[PDF] LA CONVENTION DU 19 JUILLET 1977





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LA CONVENTION

INTERPROFESSIONNELLE

DU 19 JUILLET 1977

2

CLAUSES GENERALES

Entre les organisations syndicales ci-après :

L'Association interprofessionnelle des Employeurs de Côte-d'Ivoire (A.I.C.I.) d'une part; L'Union générale des Travailleurs de Côte d'Ivoire (U.G.T.C.I.) d'autre part ;

Il a été convenu ce qui suit: (1)

(I) La Convention collective interprofessionnelle du 19 Juillet 1977ayani été conclue sous l'empire du Code du Travail du 1er

Août 1964 doit être mise en harmonie avec les dispositions de la loi 95-15 du 12 janvier 1995 portant Code du Travail.

TITRE PREMIER

DISPOSITIONS GENERALES

ARTICLE PREMIER : OBJET ET CHAMP D'APPLICATION

La présente convention règle les rapports de travail entre les employeurs et les travailleurs dans les établissements ou

entreprises exerçant leurs activités sur l'étendue de la République de Côte d'Ivoire et relevant des branches professionnelles ci-

après :

Industries et commerces de toute nature (1)

Mécanique générale,

(I) Extraction de minerais et minéraux y compris matériaux de constructions.

Travail de grains.

Boulangerie-pâtisserie.

Biscuiterie et pâtes alimentaires.

Industries de conservation et de préparations alimentaires.

Fabrication de boissons et glace alimentaire.

Industries des corps gras alimentaires.

Autres industries alimentaires - Tabac.

Industries des textiles et de l'habillement.

Industries du cuir et des articles chaussants. Industries du bois. Raffinage du pétrole et fabrication de dérivés,

Industries du caoutchouc.

Industries chimiques.

Fabrication de matériaux de construction et de verre. Sidérurgie et première transformation des métaux. Construction et réparation de matériel de transport (autre qu'automobile). Autres industries mécaniques et électriques.

Fabrication de papier et d'articles en papier.

Imprimerie, édition et industries annexes.

Énergie électrique, gaz, eau (production et distribution). Bâtiment, travaux publics et entreprises connexes (2) Entreprises de distribution de produits pétroliers ;

Auxiliaires de transports (mer, terre, air) ;

Transports urbains et interurbains

Transports routiers ;

Entreprises du secteur automobile

Transports maritime, aérien et lagunaire, sauf pour le personnel relevant du code de la Marine marchande ;

Banques, assurances, crédits, affaires immobilières

Hôtellerie ;

Electricité, gaz, eau et service sanitaire, sans que la présente énumération soit limitative.

Sont notamment comprises dans ces activités, les organisations connexes nécessaires au fonctionnement de ces

établissements ou entreprises, à la préparation, à l'évacuation de leurs produits.

Dans tout établissement ou entreprise ci-dessus indiqué, l'ensemble des travailleurs salariés dont le contrat de louage de

services s'exécute en Côte d'Ivoire, est soumis aux dispositions de, la présente convention collective.

Des annexes par branches professionnelles formant complément de la présente convention contiennent les clauses

particulières aux différentes catégories de travailleurs ci-après - Chauffeurs - Ouvriers ; - Employés - Agents de maîtrise, techniciens et assimilés ; - Ingénieurs, cadres et assimilés sans que cette énumération soit limitative. 3

Font partie de la présente convention, les personnes rémunérées à la corna et astreintes à un horaire de travail ou remplissant

des obligations ou responsabilités vis-à-vis de leur employeur.

En sont exclus, les personnes rémunérées à la commission et ne faisant pas partie de l'établissement et jouissant d'une

indépendance totale vis-à-vis de leur commettant. (2) Entreprises de travaux publics et génie civil. Entreprises de couverture et montage de charpentes. Entreprises de, pose de canalisations et d'appareillage.

Entreprises de pose d'installations électriques (dont conditionnement d'air, téléphonie, ascenseur, etc.).

Entreprise de fabrication et pose de staff

Entreprises de peinture - vitrerie.

Entreprises de, construction de maisons préfabriquées.

Le terme " travailleur » au sens de la présente convention est celui défini par l'article premier ainsi que les alinéas suivants de

la loi n° 64-290 du 1er août 1964, portant Code du Travail en République de Côte d'Ivoire.(1)

Cette même loi définira les dispositions désignées par l'expression " Code du Travail » dans la présente convention collective.

Les parties s'engagent à observer les dispositions qui vont suivre pendant toute la durée de la convention.

ARTICLE 2 : PRISE D'EFFET DE LA CONVENTION

La présente convention entrera en vigueur à partir du jour qui suivra celui de son dépôt au secrétariat du tribunal du Travail

d'Abidjan par la partie la plus diligente. ARTICLE 3 : ABROGATION DES, CONVENTIONS COLLECTIVES ANTERIEURES

La présente convention annule et remplace toutes les conventions existantes et leurs avenants en ce qui concerne les;

employeurs et travailleurs désignés à l'article premier.

Les contrats individuels de travail intervenant postérieurement à la signature de la présente convention seront soumis à ses

dispositions considérées comme étant des conditions minima d'engagement. Aucune clause restrictive ne pourra être insérée

valablement dans lesdits contrats individuels.

La présente convention s'applique de plein droit aux contrats individuels en cours d'exécution à compter de la date de sa prise

d'effet.

ARTICLE 4 : AVANTAGES ACQUIS

La présente convention ne peut, en aucun cas, être la cause de restrictions d'avantages individuels acquis par le personnel en

service à la date d'application de la présente convention, que ces avantages soient particuliers à certains travailleurs ou qu'ils

Les avantages reconnus par la présente convention ne peuvent en aucun cas s'interpréter comme s'ajoutant aux avantages

déjà accordés pour le même objet dans certains établissements à la suite d'usages ou de conventions.

ARTICLE 5 : DUREE DE LA CONVENTION

La présente convention est conclue pour une durée indéterminée. (1) Lire article 2 de la loi 95-15 du 12 janvier 1995 portant Code du Travail

ARTICLE 6 : DENONCIATION DE LA CONVENTION

La présente convention pourra être

un préavis de trois mois signifié à l'autre partie, contractante, par lettre recommandée dont copie sera adressée aux autorités

compétentes.

Toutefois, la première dénonciation ne pourra intervenir avant l'expiration d'un délai de quatre ans à compter de l'entrée en

vigueur de la présente convention.

La notification de la dénonciation doit en préciser les motifs et contenir un projet de nouvelle convention. Les parties s'engagent

à entreprendre les négociations dans un délai de trois mois à compter de la réception de la lettre de préavis.

Si l'accord ne peut intervenir avant l'expiration du délai de trois mois à compter de la date d'ouverture des pourparlers, les

parties pourront décider d'un commun accord que la convention reste en vigueur. Cependant un nouveau délai ne dépassant

pas trois mois pourra être accordé.

Si au terme de ces délais l'accord n'est pas conclu, les parties recourent à l'arbitrage dit ministre du Travail.

Les parties signataires s'engagent formellement à ne recourir à la grève ou lock-out qu'après épuisement de la procédure

prévue par les dispositions du Code du Travail et les textes d'application.

ARTICLE 7 : REVISION

La présente convention pourra être révisée selon la procédure définie à l'article 6.

Cependant, la première révision ne pourra intervenir avant un délai de deux ans.

ARTICLE 8 : ADHESIONS ULTERIEURES

Peuvent adhérer à la présente convention : les syndicats ou groupements professionnels de travailleurs ; 4

les employeurs ou groupements professionnels d'employeurs relevant des activités professionnelles définies à l'article

premier de la présente convention eu notifiant cette adhésion par lettre recommandée aux parties contractantes et au

secrétariat du tribunal du Travail d'Abidjan.

L'adhésion prend effet à compter de la date du dépôt de la demande au secrétariat dudit tribunal. Les organisations ayant

adhéré à la présente convention, ne peuvent ni la dénoncer, ni demander sa révision, même partielle ; elles ne peuvent que

procéder au retrait de leur adhésion.

Toute organisation syndicale signataire de la présente convention qui fusionnera avec une autre organisation syndicale

conservera les droits attachés à la qualité de signataire, à la condition qu'elle ait notifié cette fusion aux autres Parties

contractantes et qu'elle ait, conservé ses activités principales reconnues au moment de la signature de la convention.

VENTION INTERPROFESSIONNELLE

DU 19 JUILLET 1977LA CONVENTION INTERPROFESSIONNELLE

TITRE II

EXERCICE DU DROIT SYNDICAL

ARTICLE 9 : LIBERTE SYNDICALE

Les parties contractantes reconnaissent le droit pour les travailleurs de s'associer et d'agir librement pour la défense collective

de leurs intérêts professionnels,

Les employeurs s'engagent à ce titre :

à ne pas prendre considération le fait pour le travailleur d'appartenir ou non à un syndicat, d'exercer ou non des

fonctions syndicales ;

à ne pas tenir compte des opinions politiques, philosophiques, des croyances religieuses, de l'origine sociale ou

raciale des travailleurs pour arrêter leurs décisions en ce qui concerne l'embauchage, la conduite, la répartition du

travail, les mesures de discipline, de congédiement ou d'avancement.

Ils s'engagent en outre à n'exercer aucune pression ni contrainte quelconque en faveur ou à l'encontre des membres d'une

organisation syndicale.

Les travailleurs s'engagent de leur côté :

à ne pas prendre en considération dans le travail ; les opinions des autres travailleurs ; leur adhésion ou non à un syndicat.

Ils exercent le droit syndical en respectant les lois en vigueur ainsi que les usages de la profession.

Si le congédiement d'un salarié a été effectué en violation du droit syndical, tel que défini ci-dessus, les parties signataires

s'emploieront, au niveau le plus élevé, à obtenir la réintégration du travailleur dans l'entreprise.

En cas de désaccord, les parties s'en remettront à la décision des autorités judiciaires ; le travailleur sera réintégré si la violation

du droit syndical a été retenue par cette autorité.

ARTICLE 10 : ABSENCES POUR ACTIVITES SYNDICALES

Pour faciliter la participation des travailleurs délégués aux assemblées statutaires de leurs organisations syndicales, des

autorisations d'absences avec solde seront accordées sur présentation, au moins quatre jours avant la réunion prévue, d'une

convocation écrite et nominative émanant de l'organisation intéressée.

Il en est de même pour la participation des travailleurs aux cours de formation syndicale dans le cadre de l'éducation ouvrière.

La durée de ces, absences, qui ne saurait excéder trois semaines, sera fixée d'accord parties entre les organisations de

travailleurs et d'employeurs ; elles ne viendront pas en déduction de la durée normale du congé annuel. Les parties

contractantes s'emploieront à ce que ces absences n'apportent pas de gêne à la marche normale du travail.

Chaque fois que les travailleurs seront appelés à participer à une commission paritaire décidée entre les organisations

signataires ou celles qui leur sont affiliées, il appartiendra aux syndicats d'employeurs et de travailleurs ayant organisé la

réunion de déterminer de quelle façon et dans quelles limites (nombre de participants, durée, etc.) il conviendra de faciliter cette

participation.

Les travailleurs sont tenus d'informer préalablement leurs employeurs de leur participation à ces commissions et de s'efforcer

de réduire au minimum la gêne que leur absence apportera à la marche normale du travail.

Les travailleurs appelés à participer aux réunions des organismes consultatifs paritaires réglementaires tels que Commission

consultative du Travail, conseil d'administration de la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale, Comité Technique Consultatif

d'Hygiène et de Sécurité ou devant siéger comme assesseurs au Tribunal du Travail, devront communiquer dès que possible à

l'employeur la convocation les désignant.

Le temps de travail ainsi perdu sera rémunéré par l'employeur comme temps de travail effectif ; il ne sera pas récupérable et

sera considéré comme temps de service pour la détermination des droits du travailleur au congé payé.

ARTICLE 11 : PANNEAUX D'AFFICHAGE - DIFFUSION DE LA PRESSE ET DES CIRCULAIRES SYNDICALES

Des panneaux d'affichage en nombre suffisant sont mis dans chaque établissement à la disposition des organisations

syndicales de travailleurs pour leurs communications au personnel.

Ils sont apposés à l'intérieur de l'établissement â l'endroit jugé le plus favorable d'accord parties.

Les informations doivent avoir un but exclusivement professionnel ou syndical et ne revêtir aucun caractère de polémique. Elles

sont affichées par les soins d'un représentant syndical des travailleurs après communication d'un exemplaire à l'employeur.

La diffusion dans l'entreprise de la presse et des circulaires syndicales, s'effectue de préférence par voie d'affichage sur les

panneaux prévus à cet effet. Lorsque les organisations syndicales intéressées estiment nécessaire d'assurer cette diffusion par

distribution d'exemplaires, l'employeur en sera averti vingt-quatre heures à l'avance. La distribution aura lieu en dehors du

temps de travail, à proximité immédiate du panneau d'affichage.

La presse et les circulaires d'information syndicale distribuées, doivent avoir préalablement reçu l'agrément de la centrale

syndicale.

En dehors de l'entreprise et des heures de travail, la liberté d'opinion et d'action n'est pas limitée par la présente convention.

ARTICLE 12 : RECOUVREMENT DES COTISATIONS SYNDICALES

Le recouvrement des cotisations syndicales est autorisé à l'intérieur de l'établissement. Il s'effectue à la source sur le salaire du

travailleur 5

TITRE III :

CONTRAT DE TRAVAIL

1 - FORMATION ET EXECUTION DU CONTRAT EMBAUCHE ET REEMBAUCHE

ARTICLE 13

Les employeurs font connaître leurs besoins en personnel au service de l'Office de la Main-

L'embauche directe est interdite sauf en ce qui concerne les travailleurs physiquement diminués. (1)

Le personnel est tenu informé par voie d'affichage des emplois vacants et des catégories professionnelles dans lesquelles ces

emplois sont classés.

L'engagement doit- toujours être constaté par l'établissement d'une lettre d'engagement ou de tout autre document en tenant

lieu, indiquant l'identité du travailleur, la c de l'engagement, la classification professionnelle et le salaire convenu qui ne doit en

aucune manière être inférieur au salaire minimum conventionnel de la classification, éventuellement les conditions et la durée

une période d'essai conformément à l'article 14 ci-après.

En l'absence d'écrit, le contrat de travail est réputé être fait pour une durée indéterminée et l'engagement du travailleur

considéré comme définitif dès le jour de l'embauche.

Le travailleur congédié par suite de suppression d'emploi ou de compression de personnel conserve pendant deux ans la

priorité d'embauche dans la même catégorie d'emploi.

Préalablement aux opérations de réembauche et afin de les faciliter, l'employeur adresse à l'Office de la Main-

d'Ivoire (2) la liste des travailleurs bénéficiant ainsi d'une priorité d'embauche.

Le travailleur bénéficiant d'une priorité d'embauche est tenu de communiquer à son employeur tout changement de son adresse

survenu après son départ de l'établissement.

L'employeur est alors tenu en cas de vacance d'emploi d'aviser le travailleur intéressé par lettre recommandée avec accusé de

réception envoyée à la dernière adresse connue du travailleur.

Celui-ci devra se présenter à l'établissement dans un délai de huit jours si l'adresse indiquée par le travailleur se situe à une

distance de moins de 100 kilomètres et de quinze jours au-delà de cette distance.

Dispositions abrogées implicitement par l'article 11.1 de la loi n95-15 du, 12 janvier 1995 portant code du travail qui

autorise l'embauche directe de leurs travailleurs par les employeurs ; L'office a été dissous et remplacé par l'AGEPE

ARTICLE 14 : PERIODE D'ESSAI

L'engagement définitif du travailleur peut être précédé d'une période d'essai stipulée obligatoirement par écrit et dont la durée

maximale varie selon la catégorie professionnelle à laquelle appartient le travailleur.

Pendant la période d'essai, les parties ont la faculté réciproque de rompre le contrat sans indemnité ni préavis.

La durée maximale de la période d'essai est fixée comme suit : ouvriers et employés : 8 jours pour les travailleurs payés à l'heure ;

1 (un) mois pour les travailleurs payés au mois ;

agents de maîtrise, techniciens et assimilés : 2 mois ; ingénieurs, cadres et assimilés : Trois mois ; cadres supérieurs : Six mois. Ces délais ne sont renouvelables qu'une seule fois.

Toutefois, si le travailleur est astreint à une période d'essai égale ou supérieure à 2 mois, le renouvellement de cette période

doit lui être notifié par écrit, avant la fin de la période d'essai, dans les conditions ci-après :

8 jours avant la fin de la période d'essai lorsqu'elle est de 2 mois ;

15 jours avant la fin de la période d'essai lorsqu'elle est de 3 mois ;

1 mois avant la fin de la période d'essai lorsqu'elle est de 6 mois.

Si l'employeur n'a pas informé le travailleur dans les délais ci-dessus et s'il compte renouveler l'essai, il devra :

soit avoir l'accord du travailleur ; soit, dans la négative, lui verser une indemnité compensatrice fixée comme suit :

8 jours de salaire lorsque la période d'essai est de 2 mois ;

15 jours de salaire lorsque la période d'essai est de 3 mois ;

1 mois de salaire lorsque la période d'essai est de 6 mois.

Pendant la période d'essai, le travailleur doit recevoir au moins le salaire minimum de la catégorie professionnelle dont relève

l'emploi à pourvoir.

La date du début et de la fin de la période d'essai ainsi que celle de son renouvellement doivent être obligatoirement indiquées

par écrit.

Par ailleurs, les périodes d'essai, si elles sont renouvelées pour une période supérieure à un mois ou si le travailleur a été

déplacé par le fait de l'employeur pour être astreint à une période d'essai, la rupture du contrat ouvre droit à une indemnité de

préavis correspondant à celui de sa catégorie. Le travailleur déplacé bénéficiera en outre du remboursement des frais de

voyage, aller et retour, de son lieu d'embauche au lieu de travail.

ARTICLE 15 : ENGAGEMENT DEFINITIF

Si l'employeur utilise les services du travailleur au-delà de la période d'essai, l'engagement est réputé définitif.

Lorsque l'employeur a fait subir au travailleur une période d'essai et qu'il se propose de l'embaucher définitivement à des

conditions autres que celles stipulées pour la période d'essai, il doit spécifier par écrit au travailleur : l'emploi, le classement, la

rémunération projetée, ainsi que tous autres avantages éventuels. Le travailleur contresignera ce document s'il en accepte les

conditions. En aucun cas, ces conditions ne sauraient être moins avantageuses que celles stipulées pour la période d'essai.

6 ARTICLE 16 : MODIFICATIONS AUX CLAUSES DU CONTRAT DE TRAVAIL

Toute modification de caractère individuel apportée à l'un des éléments du contrat de travail doit, au préalable, faire l'objet d'une

notification écrite au travailleur dans un délai équivalent à la période de préavis, dans la limite maximum d'un mois.

Lorsque la modification doit entraîner pour le travailleur une diminution des avantages dont il bénéficie et qu'elle n'est pas

acceptée, la rupture du contrat est réputée être à la charge de l'employeur.(1)

(1) cf art. 15--6 alinéa 2 du nouveau code dit Travail ainsi libellé toute modification du contrat de travail requiert l'accord du

salarié

ARTICLE 17 : PROMOTION

L'employeur est tenu de faire appel de préférence aux travailleurs en service dans l'entreprise en cas de vacance ou de création

d'emploi.

Si l'emploi à pourvoir relève d'une catégorie supérieure, le postulant peut être soumis à la période d'essai prévue pour cet

emploi.

Si l'essai ne s'avère pas concluant, le travailleur est rétabli dans son précédent emploi, cette mesure ne devant pas être

considérée comme une rétrogradation.

Si, à la suite de cet essai, le travailleur est licencié sans être réintégré à son ancien emploi, le licenciement est réputé être à la

charge de l'employeur.

ARTICLE 18 : MUTATION D'EMPLOI

Mutation dans une catégorie inférieure. En cas de nécessité de service ou pour éviter le chômage, l'employeur pourra affecter

momentanément le travailleur à un emploi relevant d'une catégorie professionnelle inférieure,

Dans ce cas, son salaire, les avantages acquis et son classement antérieur sont maintenus pendant la période correspondante

qui n'excédera pas trois mois.

Lorsqu'il est demandé au travailleur d'accepter définitivement un emploi inférieur à celui qu'il occupe, le travailleur a le droit de

refuser ce déclassement.

En cas de refus et si le contrat est résilié, il est considéré comme rompu du fait de l'employeur.

Si le travailleur accepte, il est rémunéré dans les conditions correspondant à son nouvel emploi. Toutefois, l'acceptation par le

travailleur d'un poste inférieur à celui qu'il occupait habituellement doit être expressément stipulée par écrit.

Lorsqu'une affectation à un poste, inférieur, par suite de la situation économique de l'entreprise, est acceptée dans les

conditions ci-dessus par un travailleur, celui-ci bénéficie pendant deux ans d'une priorité pour réoccuper son poste antérieur

dans le cas où ce poste serait rétabli. ARTICLE 19 : CHANGEMENT D'EMPLOI - INTERIM D'UN EMPLOI SUPERIEUR

Lorsque le travailleur assure provisoirement ou par intérim un emploi comportant un classement supérieur dans l'échelle

hiérarchique, il ne peut prétendre automatiquement aux avantages pécuniaires ou autres attachés audit emploi.

La durée de ces fonctions temporaires ne peut excéder :

1 mois pour les ouvriers et employés ;

3 mois pour les cadres, agents de maîtrise, techniciens et assimilés ;

4 mois pour les cadres supérieurs, les ingénieurs et assimilés.

Il ne sera pas tenu compte de ces délais dans les cas de maladie, d'accident survenu au titulaire de l'emploi ou de

remplacement de ce dernier pour la durée d'un congé.

Hormis ces cas particuliers, l'employeur doit à l'expiration des délais ci-dessus régler définitivement la situation du travailleur en

cause, c'est-à-dire : soit le reclasser dans la catégorie correspondant au nouvel emploi occupé ; soit le rétablir dans ses anciennes fonctions.

En cas de maladie, accident ou congé du titulaire, l'intérimaire perçoit, après les délais indiqués ci-dessus, une indemnité égale

à la différence entre son salaire et le salaire minimum de la catégorie du nouvel emploi qu'il occupe.

Lorsqu'un travailleur a assuré plus d'une fois un intérim en raison d'un accident, dm, la maladie ou du congé du titulaire, il

conserve la priorité pour occuper ce poste en cas de vacance et il ne sera plus astreint à la période d'essai stipulée à l'article 17

alinéa 2 cité ci-dessus. ARTICLE 20 : MUTATION DES TRAVAILLEUSES EN ETAT DE GROSSESSE

Les travailleuses en état de grossesse mutées à un autre poste en raison de leur état, conservent le bénéfice de leur salaire

pendant toute la durée de leur mutation même si le poste tenu est inférieur à l'emploi occupé habituellement.

ARTICLE 21 : MUTATION A LA SUITE D'ACCIDENT DU TRAVAIL OU MALADIE PROFESSIONNELLEquotesdbs_dbs23.pdfusesText_29
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