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630 5429221 ASSOCIATION CULTURELLE POUR LE DEVELOPPEMENT DES ECOLES FRANCO-SENEGALAISES 5601 2678558 MME FA MBOUP NDIAYE NDOYE.
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Directeur de Publication
Babacar GUEYE, Professeur Titulaire, FASTEF / UCADComité de Patronage
Amadou Moctar MBOW, ancien Directeur Gnral de lÓUNESCO Souleymane NIANG, Professeur, ancien Doyen de la Facult des Sciences, ancien de lÓUniversit Cheikh Anta DIOP de Dakar Amadou Lamine NDIAYE, Professeur,Premier Recteur de lÓUniversit Gaston Berger de Saint- Louis du Sngal, Prsident de l'Association des Universits Africaines (AUA) Iba Der THIAM, Professeur,ancien Ministre de l'Education, ancien Directeur de lÓEcole NormaleSuprieure
Comité Scientifique
Jean-Marie DE KETELE, Professeur (UCL, Belgique)- Souleymane Bachir DIAGNE, Professeur (UCAD, Sngal) Danielle CROS, Professeur (Universit de Montpellier, France) Andr GIORDAN, Professeur (Univ. de GenŽve, Suisse)- Mamadou KANDJI, Professeur (UCAD, Sngal) Linda ALLAL, Professeur (GenŽve, Suisse)- Hamidou Nacuzon SALL, Ma"tre de Confrence (UCAD, Sngal) Kanvaly FADIGA, Professeur (FASTEF, C˜te dÓIvoire) - Ahmed CHABCHOUB Professeur (Universit de Tunis 1, Tunisie.) Jean-Louis MARTINAND Professeur (FASTEF CACHAN, France) - Claudine TAHIRI, Professeur (IUFM AIX-Marseille France) Marie- FranOEoise Legendre, Professeure (Universit de Montral, Qubec)- Omar SANKHARE, Ma"trede Confrence, (UCAD, Sngal) Dieudonn LECLERCQ, Professeur (Universit de LiŽge,
Belgique) - Christian Sinna DIATTA, Professeur (UCAD, Sngal) Jean DONNAY, Professeur (FUNDP Namur, Belgique)- Jean-Marie VANDER MAREN, Professeur (FSE, Universit de Montral, Canada.) Ingelore OOMEN-WELKE, Professeur, (Allemagne)- Abdou Karim NDOYE Ma"tre de Confrence (UCAD, Sngal). Kazimierz KORALEWSKI (Technical University ofGdansk, Pologne).
Comité de Lecture
Belgique :Jean-Marie De Ketele - Marcel CRAHAY - Jacqueline BECKERS - Georges HENRY Jos Louis WOLF - Christian DEPOVER - Marc ROMAINVILLE - Ccile DEBUGER Jean Emilie CHARLIER - Marianne FRENAY - Lopold PAQUAY - Bernadette WILMET. Canada : Guy PELLETIER - Marie FranOEoise LEGENDRE - France : Jos FELICE - Marguerite ALTET - Pierre CLEMENT Claudine TAHIRI - Jean-LouisMARTINAND - Daniel CROSS
Suisse : Linda ALLAL - Andr GIORDAN
Côte d'ivoire:Kanvaly FADIGA - Amoa Urbain
Burkina Faso:T. Jean Baptiste SOME
Burundi: Ngasibir
Tunisie:Mohamed MILLED - Ahmed CHABCHOUB
Gabon:Galedi NZEY - Boureima GUINDO
Sénégal : Boubacar KEêTA (FST/UCAD) - Valdiodio NDIAYE (FASTEF/UCAD) Madior DIOUF (FLSH/UCAD) - Lat Soukab MBOW (FLSH/UCAD) - Gora MBODJI (UGB) Sophie BASSAMA (FASTEF/UCAD) - Aboubacry Moussa LAM (FLSH/UCAD) Jean-Pierre FAYE (FASTEF/UCAD) - Fatou DIOUF KANDJI (FASTEF/UCAD) Samba DIENG (FLSH/UCAD) - HlŽne SAKILIBA (FASTEF/UCAD) Ibrahima WADE (ESP/UCAD) - Papa Ba"daly SOW (FASTEF/UCAD) Tamsir BA (FLSH) - (FASTEF/UCAD) - Abou SYLLA (IFAN/UCAD). Ansoumana San (ENSETP, UCAD) Assistant Informatique Youssou DIOP du Dpartement de Technologies Educatives Liens 11 Dec 2008 Des déterminants socio-économiques... Abdou karim Ndoye 1DES DETERMINANTS SOCIO-ECONOMIQUES
DE LA REUSSITE SCOLAIRE DES FILLES
A LA FIN DE LÔECOLE ELEMENTAIRE AU SENEGAL
____________________Abdou Karim NDOYE
Dpartement de Psychopdagogie FASTEF / UCADRsum :
Cet article a pour objectif de mettre en vidence lÔexistence dÔune relation entre certains facteurs socio-conomiques et la russite acadmique des lŽves-filles. Ces derniŽres frquentent la classe du cours moyen 2Žme anne
(CM2) - dernier niveau dÔtude du cycle primaire - dans des coles lmentaires situes dans deux dpartements du Sngal (Guédiawaye et
Kaffrine).
Les donnes recueillies auprŽs dÔun chantillon reprsentatif de ces lŽves-filles par questionnaire dÔopinion ont t soumises ‡ une analyse de corrlation dans un premier temps et du chi-carr dans un deuxiŽme temps. Les rsultats de cette recherche exploratoire montrent dÔabord que deux facteurs socio-conomiques ont un lien statistiquement significatif avec la russite acadmique de ces filles. Ils montrent aussi que cinq autres facteurs ont une relation ngative avec la russite scolaire. Ils nous enseignent, enfin, que lÔhypothŽse selon laquelle lÔaptitude des mŽres ou tutrices ou celle desautres membres de la famille ‡ transmettre ‡ lÔlŽve-fille une AE passion de
lÔcole Ç joue comme une variable mdiatrice dans la relation entre les variables dÔentre et de sortie est trŽs plausible.Mots-cls
: facteurs socio-conomiques, russite acadmique, lŽves-filles, cole lmentaire, engagement psycho-affectif, mŽres, tutrices, Sngal.Abstract :
This article is aiming at putting in a prominent position the existence of a relationship between some socio-economic factors and school-girlsÔ academic (Gudiawaye and Kaffrine). The results from a representative sample of these school-girls with an opinion questionnaire have been submitted to a correlation analysis at first and then to a Òchi-squareÒ) analysis. The results of this exploratory research show at first that two socio-economic factors have a statistically significant relationship with these girlsÔ academic success. They also shows that five other factors have a negative relationship with school success. At last they teach us that the hypothesis according to which the capacity of mothers or guardians or the ability of other members of the family to pass the school-girls Ña passion for schoolÒ acts as a mediatory variable between the input variables and the output ones is very plausible.Key-words
: socio-economic factors, academic success, schoolgirls, elementary school, psycho-affective involvement, mothers, tutoresses, Senegal. Liens 11 Dec 2008 Des déterminants socio-économiques... Abdou karim Ndoye 2INTRODUCTION GENERALE
Depuis quelques dcennies, ‡ partir de nouveaux questionnements sociaux, notammentceux de lÔaccŽs des filles, des femmes ‡ lÔducation, de la qualit de la formation qui
leur est dispense et de la leve de tous les obstacles ‡ leur maintien ‡ lÔcole, le
problŽme du rendement scolaire des filles, en tant que groupes, a fait lÔobjet denombreuses tudes scientifiques et a connu des avances thoriques apprciables,
particuliŽrement en sociologie de lÔducation (Terrail, 1992 ; Duru-Bellat, 1995 ; Duru-Bellat, Kieffer et Marry, 2001).
Documentant lÔassociation entre le dveloppement et le rendement scolaire des filles, plusieurs publications rcentes font tat de liens positifs existant entre les bonnes performances scolaires des filles, dÔune part, et la participation accrue des femmes ‡ la vie politique, sociale et conomique, dÔautre part (Ainsworth, 1994 ; CONFEMEN,1995 ; UNESCO, 1996 ; Bledsoe, Casterline, Johnson-kuhn, Haaga 1999 ;
Tiendrbogo-Kabor, 2003 ; UNICEF, 2004 ; Mulkeen, Chapman et DeJaeghere,2004). Tous ces travaux suggŽrent la contribution de certains facteurs ‡ la russite
scolaire des filles. LÔobjectif principal de cet article est de vrifier dans quelle mesure les performances fminines au CM2 sÔexpliquent, entre autres, par des facteurs socio-conomiques. Pour atteindre cet objectif, nous allons, dans une premiŽre section, prsenter laproblmatique de lÔtude. La deuxiŽme sera consacre ‡ lÔtat des connaissances
actuelles sur les facteurs socio-conomiques intervenant dans le succŽs des filles ‡lÔcole en Occident et en Afrique subsaharienne, en gnral, et au Sngal, en
particulier. La mthodologie de la recherche sera aborde dans la troisiŽme section. La derniŽre exposera lÔanalyse des diffrents rsultats et les principales conclusions.PROBLEMATIQUE
La prsente tude qui veut identifier chez les lŽves-filles, en lÔoccurrence celles du
CM2, lÔinfluence des facteurs socio-conomiques sur leur succŽs scolaire se situe dans la problmatique gnrale de lÔapprofondissement des connaissances dans le domaine du rendement scolaire des filles. Elle sÔappuie sur deux pistes de questionnement qui tiennent lieu dÔhypothŽses.La premiŽre a trait ‡ lÔidentification des facteurs socio-conomiques qui sont lis ‡ la
russite scolaire des filles ‡ la fin de lÔenseignement lmentaire.1 La seconde procŽde
du fait que le dbut des annes 90 a t, pour les lŽves-filles sngalaises, porteur de
changements dcisifs. Comme en font foi les plus rcentes donnes produites par les responsables de lÔducation au Sngal. En effet, les chiffres, notamment les derniŽres donnes de la Direction de la Planification et de la Rforme de lÔEducation (DPRE, 2004, 2005), nous apprennent que les filles AE profitent Ç bien du systŽme scolaire : elles redoublent moins au primaire, elles connaissent un succŽs grandissant‡ lÔentre en sixiŽme et elles sont de plus en plus nombreuses ‡ dcrocher leur
certificat dÔtudes primaires (Ndoye, 2002 ; MEN, 2003). CÔest donc dire quÔil est
nombre dÔlŽves au Sngal. En effet, les donnes disponibles ‡ la Direction de la Recherche et de la Planification
de lÔEducation (DPRE,) montrent que sur un total de 1.986.152 lŽves, 1.444.163 se trouvent dans les coles
lmentaires. (Source : DPRE, Statistiques scolaires, 2004-2005). Liens 11 Dec 2008 Des déterminants socio-économiques... Abdou karim Ndoye 3 important dÔtudier plus en profondeur les facteurs explicatifs de ces performances scolaires fminines. On le sait, depuis la clŽbre synthŽse de Hyde (1989), on retient, grosso modo, trois types de facteurs qui pourraient avoir des consquences sur les rendements scolaires des filles en Afrique subsaharienne : des facteurs socio-culturels, des facteurs pdagogiques et des facteurs socio-conomiques. Aussi, n'est-il pas ncessaire de discuter plus longuement de la gamme de facteurs associs ‡ la russite scolaire. Il nes'agit pas non plus dÔtudier l'ensemble de ces facteurs car nous disposons dj‡
dÔtudes excellentes traitant de lÔimpact des facteurs socio-culturels et pdagogiques sur le rendement scolaire. Celui qui sÔen donne la peine trouvera une documentation abondante dont les conclusions convergent. Toutefois, certains rsultats concernant des variables socio-conomiques2 associes au succŽs acadmique des filles sont
assez contrasts, voire contradictoires, et en tout cas bien difficiles ‡ interprter.Il sÔavŽre ainsi ncessaire de mener dÔautres tudes pour tester ces relations et
confirmer ou infirmer ces rsultats. CÔest pourquoi, pour y voir plus clair, nous nouscette recherche rside dans le fait que ces facteurs ayant un impact sur le succŽs
une politique qui permette de lutter plus efficacement contre les obstacles ‡ la russite scolaire de la population fminine.REVUE DE LA LITTERATURE
Dans les pays industrialiss, plusieurs conclusions de recherche font tat de multiples facteurs socio-conomiques (profession des parents, scolarit des parents,travail de la mŽre, nombre dÔenfants dans la famille, pratiques ducatives, etc.)
interagissant les uns avec les autres et pouvant avoir un effet sur la russite scolaire. Citons, notamment, les travaux de Baudelot et Establet (1993 ; 1996) qui attribuent larussite scolaire des filles ‡ une meilleure adaptation au systŽme scolaire qui est
explique que cette capacit dÔadaptation des filles ‡ lÔcole vient du fait quÔelles sont
dociles dans une institution qui favorise la passivit. qui ressortent de la littrature sur le sujet, Bouchard, Boily et Proulx (2003), prennentle contrepied dÔune telle thŽse qui invalide les efforts des filles. Surtout, et cÔest l‡ un
constat majeur de ces auteurs, les filles russissent car elles consacrent beaucoupdÔheures ‡ leurs travaux scolaires ; elles sont responsables, disciplines, organises et
ambitieuses (Bouchard et St Amant, 1996). Elles excellent dans les tˆches verbales quisont des lments importants ‡ lÔcole (Ouimet, 1994). Elles ont une bonne aptitude ‡
porter attention aux dtails et ‡ les retenir (Bergeron, Evrard et Thberge, 1994) ; elles
2 Pour les facteurs socio-conomiques, la documentation spcialise note la structure de la famille, la classe
sociale, le niveau conomique, la dynamique sociale de la famille, les modes de prise en charge des enfants, le
niveau d'instruction du pŽre et de la mŽre, le statut du mnage, la taille de la famille, les commodits
domestiques, les moyens financiers, les cots des fournitures, les frais de scolarit, les cots directs et les cots
d'opportunit de la scolarisation des filles, etc. (UNICEF, 1997; Par-Kabor, 1998). Liens 11 Dec 2008 Des déterminants socio-économiques... Abdou karim Ndoye 4 dveloppent trŽs t˜t des structures de collaboration et des attitudes qui privilgient la coopration (Gagnon, 1999 ; Conseil suprieur de lÔducation, 1999) et, enfin, ellesnÔhsitent pas ‡ entrer dans le jeu de la comptition scolaire lorsque cela sÔavŽre
ncessaire (Alaluf et al., 2003). Abordant plus spcifiquement lÔanalyse des dterminismes comportementaux, Duru- Bellat et Janrousse (1996), Gagnon (1997) et St Amant, Gagnon et Bouchard (1998) avancent que le r˜le des parents et les dynamiques familiales sont des lments pertinents ‡ une meilleure comprhension du phnomŽne. Parmi un ensemble de facteurs familiaux lis ‡ la russite scolaire (revenu, structure, taille de la famille, attentes parentales, etc.), la scolarit des parents reste celui qui est associ le pluslargement ‡ la performance acadmique ‡ l'cole lmentaire (Deslandes, Bouchard
et St Amant, 1998 ; Bouchard et St Amant, 1999) Pour leur part, Holden (1993), Terrill et Ducharme (1994), Hudley, Daoud, Hershberg, Wright-Castro, Polanco, (2002), Foster, Lambert, Abbott-Shim, Mc Carthy et Franze (2005), montrent quÔun environnement positif ‡ la maison, des attitudespositives face ‡ lÔcole et des attentes leves de russite scolaire ont un effet notable,
et ce, dans les diffrents milieux socio-conomiques. LÔexpression dÔencouragements, lÔaide, la coopration, lÔaffection physique des parents ont une influence positive sur la motivation scolaire (Tinklin, 2000 ; Whitelaw, Miselovic et Daniels, 2000 ; Stetsenko, Little, Cordeeva, Grasshof, Oettingen, 2000 ; Wilson-Jones, 2003 ;Annunziata, Hogue, Faw et Liddle, 2006).
Mais quelque intressants quÔils soient, ces rsultats sont ceux de recherches ralises
en Amrique du Nord et en Europe. QuÔen est-il de lÔAfrique subsaharienne ? Comme en Occident, quelques tudes africaines3 soulignent aussi le r˜le de la
situation conomique et de la dynamique familiale en tant que facteurs de russite scolaire des filles (Lawson-Body, 1993 ; Sow, 1994 ; Lloyd et Blanc, 1998). Sur ce point, lÔUnicef/Unesco (1993), Marcoux (1995) et Wakam (2003) affirment que la dure et la qualit des tudes dÔune fille dpendent en grande partie des Kabor (1998) ; Agueh, 2001 ; Diallo, 2006 tablissent que si on veut parler de situation familiale idale pour la russite scolaire des filles, on devra parler de la conjonction entre les facteurs physiques de la famille et des modes dÔinteraction familiale adquats (bonne communication familiale, implication des parents dans lestudes, leur proximit avec les enfants, leur incitation ‡ la russite scolaire des filles,
etc.).De son c˜t, la Banque mondiale (2002) a not la convergence des rsultats des
recherches rcentes et plus anciennes menes dans diffrents pays africains. Cette convergence souligne gnralement lÔimpact positif de lÔengagement de certainsmembres de la famille. En particulier, lÔtude de la Banque a mis en lumiŽre le
3 Il ne s'agit pas de prsenter ici une revue exhaustive de l'ensemble des tudes qui ont port sur ces thmatiques.
D'autres auteurs l'ont fait priodiquement (Odaga et Heneveld, 1996 ; Unesco, 2003). Il s'agit plut˜t de prsenter
briŽvement certaines tudes qui donnent la mesure des facteurs les plus marquants. Liens 11 Dec 2008 Des déterminants socio-économiques... Abdou karim Ndoye 5caractŽre dterminant des initiatives prises par le pŽre et, surtout la mŽre : strict
contr˜le, suivi et dveloppement de relations avec lÔcole, diverses incitations. Au Sngal, comme dans le reste de lÔAfrique noire, les recherches empiriques ralises dmontrent que le succŽs scolaire des filles est souvent tributaire de toute une srie de facteurs lis au statut socio-conomique (conditions de logement, types dÔencadrement des parents, allgement ou limination des tˆches domestiques ordinairement assignes aux filles, mesures dÔencouragement prises par les parents, pour ne citer que quelques facteurs (Diokhan, Diallo, Sy et Tour, 1999 ; Diallo,Guiss et Ndiaye, 2000).
Afin dÔdifier dÔautres chercheurs ou observateurs sur le pourquoi et le comment des techniques et des stratgies auxquelles nous avons eu recours lors de notre investigation, nous exposons, dans la section qui suit, la mthodologie utilise.METHODOLOGIE DE LÔETUDE
Compte tenu de nos objectifs, nous avons opt pour une mthode de rechercheSujets
Dans cette tude, le choix de lÔchantillon des filles sÔest ralis en trois tapes. Dans
un premier temps, deux inspections dpartementales ont t tires suivant un chantillon alatoire simple au un vingtiŽme (1/20Žme) sur une liste des quarante trois
(43) inspections dpartementales de lÔducation nationale classes par ordredcroissant dÔaprŽs le nombre dÔcoles. Il sÔagit du (septiŽme) et du (vingt-septiŽme)
qui sont respectivement lÔinspection dpartementale de Gudiawaye et celle deKaffrine.
Dans un deuxiŽme temps, ‡ partir de la liste des classes de CM2 traditionnelles de lÔanne scolaire (2004-2005)4, il a t possible dÔidentifier 186 coles comprenant 114
classes de CM2 dans lesquelles travaillent 2818 filles. Dans ce choix, nous avons t surtout anim par le souci dÔobtenir une bonne reprsentativit de la population derfrence par un chantillonnage probabiliste sur la base du nombre dÔcoles, du
nombre de CM2 et du nombre de filles par CM2. Appliquant cette technique, 28 colesdes dpartements de Gudiawaye et de Kaffrine ont t slectionnes par tirage au sort
avec remise. Ensuite, nous avons choisi au hasard, ‡ partir de la liste des coles
lmentaires publiques dÔau moins six classes retenues, 34 classes de CM2, soit 26
classes pour Gudiawaye et 8 classes pour Kaffrine. Dans un troisiŽme temps, abordant le problŽme du choix de la taille AE n Ç delÔchantillon, nous avons ralis une srie de compromis entre la mthode idale et les
contraintes de la ralit. Ces derniŽres que lÔon a considres dans le calcul de ce
nombre AE n Ç sont : la taille de la population, le type de questions poses, les contraintes4. Cette liste des classes de CM2 des deux inspections dpartementales est disponible ‡ la Direction de
lÔEnseignement Elmentaire et de lÔEducation Prescolaire ; les donnes statistiques sur les effectifs des classes sont
fournies par les deux inspections dpartementales de lÔducation nationale slectionnes.
Liens 11 Dec 2008 Des déterminants socio-économiques... Abdou karim Ndoye 6infrant ‡ la population totale des 2818 filles, les conclusions issues de AE n Ç individus
qui constituent lÔchantillon. Considrant tous ces paramŽtres, notre choix sÔest donc
port sur un chantillon alatoire stratifi de 200 filles, avec allocation proportionnelle.
La table des nombres alatoires a t utilise pour tirer les filles dans chaque strate de
lÔchantillon, cÔest-‡-dire 150 filles pour le dpartement de Gudiawaye et 50 filles pour
celui de Kaffrine.Instrument
Etant donn le grand nombre de relations ‡ tudier simultanment et la ncessit plus appropri. En lÔoccurrence, le questionnaire ferm a t conOEu sur la base desrponses de vingt inspecteurs et de trente ma"tres ‡ diffrentes questions ouvertes
relatives ‡ la problmatique de la scolarisation des filles en gnral. Nous avons bien
sr fait le dtour par la documentation crite pour dgager les dimensions essentiellesde la question. Chacune dÔelles a t lÔobjet dÔune proposition. Les diffrentes
propositions ont t rparties en trois regroupements reprsentant les variables qui sont effectivement les thŽmes spcifiques du sujet.A un autre moment, avec lÔaide dÔun groupe dÔinspecteurs, lÔinstrument a t analys
pour sÔassurer que les aspects choisis cadraient bien avec les ralits socio-conomiqueet ducative. Les premiŽres bauches du questionnaire ont t testes ‡ plusieurs
reprises, tant avec des lŽves du CM2 quÔavec des experts en scolarisation des filles et des enseignants de lÔlmentaire. En fonction des commentaires mis, un deuxiŽme questionnaire modifi5 a t retenu aprŽs un nouvel examen fait par des enseignants
tenant des classes de CM2. Les questions poses se prsentent sous la forme dequestions ‡ choix de rponses dtermines et sous forme de questions ‡ rponses libres.
Les consignes ont t rdiges en fonction de lÔinformation recherche et du type dÔitem
considr et des chelles ont t choisies chaque fois que de besoin.diffrents entretiens raliss ‡ lÔIDEN de Gudiawaye et ‡ celle de Kaffrine. Tous les
membres de lÔquipe ont particip ‡ la mise au point des instruments de collecte
dÔinformation, ‡ la slection des coles et au recueil des donnes.Durant la collecte des donnes, les participantes furent assures que les donnes
recueillies garderaient un caractŽre confidentiel et que lÔidentit des rpondantes neserait pas dvoile. Un total de 200 questionnaires a t administr dans 34 classes de
CM2 situes dans 28 coles. Les questionnaires incomplets furent rejets. Un total de188 rpondantes a t conserv, soit 94 % de lÔchantillon total.
Traitement des donnes
Les donnes recueillies ont t traites avec le logiciel AE ISSA Ç puis avec AE SPSS Ç afin
de calculer la distribution de frquences au sein de la population. Diverses techniquesstatistiques utilises dans cette tude ont aid ‡ rpondre aux questions de recherche
5. Ce questionnaire dfinitif distribu ‡ lÔchantillon comprend 63 questions. Nous nÔexploitons que quelques unes
des questions lies ‡ notre problmatique car les exigences du Comit de rdaction de la revue nous contraignent ‡
limiter le nombre de pages consacres ‡ cet article. Liens 11 Dec 2008 Des déterminants socio-économiques... Abdou karim Ndoye 7 poses antrieurement. Ce sont : la comparaison des pourcentages et le test du chi-deux AE X2 Ç pour vrifier si la russite scolaire des filles est lie ‡ des facteurs socio-
conomiques.
AprŽs avoir expos ces questions mthodologiques, il nous faut maintenant envisager le compte rendu des rsultats de lÔtude.PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULTATS
Caractristiques des filles
Tableau 1
: Situation matrimoniale des fillesSituation matrimoniale Effectif
Pourcentage
Marie 4 2.1%
Non marie 184 97.9%
Omissions : 0
Nombre de rponses valides 188 100%.
Le tableau n 1 prsente quelques rsultats concernant la situation matrimoniale des(97.9%) ; seules 2.1% sont maries. Selon les donnes collectes, ‡ lÔanalyse, on est
amen ‡ confrer une signification particuliŽre ‡ cette situation de AE non marie Ç des
lŽves-filles quand on sait que dans la socit sngalaise, les filles se marient
souvent de maniŽre prcoce (DPS, 2002 ; ANSD, 2006). SÔil est difficile, de faOEon uniquement exploratoire, dÔavancer des faits prcis, il est probable que les donnes dont nous disposons devraient permettre dÔesquisser des hypothŽses explicatives. A ce propos, rien nÔinterdit de penser que le nombre conomique plus favoris. Si cela est vrai, il est raisonnable et plausible de croire que les mŽres ou tutrices ne considŽrent pas le mariage comme une transaction conomique ou une stratgie de construction familiale, ou encore une maniŽre de protger les filles contre les avances sexuelles indsirables. Faute de pouvoir prolonger une analyse d'une telle envergure, nous restreindrons notre propos ‡ notre exprience de la situation des familles dakaroises, pour avancerque pour permettre ‡ leur fille de consacrer plus de temps ‡ ses tudes, les mŽres ou
tutrices reculent le moment de leur mariage. Cette hypothŽse nous force ‡ mesurerlÔimportance de ce qui est fait par les mŽres ou tutrices pour laisser les filles
poursuivre leur scolarit : en encourageant leur fille ‡ rester ‡ lÔcole, ‡ ne pas songer
attitudes parentales qui ncessitera de plus amples claircissements. Liens 11 Dec 2008 Des déterminants socio-économiques... Abdou karim Ndoye 8Tableau 2
: Situation familiale des fillesSituation familiale
Effectif
Pourcentage
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