La Qualité
exprimés ou implicites » (norme ISO 8402) ou comme « la qualité d'un produit ou d'un service est son aptitude à satisfaire les besoins actuels ou futurs de
Démarrer une démarche qualité
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LA DECOUVERTE DES BESOINS
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Théorie psychologique et sociologie implicite* Psychological theory
théorie classique des besoins. de besoins et de «press»on le verra
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15 déc. 2011 bon exemple de ces connaissances implicites avec les erreurs que ... grammaire sur une notion spécifique
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Besoin explicite ou implicite - Institut des Techniques de Ventes (ITEV)
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11 – Identification des besoins du client - Guides
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Tirer la responsabilité au clair : le cas des attitudes implicites et le
tement des attitudes négatives vis-à-vis du même groupe (par exemple associer victime dans le besoin (pour une revue de ces effets voir Pearson et al
Quels sont les besoins implicites ?
Les besoins implicites sont implicites mais pas directement énoncés tandis que les besoins explicites sont directement énoncés, ne laissant aucune place à l'incertitude.Comment identifier l'implicite ?
Une information est implicite lorsqu'elle est sous-entendue, subtile ou suggérée. Le lecteur doit la déduire par lui-même. On peut déduire un élément implicite à l'aide de divers indices donnés explicitement dans le texte. Ces indices permettent de lire entre les lignes.Comment faire une phrase implicite ?
Un discours est implicite quand le locuteur ne dit pas directement ce qu'il pense. Exemple : Ne trouvez-vous pas qu'il fait froid dans cette pi? ? ? Le locuteur fait comprendre implicitement qu'il souhaite qu'on ferme la fenêtre. L'ironie joue sur l'implicite.- Implicite décrit des choses dans lesquelles une signification est implicite ou suggérée plutôt que d'être exprimée directement .
ASRDLF, Caen, 2018
Les modèles économiques implicites des acteurs du développement territorial The Tacit Economic Models used by the Territorial Development Players : The Case forSustainable Mobility
René KAHN
Université de Strasbourg, BETA
rkahn@unistra.frThierry BRENAC
IFSTTAR, TS2, LMA
thierry.brenac@ifsttar.fr Mots-clés : mobilité, durabilité, urbain, modèles, développement Keywords : mobility, sustainability, urban, models, developmentClassification JEL : O18, P11, Q01, R11, R49
Résumé
e de solutions de mobilité durable qui satisfont en théorie simultanément des objectifs économiques multiples, tout en respectant des contraintes difficilement conciliables et les solutions techniques, plébiscitées par de nombreux acteurs, définissent implicitement des implicites du comportement des agents, des fonctions territoriales, du rôle des pouvoirs publics décentralisés, et celui des acteurs privés, il est aisé de reconnaître quelques-uns des principaux Précontraintes, les politiques urbaines de mobilité durable risquent de manquer leur but.Abstract
Cities are nowadays aiming at organizing sustainable mobility. They expect to simultaneously fulfill various economic objectives but also environmental constraints and social inclusiveness. In pratice, all these targets are difficult to conciliate. The technical solutions praised by a lot of local players rely implicitly on very specific visions of how cities as well as individual and collective mobility should be managed. This paper captures the underlying models justifying the current behaviour of players and institutions. It shows that ultimately they all rely on the main paradigms of economic theory. By not being aware of this tacit background, public policies on sustainable mobility may miss their goals. 2 -1-Introduction
Le présent article est un travail de
dans le domaine spécifique de la mobilité urbaine dans le sens du développement durable. Nous verrons que dans un contexte multi-acteurs et face à de trèsnombreuses options techniques, différentes représentations de la ville, des besoins des
populations et des firmes, et par conséquent différentes stratégies, ou secoordonnent pour orienter les nouvelles mobilités urbaines dans des directions précises.
élaborent ces stratégies, sur quelles représentations sur quelles rationalités -elles ? Compte-tenu deéconomie -à-dire pour la production,
distance1) et de de (les secteurs de production dédiés àla mobilité et les services associés), tout problème de mobilité durable ainsi que ses
solutions, xaminés acteurs dudéveloppement, à travers le filtre de leurs coûts et de leurs conséquences économiques.
Dans ce contexte, il apparaît que les modèles et les raisonnements économiques tiennentune place déterminante et offrent, de par la richesse des paradigmes et des écoles de pensée
PASSET 2010) une gamme très étendue de références et de ressources pour orienter, incertitude, les choix et maîtriser les enjeuxassociés aux nouvelles orientations et aux possibilités de régulation de la mobilité urbaine.
Compte tenu toutefois, que les travaux théoriques les plus aboutis en analyse économique sur le développement durable (LASRY et al., 2010 ; LAURENT et LE CACHEUX, 2012), comme sur la mobilité durable (AGHION et al., 20162) actuellement aux acteurs régionaux et locaux de solutions clef en main (excepté dans le domaine de la fiscalité des transports, des socioéconomiques impli -à-dire sur des représentations schématiques nonformalisées (qui ne sont pas considérées comme des modèles par les acteurs eux-mêmes),
mais comme une expression naturelle des rapports socio-économiquesorienter leurs choix techniques et leurs investissements en mobilité. Les acteurs institutionnels du développement territorial métropolitains, agences de développement, chambres consulaires, intercommunalités dedéveloppement, etc.) ainsi que les prescripteurs qui orientent et cofinancent leurs projets
(institutions européennes, agences nationales de développement) mais également des consortiums nationaux ou internationaux de sociétés de conseil dans le domaine de , ont élaborés empiriquement, au fil du temps, une rhétorique du dynamisme territorial, une épistémologie spontanée » ouune " culture du développement territorial » (KAHN, 2010). Le principe de représentations et
1 Comme le démontrent les enquêtes nationales transport et déplacements (ENTD).
constructeurs automobiles mondiaux l coût/avantage) seront incités à substituer dD correspondant à des technologies propres (moteur électrique) aux actuelsinvestissements dans les technologies polluantes. Selon les hypothèses le point de retournement en faveur des
technologies moins polluantes est situé entre 2020 et 2030. 3 documenté (BENHAYOUN et al., 1999 ; COURLET et PECQUEUR , 2013 ; CAMPAGNE et PECQUEUR, 2014). Ces représentations qui entrent en résonance avec les cultures régionalespuisent également leurs références dans la pensée économique ambiante et définissent une
conception du rôle des institutions locales, des ressources mobilisables, des relations des
territoires organisés avec les firmes, de la concurrence spatiale, de la façon dont il convient
étayent leurs stratégies et leurs argumentaires en puisant dans les concepts usuels de la
science régionale (on connaît par exemple le succès auprès des décideurs publics, des notions
de clusters, lieux centraux, pôles de développement, milieux innovateurs, etc.) mais également dans les principaux paradigmes de la pensée économique classique, walrasienne,keynésienne, ordolibérale, néolibérale, etc. Le principe de la concurrence entre territoires
(métropoles, villes et régions) avant que celui-ci ne prenne une consistancethéorique en science régionale. Ces emprunts aux représentations du monde issues de la
pensée économique, bien qréapparaissent constamment dans la littérature grise et (SRADDET, SRDEII, schémas , SCOT, etc.) : besoin de de façon optimale les conséquencesdes externalités négatives, de développer de nouveaux marchés, de satisfaire à travers les
services publics locaux les besoins vitaux des administrés non pris en compte par le marché,etc. Le domaine de la mobilité durable (MD) est particulièrement représentatif de la
hiérarchie des préoccupations des collectivités locales et illustre parfaitement à travers la
contradictoires quant aux choix des politiques publiques et aux choix sociétauxengagent. La première partie (section 2) est consacrée à la présentation du concept de
durabilité, aux enjeux de son application aux territoires infranationaux. - 2 - Enjeux et modalités de la mobilité durable en milieu urbain1.1. Lconcept de MD et la diversité des approches
et de pratique stabilisé, ni du point de vueépistémologique (définition, étude scientifique), ni du point de vue professionnel des projets
-c pas étonnant mi la multitude des projets et des expérimentations en cours, des orientations conceptuellement et méthodologiquement très différentes. Comme dans le domaine particulier du développement durable urbain, extrêmement évolutif, avec une hybridation des infrastructures physiques et numériques et un apport constant de propositions nouvelles, de concepts nouveaux auxdéfinitions multiples (éco-cités, systèmes urbains cognitifs, villes créatives, villes résilientes,
villes post-carbone, villes intelligentes, villes du futur, villes hors-réseau, Morgenstadt, etc.),
le champ spécifique de la MD se caractérise lui aussi par une forte variabilité et une instabilité
Elles tiennent en premier lieu à la définition même du développement durable / soutenable.
On peut certes se rapporter à la définition usuelle donnée par BRUNDTLAND dès 1987 dans le
cadre de la éveloppement3 et à la3 " Répondre aux besoins du présent sans compromettre la possibilité pour les générations à venir de satisfaire
les leurs ». 4 représentation graphique qui lui est habituellement associéede trois finalités :ressources naturelles, environnementales et écosystémiques. On peut aisément associer à cette
définition quelques indicateurs concernant les transports : évolution des parts modales dans les déplacements domicile-travail (INSEE), la (MTES-ADEME), les au transport. On ne doit cependant pas oublier que des connaissances, la volonté de concilier en pratique les trois piliers quiconstituent le développement durable, renvoie davantage à une utopie, au mieux, à un projet à
long terme mais que, sur le terrain, ces trois familles de préoccupations continuent de diverger.de tenir ensemble des éléments et des logiques disparates est bien documentée dans la
littérature (THEYS, 2014 ; KAHN, 2015 ; FOREST et HAMDOUCH, 2015).Une seconde difficulté réside dans la transposition au territoire (national, régional et local)
indicateurs de développement durable, conomie nationale, dans le cadre des travaux conduits en 2008 par la Commission STIGLITZ, SEN, FITOUSSI, pour affiner " lamesure des performances économiques et du progrès social », peut éclairer la compréhension
des enjeuxindicateurs de performance économique, de qualité de vie et de progrès social, il en va tout
agit de mesurerle développement durable. En dépit de très nombreuses propositions statistiques4, le constat
est sévère : " qui tentent de se fonder sur un concept bien défini de la soutenabilité glo -t-il des visions si différentes de la soutenabilité ? [Par exemple forte ou faible pas la possibilité de substituer des productions humaines aux actifs naturels] Le problème» (STIGLITZ, SEN,
FITOUSSI, p. 310).
Les problèmes générés par la déclinaison de la durabilité au niveau des économies
(régionaux et locaux et par les métropoles). De fait, reproduction du territoire en mobilisant et renouvelant des ressources (y compris du capital social) pourassurer la viabilité des espaces. Il apparut cependant nécessaire que les initiatives de
développement local puissent se combiner avec des politiques de développement exogène et les besoins (BENHAYOUN et al., 1999 ; HÉRAUD et KAHN, 2002 ; CAMPAGNE et PECQUEUR, 2014). " La reproduction du territoire ne suffit pas. Le système de gouvernance doit aussiviser à entretenir la compétitivité économique du territoire, en plaçant ces initiatives
coordonnées dans la perspective de construction système local de production » (GARNIER, " Une expression organisationnelle du développement durable », dans BENHAYOUN et al., 1999, p. 133).Compétitivité, attractivité et développement durable ont pu être perçus pendant une période
comme incompatibles. Mais avec les effets de la nouvelle mondialisation NTIC on a assisté à un véritable retournement de situation.4 Batteries , indices composites, PIB vert intégrant la dégradation des
empreinte écologique, agrégats issus de la comptabilité nationale comme . 5 (HHP). Désormais elles rechercheraient pour leurimplantation des sites dont les institutions maîtrisent les technologies non polluantes et gèrent
les externalités négatives en les internalisant par différentes méthodes (taxes, incitations,
quotas, droits à polluer), dans le calcul économique de leurs administrés (CARDEBAT et
UZUNIDIS, 2012).
raisonnement. Il y a 15 ans on craignait encore que la croissance économique alors orienté vers un objectif de mobilité durable (MD) qui est également devenu (non sansréticence) un élément (et un argument) essentiel de la compétitivité territoriale, de
6. Le développement durable et la MD sont
compris comme des arguments favorables au dynamisme économique. À le noussoumettons au lecteur une définition de la MD proposée par le Ministère québécois des
transports, de la mobilité durable :" Pour être durable, la mobilité doit être efficace, sécuritaire, pérenne, équitable,
intégrée au milieu et compatible avec la santé humaine et les écosystèmes. La
de mobilité durable 2030, p. 3)Cette définition renvoie clairement à un idéal vers lequel les pratiques de mobilité doivent
tendre. Toutefois cette ne métrique ou susceptibles pratiques de mobilité et des infrastructures concrètes. La durabilité (ou soutenabilité) développement économique en général définir un seuil de viabilité du système et les trajectoires qui conduisent au-dessus ou en-dessous de ce seuil. Elle reste passablement problémati une approche territoriale (CARDEBAT et UZUNIDIS, 2012), mais la durabilité est plus délicate encore1.2. durable et les modèles sous-jacents
La mobilité durable (MD) qui est une déclinaison du concept de soutenabilité au domaine des transports ne repose pas davantage sur une définition claire. On peut même affirmer découplage.6 Selon LATOUCHE ce changement aurait été impulsé par aménageurs américains. " Les arguments des
planificateurs de villes américaines lient, en effet, le développement économique et la qualité de
-ci prennent pour acquis que la compétitivité de la ville sera accrue si des mesures sontprises pour réduire la pollution et les externalités négatives des transports urbains. La qualité de la vie, la
proximité géographique, la diversité des choix modaux ainsi que la qualité du paysage urbain sont aussi
reconnus comme facteurs pouvant contribuer à la Mais cette concurrence ne ut dans un contexte de mobilité extrême... On touche ici aux deux dimensions clefs du devenir des agglomérations urbaines séparément. En d compétitives. Elles font partie de la liste des avantages c p. 277 et suiv.). 6 concept macroéconomique e ajustée, dans le domaine de la mobilité, le ressources ». Tout ce que nous dominé par les moteurs à combustion fossile est rgie et générateur de nombreuses externalités négatives (pol GES, bruit, sols À partir de là, les experts et les institutions favorables instruments de politique publique qui pourraient induire utilement un changement dans les La définition de la MD généralement retenue, qui est celle OCDE7, mais également la CNUCEDONU UE, donne une indication sur les objectifs poursuivis maisne constitue pas un instrument opérationnel pour parvenir à ces objectifs. Les pratiques et les
besoins descaractéristiques des territoires urbains. Les différentes cibles intermédiaires proposées aux
États par les organismes internationaux de développement (comme la réduction des émissions
de GES ou le développement des transports publics. Pour ces raisons, certains scientifiques ainsi que des institutions prennent leurs distances par rapport aux notions de ville durable ou de mobilité durable ou lui donnent une définition plusrestreinte8. Néanmoins certains experts de la mobilité urbaine anticipent avec la MD un
complet " changement de paradigme » (OCDE, 2004 ; BANISTER, 2008 ; ORFEUIL, 2008 et2014 ; AMAR, 2010 ; BOURDAGES et CHAMPAGNE, 2012 ; DEBOUVERIE, 2017 ; GALLEZ et
CHARDONNEL, 2018). Mais ils montrent également à travers leurs travaux la complexité du milieu urbain à un ensemble de nouvelles pratiques vertueuses, infrastructures et de moyens de transport pouvant être qualifiés de durables. Les obstacles à la reconversion en faveur de la MD sont tout à la fois économiques, financiers, politiques, psychologiques, institutionnels consommation qui devrait habitués au court-termisme qui devrait également changer (les signaux prix ne transmettent enfin la culture de développement des territoires et les modes de vie collectifs et individuels qui sont impactés.La définition du développement durable donnée par BRUNDTLAND a été révisée une
première fois par les travaux de SOLOW la satisfaction des besoinsau profit de la " durabilité » des niveaux de vie puis par SEN (2009) qui proposer de
pérenniser pour les générations futures, la liberté et les " capabilités » concept de durabilité (soutenabilité) présuppose :7 OCDE (2004), qui travaille sur le transport durable depuis 1996, la mobilité durable est " une mobilité
qui ne met pas en danger la santé publique et les écosystèmes, respecte les besoins de transport tout en étant
compatible avec une utilisation des ressources renouvelables à un taux inférieur à celui nécessaire à leur
régénération et une utilisation des ressources non renouvelables à un taux inférieur à celui nécessaire à la mise
au point de ressources renouvelables de remplacement » (p. 125).8 Lorsque (OPECST) évoque les
nouvelles mobilités sereines et durables (OPECST, 2014), il a surtout en ligne de mire les mutations en cours du
NTIC sur les nouvelles formes de mobilité.
prime. 7 - une certaine conception (autonome, rationnel, " égo-cephalo-centré » pour reprendre la formule de J.-C. KAUFMANN ou au contraire structuré par des " habitudes individuelles et sociales » forgées par les institutions et les expériences cognitives, comme le démontre BUHLER) ; - également une conception des institutions publiques, par exemple du rôle des collectivités locales en matière de régulation face aux initiatives individuelles et au marché ; - une certaine idée du pouvoir des nouvelles technologies pour résoudre une grosse partie des problèmes urbains La mobilité urbaine fait corps avec un modèle de société. Comme on ne change pas par décret de paradigme sociétal, les institutions en charge dincitent les collectivités locales et les populations à évoluer vers de nouvelles pratiques tout en
de dispositifs de modedispositifs de MD analysés séparément ou dans leur globalité ne sont pas dénués de visées
idéologiques et comportent également des risques de toute nature (nouveaux typesaccidents, disparités dans le traitement spatial de la mobilité, inégalités sociales
rafics, etc.) (REIGNER et al., 2013). La communication intensive de la part des prescripteurs (instances internationales et nationalesde développement, cabinets conseil, think tanks, opérateurs techniques privés et publics) et
des collectivités territoriales elles-mêmes. De cette abondante littérature nous pouvons tirer
deux constats. Le premier,socioéconomiques généraux qui débordent largement la stricte question technique de la
mobilité (cette littérature donne à voir decomportement : des modèles énergétiques (smart grids) des modèles économiques (au sens de
une réponse marchande et non marchande coordonnée aux besoins de mobilité), des modèles sociaux et de consommation (fondés généralement évolutions que nous pouvons observer ou qui sont annoncées et qui vont dans le sens de la mobilité durable, personnes, des marchandises et des facteurs) mais plus largement dans une transformation dela société. De très nombreuses études, bilans, exercices de prospective, chartes, consacrées à
la mobilité durable esquissent les évolutions en cours ou probables des comportements et des territoires comme des priorités et représentations sous-jacentes. Donnons deux exemples. - Lnouvel agendaUE mai 2016)
Europe 2020 et Europe 2030 mentionnée plus haut. Le volet EVIDENCE9 du programme Énergie Intelligent Energy Europe programme), conduit UE et un consortium international de partenaires impliqués dans le domaine, a évalué 22 domaines de leurs seuls bénéfices économiques10. La validation des dispositifs de MD reste principalement la rentabilité.9 Evidence of the Proven Economic Benefits of Sustainable Transport Initiatives to Facilitate Effective
Integration in Urban Mobility Plans (Main report, 2016).10 http://www.eltis.org/sites/default/files/evidence_main_report.pdf.
8 - des mobilités digitales KEOLIS-NETEXPLO a conduit en 2016 une enquête nationale sur 11qui débouche sur 3 macro-groupes et 6 socio-types faisant apparaître dans la population
française : 21 % (m-49 ans, CSP+), 10 % (jeunes connectés), 14 % de suiveurs (CSP), 25 % de web assis (séniors sans enfants), 20 % quotesdbs_dbs27.pdfusesText_33[PDF] besoin exprimé exemple
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