« La banalité du mal » : la soumission à lautorité suffit-elle pour
notion de « banalité du mal » – expression employée par Hannah Arendt dans son H. ARENDT Eichmann à Jérusalem : Rapport sur la Banalité du Mal [1966]
Philosophiques - Banalité du mal et sens du devoir chez les
l'Allemagne nazie Hannah Arendt a forgé le concept de la. « banalité du mal » à l'occasion de son rapport controversé sur le procès d'Eichmann à Jérusalem.
TRAVAIL ET BANALITÉ DU MAL
d'expliciter la mobilisation en masse dans une action meurtrière. 1. H. Arendt Eichmann à Jérusalem. Rapport sur la banalité du mal
DOSSIER DACCOMPAGNEMENT PÉDAGOGIQUE
procès du criminel de guerre nazi Adolf Eichmann à Jérusalem (débuté en avril 1961) et le scandale retentissant Rapport sur la banalité du mal
« De la banalité du mal à la Prudence dans les soins »
2 févr. 2016 Un rapport de force s'installe alors entre soignants et enfant. ... Eichmann à Jérusalem Rapport sur la banalité du mal.
Du mal radical à la banalité du mal. Remarques sur Kant et Arendt
Bien que la thèse de la banalité du mal se comprenne comme un abandon 9 Eichmann in Jerusalem: An Exchange of Letters in H. Arendt
HANNAH ARENDT
ra matière à son livre paru en 1963 Eichmann à Jérusalem. Rapport sur la banalité du mal. Ce livre suscite une immense polémique.
Les origines du totalitarisme. Eichmann à Jérusalem dHannah
du totalitarisme avec en prime le fameux procès de Eichmann à Jérusalem. Rapport sur la banalité du mal. Dirigé et commenté par Pierre Bouretz
HANNAH ARENDT - Psychaanalyse
Jérusalem publié en 1963 à la suite du procès d'Adolf Eichmann en 1961
Travail et banalite du mal. Le concept arendtien de travail
l'homme moderne à la « leçon » tirée du procès Eichmann : le mal Ces grandes orientations déterminent un rapport différent à ce qui est.
Université Paris-Est Marne-la-Vallée
Espaces Éthiques et Politiques Institut Hannah ArendtN° attribué par la bibliothèque
Thèse
pour obtenir le grade deParis-Est Marne-la-Vallée
Discipline : Philosophie pratique
présentée et soutenue publiquement le 2 Février 2016 parBénédicte Lombart
De la cécité empathique
transitoireà la prudence dans les soins
Au sujet de la contention lors des soins en pédiatrieDirection : Pr Éric Fiat
Codirection : Dr Michel Galinski
Jury :
Pr Antoine Bioy (Rapporteur)
Mme Cynthia Fleury
Pr Pierre Magnard (Rapporteur)
M. Christophe Pacific
M. Bertrand Quentin
Pr Sylvie Thoron
2 3 4Thèse
pour obtenir le grade deParis-Est Marne-la-Vallée
Discipline : Philosophie
présentée et soutenue publiquement le 2 Février 2016 parBénédicte Lombart
De la cécité empathique transitoire
à la prudence dans les soins
Au sujet de la contention lors des soins en pédiatrie 5Université Paris-Est Marne-la-Vallée
Espaces Éthiques et Politiques Institut Hannah ArendtDe la cécité empathique transitoire à la prudence dans les soins. Au sujet de la contention lors des soins
en pédiatriecette pratique, à laquelle se confronte fréquemment les soignants est relativement peu interrogée, voire
banalisée. plusieurs adul identifié. de soignillégitime de la force. Les résultats de cette étude ont montré que la contention était une pratique laborieuse,
force. On assistait à une hiérarchisation déontologique où la réalisation du geste technique subordonne le
: empathie et attention des soignants àconcept de " cécité empathique transitoire » a été proposé pour caractériser le phénomène qui se produit lors
La thèse explore les raisons qui conduisent les adultes qui soignent à disqualifier le -ci. Le travade développement des regards et des points de vue qui tantôt masquent tantôt rendent visibles une partie de la
réalité leurs ill des différences,devenir prudent. La prudence aristotélicienne comme disposition pratique apporte de nouvelles perspectives à
déploiement de la notion de care appliquée plus spécifiquement au champ de la pédiatrie.Mots clés : cécité empathique, enfant, contention, éthique, prudence, soins, pédiatrie
6Remerciements
La rencontre de la philosophie est pour moi un événement. Cependant ce rendez- vous eut sans doute été raté sans la rencontre de mes professeurs et tout particulièrement celle du Pr Éric Fiat. Sa confiance, sa générosité et son soutien Un très grand merci à Bertrand Quentin et à David Smadja, pour leurs encouragements, leur disponibilité et leur écoute. Merci à Elsa Godart pour son soutien méthodologique.Merci au Pr Folscheid
de master de philosophie pratique. Merci à Michel Galinski pour son soutien précieux pour la partie recherche convivialité avec mes collègues étu heureuse. Merci à Leila, Véronique, Arnaud, Gérard, Marie B., Christian M, Christian T, Philippe, Thierry et tous mes autres collègues et amis du cercle Ethique de laSalpetrière.
pas pu être mené sans le soutien de je dois cette partie de mon parcours professionnel. Un grand merci à Geneviève Ladegaillerie, François Bassompierre, Roselyne Vasseur, et à Françoise Zantman. Merci également à Brigitte Rul pour son soutien dès la première heure de ce projet. 7 Jamais je ne serais allée au bout de ce travail sans istine , Florence et Sandrine les conseils et relectures attentives de Christine, Bernard, Florence et Leila 8 9Table des matières
Table des matières ................................................................................................. 9
Introduction ......................................................................................................... 15
Avant-propos ............................................................................................................................. 22
Première partie ............... 24
Chapitre premier : La fin justifie-t-elle les moyens ? ...................................... 261. ité .......................................................................................... 26
2. .................................................................................. 30
3. Du risque de se tromper de combat ................................................................................ 35
Chapitre II . 44
1. ? ......................................... 45
2. De ce qui justifie la contention ........................................................................................ 49
Chapitre III .................................................... 561. Entre normal et pathologique ? ...................................................................................... 56
2. Du désir de faire le bien ........................................................................... 61
3. rité ...................................................... 69
Chapitre IV ...................................... 811. De la norme explicite à la norme implicite ..................................................................... 81
2. ................................................................................................... 83
3. Où commence la violence ? .............................................................................................. 87
4. De la violenc .............................................. 89
Deuxième partie
empathique transitoire ....................................................... 96Chapitre V : Regarder sans voir ........................................................................ 99
1. Du point de départ de la rencontre des subjectivités .................................................. 109
2. de transcendance ................................................... 118
Chapitre VI : La contention ou ......................... 1291. A la croisée des chemins ................................................................................................ 130
2. .................................................................................. 137
3. ................................................................................ 141
10Chapitre VII :
transitoire ........................................................................................................... 150
1. .................................................................. 150
2. .................................................................... 160
3. ............................. 166
4. Choix ou condamnation à une cécité empathique transitoire ? ................................. 169
Troisième partie .................... 180
Chapitre VIII Prisonniers du monde sensible ................................................ 1821. .................................................................. 182
2. ............................................................................ 186
Chapitre IX ......................... 190
1. Quand la cognition masque la perception .................................................................... 190
2. ............................................. 193
3. Quand la perception enfantine se dessine .................................................................... 200
Chapitre X .............................................. 2051. De ce qui distingue enfant et adulte : Entre accueillir et analyser ............................. 205
2. Une lecture divergente du réel ...................................................................................... 209
3. De la volonté partagée de capturer le réel .................................................................... 213
Quatrième Partie : De ce que cachent les ombres épistémologiques ............................................................... 224 Chapitre XI : Incidences des convictions épistémologiques sur les enfants 2261. ............................................................................... 226
2. .................................................................. 234
3. Critique de la conversion des perceptions en faits scientifiques................................. 241
Chapitre XII .................................. 2441. Sortir du clivage corps-esprit ........................................................................................ 244
2. Un caprice sans raison ? ................................................................................................ 246
............................................................................. 2521. ................................................................... 252
2. .............................................................................................. 258
Chapitre XIV uissance des perceptions ....................... 2631. Une vague de petites perceptions .................................................................................. 263
2. ..................................................................... 267
11 Chapitre XV a priori ............................................ 2731. Se raisonner ou être raisonnable ?................................................................................ 274
2. ................................................................... 278
Chapitre XVI : Un point de vue scotomisé ..................................................... 283
1. De points .............................................. 283
2. De quel bien parle-t-on ? ............................................................................................... 286
Chapitre XVII : La contention, question de points de vue ............................ 2961. Regarder sans voir ou voir sans regarder ? ................................................................. 296
2. .......................................... 299
Cinquième Partie : Du difficile exercice des devoirs ..... 306Chapitre XVIII ... 308
1. simple » à première vue ................................... 308
2. .................................................. 311
3. ................................................................... 314
Chapitre XIX ... 334
1. De la technique pour contenir un enfant ...................................................................... 334
2. ............................................. 337
3. Un rassemblement dans le commettre .......................................................................... 350
Chapitre XX ........................................................... 3571. .................................................................... 357
2. ........................................................................................... 360
3. ......................................................................................... 365
4. ........................................................................ 369
Dernière partie De la prudence dans les soins ............... 378 Chapitre XXII Répondre au contingent par une disposition pratique ........ 3791. De la dialectique du savoir et du mouvement .............................................................. 380
2. De la figure Tirésias à celle de Périclès......................................................................... 388
3. De la nécessaire prudence du soignant ......................................................................... 395
Chapitre XXIII Des théories de soins en mouvement ? ................................. 4051. ............................................................. 405
2. essentiel ................................................................... 410
3. Une délicate déclinaison dans les sciences infirmières ................................................ 417
12 déclinaison du carepédiatrique ......................................................................................................... 429
1. De la théorie et du mouvement vers la théorie du mouvement ................................... 429
2. De la déclinaison du care en pédiatrie .......................................................................... 442
3. Un espace de rencontre à la croisée des regards philosophiques ............................... 451
Conclusion .......................................................................................................... 456
Annexe 1 ............................................................................................................. 466
Annexe 2 ............................................................................................................. 485
Bibliographie ..................................................................................................... 487
Index Nominum ................................................................................................. 493
Index Rerum ....................................................................................................... 495
13 14Eugène Carrière (1849-1906)
L'enfant malade
188515
Introduction
Soigner les enfants malades :
On enfant.
Les yeux du soignant, emplis de sollicitude répondent au regard confiant du tout petit. Mais il y a, en arrière-plan de cette image, implicite. Car en arrière fond de ce tableau se dessine déjà le spectre de la maladie. affection du corps qui affection de celui ou de celle qui tie dans ses bras, point de salut à attendre de la médecine, impuissante à guérir. Seule âme tente pathétiquement de repouspathologique petit entre les mains des personnes dont le métier est de guérir.Ce temps-là est le nôtre. D
la rencontre dAlors le visage qui se penche sur celui de à lui et empreint de sollicitude mais en arrière- responsabilité qui inco éviter le naufrage, restaurer la santé, nal se trouble légèrement. S nent désormais des professionnels qui onde à la main, pour livrer bataille et vaincre la maladie. 16 mage sur laquelle on ne voit pas les tentatives pour échapper à ce qui lui fait si peur et qui pourtant va le soigner. Une image sur laquelle on ne voit pas cet enfant serré contre celui, ou plutôt ceux qui le maintiennent pour son " bien ». Disons que désormais serré avec force pour être sauvé par la médecine. Agir pour le " bien » malgré ses protestations est ce qui motive la pratique de la contrainte physique du jeune enfant malade lors des soins. î . grâce aux pouvoirs conférés au soignant par la technologie moderne des soins. Les avancées et les découvertes de la médecine scientifique ont révolutionné le paradigme des possibles. Il est transformé notre rapport , le rapport à la fragilité de la vie est devenu combatif. lutter contre les obstacles qui peuvent gêner la victoire de la médecine. La médecine ne gouverne-t-elle pas désormais état de la santé ? Il lui est reconnu une autorité légitime pour décider de ce qui est bon pour soigner, sauver la vie, et restaurer la santé de la personne. Une étrangement au Prince gouvernant son Etat décrit par Machiavel. Une Médecine qui doit parfois se montrer " méchante » si la fin le justifie. Une Médecine qui doit livrer bataille contre la maladie et faire elle-même office de capitaine pour diriger son armée. La médecine commande aux médecins, aux soignants comme le Prince dirige son armée. 11 Nous paraphrasons ici un extrait du Prince de Machiavel pour porter notre propos. "
envoye changerEt par expérience on voit les seuls princes et républiques armés faire de grands progrès, et les
armes mercenaires ne faire jamais que du mal ; » Machiavel, Le Prince, Paris, Flammarion,1993, p.118.
17 Et ces " soldats » de la santé ne sont pas des mercenaires mais des citoyens envoyés par la république (de la santé). Armées de la sorte, la santé et la médecine peuvent faire de grands progrès. Le soignant dirigé par elles doit se montrer habile, tandis que la médecine à la manière du Prince doit " [...] le tenir »2 Ce chemin est celui du salut, précisément dans ce cas, celui de la guérison s. conviction ne peut- ? " vulnérabilité aux circonstances » 3 des soignants ? Le péril vient sans doute de laEn effet la science médicale capture
du geste technique : ponction, piqûre, ou pose de sonde, s standardisées. Une standardisation des gestes émotionnels ou aux débordements comportementaux des enfants, qui apeurés, en quelque sorte une modalité parmi de la procédure du soin en pédiatrie. Un moyen pour parvenir à ses fins. Les protestations enfantines sont balayées du revers de la main gantée dun savoir scientifique. Une " ronde chaotique » surcroîrenforcent la contention. -il illégitime ? Existe-t-il un repère tangible sur le nuancier de la contention qui détermine le passage d usage légitime de la force à la violence ce et2 Ibid.p.118.
3 Terestchenko, Michel, , Paris, La Découverte, 2007.
18 -t-elle pas dans le fait de lui étant violente de son point de vue à lui ? Ce refus semble se caractériser par la lui être imposé. Des problématiques centrales émergent de ces questions. La conciliation manière ces ambiances comme les nomme Husserl se conjuguent-elles dansquotesdbs_dbs1.pdfusesText_1[PDF] eile elco
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