Archevêché de Paris - Registres de catholicité (1791-1909)
Néanmoins on note la suppression de la paroisse Saint-Benoît en 1808 et les créations des paroisses Notre Dame des Victoires (qui intègre le ressort des Filles
SÉRIE LL MONUMENTS ECCLÉSIASTIQUES REGISTRES
Épitaphier du cimetière des Innocents (XVIIIe s.). Grande confrérie Notre-Dame aux prêtres et aux bourgeois de Paris. LL 435. Cartulaire 1203-1267. Obituaire
Victor Hugo - NOTRE-DAME DE PARIS 1482
cherché dans Notre-Dame de Paris que le drame que le roman. Mais il est peut-être d'autres lecteurs qui n'ont pas trouvé inu-.
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Notre-Dame de Paris
Au-delà de la peinture des hommes le roman « histo- rique » tel que Victor Hugo le pratique s'attache à rendre compte du mouvement historique d'une période
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Notre-Dame de Paris (roman) - Wikipédia
Notre-Dame de Paris (titre complet : Notre-Dame de Paris 1482) est un roman historique de l'écrivain français Victor Hugo publié en 1831
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Il y avait à peine deux jours que la dernière cavalcade de ce genre celle des ambassadeurs flamands chargés de conclure le mariage entre le dauphin et
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Le présent article tente de montrer que Victor Hugo dans Notre-Dame de Paris réactualise le Moyen Âge par un travail sur la signifiance et la présence
Notre-Dame de Paris - Bibliothèque NUMERIQUE TV5MONDE
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25 sept 2018 · Pour Victor Hugo Notre-Dame de Paris fut l'aboutissement d'une quête de dix ans où il était à la recherche de la forme à donner à un récit
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S'il est une œuvre littéraire que l'on associe étroitement à son auteur il s'agit bien sûr de Notre Dame de Paris de Victor Hugo Ce roman a fasciné
Notre Dame De Paris de Victor Hugo : analyse resume et fiches de
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Quel est le genre littéraire de Notre-Dame de Paris ?
En 1831, Victor Hugo publie son premier grand roman : Notre-Dame de Paris. Cette œuvre éminemment représentative du romantisme fran?is intègre les principaux éléments des thèmes littéraires du romantisme fran?is : le Moyen Âge, l'amour impossible, les personnages marginalisés et une fin tragique.Quel est le thème de Notre-Dame de Paris ?
Dans ce livre, il y a de fréquentes références à des évènements historiques, à la fois des événements contemporains à l'époque de l'histoire, c'est-à-dire la fin du XVe si?le, et à la fois des événements ultérieurs à l'époque à laquelle l'histoire se déroule.Pourquoi Notre-Dame de Paris est un roman historique ?
Notre-Dame de Paris, un roman rédigé dans l'urgence
Comme pour la plupart des écrits de Hugo, il s'agit du seul état du texte, donné à la fois comme la première rédaction et la dernière, celle-là même qui a été confiée à l'imprimeur pour l'édition originale.
ARCHIVES DE PARIS
Archevêché de Paris
Registres de catholicité
(1791-1909)D6J 1-10018
Répertoire méthodique rédigé
par Béatrice Bétoulaud et Bernadette Gérard, révisés par François Gasnault (2002) Mis à jour par Alexandra Machado et Romain Tardy, archivistes 2011Délai de communicabilité : immédiat
1INTRODUCTION
CONTEXTE
Histoire administrative
Le diocèse de Paris au XIXe siècle
Initialement évêché, le diocèse de Paris est érigé le 20 octobre 1622 en siège
archiépiscopal métropolitain avec comme suffragants, les évêques de Chartres, Meaux et
Orléans. Louis XIII confirme ce changement de statut par lettres patentes en février 1623. À
cette époque, le diocèse est composé des archiprêtrés de la Madeleine-en-la-Cité (îles et rive
droite, soit 44 paroisses) et de Saint Séverin (rive gauche, soit 19 paroisses), ainsi que des archidiaconés de Parisis (doyennés de Chelles et de Montmorency, soit 148 paroisses), de Josas (doyennés de Châteaufort et Montlhéry, soit 169 paroisses) et de Brie (doyennés de Lagny, Vieux Corbeil et Champeaux, soit 108 paroisses).La Révolution française et en particulier la Constitution civile du Clergé du 24 août 1790
viennent remettre en cause cet héritage. Elles remanient les diocèses et celui de Paris est alors
divisé. Les anciens archidiaconés parisiens sont regroupés afin de créer le diocèse de
Versailles. Quant au diocèse de Paris, ses limites coïncident désormais avec celles du
département de la Seine. En parallèle, une nouvelle délimitation des circonscriptions
paroissiales est mise en place (décret de l"Assemblée nationale du 13 juillet 1791).Cette réorganisation est complétée le 15 juillet 1801 à la suite de la loi relative à
l"organisation des cultes établie entre le gouvernement français et Pie VII. Promulguée le 8
avril 1802 puis ratifiée par le Pape le 19 avril, cette loi confirme la volonté des pouvoirspublics d"encadrer le personnel religieux. Elle établit les critères de sélection pour nommer les
nouveaux prêtres, fixe le montant des rémunérations du personnel ecclésiastique et définit les
missions du Clergé. Elle détermine également les ressorts géographiques des circonscriptions
ecclésiastiques et confirme notamment les limites de 1790 du diocèse de Paris. Son territoire s"agrandit à la suite du décret du 15 mai 1802 lorsque les arrondissements de Saint-Denis et Sceaux, constitués pour desservir la banlieue, sont ajoutées (77 paroisses). Au lendemain du Concordat, l"archevêque de Paris, pour mener à bien son ministère,se trouve à la tête de l"église métropolitaine de Paris. Celle-ci est constituée de vicaires
généraux, d"un secrétariat et de deux officialités (métropolitaine et diocésaine).
Progressivement, un conseil archiépiscopal et différentes commissions permettent de compléter ce dispositif. L"évolution du diocèse se poursuit au cours du XIX e siècle. L"ordonnancearchiépiscopale de Monseigneur Sibour, en date du 5 février 1856, crée de nouveaux
archidiaconés : Notre-Dame (l"île Saint-Louis et sur la rive droite le nord-ouest de Paris), Sainte Geneviève (rive gauche et les cantons de Sceaux, Villejuif et Charenton), et Saint-Denis (sur la rive droite le nord-est de Paris et les cantons de Saint-Denis, Belleville et
Montreuil).
Son successeur Georges Darboy, archevêque de Paris de 1863 à 1871, décide, quant à lui, de
réformer la hiérarchie des paroisses afin de s"aligner sur les nouvelles limites de la ville issues
de l"annexion. Il souhaite établir une cure de première classe dans chaque arrondissement. Le décret du 11 août 1866 entérine ce remaniement interne. Saint-Pierre de Chaillot cure de seconde classe et, Notre-Dame des Victoires, Notre-Dame de Lorette, Saint-Marcel, Saint- Pierre de Montrouge, Sainte-Marie des Batignolles et Saint-Germain, simples succursales, deviennent des cures de première classe. Les paroisses de Saint-Merri, Saint-Roch et Saint- Eustache, cures de première classe, se transforment en cure de seconde classe. Ce changement, bien qu"administratif, influe directement sur le fonctionnement des paroisses. Eneffet les cures de première classe, inamovibles, reçoivent des rétributions financières plus
importantes que celles de seconde classe. La question des ressources est essentielle car les Archives de Paris D6J. Registres de catholicité de l"Archevêché de Paris 2 modes de financement des paroisses sont peu nombreux et leurs montants en diminution, dufait de la baisse de la pratique religieuse. Par la suite, l"organisation du diocèse de Paris reste
stable.Les paroisses parisiennes
La réforme de 1856
La paroisse est " à la fois un territoire, un lieu de culte et une assemblée des fidèles qui
s"y retrouvent1 ». Elle est la circonscription de base du diocèse et détermine le ressort d"une
église.
Au XIX
e siècle, le nombre de paroisses évolue au rythme des décisions civiles et ecclésiastiques. À la suite du changement du ressort du diocèse de Paris en 1802, les 39 circonscriptions paroissiales de l"Ancien Régime, sont redéfinies afin de correspondre et de desservir au mieux les 12 arrondissements parisiens (décret 7 mai 1802). Malgré un encadrement religieux insuffisant, aucune création de circonscription paroissiale n"est envisagée. En effet, en application de l"article 9 du Concordat, le Clergé ne peut créer de nouvelles paroisses sans l"accord du gouvernement. Ces conditions très contraignantes ontfigé quelque peu la carte des paroisses parisiennes. Leur nombre a très peu évolué pendant
plus de cinquante ans. Néanmoins on note la suppression de la paroisse Saint-Benoît en 1808 et les créations des paroisses Notre Dame des Victoires (qui intègre le ressort des Filles deSaint Thomas auparavant Saint-Père) et de Saint-Pierre du Gros Caillou (1843). Il faut
attendre 1856 pour qu"une réflexion commune entre les autorités ecclésiastiques et les
pouvoirs publics soit entamée pour réformer le réseau paroissial. L"initiative de cette réforme a été prise par Monseigneur Sibour, archevêque de Paris depuis 1848, qui souhaite offrir un meilleur encadrement clérical. Sous l"impulsion du ministre des Cultes Hyppolite Fortoul une commission mixte constituée de membres del"archevêché et de l"administration parisienne, est mise en place en 1853. Le résultat de leur
réflexion fait l"objet d"un rapport comprenant trois propositions ambitieuses.Les deux premières mesures réaménagent et développent le maillage paroissial. Elles
prévoient la création de dix nouvelles circonscriptions intra-muros et cinq succursales dans les
communes proches de Paris afin d"atténuer notamment la très grande disproportion de taille entre les paroisses. En outre, elles suppriment Sainte-Valère, l"Abbaye-aux-Bois, les Missionsétrangères, les enclaves et les églises excentrées issues de la Révolution. Elles proposent aussi
des projets de constructions d"églises. Dans ses recommandations destinées au renforcement de l"encadrement des fidèles, la commission a exclu l"augmentation du nombre de prêtre, qu"elle juge insuffisante et difficile à gérer.La dernière préconisation se rapporte aux ressources financières des églises. Un fonds
commun destiné à recevoir les sommes reversées par les pompes funèbres (frais de tentures,
de tapisseries et de transport) est suggéré afin d"assurer une meilleure répartition revenus
entre chaque paroisse, la redistribution devant se faire en fonction des besoins des paroisses.Ce projet est rapidement modifié afin de prendre en compte les remarques émises par
l"archevêque de Paris et le Préfet de la Seine. Le mode de financement des paroisses proposé
par la commission est notamment supprimé. Le nouveau rapport est adressé aux conseils de fabrique et au Conseil municipal de Paris. Les premiers envoient leurs représentants devant la commission et le second met en place une commission spéciale pour étudier le rapport. Il faut1 Cit. SEVENET (Jacques), Les paroisses parisiennes devant la séparation des Églises et de l"État : 1901-1908, Paris, Letouzey
& Ané, 2005, p 13Introduction
attendre 1855 pour que cette dernière donne son avis à travers un Projet de circonscription des paroisses de Paris2. Ce texte est validé par le Conseil municipal en juin 1855, puis
transmis au ministre des Cultes Hyppolite Fortoul pour qu"une synthèse soit adressée à
l"empereur. Le décret est finalement signé le 22 janvier 1856, trois ans après le rapport de la
commission mixte.En parallèle de la réorganisation des paroisses existantes, cette reforme permet de créer à
l"issue de la signature du décret, quatre nouvelles circonscriptions : Saint-Martin des Champs,Notre-Dame des Champs, Saint-Éloi et Saint-Marcel de la Salpêtrière. Elle entérine celles
établies depuis la mise en place de la première commission : Saint Augustin (1850 ou 1851), Sainte Trinité (1850 ou 1851), Saint-Joseph (1852), Saint-André d"Antin (1852) et Saint-Eugène (1854). L"édification de ces églises paroissiales ne se fait pas sans difficultés. En
accord avec le gouvernement, Mgr Sibour confie aux curés la charge de lever les fonds
nécessaires à la construction, par souscription ou avec leur propre caisse.Si l"élaboration de la réforme a été difficile et très longue, son application l"est tout
autant. Paradoxalement, la plus forte opposition provient des paroisses. Les nouvellescirconscriptions suggérées, annexent des territoires appartenant à d"autres paroisses. Ces
dernières craignent une baisse des revenus consécutifs à la perte des fidèles. Les paroisses les
plus riches, comme Saint-Roch ou Saint-Séverin, sont les plus virulentes. Des pressions se font notamment auprès de l"Empereur et des réclamations sont envoyées au Conseil d"Étatmais généralement, ces démarches n"aboutissent pas. La requête de La Madeleine, qui a
demandé la suppression de la paroisse de l"Assomption créée sur son territoire, fait toutefois
exception. La décision de la dissolution est entérinée en 1864 par le Préfet de la Seine. Cette
paroisse n"est jamais entrée en activité.L"annexion des communes
L"agrandissement de Paris dans les limites actuelles des 20 arrondissements, entame une nouvelle période de remaniement des circonscriptions paroissiales. Cette réorganisationest marquée par la volonté des pouvoirs publics d"une part, et des autorités ecclésiastiques
d"autre part, de faire coïncider le plus souvent possible, les frontières des circonscriptions civiles et religieuses. Les paroisses des communes d"Auteuil, Passy, Batignolles, Montmartre, la Chapelle, la Villette, Saint-Jean-Baptiste de Belleville, Ménilmontant, Charonne, Bercy, Plaisance, Vaugirard et Grenelle sont ainsi entièrement annexées, sans modification de limite. Gentilly,Ivry et Montrouge n"étant pas totalement rattachées, seules les paroisses situées intra-muros
ont été intégrées : Notre-Dame de la Gare, Notre de Dame de la Maison Blanche et le Petit-
Montrouge. Désormais les circonscriptions sont au nombre de 63. Malgré ce chiffre élevé, l"encadrement paroissial est toujours insuffisant, notamment danscertains nouveaux arrondissements où la densité de population est très forte. On favorise dans
un premier temps l"agrandissement des églises existantes mais cette solution atteint rapidement ses limites. Pour répondre aux demandes des fidèles, la construction de paroissessupplémentaires devient alors inévitable : Saint-Honoré d"Eylau (1862), Notre-Dame de
Clignancourt (1863) et Saint-Denys de la Chapelle (1870). Une commission mixte est également mise en place afin d"étudier la situation de certaines paroisses comme Saint-André d"Antin. Celle-ci, faute de revenus et de population est supprimée en 1870 par l"archevêque. La paroisse Saint-Louis, également remise en cause par cette commission, est toutefois maintenue.2 Voir aux Archives de Paris : Projet de circonscription des paroisses de Paris. Rapport fait au nom de la
commission spéciale, Paris, 1855, 130 pages (5Eb 90). Archives de Paris D6J. Registres de catholicité de l"Archevêché de Paris 4La fin et le début des XIX
e et XXe siècles (1870-1906) Les archevêques Guibert (1871-1886), Richard (1886-1908) et Amette (1908-1920),doivent faire face aux mêmes obstacles que leurs prédécesseurs. Le réseau paroissial ne suit
pas le rythme de progression de la population de Paris. De 1870 à 1906 seules trois paroissessont constituées : Saint François de Sales et Saint Georges (1875) et l"Immaculée Conception
(1877). Le clergé, faute de lieux de culte en nombre suffisant, ne peut pas endiguer la baisse de la pratique religieuse. Le recours aux chapelles de secours devient la solution pour pallierce manque. Leur nombre commence faiblement à augmenter à partir de 1877. Elles sont
desservies par le clergé paroissial, ou par un clergé spécifique détaché.Financièrement, elles ont l"avantage de coûter moins cher pour les autorités publiques. Dans
les Statuts synodaux du diocèse de Paris, le cardinal Richard constate que : " les titulaires deschapelles paroissiales ne reçoivent aucun traitement de l"État » et que " les communes ne sont
tenues à aucune obligation envers les chapelles ».La situation perdure jusqu"à la séparation des églises et de l"État en 1905. À partir de cette
date, l"Église est libre d"établir les paroisses qu"elle désire. Dès 1906, la paroisse Notre-Dame
du Travail de Plaisance remplace Notre Dame de Plaisance. La chapelle Notre-Dame du Rosaire est érigée en paroisse sous le patronage de Notre-Dame du Rosaire de Plaisance. Par ailleurs des patronages apparaissent pour compléter le maillage paroissial.La tenue des registres de catholicité
Á l"origine (XIVe et XVe siècles) les enregistrements des actes de baptême et de mariage sont
d"initiative locale et principalement d"origine épiscopale. Ils servent au contrôle des liens de
parenté ou encore au contrôle de l"âge des personnes postulant à un bénéfice ecclésiastique.
L"enregistrement des baptêmes mais également des sépultures (pour les détenteurs de
bénéfices ecclésiastiques) sont rendus obligatoires par l"ordonnance royale de Villers-
Cotterêts d"août 1539. Ce texte important pris par le roi François 1 er impose notamment l"usage du français dans les actes officiels et de justice. En 1563 le concile de Trente dans le cadre de la Contre-Réforme (ou Réforme catholique) renforce la réglementation civile en prescrivant la tenue d"un registre mentionnant le nom desbaptisés et de leurs parrains et marraines (afin d"éviter les mariages de parenté spirituelle)
ainsi que l"enregistrement des mariages solennels célébrés par le curé de la paroisse en
présence de témoins. Les dispositions royales prises concernant les baptêmes sont confirmées par l"ordonnance deBlois (mai 1579) faisant obligation d"enregistrer également tous les mariages et les sépultures.
Elle rappelle l"obligation de déposer les registres au greffe de la juridiction civile concernée.
Cette disposition est très peu suivie car les curés sont désireux de ne pas s"en dessaisir et
prennent souvent l"habitude de tenir leur registre en double. L"ordonnance de Saint-Germain-en-Laye (dite Code Louis) d"avril 1667, impose la tenue des registres en deux exemplaires : un original (la minute) et une copie (la grosse). Elle uniformise la rédaction des actes et impose la signature du père, des parrains et marraines(pour les baptêmes), des conjoints et des témoins (pour les mariages) et celles de deux parents
ou amis présents (pour les sépultures). La déclaration royale du 9 avril 1736 impose la tenue
de deux originaux signés.Le 12 juillet 1746 un arrêt du conseil du Roi prescrit la tenue de registres séparés pour les
baptêmes et les mariages d"une part et pour les sépultures de l"autre afin de pouvoir
communiquer ceux-ci aux contrôleurs du Domaine.Introduction
La tenue des actes des mariages (ou bénédictions nuptiales) est parfois accompagnée des différentes mentions d"autorisations (mariage avec une personne d"une autre paroisse par exemple), de publications ou de dispenses éventuelles (parenté, bans). La Constitution du 3 septembre 1791 modifie les fondements de l"Ancien Régime et prévoit l"enregistrement par des officiers publics, pour tous les habitants sans distinction, des actes de naissances, mariages et décès. Le décret du 20 septembre 1792 confie aux municipalités le soin de tenir les registres etordonne le dépôt des anciens registres paroissiaux à la mairie. L"état civil moderne est créé
avec la tenue de tables annuelles et décennales et la confirmation du dépôt d"un double
original aux greffes des tribunaux. D"une manière générale, les actes d"état civil de la fin de
l"année 1792 sont portés par les officiers d"état civil sur le registre en cours à la suite des actes
rédigés par les curés 3.Parallèlement à l"état civil républicain, les baptêmes et les mariages continuent d"être
transcrits auprès des paroisses. Toutefois, face à la coexistence de deux clergés, l"un
constitutionnel, l"autre réfractaire, ces actes ne sont pas toujours notés. 4 Néanmoins, dans ces temps de trouble, l"état civil religieux n"est jamais remis en cause ni dans sa tenue ni dans ses modalités. Le code du Droit canon de 1917, initié par le futur cardinal Pietro Gasparri, confirme dans son canon 470 : " Que le curé ait des livresparoissiaux à savoir le livre des baptisés,..., celui des mariages et celui des défunts ». Il est
réaffirmé dans le nouveau code en 1983. Conscient de l"importance de ses documents, cetexte encadre de manière plus stricte la tenue des registres : " Chaque paroisse aura ses
registres paroissiaux, à savoir les registres des baptisés, des mariages, des défunts et d"autres
suivant les dispositions de la conférence des Évêques ou de l"Évêque diocésain ; le curé
veillera à ce qu"ils soient tenus convenablement et conservés avec soin » (canon 535). Les canons 877, 1121, 1122, 1182 donnent ainsi les modalités de transcription et précisent lecontenu de registres de baptêmes, et de mariages. Les curés sont toujours chargés de remplir
deux exemplaires pour chaque type d"acte dont l"un est destiné à la chancellerie qui vérifie sa
conformité et procède à son archivage. Historique de la conservation- Les registres paroissiaux antérieurs à 1870 desdiocèses de Créteil, Nanterre, Saint-Denis-en-France, déposés aux Archives de Paris en vertu
du contrat de dépôt établi en 1973 ont été dévolus, par un avenant en date du 25 novembre
1981, aux archives départementales du Val-de-Marne, des Hauts-de-Seine, et de Seine-Denis.
Modalités d"entrée- L"Archevêché de Paris a déposé selon le contrat de dépôt du 30 mai
1973, puis du 6 février 2009 les registres mentionnés dans ce répertoire selon le calendrier
suivant : · 1973, pour les registres datant des années avant 1870 ;· 1984, années 1870-1879 ;
· 1991, années 1880-1889 ;
· 2001, années 1890-1899 ;
· 2010, années 1900-1909.
3 Voir DABIN (Jean-Marc), Des registres paroissiaux à l"état civil, série E, Archives municipales
d"Aubervilliers, 19974 Voir HANTRAYE (Jacques), " Aux origines de l"état-civil : les enjeux politiques et religieux (1789-1860) »,
dans Archives de l"Église de France, bulletin de l"Association des Archivistes de l"Église de France, n°73, 1
er semestre 2010, pp 22-37. Archives de Paris D6J. Registres de catholicité de l"Archevêché de Paris 6Accroissement- Selon l"article 10 du contrat de dépôt, il est prévu un versement décennal
des registres de catholicité (à l"exclusion de registres de sépulture) de plus de 100 ans.CONTENU
Présentation du contenu-Ces archives, constituées de 10 018 registres, regroupent les actes de baptêmes (1792-1909), de mariages (1791-1909) et de sépultures (1802-1871)célébrés dans les paroisses parisiennes. Il représente près de 250 mètres linéaires.
Mode de classement- Les registres ont été classés par type d"acte, puis par ordrealphabétique des noms de paroisses. Les établissements hospitaliers, pénitentiaires et les
congrégations ont été mentionnés en fin de répertoire.CONDITION D"ACCES ET D"UTILISATION
Conditions d"accès- Ces documents sont des archives privées. Selon le contrat dedépôt, ils sont librement communicables. Seuls les registres en mauvais état ne sont pas
consultables. Conditions de reproduction- Les reproductions se font conformément au règlement de la salle de lecture des Archives de Paris. En cas d"exploitation à des fins commerciales oude diffusion sur internet des reproductions effectuées, l"autorisation écrite du déposant est
requise.Alexandra Machado, archiviste
Sous la direction de Jean-Charles Virmaux, conservateur du PatrimoineIntroduction
SOURCES COMPLEMENTAIRES
Archives de Paris
DV 10-25 Modifications des limites des circonscriptions paroissiales de Paris (1804-1900).
DV 26-37 Comptabilité des fabriques des paroisses parisiennes (1859-1906). VDD5 3 Registres de procès-verbaux de bornage des limites de la ville comportant en fin de volume des plans des limites de paroisses pour satisfaire à la déclaration royale du 23 mars 1728.Vbis1P1 1 Registre paroissial des malades du 1
er arrondissement (2 janvier 1869-11 mai1871).
Atlas 93 Atlas municipal des 20 arrondissements de la ville de Paris. Plans par arrondissements - Emplacement des services municipaux - limites des arrondissements quartiers et paroisses [1870].Atlas 146 Diocèse de Paris - Prévôté Cour des Aydes de Paris - Banlieue : Cartes
diverses donnant l"emplacement des édifices religieux du diocèse en banlieue de Paris (s.d.). Plan 2189 Plan de Paris par paroisses et paroisses limitrophes (s.d.).Plan 3159 Plan des paroisses de Paris (1904).
Plan 6001 Circonscription des paroisses de Paris (1854). Plan 6002 Circonscription des paroisses de Paris (1856). Plan 2182 Plan de paris par paroisse et paroisses limitrophes (1955).2Fi 1003 Nouveau plan routier de la Ville et Faubourg Paris divisé en douze mairies
avec les tables des rues et des paroisses (1815).4Fi 153 Plan des paroisses de Paris [...] dressé par ordre [...] Le Clerc de Juigne A.E.L.
archevêque de Paris [...] Pair de France(1786). La série AZ, entrées par voie extraordinaire, comporte de nombreuses pièces relatives aux paroisses et aux églises ainsi que sur la vie religieuse. Un index et un fichier en salle de lecture permettent d"y accéder. Les Archives de Paris conservent également dans la sous-série DV, les archives des fabriquessuite à la loi sur la séparation de l"Église et de l"État jusqu"en 1938 ainsi que des dossiers
relatifs à la construction ou à la rénovation des églises au cours du XIX e siècle.Des relevés d"actes de baptêmes et de mariages et des registres de catholicité datant de
l"Ancien Régime, existent pour certaines paroisses. Les cotes sont indiquées dans l"état des
paroisses parisiennes en annexe de cette introduction. Archives de Paris D6J. Registres de catholicité de l"Archevêché de Paris 8 Archives historiques de l"Archevêché de ParisRegistres de catholicité
7G3 5 Oratoire Saint Benoît : baptêmes, mariages, convois (1797-1812).
7G3 5 Oratoire de la Providence (dit Minimes) : baptêmes, mariages (13 mai 1796-25
décembre 1797).7G3 6 Oratoire de Saint-Chaumont : baptêmes, mariages (22 mars-1795-15 juin 1797).
7G3 6 Oratoire de la Croix : baptêmes, mariages (février-1796-février 1803).
7G3 7 Oratoire Saint-Jean : baptêmes, mariages (1795, 1
er novembre 1808-4 juin 1806)7G3 7 Saint-Jean en Grève : baptêmes, mariages (octobre 1795- juin 1796).
7G3 7 Oratoire des Blancs-Manteaux baptêmes, mariages (1798-1801).
7G3 7 Oratoire Saint-Paul aux Minimes : baptêmes (14 février 1800-27février 1803),
convois (1800-1804).7G3 9 Chapelle des Tuileries : baptêmes (1853-1857), mariages (1853-1856).
7G3 13 Maternité Cognacq-Jay : ondoiements (1923-1973), baptêmes (1922-1932,
1938-1977).
7G3 15 Maison Saint-Lazare : baptêmes (1910-1960).
7G3 16 Clinique Blomet : baptêmes, ondoiements (1935-1974).
7G3 17 Paroisse Sainte Hélène (18
e arr.) : sépultures (1952-1969, 1980-1989).7G3 21 Chapelle Notre-Dame du Cénacle (18
e arr.) : baptêmes (1947-1958).7G3 22 Centre de catéchuménat du 11
e arr. : baptêmes (1945-1962).7G3 25 Chapelle de la Maison Eugène-Napoléon
Le service conserve également des registres pour quelques communautés (malgache, suisse, italienne, antillaise).Archives nationales (site Paris)
S 3308-3627 Paroisses de Paris et des départements limitrophes : titres de propriété (1195-1792).Introduction
S 1066-1323 Archevêché de Paris : titres de propriété, contrats entre particuliers, censiers et terriers (1006-1791). H5 3763-4933 Comptabilités des paroisses et de Notre-Dame (XVI-XVIIIe siècles) L 408-599 Évêché et archevêché de Paris, chapitre de Notre-Dame de Paris et établissements dépendants. (XVI-XVIII e siècles) LL 686-959 Registres des délibérations, obituaires, inventaires de titres, martyrologie (XVI-XVIII e siècles) D/IVbis 96-103 Comité de division du territoire : circonscriptions diocésaines et paroissiales de l"Église constitutionnelle (1791-1793). F/19/727/1-F/19/778/2 Circonscription des cures et des succursales (classement par diocèse). An XII [septembre 1803-septembre 1804]-1845. F/19/2008-2221 Circonscriptions diocésaines et paroissiales : généralités correspondance et décisions, modifications, états statistiques, érections de cures et de succursales. An X [septembre 1801- septembre 1802]-1905. F/19/6441-6458 Plans des circonscriptions ecclésiastiques (1840-1900). Archives de Paris D6J. Registres de catholicité de l"Archevêché de Paris 10BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE
BOUDON (Jacques-Olivier), Paris, capitale religieuse sous le Second Empire, Paris, 20018°3811
D ANIEL (Yvan), L"équipement paroissial d"un diocèse urbain Paris (1802-1956), Paris, 1957,197 p. 6Eb 9
D ELORME (Jean), Histoire et évolution des registres paroissiaux, Paris, Généalogiques de laVoûte, 2006, 55 p. 8° 4459
F RIEDMANN (Adrien), Paris, ses rues, ses paroisses du Moyen Âge à la Révolution. Origine etévolution des circonscriptions paroissiales, Revue d"histoire de l"Église de France, Paris,
Plon, 1959, 439 p. 2Eb 57
V IOLLE (Bernard), Paris, son Église et ses églises, Paris, CERF, 1982, tomes I et II. 14Eb 37 S EVENET (Jacques), Les paroisses parisiennes devant la séparation des Églises et de l"État :1901-1908, Paris, Letouzey & Ané, 2005, 316 p. 8° 4792
Projet de circonscription des paroisses de Paris, Rapport fait au nom de la commission spéciale, Paris, 1855, 130 p. 5Eb 90 C HEVALIER (C.), Guide topographique des paroisses de Paris, Paris, 1880, 179 p. 8° 835Par paroisse
BOINET (Amédée), Les églises parisiennes, Paris, Ed. de Minuit, t. I : Moyen Age et
Renaissance, 1958, 524 p. ; t. II : XVIIe siècle, 1962, 430 p. ; t. III : XVIIe et XVIIIe siècles,
1966, 406 p. 5Eb 131
C OLLAS (Charles), Une paroisse de Paris, Saint Louis d"Antin et son territoire, Nanterre,Impr. G. Lagache, 1932, 379 p. 8° 4411
Irénée Noye, Michel Albaric, Yves Boiret, et al.], De pierre et de coeur : l"église Saint-
Sulpice, 350 ans d"histoire, Paris, Éd. du Cerf, 1996, 164 p. 8° 2754 M AIGNEN (Maurice), Le Quartier Montparnasse et la paroisse Notre-Dame-des-Champs, 2eéd., Paris, J. Mersch, s.d., 118 p. 8° 538
BRO (Louis), La Trinité et son quartier : 1850-1950, Alençon, Impr. de Poulet-Malassis,
1950, 131 p. 8° 2106
Introduction
GLOSSAIRE
Archiprêtre : titre attribué au curé du clergé de l"église principale d"une ville ou d"un
ensemble de paroisses. Archidiaconé : subdivision d"un diocèse placé sous l"autorité d"un archidiacre.Archidiacre : ecclésiastique qui a reçu de l"évêque la charge d"administrer une partie du
diocèse. Aujourd"hui, cette fonction est exercée par les vicaires généraux.Chapelle de secours : édifice auxiliaire d"une église paroissiale à l"usage des habitants
éloignés.
Cure : habitation du curé dans une paroisse.
Diocèse : peuple chrétien confié à un évêque. Par extension, le territoire correspondant. Le
diocèse porte le nom de la ville où réside l"évêque et où se trouve la cathédrale.
Fabrique : au sein d"une communauté paroissiale catholique, il désigne un ensemble de
" décideurs » (clercs et laïcs) nommés pour assurer la responsabilité de la collecte et
l"administration des fonds et revenus nécessaires à la construction puis l"entretien des édifices
religieux et du mobilier de la paroisse : église(s), chapelle(s), calvaire(s), argenterie,
luminaire(s), ornement(s), etc...Paroisse : le droit canonique définit la paroisse comme "la communauté précise de fidèles
constituée d"une manière stable dans l"Eglise diocésaine et dont la charge pastorale est confiée
à un curé, comme pasteur propre, sous l"autorité de l"évêque diocésain" 12ANNEXES
Les circonscriptions paroissiales
1801-1902
14LES PAROISSES DE PARIS EN 1802
Conception : Vincent Lefebvre
Sources : DANIEL (Yvan), L"équipement paroissial d"un diocèse urbain. PARIS (1802-1956), Paris, 1957, p 174 (6Eb 9)
Almanach national, an XII, Paris, TESTU, p 670-683 Archives de Paris D6J. Registres de catholicité de l"Archevêché de Paris (1791-1909)LES PAROISSES DE PARIS EN 1802
1er arrondissement
1 Saint-Germain l"Auxerrois
18 Sainte-Madeleine (dite la Madeleine)
19 Saint-Pierre de Chaillot
20 Saint-Philippe du Roule
21 Saint-Louis d"Antin
2 e arrondissement3 Saint-Roch
5 Les Filles de Saint-Thomas (voir Notre-Dame des Victoires)
6 Les Petits Pères (voir Notre-Dame des Victoires)
18 Sainte-Madeleine (dite la Madeleine)
22 Notre-Dame de Lorette
23 Saint-Lazare (pas de registres de catholicité pour cette paroisse)
3 e arrondissement2 Saint-Eustache
6 Les Petits Pères (voir Notre-Dame des Victoires)
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