[PDF] Qualité des plaquettes forestières :





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PUISSANCE UTILE PUISSANCE CALORIFIQUE

Quelle est la différence entre la puissance calorifique et la puissance utile ? 1- Définitions. Sur les appareils gaz on trouve généralement deux valeurs de 



Thermodynamique (Échange thermique)

où m est la masse du corps en kg C la capacité calorifique* spécifique de avec P : puissance moyenne en Watt (W)



Le pouvoir calorifique des énergies À quoi sert le pouvoir calorifique

kWh/kg et le fioul en kWh/litre. Définition du pouvoir calorifique : Le pouvoir calorifique d'un combustible est le paramètre caractéristique.



Premier et Second Principes

La capacité calorifique `a volume constant est par définition : CV = (?E. ?T. ) V . On définira par suite une autre fonction thermodynamique appelée 



POUVOIR CALORIFIQUE DES COMBUSTIBLES BOIS : PCI – PCS

2.1 - Définitions : Le pouvoir calorifique représente la quantité d'énergie contenue dans une unité de masse de combustible. On distingue le PCS (Pouvoir 



Mesure de la quantité de chaleur dégagée par la combustion dun

déterminer expérimentalement les Pouvoir Calorifique Inférieur (PCI) et Pouvoir Calorifique Là on reviendra sur la définition initiale du pouvoir.



Les pouvoirs calorifiques

2.1. Définitions. On appelle «pouvoir calorifique» la quantité de chaleur dégagée par la combustion complète de 1 kg de combustible solide ou liquide ou de.



Communication de la Commission dans le cadre du règlement (UE

3 juil. 2014 ment calorifique utile à la puissance calorifique nominale ?4 à + 80/. + 60°C. CEN. Point. 3.1.6. Puissance nominale (définition sym.



Qualité des plaquettes forestières :

Masse volumique humidité



CE QUIL EST IMPORTANT DE SAVOIR SUR LE CHAUFFAGE AU

6 janv. 2017 n'ont à peu près pas de valeur calorifique et ne sont bons que pour démarrer un feu. De ... Définitions : watt (W) : Le watt est l'unité de ...







[PDF] PUISSANCE UTILE PUISSANCE CALORIFIQUE

- La puissance calorifique (1) (2) ou débit calorifique d'un appareil est la quantité de combustible exprimée par rapport au pouvoir calorifique inférieur 



Pouvoir calorifique - Wikipédia

Le pouvoir calorifique ou chaleur de combustion (en anglais : heating value ou heat of combustion) d'une matière combustible est l'opposé de l'enthalpie de 



Quelle est la différence entre la puissance calorifique et la - Cegibat

13 oct 2021 · Définitions · Puissance calorifique (kW) = débit de gaz entrant (m3/h) × PCI (kWh/m3) · Rendement = puissance fournie / puissance absorbée = 



Capacités calorifiques [Premier principe de la thermodynamique]

Définition : Il s'agit de la quantité de chaleur à fournir à un système pour élever sa température de 1°C On distingue C p capacité calorifique à pression 



[PDF] POUVOIR CALORIFIQUE DES COMBUSTIBLES BOIS : PCI – PCS

2 1 - Définitions : Le pouvoir calorifique représente la quantité d'énergie contenue dans une unité de masse de combustible On distingue le PCS (Pouvoir 



[PDF] Mesure de la quantité de chaleur dégagée par la combustion dun

On définit le Pouvoir Calorifique par la quantité de chaleur dégagée lors de la combustion complète d'une quantité unitaire de combustible Nous allons donc

  • Quels sont les pouvoir calorifique ?

    Le pouvoir calorifique est exprimé en mégajoules (MJ) ou en kilowattheures (kWh), pour une unité de référence. 1 kilowattheure (kWh) équivaut à 3,6 mégajoules (MJ). Le kilowattheure représente la quantité de chaleur fournie pendant une heure par un appareil d'une puissance de 1 kilowatt.12 jan. 2021
  • Qu'est-ce que la puissance calorifique nominale ?

    Il s'agit de la puissance d'un appareil de chauffage. Dans une chaudière c'est la puissance maximale calorifique que celle-ci peut délivrer. Pour obtenir la puissance nominale sur site il faut tenir compte du rendement de la chaudière.
  • C'est quoi le pouvoir calorifique d'un gaz ?

    Le pouvoir calorifique du gaz est l'énergie qui s'en dégage, sous forme de chaleur, lorsqu'on le brûle. On l'appelle aussi parfois « chaleur de combustion ». Le pouvoir calorifique est exprimé en kilowattheures (kWh) ou en mégajoules (MJ) par unité de poids ou de volume.
  • Le pouvoir calorifique inférieur se calcule en déduisant par convention, du PCS, la chaleur de condensation (2511 kj/kg) de l'eau formée au cours de la combustion et aussi de celle contenue dans le combustible. Il est généralement exprimé par rapport à la masse, en kg pour les liquide et solide, et en Nm3 pour le gaz.
essources, Ph. Raetz, 1410 St-Cierges septembre 2015 / mise à jour avril 2017

Qualité des plaquettes forestières :

Notions et

chaudière à plaquettes forestières res 1

RESUME 2

Enjeux principaux 2

Causalités et effets 3

Recommandations 4

0 GLOSSAIRE ET ABREVIATIONS 6

1 INTRODUCTION 7

2 NOTIONS DE BASE DES PLAQUETTES FORESTIERES 8

2.1 Qualité des plaquettes 8

2.2 Origine du bois et mélange 8

Origine du bois 8

Origine du bois selon les usages suisses 9

10

2.3 Granulométrie 10

Définition 10

Caractérisation de la granulométrie 11

2.4 Humidité 12

Définition 12

Humidité sur brut 12

12

2.5 Taux de cendres 13

2.6 Élimination des cendres 14

2.7 Poussières fines 15

2.8 Teneur en azote 15

2.9 Nomenclature 16

3 EQUIPEMENTS TECHNIQUES 17

3.1 Production de plaquettes 17

Filière de production 17

Déchiquetage 17

Stockage intermédiaire de plaquettes sous abri 18

3.2 Production de chaleur 19

Profil de charge 19

19

Désilage, convoyage et alimentation 19

Chaudières 20

Echangeurs et filtres 21

4 RECOMMANDATIONS 21

4.1 Quelles plaquettes pour quelles chaudières 21

4.2 Contrôle de la qualité des plaquettes à la réception 22

Origine et mélange 22

Granulométrie 23

Humidité 23

24
24

Pouvoir calorifique au poids 25

Pouvoir calorifique au volume 25

Taux de cendres 25

4.3 26

4.4 Phase de mise en service 26

4.5 Facturation 27

28
28

Remarque 29

4.6 Limitations des émissions 29

5 REMARQUE FINALE 30

6 ANNEXES 32

6.1 Classes de granulométrie 33

6.2 Masse volumique, humidité, poids anhydre et pouvoir calorifique 34

6.3 35

6.4 36

6.5 37

res 2

Ce chapitre synthétise les éléments clé liés à la qualité des plaquettes forestières qui

permettent de garantir le bon fonctionnement combustible de mauvaise qualité ou non adapté sont également rappelés ainsi que les éléments principaux des recommandations émises dans ce guide.

Enjeux principaux

Enjeu technique : garantir un bon fonctionnement de la chaudière Une qualité du combustible la plus régulière possible permet de limiter les pro- blèmes de régulation de la chaudière. Si cette condition e, la dé- Une mauvaise qualité de la combustion réduit la durée de vie de la chaudière. Les surmesures (" morceaux » de plaquettes trop gros ou trop longs) peuvent provoquer n- voyage du combustible.

Une granulométrie trop fine

des bourrages.

Un combustible avec un m permet de prévenir :

o la corrosion des parties métalliques de la chaudière : lors de la combus- tion, le chlore, présent dans les écorces, peut se combiner avec o un taux de cendre élevé qui peut produire des mâchefers (résidus de combustion solidifiés). Celles-ci peuvent causer des dommages à la chaudière et doivent être éliminées régulièrement. Enjeu énergétique : garantir un rendement optimal Plus une essence , moins elle sera calorifique : les essences feuillues indigènes dures sont les plus calorifiques, suivies par les résineux. la chaudière doit fournir proportionnelle à la quantité s- tion proprement dite. Plus la puissance de la chaudière est élevée et fonctionne dans une plage de puissance élevée, plus sa tolérance est élevée. res 3

Enjeu économique

Une qualité du combustible la plus régulière possible permet de limiter delà et de nettoyage.

Enjeu environnemental : limiter les émissions

Une mauvaise combustion du bois ou les démarrages fréquents augmentent for- tement les émissions de poussières fines et de leurs précurseurs. Un taux de cendre élevé entraîne un volume important de poussières dans les gaz de combustion. contiennent la majorité de e- nue aussi faible que possible. souffre. La fraction fine (poussières de bois) peut entrainer une augmentation des émis- Le bois de récupération (dans les centrales classiques) est illégal au sens de

Causalités et effets

Causes Effets

Combustible trop humide Fermentation en silo

Extraction du silo difficile (effet de voûte)

Condensation sur les parois du silo

Combustion mauvaise

s- sières Encrassement de la chaudière (suies et goudrons)

Rendements faibles

Combustible trop sec (*) Température trop élevée, envol de poussières, for- mation de mâchefer

Proportion de fines trop

élevées dans le combus-

tible (**)

Emissions de poussières

u- lièrement si conjointement à une humidité élevée Précautions à prendre pour le personnel qui mani- pule le combustible (masques) res 4 Trop de gros morceaux Pannes du désilage, convoyage et alimentation Mauvaise combustion et émissions de poussières et de CO Taux de cendres élevé Formation de mâchefer

Entretien élevé

Emissions de poussières

Teneur en écorce élevé Taux de cendres élevé Composition irrégulière Régulation difficile Mauvaise combustion et émissions de poussières et de CO

la régulation est réglée pour un combustible humide il existe un risque de surchauffe. Les varia-

(**) Les poussières du bois représentent aussi un risque pour la santé humaine. Les plaquettes

stockées longtemps dans un environnement peu favorable peuvent être contaminées par des

champignons. Lors de manipulations de plaquettes, il est recommandé de porter un masque.

Recommandations

Processus Eléments

Une qualité de plaquettes

constante c- tion de chaleur (silo, convoyage, alimentation, ré- qualité de plaquettes déterminée. La qualité des plaquettes (principalement granulo- métrie et humidité) doit être prescrite par le cons- tructeur. La régularité de la qualité du combustible est im- portante : elle limitera les pannes, les pertes de rendement, les émissions excessives et les coûts Un stockage intermédiaire sous abri et les opéra- tions de chargement par une personne combustible. Contrôle des livraisons Contrôle visuel à chaque livraison de plaquettes : origine du bois, granulométrie, détection des corps étrangers, teneur en fine, teneur en écorces, con- trôle de la proportion bois durs / bois tendres, etc. Mettre en place un suivi de la teneur en eau des li- vraisons. res 5 contrôle à postériori de la performance du système et de la qualité du combustible. r- niture de combustible Les caractéristiques du combustible sont précisées avec le fournisseur de la chaudière. Le type de combustible doit être stipulé en toutes lettres avec toutes ses caractéristiques. La classe de combustible adéquate doit être formu- lée selon le standard en vigueur.

Contrat

e- commandée sans une vérification sérieuse des processus de production des plaquettes. suffisant pour les périodes de grands froids, dans la qualité adéquate, doit être fourni. res 6

0 pYLDWLRQV

Anhydre

Bois fort

CIBE Le Comité Interprofessionnel du Bois-Energie (France). Echauffure Dégradation qualitative du bois de hêtre due à un champi- EBS Energie-bois Suisse. Organisme de promotion du bois éner- gie en Suisse et référent pour les questions de planification et de normalisation en la matière. Energie utile Energie directement utilisée par le consommateur. Energie finale Contenu énergétique du combustible (énergie utile + pertes)

Humidité HB

Humidité HA Humidité anhydre ou absolue (poids de l matière sèche QM Manuel de planification chauffage au bois (Energie-bois suisse).

PFO Plaquettes forestières ordinaires.

PFQ Plaquettes forestières de qualité.

PSC Plaquettes de scierie.

PCI Pouvoir calorifique inférieur.

Ramilles Pe

VLE VLI res 7 1 Ce guide est destiné aux exploitants de chauffage central à plaquettes forestières de petites et moyennes puissances (de 70 kW à 1.5 MW). t dans cette plage de puissance, en dehors des projets de dimensions industrielles occupés par les grands que le développement du bois énergie présente le plus

grand potentiel pour les collectivités publiques également propriétaires de forêt. Pour ce

segment du marché du bois énergie, la stabilité et qualité du combustible revêt une im-

portance toute particulière.

Deux objectifs sont poursuivis dans ce guide:

Expliciter les relations de causalités entre la qualité du combustible et les perfor- mances de la production de chaleur, Dans la première partie (chapitres 2 et 3), les notions de base des caractéristiques du combustible et et les causalités les plus importantes pouvant être établies entre la qualité du combustible et les dysfonctionnements des systèmes de production de chaleur. La deuxième partie (chapitre 4) recense les moyens techniques et organisationnels pour un exploitant afin s plaquettes qui lui sont livrées. Elle con- tient aussi un certain nombre de recommandations visant à améliorer et régulariser la qualité des plaquettes. Ces recommandations exigent pour la plupart une collaboration

étroite avec le producteur de plaquettes.

La dernière partie enfin (chapitre 7) consiste en une série de fiches informatives suscep- comme référence dans le cadre de la conclusion de contrats ombustibles fossiles, les pla- quettes forestières conditionne- ment. De plus, elles sont difficiles à normaliser. En effet, la biomasse forestière dont les plaquettes dérivent directement présente une diversité considérable. Toute mesure de conditionnement du combustible visant à améliorer le produit (stockage sous abri, sé- chage et criblage) entraîne des coûts pour le producteur et a, par conséquence, un prix La plaquette forestière est un combustible qui malgré les mesures de qualité présentera forcément une plus grande variabilité de ses paramètres que le gaz naturel ou le mazout. Afin de garantir la performance de la chaudière, de respecter les normes environnemen- t plaquettes la plus constante possible. Ainsi le assuré par du personnel qualifié. res 8

2 1RWLRQVGHEDVHGHVSODTXHWWHVIRUHVWLqUHV

2.1 Qualité des plaquettes

Les combustibles "plaquettes forestières» est produit à partir de bois dont les caractéris-

tiques sont très diverses. Composées de bois dur, de bois tendre, léger ou lourd, rési-

séché artificiellement, les "plaquettes» peuvent se présenter en des qualités variant

considérablement. Les plaquettes contiennent du b lement des aiguilles et des feuilles). La variabilité du combustible est donc grande.

Par contre, le combustible "plaquettes» alimente des chaudières dont la capacité à

aux variations qualitatives est limitée. Le moyen de garantir le bon fonctionne-

régulière possible. Certes, la régulation des chaudières à plaquette a fait des progrès, la

technique aussi, mais les variations de la qualité du combustible dans un court laps de temps posent des problèmes de régulation. On constate ainsi une dégradation de la qua- lité de la combustion qui entraîne de thermique et de donc plus fréquents. Une mauvaise qualité de combustion et des cycles de redémarrage trop fréquent rédui- sent la durée de vie de la chaudière et entraînent des émissions excessives de pollution

2.2 Origine du bois et mélange

coupes, branches) et à des sources de bois hors de forêts: -à-dire les bois issus de la zone agricole (haies, cordons boisés) et de la zone à bâtir (entretien des parcs et jardins). Ce t, en règle générale, pas adapté pour les chaudières de petite puissance .

Origine du bois

4 types de plaquettes, selon leur ori-

gine et en qualité décroissante: de scierie, , généralement dépourvue de grumes issues du déclassement physique (défauts du bois inacceptable pour le sciage) voire même commercial de la qualité généralement réservée aux scie- ries en raison des aléas du marché, ses parties destinées au marché des sciages. Il faut distinguer les rémanents de resquotesdbs_dbs41.pdfusesText_41
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