[PDF] Le Nectar Cachete Ar-raheeq al-makhtoum





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17 déc. 2015 Les règles suivantes n'ont pas pour objet de décrire en détail un système pénitentiaire modèle. Elles ne visent qu'à établir en s'inspirant ...

christianisme) il connut Ie declin et une reduction considerable de son impact, meme si l' on ne cessait de Ie retrouver chez les gens cohabitant avec les mazdeens ou vivant dans leur voisinage en Iraq ou sur les cotes du Golfe Arabe. La situation religieuse Telles etaient les religions des arabes a l' avenement de l'islam, religions qui, dans leur ensemble, connurent la decadence et la ruine. Les associationnistes qui pretendaient etre dans la religion d'Ibrahim etaient loin de respecter les ordres et les interdits de la Chari'a de ce prophete, negligeant ce que celui-ci avait apporte en termes de noblesse de caractere.

Nombreuses par consequent, etaient leurs desobeissances. A vee Ie temps ils finirent par avoir les memes habitudes et traditions

que les paYens, et ceci influa enormement sur leur vie sociale, politique et religieuse. Quant aux juifs ils devinrent orgueilleux et endins a la domination. Leurs chefs s'erigerent en Seigneurs intraitables, milltrisant totalement les gens et les maintenant dans l'arbitraire. Leur seule preoccupation etait d' obtenir de la richesse et du pouvoir, meme s'il fallait perdre la religion et voir se rep andre l'atheisme, l'incredulite et Ie laxisme dans l'application des enseignements qu' Allah leur avait reserves et ordonne achacun d'eux de considerer comme sacres. Les chretiens, pour leur part, etaient redevenus des paganistes difficiles a comprendre, qui avaient, de maniere etrange, confondu Dieu et l'homme.

C'est pourquoi l'influence

du christianisme sur les arabes qui Ie professaient n'etait pas bien reelle: ses enseignements etaient loin du genre de vie des adeptes, genre dont ceux-ci ne pouvaient du reste se passer. Pour ce qui est du reste des religions des arabes la situation des adeptes restait comparable a celle des associationnistes:

63 �

I leurs creurs se ressemblaient; leurs croyances convergeaient; leurs traditions et leurs habitudes s'accordaient.

Aspects de la societe arabe anteislamique

Apres l'etude des conditions politiques et religieuses de la

Peninsule,

il nous reste aen aborder, brievement, les conditions sociales, economiques et morales.

La situation sociale

II y avait chez les arabes des milieux differents les uns des autres par leurs conditions. Chez les nobles, la relation entre }'individu et sa famille avait atteint un haut niveau de developpement.

Fortement marquee par la liberte et la franchise,

eUe etait respectee et entretenue sans nul besoin d'un recours aI' epee et a l'effusion de sang. L'homme qui voulait se targuer aux yeux des arabes de son haut rang en matiere de noblesse et de courage, ne passait pas la majeure partie de son temps ane parler qu'aux femmes. Peut-etre la femmepouvait-elle, lorsqu'elle

Ie voulait

bien regrouper les tribus pour la paix ou par contre pousser celles-ci a la dissension et a la guerre. En depit de tout cela, l'homme etait, sans conteste, considere comme

Ie chef de

famille,

Ie detenteur de l'autorite.

La liaison entre homme et femme se faisait par

l'intermediaire d'un contrat de mariage sous la supervision des parents de la femme. Celle-ci n'avait pas

Ie droit de desoMir a

ses parents. Alors que ceci etait la situation chez les nobles, on trouvait dans d'autres milieux certaines formes de promiscuite entre l'homme et la femme, promiscuite qu'on ne peut exprimer qu'en l'identifiant a la debauche, ala bouffonnerie, a la fornication et a la prostitution. Al-Boukhari et d'autres que lui ont rapporte de Aicha que Ie mariage a l'epoque anteislamique s'effectuait sous' quatre formes: 64
I 1. Une forme analogue au mariage d'aujourd'hui: un homme demandait a un autre Ia main de sa fille et ensuite Ie mariage se realisait.

2. �Une forme dans laquelle un homme disait aune femme apres

que celle-ci fUt sortie de ses regIes: "Va faire Ie commerce charnel avec un tel». Cette femme, l'homme ne s'en approchait ni n'avait de rapports avec elle que lorsqu'il devenait evident qu'elle avait ete enceintee par l'homme avec qui elle avait fait Ie commerce charnel. Des que la grossesse etait reelle l'homme pouvait avoir un rapport, s'ille voulait, avec Ia femme. La pratique etait destinee a obtenir un enfant noble. Cette forme de mariage etait connue sous

Ie nom de

"mariage du commerce charnel».

3. Une forme dans �laquelle, un groupe d'hommes de moins de

dix entrait chez une femme et celle-ci avait alors un rapport sexuel avec chaque homme. En cas de grossesse et ensuite d'accouchement, cette femme, des jours apres, reunissait les hommes chez elle et leur parlait en ces termes: "Vous savez ce qui s'est passe grace a vous. J'ai a present accouche».

Designant ensuite

l'un d'entre eux, elle lui disait: "C' est ton enfant 0 toi, un tel». Ainsi elle nommait son enfant apres l'homme qu'elle aimait et alors, a celui-Ia elle remettait

I' enfant.

4. Plusieurs �hommes se reunissaient et entraient chez une femme qui n'en pouvait repousser aucun car celle-ci etait une prostituee Iocalisant sa demeure al'aide de drapeaux qU'elle accrochait a sa porte a I'intention des visiteurs. En cas de grossesse puis d'accouchement de cette femme, les hommes se regroupaient chez elle et remettaient

I' enfant a qui d'entre

eux

Us estimaient en etre Ie pere. .

Une fois envoye, Mohammad

detruisit toutes ces formes anteislamiques de mariage, ne laissant prevaloir que Ie mariage tel que I'islam

Ie aujourd'hui. n y avait aussi chez les

65
arabes des unions entre homme et femme conc1ues par la force des epees et des lances. Les vainqueurs aux guerres tribales emmenaient en captivite les femmes des vaincus" et en jouissaient. Toutefois les enfants nes de telles unions etaient frappes de honte durant toute leur vie.

On sait aussi

qu'a l'epoque anteislamique, les gens avaient un nombre illirnite de femmes.

TIs epousaient deux samrs a la fois,

se mariaient avec les femmes que leurs peres avaient divorcees ou laissees derriere a leur mort.

A cet egard, Allah dit:

"Et n'epousez pas les femmes que vos peres ont epousees, exception faite pour

Ie passe. C' est une turpitude, une

abomination, et queUe mauvaise conduite! vous sont interdites vos meres, filles, samrs, tantes paternelles ou tantes maternelles, filles d'un frere ou fille d'une sreur, meres qui vous ont a11aites, sreurs de lait, meres de vos 66
femmes, belles-filles sous votre tutelle et issues des femmes avec qui vous avez consomme

Ie mariage -si Ie

mariage n'a pas ete consomme ceci n'est pas un peche de votre part,

Ies femmes de vos fils nes de vos reins, de

meme que deux seeurs reunies-exception faite pour Ie passe. Car vraiment Allah est Pardonneur et

Misericordieux» (4:22,23).

Le divorce dependait de l'homme, en l'absence de toute reglementation. La pratique de la fornication avait libre cours dans tous Ies milieux. N'en echappaient que certains hommes et certaines femmes dont

Ia grandeur Ies portait}l refuser un

comportement aussi abject. Les femmes qui se tenaient sur leurs gardes etaient mieux Ioties que les captives, car, celles-ci etaient la grande catastrophe. En outre i1 para!t que la plupart des gens de I'epoque anteislamique n'eprouvaient aucune honte a se reclamer des fornicateurs. Abou

Daw<;md, rapportant les propos que Amr ibn Sougyb

avait tenu de son pere et son pere de son grand pere dit: "Un homme se leva et dit: "6 Messager d' Allah! Te1est mon fils: j'ai commis un adultere avec une captive a I'epoque anteislamique». Le prophete lui repondit: "Aucun proces dans I'islam. L'epoque anteislamique est revolue. L'enfant est pour

Ie lit et la pierre pour l'adultere».

Le recit de

Ia querelle entre ibn Abi W akkas et Abd ibn

au sujet du fils de la captive de asavoir Abdir

Rahman ibn

est bien connu. Les relations entre l'homme et ses enfants s'exprimaient sous diverses formes. Certains disaient: "Nos enfants ne sont rien d'autres que nos ceeurs marchant sur terre». D'autres enterraient leurs filles, vives, par craint.e de la honte et des depenses: ils

Ies tuaient par crainte de la pauvrete. Allah

dit:

67 �

"Ne tuez pas vos enfants pour cause de pauvrete. Nous vous nourrissons tout comme eux» (6: 151). "Et lorsqu'on annonce al'un d'eux une fille, son visage s'assombrit et une rage profonde l'envahit. nse cache des gens a cause du malheur qu'on lui a annonce. Doit-illa garder malgre la honte ou l'enfouira t il dans la terre? Combien est mauvais leur jugement!» (16:58,59). "Ne tuez pas vos enfants par crainte de pauvrete, c'est nous qui attribuons leur substance tout comme avous» (Ie Voyage nocturne:31) "Et qu'on demandera ala fillette enterree vivante» (l'obscurcissement:8). n n' est cependant pas possible de considerer cette pratique comme faisant partie des tendances morales repandues. Les gens de I' epoque anteislamique avaient un vif besoin d'enfants males pour se faire craindre de leurs ennemis. Quant aux liens entre }'homme et ses freres, ses cousins et son clan, ils etaient tres solides. Les gens croyaient al'esprit de clan:€AI-Asabiyya) pour lequel ils vivaient et ala defense duquel ils etaient prets amourir. La tribu fonctionnait aussi sur un esprit de groupe et ceci en accentuait la Asabiyya. 68
Le systeme social reposait sur Ie chauvinisme racial et les liens de sang.

A cet egard, la devise etait:

"0 4l> #''''' Il-,. CI "r. .11.:::. \ wU; !H.:>..I .\»0 ..r--J,. "Assiste ton frere, qu'il soit offenseur ou offense» loin de l'equilibrage apporte par l'islam it savoir que Ia maniere d'assister l'offenseur est de

Ie dissuader de l'injustice. Toutefois,

la rivalite en matiere de noblesse et de courage conduisait souvent it des guerres entre tribus de meme souche, comme ce fut Ie cas entre les tribus Aws et Khazraj, entre Abs et

Thoubyan, entre Bakr et Taghlib, etc ...

Pour ce qui est des relations inter-triba1es,

el1es etaient totalement desarticulees et propices it Ia guerre. Cependant, Ie respect et la crainte de certaines traditions et coutumes communes it Ia religion et aux superstitions contribuaient, peut etre, it en reduire la tension et aussi Ia severite.

Parfois, I' assistance mutuelle,

Ie serment et la subordination

conduisaient au rassemblement de tribus differentes. Les mois saints leur etaient une clemence et une aide grace auxquelles ils pouvaient vaquer it leurs affaires et obtenir leurs moyens de subsistance.

Le maximum de ce qu'on peut dire

it ce sujet est que la situation sociale etait it un niveau abject de faiblesse et de cecite. L'ignorance sevissait parallelement aux superstItIOns extremement repandues et fortes. Les gens menaient une vie de bestiaux. La femme se vendait et s' achetait, traitee dans certains cas, it un pied d'egalite avec Ies objets inanimes. Les relations communautaires n' avaient nulle consistance, si elles n' etaient deteriorees.

69 �

Quant aux autorites, laplupart d'entre elles etaient occupees a s'enrichir sur Ie dos des sujets ou a faire la guerre aux ennernis.

La situation economique

Elle etait· dans Ie sillage de la situation sociale, comme l'on peut s'en rendre compte si l'on observe de plus pres Ie mode de vie des arabes. En effet,

Ie commerce etait Ie plus grand moyen

d'obtenir

Ie necessaire or, la tournee commerciale n'etait

possible et facile qu'en temps de paix et de securite, ce qu'on ne trouvait dans la Peninsule Arabe qu'a l'avenement des mois saints. C'est dans ces mois que se tenaient les celebres marches arabes: Okadh, Thoul-Majaz, Mijannah etc.

Pour ce qui est

de l' artisanat, Ie peuple y etait plus arriere que tout autre. La majorite de l'artisanat qu'il y avait chez les arabes: tissage, teinture etc. se retrouvait au Yemen, a Hira et en Syrie. A l'interieur de la Peninsule il y' avait tant soit peu d' agriculture et d' elevage. Toutes les femmes arabes travaillaient au filage. Toutefois, les marchandises etaient la visee des guerres en consequence de quoi la pauvrete, la faim et la nudite etaient generales dans

Ia societe.

La morale

Nous ne nions pas que les gens de l'epoque anteislamique pnSsentaient des petitesses, des ignominies et des comportements que refuse

Ie bon sens.

Toutefois, il y avait en eux des vertus qui ne manqueraient pas de mener a la surprise et a l'etOlmement.

De celles-ci on retient:

1. �La generosite: Les gens de l'epoque anteislarnique

rivalisaient de generosite et se glorifiaient des performances qu'ils pouvaient realiser dans ce sens. La moitie de leur poesie etait consacree a cela: Iouange d' autrui et de soL n

70 �

arrivait qu'un homme recevait un hote dans l'intensite du froid et de la faim. N'ayant alors d'autres bien que sa chamelle qui etait du reste sa vie et celle de sa famille, il se saisissait de l'animal, par generosite, et l'egorgeait pour cet hote.

Dn autre signe de leur generosite etait

Ie fait qu'Us

supportaient d'enonnes prix du sang et de charges grace auxquels Us se m6fiaient de I' effusion du sang et aussi de faire perdre des vies humaines. Cela, ils en etaient fiers et s'en vantaient au regard d'autres chefs et d'autres seigneurs.

Dne des consequences de leur generosite etait

Ia vanite qu'ils

tiraient du fait de boire du Yin. A cet egard, ils consideraient Ie yin non pas comme un titre de gloire mais comme un moyen parmi d'autres de generer de Ia generosite et de faciliter Ie gas pillage pour Ie compte de soi-meme. C'est la raison pour laquelle

Us appelaient

"Karam» (generosite) l'arbuste produisant

Ie raisin. Quant au

Yin ils l'appelaient "Bintoul-karam» (la fille de la generosite).

Quiconque observe les recueils

de poemes provenant de l'epoque anteisiamique verra consacrer au yin un chapitre de louanges et de glorification. Dans ce sens Antar ibn Chaddad AI-Absi dit, dans son recueil: "J'ai bu du vin amidi meme, pour des dinars bien lustres et dans une bouteille jaune comparable aun philtre. Lorsque je bois, c'est mon argent que je' depense. Mon honneur reste intact car, en verite rien ne I' aifecte. La fin de mon ivresse ne me transfonne pas en avare. Je reste tel que tu me connais avec rna grandeur et ma generositb>. Dne autre marque de leur generosite est qu'ils se livraient au jeu de hasard qu'ils consideraient comme moyen d'etre genereux. En effet, ils utilisaient tout ou partie de leurs gains pour nourrir les pauvres. 71
C'est pourquoi, Ie Coran ne nie pas I 'utilite du vin et du jeu de hasard mais se contente de dire: "Dans les deux, Ie peche est plus grand que l'utilite» (2:219).

2. �

Le respect des engagements: L' engagement etait chez eux une religion.

TIs y tenaient et pouvaient meme, it cet egard,

tuer leurs enfants et detruire leurs propres maisons. IIsuffit dans ce cadre de connaitre l'histoire de Ghani', d'ibn Mas'oud As-Chaybani, d'ibn As-Soumaw-al ibn Idiya et de

Hajib ibn Zarara At-Tamimi.

3. �La noblesse d'ame, Ie refus de subir l'humiliation et

l'injustice:

II resultait de ces caracteristiques I' exces de

courage et de jalousie, l'irascibilite. lIs ne s'entendaient dire aucun mot signifiant avilissement et bassesse sans recourir it l'epee, it la lance et it la guerre, prets it sacrifier leur arne.

4. �

La resolution ou la determination: S'ils decidaient de faire quelque chose it des fins de gloire et d'orgueil, personne ne pou vait les en detourner.

TIs y allaient jusqu' au bout.

5. �

La bonte, la patience et la douceur: Ces qualites etaient pour eux des objets de fierte. Toutefois,quotesdbs_dbs1.pdfusesText_1
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