSION DU 12 mars 2017. Étude de cas. « New York une ville mondiale ». Table des matières. 1 Un rayonnement international. 2. 1.1 Histoiredelaville .
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Comment la mondialisation hiérarchise-t-elle les lieux à toutes les échelles ? Page 3. I – Etude de cas : New York ville mondiale. Définir Ville-monde :.
Les territoires de la mondialisation NYC Orue
Thème 1 : Une ville mondiale (étude de cas). Thème 2 : Pôles et espaces majeurs de la mondialisation ; territoires et sociétés en marge de la mondialisation
les métropoles au prisme des séries télévisées les cas de new york
12 avr. 2018 □ New York peut être choisi pour étudier un cas emblématique d'une ville mondiale. □ Lagos peut être choisie comme étude de cas pour faire ...
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Etude de cas comparative New York-Détroit (4ème l'urbanisation du monde). Séance 2. Les points communs de deux métropoles américaines. Ecris deux phrases
LE NEW JERSEY ET LA BAIE DE NEW-YORK UN LITTORAL
2ème partie de l'étude de cas du New Jersey et de New York. Pour répondre (New-York: une ville un port
P. 100-105 Étude de cas : New York une ville mondiale correction
100-105 Étude de cas : New York une ville mondiale correction du 16 octobre 208 activité faiant partie de la leçon de géo n°3 les territoires de la
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ETUDE DE CAS : NEW YORK LE MODELE DE LA VILLE
Chap 2 : Les territoires dans la mondialisation. ETUDE DE CAS : NEW YORK LE MODELE DE LA VILLE MONDIALE ? ? CONSIGNE : Exercice à compléter
Étude de cas « New York une ville mondiale
IMPRESSION DU 12 mars 2017. Étude de cas. « New York une ville mondiale ». Table des matières. 1 Un rayonnement international. 2. 1.1 Histoiredelaville .
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10 mai 2016 I – Etude de cas : New York ville mondiale. Définir Ville-monde : ... hub de Continental Airlines à Newark associé au terminal à.
NEW YORK VILLE MONDIALE
l'étude de cas sur la ville mondiale incluant le croquis peut être New York une territoire connecté et attractif (classement du Gawtc qui hiérarchise.
Une ville mondiale : New York New York a global city
New York dès le départ était l'une des trois villes mondiales avec Tokyo et Londres la liste a été ensuite élargie
Shanghai une ville mondiale
Objectif : Etude de cas : analyse de documents / identification de On peut citer sans que la liste soit exclusive
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12 avr. 2018 New York peut être choisi pour étudier un cas emblématique d'une ville mondiale. ? Lagos peut être choisie comme étude de cas pour faire ...
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Nouveaux programmes de Géographie de Terminales ES-L Thème 1 : Une ville mondiale (étude de cas). ... I) NY : pourquoi une ville mondiale ?
Une ville mondiale : New York New York a global city
Tout le vocabulaire lié aux réseaux aux transports et la notion de hub seront utiles Mais aussi commuting pollution congestion Cf document ci-dessous tiré du site des autorités du port de New York L’attractivité de New York peut être étudiée avec le tourisme et avec l’immigration
ETUDE DE CAS : NEW YORK LE MODELE DE LA VILLE MONDIALE
ETUDE DE CAS : NEW YORK LE MODELE DE LA VILLE MONDIALE ? CONSIGNE : Exercice à compléter à partir de l’analyse des documents fournis ainsi que les références du manuel Introduction : New York l’agglomération la plus peuplée des Etats-Unis se trouve au cœur de la mégalopole nord-américaine (Mégalopolis)
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New York est l’exemple de la ville mondiale du XXIe siècle Une ville mondiale est une métropole qui concentre des fonctions rares et de très haut niveau et qui exerce une in?uence sur l’ensemble ou une partie du monde New York est une mégapolede22Md’habitants Ellepossèded’importantesfonctionsdecomman-
Qu'est-ce qui fait de New York une métropole mondiale ?
New York est une ville mondiale qui exerce de nombreuses activités de commandement. Elle bénéficie en outre d'un rayonnement international et est connectée aux autres grandes métropoles mondiales. Il existe de nombreux lieux qui manifestent l'insertion de New York dans la mondialisation.
Pourquoi la ville de New York est-elle si importante sur la scène internationale ?
New York est une ville mondiale qui exerce de nombreuses activités de commandement. Elle bénéficie en outre d'un rayonnement international et est connectée aux autres grandes métropoles mondiales. Il existe de nombreux lieux qui manifestent l'insertion de New York dans la mondialisation. La ville attire aussi de nombreux migrants.
Quand a été créé la ville de NewYork ?
La ville se développe à partir de 1624 dans le sud de l’île Manhattan. Les premiers co- lons hollandais avaient fondé la Nouvelle-Amsterdam. En 1664, la ville est prise par les anglais et rebaptisée New York. Après l’indépendance des EU, New York sera capitale de 1785 à 1790.
Pourquoi les inégalités sociales augmentent-elles à New York ?
La ville de New York enregistre de fortes inégalités sociales qui augmentent. En effet, l'attractivité de la ville provoque une hausse du coût de la vie et creuse les différences entre ceux qui exercent des "métiers mondialisés" et les autres : 1% des plus riches (qui gagnent plus de 500 000$ par an) possède 36% des revenus des New yorkais.
correction du 16 octobre 208 activité faiant partie de la leçon de géo n°3 les territoires de la mondialisation.
A. La ville globale par excellence
Signalons deux autres documents relatifs à New York dans le manuel : la photographie de Times Square p. 46 et
celle de la p. 51, la Bourse (NYSE) de New York.Réponses aux questions
1. Les deux premiers documents illustrent les deux fonctions mondiales les plus caractéristiques de New York : la
fonction politique avec le siège de l'ONU implanté à Manhattan depuis 1951, et la fonction de 1re place financière
globale avec le quartier de Wall Street, ses deux grandes Bourses (le NYSE et le NASDAQ : National Association of
Securities Dealers Automated Quotations, la bourse spécialisée sur le marché des nouvelles technologies), et les
centaines d'entreprises du secteur de la finance qui gravitent autour. Les autres documents mettent en avant
trois autres composantes des fonctions mondiales de New York : l'innovation technologique et commerciale, avec
les activités liées à Internet et la floraison de start-up de la Silicon Alley (doc. 3), la fonction de carrefour culturel
mondial (doc. 4) et l'attractivité migratoire et touristique contribuant à faire de la métropole l'une des villes les
plus cosmopolites du monde (doc. 4, 5 et 6).Ces fonctions caractéristiques d'une ville mondiale ne peuvent pas être séparées de la puissance des
États-Unis même si son rayonnement, sa zone d'influence sont planétaires. Depuis un siècle, la place financière
new-yorkaise doit largement sa puissance au fait que les États-Unis sont la 1re puissance économique mondiale,
le 1er foyer émetteur et récepteur d'IDE, que leur monnaie a été le pivot du système monétaire mondial et
demeure la plus importante monnaie de transactions et de réserve du monde et qu'ils furent à l'origine du
processus de déréglementation financière ayant accompagné la phase actuelle libérale de la mondialisation... Le
choix de New York pour abriter le siège de l'ONU (Paris ayant auparavant occupé provisoirement ce siège) est dû
au poids géopolitique écrasant des États-Unis au lendemain de la Seconde guerre mondiale. New York a détrôné
les métropoles européennes en tant que foyer de création culturelle et 1er marché de l'art mondial après 1945,
quand l'énorme accumulation de fortunes et de fondations privées et publiques a attiré vers elle artistes et
marchands d'art. Ces fonctions financières et culturelles sont le moteur d'activités d'innovation technologique
liées à Internet et aux NTIC, devenues le 2e secteur économique de la ville (doc. 3). Quant à l'attractivité
migratoire et touristique, elle est à la fois l'héritage de l'histoire migratoire des États-Unis (Ellis Island Statue de
la Liberté...) et le reflet de l'incontestable soft power des États-Unis (cf. chapitre suivant) ; New York dispute à
Paris et à Londres, deux autres villes globales, le titre de ville la plus visitée par les touristes internationaux, que
ce soit pour les musées, l'architecture, les spectacles ou le shopping...2.L'attractivité culturelle de New York est un puissant facteur d'entraînement d'autres fonctions et donc de
création d'emplois, de richesses et, finalement, facteur de rayonnement global. Elle attire les touristes et
les étudiants du mode entier, contribuant à créer des emplois dans l'hôtellerie, les loisirs, les transports,
l'enseignement et toutes les activités de la création, des médias. Elle contribue fortement à l'image de la
ville : " subtile alliance de puissance économique, d'ouverture aux idées et aux talents d'ailleurs,
d'espaces d'expression... » ; on est là au coeur de la notion de soft power, notion essentielle en cette
époque où toutes les villes mondiales rivalisent de " marketing urbain », de lobbying politico-
économique pour attirer les grands événements internationaux (sportifs ou culturels). New York en a
peu besoin, elle n'est pas la capitale politique fédérale, mais son image de ville " vibrante », créative et
attractive suffit à asseoir son rayonnement.3.Les réponses précédentes expliquent déjà les origines du cosmopolitisme de New York ; la carte 5 donne
une image de l'extraordinaire patchwork, du melting-pot qu'est la ville où 43 % des actifs sont des
immigrés. On y parle toutes les langues et on passe en quelques rues d'un quartier roumain ou polonais
à un quartier portoricain, philippin ou syrien... : une diversité ethnique, culturelle, gastronomique
devenue également facteur d'attractivité touristique et d'ouverture sur le monde. Le texte 6 insiste, à
partir de l'exemple des Coréens, sur l'importance du processus d'intégration culturelle et d'ascension
sociale que permet une ville mondiale ; les enfants des réfugiés ou immigrants des années 1950-1970
sont devenus, notamment grâce au système scolaire et aux efforts de leurs parents, des entrepreneurs,
des ingénieurs ou des cadres contribuant à leur tour à la fortune et au rayonnement de la ville et... au
fonctionnement de la mondialisation.P. 102-103 B. Une métropole polycentrique
Réponses aux questions
1.Les deux centres principaux de la métropole se situent sur l'île de Manhattan (doc. 7) : il s'agit des
quartiers de Downtown, au sud de l'île, spécialisé dans les fonctions financières (Wall Street), les
services aux entreprises et les nouvelles technologies et de Midtown, au sud de Central Park, davantage
tourné vers le commerce, les loisirs, les fonctions culturelles et qui se prolonge à l'est vers le siège de
l'ONU et le long de la prestigieuse 5 Avenue. À ces deux centres anciens et encore dominants, s'ajoutent
des centres relevant du processus d'edge cities, situés dans des villes périphériques et d'autres comtés,
abritant essentiellement des sièges sociaux et des bureaux de grandes entreprises, attirées par des taxes
moins élevées, dans le New Jersey notamment, ainsi que des fonctions commerciales et logistiques.
2. Un hub est une plateforme multimodale, un noeud de divers moyens de communication. Les éléments
constitutifs du hub new-yorkais sont les aéroports internationaux de JFK (sur Long Island) et de Liberty-Newark
(84 millions de passagers en 2012 à eux deux, ce qui place New York parmi les cinq premières plateformes
aériennes mondiales), les aéroports de Teterboro et La Guardia (vols intérieurs), le port de New York composé de
différents terminaux comme Port Newark, Brooklyn, etc. ainsi que la voie ferrée, les autoroutes et surtout le
téléport, la ville étant l'un des noeuds majeurs du réseau Internet (doc. 8).Les fonctions logistiques participent également du rayonnement d'une ville mondiale et lui permettent de
fonctionner, la connectivité étant un avantage comparatif décisif dans les stratégies de localisation des FTN
notamment.3.Le site de New York fut initialement choisi pour ses avantages défensifs (site insulaire) et surtout
portuaire (port en eau profonde, associant facilement navigation fluviale et maritime et bien protégé des
tempêtes). La croissance de la métropole et la diversification de ses fonctions entraînèrent un étalement
urbain gigantesque aux XIXe et XXe siècles, si bien que le site initial est devenu une forte contrainte en
termes de transports et d'aménagements ; l'aire métropolitaine s'étend sur deux îles, deux presqu'îles,
deux États... D'innombrables ponts et tunnels ont été construits et leur entretien est une lourde charge
pour les autorités d'une ville connue pour ses difficultés financières, à l'instar de nombreuses villes-
centres des États-Unis. Pour échapper, partiellement, aux embouteillages et autres difficultés de
transports, les aménageurs publics et surtout privés, en relation avec les grandes entreprises, ont
encouragé la création de centres d'activités en périphérie pour abriter bureaux, commerces, locaux
industriels... La rivalité entre les villes, les comtés et les États, s'accompagnant parfois d'un certain
dumping fiscal, et les opérations de réhabilitation de friches industrielles et ferroviaires ont stimulé ce
processus, aboutissant à un polycentrisme assez marqué. Néanmoins, Manhattan demeure l'hypercentre
incontesté de la ville globale, notamment pour les fonctions financières et culturelles.4.En relation avec le polycentrisme précédemment décrit et l'exceptionnel étalement urbain, l'aire
métropolitaine new-yorkaise a rejoint les aires métropolitaines voisines pour aboutir à la formation de
la Mégalopolis. Les fonctions de la ville mondiale ont ainsi largement débordé les limites de la ville de
New York et animent l'ensemble de la mégalopole, conjointement avec les fonctions d'autres métropoles
comme Boston au nord-est ou Philadelphie au sud-ouest. Les textes 9 et 11 indiquent que denombreuses entreprises ont leur siège social dans le New Jersey ou le Connecticut, que le tissu industriel
imprègne tout le corridor autoroutier et ferroviaire remontant vers le Nord. Les fonctions universitaires
et technopolitaines se retrouvent dans une multitude de centres allant de Manhattan (ColumbiaUniversity) jusqu'à Boston et ses environs avec les autres prestigieuses universités et centres de
recherche de la Ivy League (Harvard, Yale...) et les technopoles de la Route 128 ou, vers le sud-ouest,
Princeton et Philadelphie. Si l'on prolonge jusqu'à l'extrémité méridionale de la Mégalopolis, on retrouve
des fonctions de niveau mondial à Washington avec les institutions du pouvoir fédéral et les
organisations financières internationales (FMI et Banque mondiale) ainsi que d'importantes fonctions
technopolitaines, notamment liées au complexe militaro-industriel. P. 104-105 C. Une ville mondiale face à ses défisRéponses aux questions
1. Les divers aménagements urbains décrits par ces documents relèvent de plusieurs objectifs :
- accompagner la restructuration de la ville en fonction des transformations économiques : déclin et/ou
éloignement des activités industrielles repoussées en périphérie ; modification des modes de transport et
réaménagement de certaines friches ferroviaires ou portuaires ; implantation d'entreprises du secteur des NTIC
et de la création culturelle dans de nombreux ateliers, entrepôts ou usines désaffectés ;
- moderniser la ville selon certains des objectifs de la " ville durable » : aménagement d'espaces verts (doc. 13),
végétalisation de certains immeubles ;- gérer les aléas naturels, par exemple après les destructions liées à l'ouragan Sandy (2012) en tentant d'atténuer
les inégalités sociales ;- restaurer l'image d'une ville mondiale exceptionnelle, de " la ville globale par excellence » après le traumatisme
des attentats du 11 septembre 2001.Les aménagements permanents et diversifiés de la ville contribuent à son image de ville en mouvement, en
perpétuelle adaptation, capable de s'adapter à la compétition permanente à laquelle se livrent les villes
mondiales. Tout comme celles de Londres ou de Shanghai, les autorités de New York n'entendent pas donner
l'image d'une métropole " muséifiée » mais au contraire d'une ville innovante et dynamique, en phase avec la
mondialisation et la puissance des États-Unis. New York entend bien demeurer " l'icône urbaine du capitalisme
globalisé et financiarisé » (Marie-Fleur Albecker, in Cynthia Ghorra-Gobin, Alain Musset, Canada, États-Unis,
Mexique, SEDES, 2012).
2.L'accroissement des inégalités sociales est un processus que certains analystes relient à la
mondialisation (cf. chapitre précédent) alors que d'autres invoquent seulement des explications
conjoncturelles ou propres aux politiques menées par les États. Quels que soient les arguments des uns
et des autres, un constat s'impose : les villes mondiales sont des territoires particulièrement concernés
par ce creusement des disparités socio-spatiales qui y sont très visibles, ne serait-ce que par
l'augmentation du nombre de personnes sans domicile fixe ou dépendant de l'aide alimentaire. Le texte
14 avance certaines explications : la mondialisation contribue à l'augmentation de deux catégories
d'emplois : des emplois très qualifiés, assurant de hauts revenus à des personnes travaillant dans les
secteurs dynamisés par la mondialisation (finance, commerce international, services aux entreprises,
recherche-développement...) et, à l'opposé, des emplois peu qualifiés de services, souvent externalisés
par les FTN ou dépendants des pouvoirs publics, et, dans l'ensemble, peu rémunérés. Les classes
moyennes ont tendance à quitter le centre-ville tandis que les ouvriers sont de moins en moinsnombreux du fait des délocalisations et de la désindustrialisation des pays les plus développés. Le
processus de dualisation sociale se creuse, avec une population pauvre, parfois issue de l'immigration
ou, dans le cas de New York, appartenant également à la communauté afro-américaine, occupant les
quartiers dégradés et, parfois, les plus vulnérables. Le processus de gentrification accompagnant les
opérations de restructuration urbaine contribue également à cette tendance en déplaçant les
populations les plus pauvres vers des quartiers plus éloignés du centre. Un autre facteur intervient, la
hausse quasi continue du prix de l'immobilier dans ces villes mondiales : les entreprises et les personnes
les plus fortunées cherchent toutes, question de prestige, à être présentes dans ces villes, que ce soit
pour des bureaux, des locaux commerciaux dans les quartiers les plus recherchés ou des appartements
(placements financiers ou " pied-à-terre » pour le shopping ou les loisirs d'une catégorie sociale dont la
mobilité s'exerce sans contrainte à l'échelle de la planète) ; cela contribue à une " flambée de
l'immobilier », plus ou moins marquée, que connaissent aussi bien les " anciennes » villes mondiales que
sont Londres, Paris ou New York, que les " nouvelles » comme Moscou, Singapour, Hong Kong, Séoul,
Mumbai (voir chapitre 6) ou Shanghai.
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