[PDF] « De la banalité du mal à la Prudence dans les soins »





Previous PDF Next PDF



« La banalité du mal » : la soumission à lautorité suffit-elle pour

notion de « banalité du mal » – expression employée par Hannah Arendt dans son H. ARENDT Eichmann à Jérusalem : Rapport sur la Banalité du Mal [1966]



Philosophiques - Banalité du mal et sens du devoir chez les

l'Allemagne nazie Hannah Arendt a forgé le concept de la. « banalité du mal » à l'occasion de son rapport controversé sur le procès d'Eichmann à Jérusalem.



TRAVAIL ET BANALITÉ DU MAL

d'expliciter la mobilisation en masse dans une action meurtrière. 1. H. Arendt Eichmann à Jérusalem. Rapport sur la banalité du mal



DOSSIER DACCOMPAGNEMENT PÉDAGOGIQUE

procès du criminel de guerre nazi Adolf Eichmann à Jérusalem (débuté en avril 1961) et le scandale retentissant Rapport sur la banalité du mal



« De la banalité du mal à la Prudence dans les soins »

2 févr. 2016 Un rapport de force s'installe alors entre soignants et enfant. ... Eichmann à Jérusalem Rapport sur la banalité du mal.



Du mal radical à la banalité du mal. Remarques sur Kant et Arendt

Bien que la thèse de la banalité du mal se comprenne comme un abandon 9 Eichmann in Jerusalem: An Exchange of Letters in H. Arendt



HANNAH ARENDT

ra matière à son livre paru en 1963 Eichmann à Jérusalem. Rapport sur la banalité du mal. Ce livre suscite une immense polémique.



Les origines du totalitarisme. Eichmann à Jérusalem dHannah

du totalitarisme avec en prime le fameux procès de Eichmann à Jérusalem. Rapport sur la banalité du mal. Dirigé et commenté par Pierre Bouretz



HANNAH ARENDT - Psychaanalyse

Jérusalem publié en 1963 à la suite du procès d'Adolf Eichmann en 1961



Travail et banalite du mal. Le concept arendtien de travail

l'homme moderne à la « leçon » tirée du procès Eichmann : le mal Ces grandes orientations déterminent un rapport différent à ce qui est.

Université Paris-Est Marne-la-Vallée

Espaces Éthiques et Politiques Institut Hannah Arendt

N° attribué par la bibliothèque

Thèse

pour obtenir le grade de

Paris-Est Marne-la-Vallée

Discipline : Philosophie pratique

présentée et soutenue publiquement le 2 Février 2016 par

Bénédicte Lombart

De la cécité empathique

transitoire

à la prudence dans les soins

Au sujet de la contention lors des soins en pédiatrie

Direction : Pr Éric Fiat

Codirection : Dr Michel Galinski

Jury :

Pr Antoine Bioy (Rapporteur)

Mme Cynthia Fleury

Pr Pierre Magnard (Rapporteur)

M. Christophe Pacific

M. Bertrand Quentin

Pr Sylvie Thoron

2 3 4

Thèse

pour obtenir le grade de

Paris-Est Marne-la-Vallée

Discipline : Philosophie

présentée et soutenue publiquement le 2 Février 2016 par

Bénédicte Lombart

De la cécité empathique transitoire

à la prudence dans les soins

Au sujet de la contention lors des soins en pédiatrie 5

Université Paris-Est Marne-la-Vallée

Espaces Éthiques et Politiques Institut Hannah Arendt

De la cécité empathique transitoire à la prudence dans les soins. Au sujet de la contention lors des soins

en pédiatrie

cette pratique, à laquelle se confronte fréquemment les soignants est relativement peu interrogée, voire

banalisée. plusieurs adul identifié. de soign

illégitime de la force. Les résultats de cette étude ont montré que la contention était une pratique laborieuse,

force. On assistait à une hiérarchisation déontologique où la réalisation du geste technique subordonne le

: empathie et attention des soignants à

concept de " cécité empathique transitoire » a été proposé pour caractériser le phénomène qui se produit lors

La thèse explore les raisons qui conduisent les adultes qui soignent à disqualifier le -ci. Le trava

de développement des regards et des points de vue qui tantôt masquent tantôt rendent visibles une partie de la

réalité leurs ill des différences,

devenir prudent. La prudence aristotélicienne comme disposition pratique apporte de nouvelles perspectives à

déploiement de la notion de care appliquée plus spécifiquement au champ de la pédiatrie.

Mots clés : cécité empathique, enfant, contention, éthique, prudence, soins, pédiatrie

6

Remerciements

La rencontre de la philosophie est pour moi un événement. Cependant ce rendez- vous eut sans doute été raté sans la rencontre de mes professeurs et tout particulièrement celle du Pr Éric Fiat. Sa confiance, sa générosité et son soutien Un très grand merci à Bertrand Quentin et à David Smadja, pour leurs encouragements, leur disponibilité et leur écoute. Merci à Elsa Godart pour son soutien méthodologique.

Merci au Pr Folscheid

de master de philosophie pratique. Merci à Michel Galinski pour son soutien précieux pour la partie recherche convivialité avec mes collègues étu heureuse. Merci à Leila, Véronique, Arnaud, Gérard, Marie B., Christian M, Christian T, Philippe, Thierry et tous mes autres collègues et amis du cercle Ethique de la

Salpetrière.

pas pu être mené sans le soutien de je dois cette partie de mon parcours professionnel. Un grand merci à Geneviève Ladegaillerie, François Bassompierre, Roselyne Vasseur, et à Françoise Zantman. Merci également à Brigitte Rul pour son soutien dès la première heure de ce projet. 7 Jamais je ne serais allée au bout de ce travail sans istine , Florence et Sandrine les conseils et relectures attentives de Christine, Bernard, Florence et Leila 8 9

Table des matières

Table des matières ................................................................................................. 9

Introduction ......................................................................................................... 15

Avant-propos ............................................................................................................................. 22

Première partie ............... 24

Chapitre premier : La fin justifie-t-elle les moyens ? ...................................... 26

1. ité .......................................................................................... 26

2. .................................................................................. 30

3. Du risque de se tromper de combat ................................................................................ 35

Chapitre II . 44

1. ? ......................................... 45

2. De ce qui justifie la contention ........................................................................................ 49

Chapitre III .................................................... 56

1. Entre normal et pathologique ? ...................................................................................... 56

2. Du désir de faire le bien ........................................................................... 61

3. rité ...................................................... 69

Chapitre IV ...................................... 81

1. De la norme explicite à la norme implicite ..................................................................... 81

2. ................................................................................................... 83

3. Où commence la violence ? .............................................................................................. 87

4. De la violenc .............................................. 89

Deuxième partie

empathique transitoire ....................................................... 96

Chapitre V : Regarder sans voir ........................................................................ 99

1. Du point de départ de la rencontre des subjectivités .................................................. 109

2. de transcendance ................................................... 118

Chapitre VI : La contention ou ......................... 129

1. A la croisée des chemins ................................................................................................ 130

2. .................................................................................. 137

3. ................................................................................ 141

10

Chapitre VII :

transitoire ........................................................................................................... 150

1. .................................................................. 150

2. .................................................................... 160

3. ............................. 166

4. Choix ou condamnation à une cécité empathique transitoire ? ................................. 169

Troisième partie .................... 180

Chapitre VIII Prisonniers du monde sensible ................................................ 182

1. .................................................................. 182

2. ............................................................................ 186

Chapitre IX ......................... 190

1. Quand la cognition masque la perception .................................................................... 190

2. ............................................. 193

3. Quand la perception enfantine se dessine .................................................................... 200

Chapitre X .............................................. 205

1. De ce qui distingue enfant et adulte : Entre accueillir et analyser ............................. 205

2. Une lecture divergente du réel ...................................................................................... 209

3. De la volonté partagée de capturer le réel .................................................................... 213

Quatrième Partie : De ce que cachent les ombres épistémologiques ............................................................... 224 Chapitre XI : Incidences des convictions épistémologiques sur les enfants 226

1. ............................................................................... 226

2. .................................................................. 234

3. Critique de la conversion des perceptions en faits scientifiques................................. 241

Chapitre XII .................................. 244

1. Sortir du clivage corps-esprit ........................................................................................ 244

2. Un caprice sans raison ? ................................................................................................ 246

............................................................................. 252

1. ................................................................... 252

2. .............................................................................................. 258

Chapitre XIV uissance des perceptions ....................... 263

1. Une vague de petites perceptions .................................................................................. 263

2. ..................................................................... 267

11 Chapitre XV a priori ............................................ 273

1. Se raisonner ou être raisonnable ?................................................................................ 274

2. ................................................................... 278

Chapitre XVI : Un point de vue scotomisé ..................................................... 283

1. De points .............................................. 283

2. De quel bien parle-t-on ? ............................................................................................... 286

Chapitre XVII : La contention, question de points de vue ............................ 296

1. Regarder sans voir ou voir sans regarder ? ................................................................. 296

2. .......................................... 299

Cinquième Partie : Du difficile exercice des devoirs ..... 306

Chapitre XVIII ... 308

1. simple » à première vue ................................... 308

2. .................................................. 311

3. ................................................................... 314

Chapitre XIX ... 334

1. De la technique pour contenir un enfant ...................................................................... 334

2. ............................................. 337

3. Un rassemblement dans le commettre .......................................................................... 350

Chapitre XX ........................................................... 357

1. .................................................................... 357

2. ........................................................................................... 360

3. ......................................................................................... 365

4. ........................................................................ 369

Dernière partie De la prudence dans les soins ............... 378 Chapitre XXII Répondre au contingent par une disposition pratique ........ 379

1. De la dialectique du savoir et du mouvement .............................................................. 380

2. De la figure Tirésias à celle de Périclès......................................................................... 388

3. De la nécessaire prudence du soignant ......................................................................... 395

Chapitre XXIII Des théories de soins en mouvement ? ................................. 405

1. ............................................................. 405

2. essentiel ................................................................... 410

3. Une délicate déclinaison dans les sciences infirmières ................................................ 417

12 déclinaison du care

pédiatrique ......................................................................................................... 429

1. De la théorie et du mouvement vers la théorie du mouvement ................................... 429

2. De la déclinaison du care en pédiatrie .......................................................................... 442

3. Un espace de rencontre à la croisée des regards philosophiques ............................... 451

Conclusion .......................................................................................................... 456

Annexe 1 ............................................................................................................. 466

Annexe 2 ............................................................................................................. 485

Bibliographie ..................................................................................................... 487

Index Nominum ................................................................................................. 493

Index Rerum ....................................................................................................... 495

13 14

Eugène Carrière (1849-1906)

L'enfant malade

1885
15

Introduction

Soigner les enfants malades :

On enfant.

Les yeux du soignant, emplis de sollicitude répondent au regard confiant du tout petit. Mais il y a, en arrière-plan de cette image, implicite. Car en arrière fond de ce tableau se dessine déjà le spectre de la maladie. affection du corps qui affection de celui ou de celle qui tie dans ses bras, point de salut à attendre de la médecine, impuissante à guérir. Seule âme tente pathétiquement de repouspathologique petit entre les mains des personnes dont le métier est de guérir.

Ce temps-là est le nôtre. D

la rencontre dAlors le visage qui se penche sur celui de à lui et empreint de sollicitude mais en arrière- responsabilité qui inco éviter le naufrage, restaurer la santé, nal se trouble légèrement. S nent désormais des professionnels qui onde à la main, pour livrer bataille et vaincre la maladie. 16 mage sur laquelle on ne voit pas les tentatives pour échapper à ce qui lui fait si peur et qui pourtant va le soigner. Une image sur laquelle on ne voit pas cet enfant serré contre celui, ou plutôt ceux qui le maintiennent pour son " bien ». Disons que désormais serré avec force pour être sauvé par la médecine. Agir pour le " bien » malgré ses protestations est ce qui motive la pratique de la contrainte physique du jeune enfant malade lors des soins. î . grâce aux pouvoirs conférés au soignant par la technologie moderne des soins. Les avancées et les découvertes de la médecine scientifique ont révolutionné le paradigme des possibles. Il est transformé notre rapport , le rapport à la fragilité de la vie est devenu combatif. lutter contre les obstacles qui peuvent gêner la victoire de la médecine. La médecine ne gouverne-t-elle pas désormais état de la santé ? Il lui est reconnu une autorité légitime pour décider de ce qui est bon pour soigner, sauver la vie, et restaurer la santé de la personne. Une étrangement au Prince gouvernant son Etat décrit par Machiavel. Une Médecine qui doit parfois se montrer " méchante » si la fin le justifie. Une Médecine qui doit livrer bataille contre la maladie et faire elle-même office de capitaine pour diriger son armée. La médecine commande aux médecins, aux soignants comme le Prince dirige son armée. 1

1 Nous paraphrasons ici un extrait du Prince de Machiavel pour porter notre propos. "

envoye changer

Et par expérience on voit les seuls princes et républiques armés faire de grands progrès, et les

armes mercenaires ne faire jamais que du mal ; » Machiavel, Le Prince, Paris, Flammarion,

1993, p.118.

17 Et ces " soldats » de la santé ne sont pas des mercenaires mais des citoyens envoyés par la république (de la santé). Armées de la sorte, la santé et la médecine peuvent faire de grands progrès. Le soignant dirigé par elles doit se montrer habile, tandis que la médecine à la manière du Prince doit " [...] le tenir »2 Ce chemin est celui du salut, précisément dans ce cas, celui de la guérison s. conviction ne peut- ? " vulnérabilité aux circonstances » 3 des soignants ? Le péril vient sans doute de la

En effet la science médicale capture

du geste technique : ponction, piqûre, ou pose de sonde, s standardisées. Une standardisation des gestes émotionnels ou aux débordements comportementaux des enfants, qui apeurés, en quelque sorte une modalité parmi de la procédure du soin en pédiatrie. Un moyen pour parvenir à ses fins. Les protestations enfantines sont balayées du revers de la main gantée dun savoir scientifique. Une " ronde chaotique » surcroîrenforcent la contention. -il illégitime ? Existe-t-il un repère tangible sur le nuancier de la contention qui détermine le passage d usage légitime de la force à la violence ce et

2 Ibid.p.118.

3 Terestchenko, Michel, , Paris, La Découverte, 2007.

18 -t-elle pas dans le fait de lui étant violente de son point de vue à lui ? Ce refus semble se caractériser par la lui être imposé. Des problématiques centrales émergent de ces questions. La conciliation manière ces ambiances comme les nomme Husserl se conjuguent-elles dansquotesdbs_dbs1.pdfusesText_1
[PDF] eicnam classement

[PDF] eile elco

[PDF] eile langues

[PDF] eindexameneisen vwo 2018

[PDF] einstein le temps est une illusion

[PDF] ejemplo de auditoria de gestion de una empresa comercial

[PDF] ejemplo de indicadores de proceso

[PDF] ejemplo de indice en word

[PDF] ejemplo de informe de practica profesional

[PDF] ejemplo de introduccion de practicas profesionales

[PDF] ejemplo de la segunda ley de kepler yahoo

[PDF] ejemplo de plan estrategico de una empresa de servicios

[PDF] ejemplo de propuesta de investigacion

[PDF] ejemplo de propuesta de servicios contables y tributarios

[PDF] ejemplo de propuesta de tesis