[PDF] STATISTIQUE : TESTS DHYPOTHESES





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STATISTIQUE : TESTS DHYPOTHESES

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  • Comment calculer la variance en probabilité ?

    V(X) est la moyenne des carrés des écarts entre les valeurs prises par X et l'espérance pondérée par les probabilités correspondantes. Ainsi V(X) = E((X ? ?)2).
  • Comment interpréter la variance en probabilité ?

    La variance est utilisée dans le domaine de la statistique et de la probabilité en tant que mesure servant à caractériser la dispersion d'une distribution ou d'un échantillon. Il est possible de l'interpréter comme la dispersion des valeurs par rapport à la moyenne.
  • Définition : Soit une variable aléatoire X définie sur E et prenant les valeurs x1,x2,, xn. La loi de probabilité de X associe à toute valeur xi la probabilité pi = P(X = xi).

STATISTIQUE : TESTS D"HYPOTHESES

Préparation à l"Agrégation Bordeaux 1

Année 2012 - 2013

Jean-Jacques Ruch

Table des Matières

Chapitre I. Généralités sur les tests5

1. Introduction5

2. Principe des tests6

2.a. Méthodologie6

2.b. Hypothèse nulle - hypothèse alternative 6

2.c. Statistique et niveau de signification 6

3. Risques d"erreur7

4. Puissance d"un test8

Chapitre II. Test paramétriques9

1. Test de la moyenne9

1.a. Variance connue 9

1.b. Variance inconnue 9

2. Test de la variance10

2.a. Moyenne connue 10

2.b. Moyenne inconnue 10

3. Test de la fréquence11

4. Test de comparaison de deux moyennes 11

4.a. Variance connue 11

4.b. Variance inconnue 11

5. Test de comparaison de deux variances 13

6. Test de comparaison de deux proportions 13

Chapitre III. Test du215

1. Construction du test15

2. Première application : test d"ajustement (loi discrète) 17

3. Deuxième application : test d"ajustement (loi continue) 18

4. Troisième application : test d"ajustement (famille de lois) 18

5. Quatrième application : test d"indépendance 18

Chapitre IV. Fonction de répartition empirique19

1. Introduction19

2. Théorème de Glivenko-Cantelli 20

3. Test de Kolmogorov21

4. Test de Kolmogorov-Smirnov 22

3

CHAPITRE I

Généralités sur les tests

1. Introduction

Untest d"hypothèseest un procédé d"inférence permettant de contrôler (accepter ou rejeter) à partir

de l"étude d"un ou plusieurs échantillons aléatoires, la validité d"hypothèses relatives à une ou plusieurs

populations. Les méthodes de l"inférence statistique nous permettent de déterminer, avec une probabilité

donnée, si les différences constatées au niveau des échantillons peuvent être imputables au hasard ou

si elles sont suffisamment importantes pour signifier que les échantillons proviennent de populations

vraisemblablement différentes.

On distinguera deux classes de tests :

Les tests paramétriquesrequierent un modèle à fortes contraintes (normalité des distributions ou

approximation normale pour des grands échantillons). Ces hypothèses sont d"autant plus difficiles à

vérifier que les effectifs étudiés sont plus réduits.

Les tests non paramétriquessont des tests dont le modèle ne précise pas les conditions que doivent

remplir les paramètres de la population dont a été extrait l"échantillon. Il n"y a pas d"hypothèse de

normalité au préalable.

Les tests paramétriques, quand leurs conditions sont remplies, sont les plus puissants que les tests non

paramétriques. Les tests non paramétriques s"emploient lorsque les conditions d"applications des autres

méthodes ne sont pas satisfaites, même après d"éventuelles transformation de variables. Ils peuvent

s"utiliser même pour des échantillons de taille très faible.

On ditingue les tests suivant :

Le test de conformitéconsiste à confronter un paramètre calculé sur l"échantillon à une valeur

pré-établie. Les plus connus sont certainement les tests portant sur la moyenne, la variance ou sur

les proportions. On connaît la loi théorique en général la loi normale. Par exemple, dans un jeu de

dés à 6 faces, on sait que la face 3 a une probabilité de 1/6 d"apparaître. On demande à un joueur

de lancer (sans précautions particulières) 100 fois le dé, on teste alors si la fréquence d"apparition de

la face 3 est compatible avec la probabilité 1/6. Si ce n"est pas le cas, on peut se poser des questions

sur l"intégrité du dé.

Le test d"ajustement ou d"adéquationconsiste à vérifier la compatibilité des données avec une

distribution choisie a priori. Le test le plus utilisé dans cette optique est le test d"ajustement à la

loi normale, qui permet ensuite d"appliquer un test paramétrique .

Le test d"homogénéité ou de comparaisonconsiste à vérifier queK(K2)échantillons (groupes)

proviennent de la même population ou, cela revient à la même chose, que la distribution de la variable

d"intérêt est la même dans les K échantillons. Y a-t-il une différence entre le taux de glucose moyen

mesuré pour deux échantillons d"individus ayant reçu des traitements différents?

Le test d"indépendance ou d"associationconsiste à éprouver l"existence d"une liaison entre 2

variables. Les techniques utilisées diffèrent selon que les variables sont qualitatives nominales,

ordinales ou quantitatives. Est-ce que la distribution de la couleur des yeux observée dans la population française fréquences est indépendante du sexe des individus? 5

6Chapitre I. Généralités sur les tests

2. Principe des tests

2.a. Méthodologie.

Le principe des tests d"hypothèse est de poser une hypothèse de travail et de prédire les conséquences de

cette hypothèse pour la population ou l"échantillon. On compare ces prédictions avec les observations et

l"on conclut en acceptant ou en rejetant l"hypothèse de travail à partir de règles de décisions objectives.

Définir les hypothèses de travail, constitue un élément essentiel des tests d"hypothèses de même que

vérifier les conditions d"application de ces dernières. Différentes étapes doivent être suivies pour tester une hypothèse : (1) définir l"h ypothèsen ulle,notée H0, à contrôler; (2) c hoisirune statistique p ourcon trôlerH0; (3) définir la distribution de la statistique sous l"h ypothèse" H0est réalisée »; (4) définir le niv eaude signification du test et la région critique associée; (5) calculer, à partir des donné esfournies par l"éc hantillon,la v aleurde la statistique ; (6)

prendre une décision concernan tl"h ypothèsep osée. 2.b. Hypothèse nulle - hypothèse alternative.

L"hypothèse nullenotéeH0est l"hypothèse que l"on désire contrôler : elle consiste à dire qu"il n"existe pas

de différence entre les paramètres comparés ou que la différence observée n"est pas significative et est due

aux fluctuations d"échantillonnage. Cette hypothèse est formulée dans le but d"être rejetée.

L"hypothèse alternativenotéeH1est la "négation" deH0, elle est équivalente à dire "H0est fausse ». La

décision de rejeterH0signifie queH1est réalisée ouH1est vraie.

Remarque :Il existe une dissymétrie importante dans les conclusions des tests. En effet, la décision

d"accepterH0n"est pas équivalente à "H0est vraie etH1est fausse ». Cela traduit seulement l"opinion

selon laquelle, il n"y a pas d"évidence nette pour queH0soit fausse. Un test conduit à rejeter ou à ne pas

rejeter une hypothèse nulle jamais à l"accepter d"emblée.

La nature deH0détermine la façon de formulerH1et par conséquent la nature unilatérale ou bilatérale du

test. On parle detest bilatérallorsque l"hypothèse alternative se "décompose en deux parties". Par exemple

siH0consiste à dire que la population estudiantine avec une fréquence de fumeurspest représentative

de la population globale avec une fréquence de fumeursp0, on pose alors :H0:p=p0etH1:p6=p0. Le

test sera bilatéral car on considère que la fréquenceppeut être supérieure ou inférieure à la fréquencep0.

On parle detest unilatérallorsque l"hypothèse alternative se "compose d"une seule partie". Par exemple

si l"on fait l"hypothèse que la fréquence de fumeurs dans la population estudiantinepest supérieure à

la fréquence de fumeurs dans la populationp0, on pose alorsH0:p=p0etH1:p > p0. Le test sera

unilatéral car on considère que la fréquencepne peut être que supérieure à la fréquencep0.

Il aurait été possible également d"avoir :H0:p=p0etH1:p < p0

2.c. Statistique et niveau de signification.

Unestatistiqueest une fonction des variables aléatoires représentant l"échantillon. Le choix de la statistique

dépend de la nature des données, du type d"hypothèse que l"on désire contrôler, des affirmations que l"on

peut admettre concernant la nature des populations étudiées:::. La valeur numérique de la statistique

obtenue pour l"échantillon considéré permet de distinguer entreH0vraie etH0fausse.

Connaissant la loi de probabilité suivie par la statistiqueSsous l"hypothèseH0, il est possible d"établir

une valeur seuil,Sseuilde la statistique pour une probabilité donnée appelée leniveau de signification

du test. La région critiqueRc=f(Sseuil)correspond à l"ensemble des valeurs telles que :P(S2Rc) =.

Selon la nature unilatérale ou bilatérale du test, la définition de la région critique varie.TestUnilatéralBilatéral

H

0:t=t0H

0:t=t0Hypothèse alternativeH

1:t > t0H

1:t < t0H

1:t6=t0Niveau de significationP(S > Sseuil) =P(S < Sseuil) =P(jSj> Sseuil) =

Jean-Jacques Ruch

3.Risques d"erreur7

Il existe deux stratégies pour prendre une décision en ce qui concerne un test d"hypothèse : la première

stratégie fixe à priori la valeur du seuil de significationet la seconde établit la valeur de la probabilité

critiqueobsà posteriori.

Règle de décision 1:

Sous l"hypothèse "H0est vraie » et pour un seuil de significationfixé

si la v aleurde la statis tiqueSobscalculée appartient à la région critique alors l"hypothèseH0est

rejetée au risque d"erreuret l"hypothèseH1est acceptée;

si la v aleurde la statistique Sobsn"appartient pas à la région critique alors l"hypothèseH0ne peut

être rejetée.Remarque :Le choix du niveau de signification ou risqueest lié aux conséquences pratiques de la

décision; en général on choisira= 0;05;0;01ou0;001.

Règle de décision 2:

La probabilité critiquetelle queP(SSobs) =obsest évaluée si obsl"hypothèseH0est acceptée car le risque d"erreur de rejeterH0alors qu"elle est vrai est trop important; si obs< l"hypothèseH0est rejetée car le risque d"erreur de rejeterH0alors qu"elle est vrai est très faible.3. Risques d"erreur

Définition 1.On appellerisque d"erreur de première espècela probabilité de rejeterH0et d"accepter

H

1alors queH0est vraie.Ceci se produit si la valeur de la statistique de test tombe dans la région de rejet alors que l"hypothèse

H

0est vraie. La probabilité de cet évènement est le niveau de signifiation. On dit aussi que le niveau

de signification est la probabilité de rejeter l"hypothèse nulle à tort.

Remarque :La valeur du risquedoit être fixée a priori par l"expérimentateur et jamais en fonction

des données. C"est un compromis entre le risque de conclure à tort et la faculté de conclure.

La région critique diminue lorsquedécroît (voir intervalle de confiance) et donc on rejette moins

fréquemmentH0. A vouloir commettre moins d"erreurs, on conclut plus rarement.

Exemple :Si l"on cherche à tester l"hypothèse qu"une pièce de monnaie n"est pas " truquée », nous allons

adopter la règle de décision suivante : H

0: la pièce n"est pas truquée

est acceptée si X2[40;60] rejetée si X62[40;60]donc soitX <40ouX >60

avecX" nombre de faces » obtenus en lançant100fois la pièce. Le risque d"erreur de première espèce

est=P(B(100;1=2)2[40;60]).

Définition 2.On appellerisque d"erreur de seconde espèce, notéela probabilité de rejeterH1et

d"accepterH0alors queH1est vraie.Ceci se produit si la valeur de la statistique de test ne tombe pas dans la région de rejet alors que

l"hypothèseH1est vraie.

Remarque :: Pour quantifier le risque, il faut connaître la loi de probabilité de la statistique sous

l"hypothèseH1.

Exemple :Si l"on reprend l"exemple précédent de la pièce de monnaie, et que l"on suppose la probabilité

d"obtenir face est de0;6pour une pièce truquée. En adoptant toujours la même règle de décision :H0:

la pièce n"est pas truquée

Jean-Jacques Ruch

8Chapitre I. Généralités sur les tests

est accepté esi X2[40;60] rejetée si X62[40;60]donc soitX <40ouX >60

avecX" nombre de faces » obtenues en lançant100fois la pièce. Le risque de seconde espèce est

=P(B(100;0;6)2[40;60]).

4. Puissance d"un test

Rappelons que les tests ne sont pas faits pour " démontrer »H0mais pour " rejeter »H0. L"aptitude

d"un test à rejeterH0alors qu"elle est fausse constitue la puissance du test.

Définition 3.On appellepuissance d"un test, la probabilité de rejeterH0et d"accepterH1alors que

H

1est vraie. Sa valeur est1La puissance d"un test est fonction de la nature deH1, un test unilatéral est plus puissant qu"un test

bilatéral. Elle augmente avec taille de l"échantillonNétudié, et diminue lorsquediminue.

La robustesse d"une technique statistique représente sa sensibilité à des écarts aux hypothèses faites.

Les différentes situations que l"on peut rencontrer dans le cadre des tests d"hypothèse sont résumées dans

le tableau suivant :Décision RéalitéH

0vraieH

1vraieH

0acceptéecorrectmanque de puissance

risque de seconde espèceH

1acceptéerejet à tortpuissance du test

risque de premières espèce1On peut aussi voir cela sur le graphique suivant :

Jean-Jacques Ruch

CHAPITRE II

Test paramétriques

On suppose dans ce chapitre que les échantillons sont issus d"une loi normale ou peuvent être approximés

par une loi normale.

1. Test de la moyenne

1.a. Variance connue.On suppose que l"on a un échantillon qui suit une loi normaleN(;2)ou

la variance est connue. On veut testerH0:=0contreH1:6=0, c"est le cas bilatéral.

Sous l"hypothèseH0la variable aléatoireX

n=1n P n k=1Xksuit une loiN(0;2=n)et par conséquent la statistique Z=X n0p 2=n suit une loi normale centrée réduite.

Pour un risque d"erreurfixé on a donc

P(jZj q1=2) = 1

avecq1=2le quantile d"ordre1=2de la loiN(0;1); et donc la région de rejet est ] 1;q1=2[[]q1=2;+1[ On calcule alors pour les valeurs de l"échantillonZet on accepte ou on rejetteH0suivant la valeur trouvée, au risque

Si on considère un test unilatéral et une hypothèse alternativeH1: > 0par exemple, on obtient pour

un risque d"erreur

P(Zq1) = 1

avecq1le quantile d"ordre1de la loiN(0;1); et donc la région de rejet est ]q1;+1[

1.b. Variance inconnue.On suppose que l"on a un échantillon qui suit une loi normaleN(;2)

ou la variance est maintenant inconnue. On veut testerH0:=0contreH1:6=0, dans le cas bilatéral.

Sous l"hypothèseH0la variable aléatoireX

n=1n P n k=1Xksuit une loiN(0;2=n). Comme la variance est inconnue, on l"estime par la variance empirique :S

0n2=1n1n

X k=1(XkX n)2:

On a déjà vu qu"alors la variable

T=Xn0q

S 0n2=n suit une de Student àn1degrés de liberté.

Pour un risque d"erreurfixé on a donc

P(jTj t1=2) = 1

9

10Chapitre II. Test paramétriques

avect1=2le quantile d"ordre1=2de la loi de Student àn1degrés de liberté; et donc la région

de rejet est ] 1;t1=2[[]t1=2;+1[ On calcule alors pour les valeurs de l"échantillonTet on accepte ou on rejetteH0suivant la valeur trouvée, au risque

2. Test de la variance

2.a. Moyenne connue.

On suppose que l"on a un échantillon qui suit une loi normaleN(;2)où la moyenne est connue. On veut testerH0:2=20contreH1:26=20. Sous l"hypothèseH0la statistique V=nS n2 20=nX k=1 Xk 0 2 suit une loi du2àndegrés de libertés. Pour un risque d"erreurfixé on a donc (en choisissant un intervalle symétrique) : P

2=2(n)nS

n2

2021=2(n)!

= 1 avec2=2(n)et21=2(n)les quantiles d"ordre=2et1=2de la loi2(n). Donc la région de rejet est [0;2=2(n)[[]21=2(n);+1[

On calcule alors pour les valeurs de l"échantillon,V, et on accepte ou on rejette au risque H0suivant

la valeur trouvée. Si on a une hypothèse alternativeH1:2> 20on fera un test unilatéral, et obtient au risque P nS n2

221(n)!

= 1 avec21(n)le quantile d"ordre1de la loi2(n). Donc la région de rejet est]21(n);+1[

2.b. Moyenne inconnue.

On suppose que l"on a un échantillon qui suit une loi normaleN(;2)où la moyenne est inconnue. On veut testerH0:2=20contreH1:26=20. Sous l"hypothèseH0la statistique V=nS 0n2 20=nX k=1 XkX n 0 2 suit une loi du2àn1degrés de libertés. Pour un risque d"erreurfixé on a donc (en choisissant un intervalle symétrique) : P

2=2(n1)nS

0n2

2021=2(n1)!

= 1 avec2=2(n1)et21=2(n1)les quantiles d"ordre=2et1=2de la loi2(n1). Donc la région de rejet est [0;2=2(n1)[[]21=2(n1);+1[

On calcule alors pour les valeurs de l"échantillon,V, et on accepte ou on rejette au risque H0suivant

la valeur trouvée.

Jean-Jacques Ruch

4.Test de comparaison de deux moyennes11

3. Test de la fréquence

Le modèle mathématique est le suivant. On dispose d"une population dans laquelle chaque individu

présente ou non un certain caractère, la proportion d"individus présentant le caracère étant notéep,

et un échantillon aléatoire de taillenextrait de cette population. La proportion f calculée à partir de

l"échantillon est considérée comme une réalisation d"une v.a. de loi binomialeB(n;p)qu"on peut assimiler,

sinest assez grand, à une loi normaleN(p;pp(1p)=pn). On veut testerH0:p=p0contreH1:p6=p0, dans le cas bilatéral. On obtient la région de rejet pour un risque#

1;p0q1=2pp

0(1p0)pn

p

0+q1=2pp

0(1p0)pn

;+1" avecq1=2le quantile d"ordre1=2de la loiN(0;1).

4. Test de comparaison de deux moyennes

Si les deux échantillons on la même taillen1=n2=n. Le test se ramène à une test à une moyenne nulle

de l"échantillon(Z1;:::;Zn), avecZi=XiYi.

4.a. Variance connue.On suppose que l"on a deux échantillons(X1;:::;Xn1)et(Y1;:::;Yn2)qui

suivent une loi normaleN(1;21)etN(2;22)où les variances sont connues. On veut testerH0:1=2contreH1:16=2, c"est la cas bilatéral.

Sous l"hypothèseH0la variable aléatoireX

n1=1n 1P n1 k=1Xksuit une loiN(1;21=n1)et la variable aléatoireY n2=1n 2P n2 k=1Yksuit une loiN(2;22=n2), par conséquent la statistique U=X n1Y n2p

21=n1+22=n2

suit une loi normale centrée réduite.

Pour un risque d"erreurfixé on a donc

P(jUj q1=2) = 1

avecq1=2le quantile d"ordre1=2de la loiN(0;1); et donc la région de rejet est ] 1;q1=2[[]q1=2;+1[ On calcule alors pour les valeurs de l"échantillonUet on accepte ou on rejetteH0suivant la valeur trouvée, au risque

Si on considère un test unilatéral et une hypothèse alternativeH1:1> 2par exemple, on obtient pour

un risque d"erreur

P(Zq1) = 1

avecq1le quantile d"ordre1de la loiN(0;1); et donc la région de rejet est ]q1;+1[

4.b. Variance inconnue.On suppose que l"on a que l"on a deux échantillons(X1;:::;Xn1)et

(Y1;:::;Yn2)qui suivent une loi normaleN(1;21)etN(2;22)où les variances sont inconnues.

Cas 1 :n1etn2supérieurs à30.

On veut testerH0:1=2contreH1:16=2, dans le cas bilatéral.

Sous l"hypothèseH0la variable aléatoireX

n1Y n2suit une loiN(0;21=n1+22=n2). Comme la variance est inconnue, on l"estime par la variance empirique corrigéeS

0n12+S

0n22=1n

11n 1X k=1(XkX n1)2+1n 21n
2X k=1(YkY n2)2:

Jean-Jacques Ruch

12Chapitre II. Test paramétriques

Alors la variable aléatoire

N=X n1Y n2q S

0n12=n1+S

0n22=n2

peut être approximé par une loi normale centrée réduite.

Pour un risque d"erreurfixé on a donc

P(jNj t1=2) = 1

avect1=2le quantile d"ordre1=2de la loi normale centrée réduite; et donc la région de rejet est

] 1;t1=2[[]t1=2;+1[ On calcule alors pour les valeurs de l"échantillonNet on accepte ou on rejetteH0suivant la valeur trouvée, au risque.

Cas 2 :n1oun2inférieur à30et1=2

On veut testerH0:1=2contreH1:16=2, dans le cas bilatéral.

Sous l"hypothèseH0la variable aléatoireX

n1Y n2suit une loiN(0;21=n1+22=n2). Comme la variance est inconnue, on l"estime par la variance empirique corrigéeS

0n1;n22=1n

1+n22 n1X k=1(XkX n1)2+n 2X k=1(YkY n2)2!

Alors la variable aléatoire

T=X n1Y n2q S

0n1;n22(1=n1+ 1=n2)

suit une de Student àn1+n22degrés de liberté.

Pour un risque d"erreurfixé on a donc

P(jTj t1=2) = 1

avect1=2le quantile d"ordre1=2de la loi de Student àn1+n22degrés de liberté; et donc la région de rejet est ] 1;t1=2[[]t1=2;+1[ On calcule alors pour les valeurs de l"échantillonTet on accepte ou on rejetteH0suivant la valeur trouvée, au risque

Cas 3 :n1oun2inférieur à30et16=2

On veut testerH0:1=2contreH1:16=2, dans le cas bilatéral.

Sous l"hypothèseH0la variable aléatoireX

n1Y n2suit une loiN(0;21=n1+22=n2). Comme la variance est inconnue, on l"estime par la variance empirique corrigéeS

0n12+S

0n22=1n

11n 1X k=1(XkXquotesdbs_dbs22.pdfusesText_28
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