[PDF] ctivité physique et obésité de lenfant





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Comment commencer un sport lorsque l'on est obèse ?

Avant de commencer un sport lorsque l'on est obèse, il est impératif de demander un avis médical. Le médecin travaillera avec le patient afin de déterminer quel sport est le plus adapté. Selon l'état de santé du patient, la pratique sera intensifiée.

Pourquoi faut-il reprendre le sport quand on est obèse ?

"C'est un cercle vicieux mais même si l'excès de poids peut favoriser l'altération de la forme physique, le fait même de reprendre le sport permet de retrouver un équilibre, nuance le spécialiste. Autrement dit, on peut tout à fait avoir une bonne condition physique tout en étant obèse.

Quels sont les bienfaits du sport pour la perte de poids ?

Quoiqu’il arrive, le fait de se mettre au sport est un accélérateur de la perte de poids. Le plus important du travail reste tout de même l’hygiène de vie (sommeil, alimentation, hydratation et gestion du stress)” .

Comment savoir si on est obèse ?

Si l'IIMC (Indice de Masse Corporelle) permet d'identifier les personnes qui sont théoriquement à risque de devenir obèses, il ne suffit pas pour poser le diagnostic. En effet, on peut avoir de la graisse qui n'est pas dangereuse ou beaucoup de muscles et apparaître obèse sur l'IMC mais pas selon la définition.

Bases pour une prescription adaptée

ctivité physique et obésité de l'enfantAPNNS Obesite Couv.indd 116/12/08 11:36:43

Ce document a été rédigé par les membres du groupe de travail mis en place par l'Association

pour la prévention et la prise en charge de l'obésité en pédiatrie (APOP) coordonné par Hélène THIBAULT, Pascale DUCHÉ, Martine MEYER et Gilbert PÉRÈS.

Membres du groupe de travail

D r Dominique BOUGLE - Pédiatre, chef de Service, SSR Pédiatrique Le Manoir - 14400 Bayeux D r Nadia BOURAYOU - Médecin du sport, coordinatrice service Sport Santé, CHU de Bordeaux Fanny CATHER et Sébastien DAUNES - Professeurs de sport - Maison d'enfants diététique et thermale - 65130 Capvern-les-Bains Régine CAVELIER - Diététicienne coordinatrice - RéPOP Grand Lyon David COMMUNAL - Enseignant en APA et santé - Directeur Prof'APA et Président ADAPA - Bordeaux D r Franck DÉMARET - Médecin généraliste - RéPOP Grand Lyon P r Pascale DUCHÉ - Professeur - Laboratoire de biologie des APS - Directrice UFR STAPS -

Clermont-Ferrand II

Alexandra HUGUENEL - Intervenante en activité physique adaptée - RéPOP Grand Lyon Grégory LAUGA - Enseignant en APA et santé - Prof'APA et RéPOP Aquitaine - Bordeaux D r Martine MEYER - Pédiatre, Hôtel-Dieu - Clermont-Ferrand P r Gilbert PERES - Chef du service Physiologie du sport, GH Pitié-Salpêtrière - Paris Sylvain QUINART - Enseignant en APA et santé - RéPOP Franche-Comté - Besançon D r Henri RODRIGUEZ - Médecin du sport, MECS James Bouron - 65270 Saint-Pé-de-Bigorre D r Hélène THIBAULT - Pédiatre - RéPOP Aquitaine et ISPED Université de Bordeaux II D r Sophie TREPPOZ - Pédiatre coordinatrice - RéPOP Grand Lyon - Reponsable groupe obésité de l'AFPA Gautier ZUNQUIN - Docteur en physiologie des APS, Laboratoire de recherche littorale en activités corporelles et sportives - Université du Littoral Côte d'Opale - Dunkerque Ce document a de plus bénéficié d'une relecture du P r

Daniel RIVIÈRE, Service d'exploration

de la fonction respiratoire et de Médecine du sport, Hôpital Larrey, Université Paul-Sabatier

à Toulouse, ainsi que de Mme

Marie-Françoise ROLLAND-CACHERA, CRNH Île-de-France, UMR U557 Inserm/U1125 Inra/Cnam/Paris 13 SMBH, Université Paris 13.

Crédits illustrations

: Jean-Luc BONVALOT.

Crédits photographiques

: David COMMUNAL, Association Prof'APA. Activité physique et obésité de lenfant

Bases pour

une prescription adaptée Laugmentation de la fréquence de surpoids et dobésité chez lenfant est devenue une préoccupation importante pour les politiques de santé publique, en France comme en Europe et dans le monde. En France, selon les références utilisées, environ 16 à 18 % des enfants de 7 à 9 ans présentent un surpoids, dont 3 à 4 % sont obèses. Prévenir, dépister, prendre en charge : le triptyque qui constitue lactivité quotidienne du médecin sapplique particulièrement à cette pathologie. Lenfant obèse est souvent un enfant qui souffre dans son corps et dans sa relation aux autres, soumis au regard dune société qui cultive le culte de la minceur. Pourtant, le médecin, après avoir posé le diagnostic, se trouve démuni. Que faire quand la culture familiale, les habitudes de vie, les contraintes quotidiennes pèsent si lourd ? Que faire quand les incitations à consommer des aliments denses en énergie et à regarder des écrans toujours plus attrayants sont si fortes ? Inactivité physique et sédentarité simposent de plus en plus. Lenvironnement est trop peu incitatif pour permettre à lenfant de bouger, en toute sécurité et avec plaisir. Ce nouvel ouvrage de la collection " Programme national Nutrition Santé » (PNNS) aborde un point trop méconnu de la prise en charge : la prescription dactivité physique. Oui, prescription, car cest le rôle que les parents recherchent chez le médecin ; prescription dactivité physique car il sagit dune composante essentielle et majeure de la prise en charge au long cours du surpoids et de lobésité. Dans lesprit de cette collection, les auteurs font le point sur les connaissances scientifiques sur le sujet. Grâce à leur expérience en pratique quotidienne avec ces enfants obèses, ils proposent un schéma où lapprofondissement du diagnostic, centré sur lenfant et son contexte familial ... et non seulement sur sa maladie ..., conduit à des propositions pour que lactivité physique, adaptée aux capacités et goûts de lenfant, devienne un plaisir recherché. Le prescripteur peut sappuyer sur les compétences dautres professionnels, spécialistes de la discipline. Le décryptage des possibilités quoffrent lenvironnement et les structures concernées, trop méconnues des médecins, fournit des pistes pratiques. Ceci devrait permettre de faciliter la recherche de solutions individualisées et une mise en mouvement durable des enfants, dans le plaisir du jeu et du bien-être.

Sommaire

Activité physique de lenfant 5

Lactivité physique chez lenfant 6

Évolution des besoins et des aptitudes motrices de lenfant et de ladolescent 6

Les concepts 7

Évolution de lactivité physique en fonction de lâge et du sexe 11 Déterminants et contraintes de lactivité physique chez lenfant et ladolescent 13 Déterminants de lactivité physique pour tous les enfants 14 Contraintes et déterminants de lactivité physique chez lenfant et ladolescent en surpoids ou obèse 15

Bases scientifiques et physiopathologiques des bénéfices de lactivité physique chez lenfant 19

Bienfaits de lactivité physique pour la santé des jeunes 20 Effets de la pratique de lactivité physique chez lenfant et ladolescent obèses 21

Évaluation préalable à la prescription dactivité physique pour les enfants ou adolescents en surpoids ou obèses 29

Évaluation clinique 30

Explorations complémentaires 48

Recommandations dactivité physique 53

Grands principes des recommandations dactivité physique 54

Propositions dactivités physiques

pour lenfant et ladolescent 57 Prescription individuelle dactivité physique 66

Étude de cas cliniques 69

Conclusion 76

Activité physique et obésité de lenfant : bases pour une prescription adaptée

Introduction

Laugmentation importante de la prévalence de lobésité de lenfant en fait un problème

majeur de santé publique. Sa stabilisation est lun des objectifs du Programme national Nutrition Santé (PNNS). Les obésités communes sont consécutives à des apports énergétiques dépassant les dépenses, quels que soient les mécanismes en cause. Lactivité physique (AP) quotidienne est un facteur fondamental de protection de la

santé. Sa diminution progressive dans les sociétés industrialisées joue très certainement

un rôle majeur dans le développement de lobésité. La pratique régulière dactivités physiques et sportives (APS) associée à une alimentation satisfaisante est donc lun des éléments essentiels de sa prise en charge. Chez les enfants et les adolescents en surpoids ou obèses, le manque chronique dAP entraîne une altération progressive de leur condition physique. Lenfant se trouve alors dans une situation déchec vis-à-vis des APS, ce qui induit un phénomène de rejet de la pratique et une augmentation de linactivité entretenant la prise de poids (Figure 1). La prescription dAP a comme objectif le reconditionnement physique progressif et lamélioration de limage de soi.

Il est donc nécessaire de connaître les caractéristiques, les déterminants, les contraintes

et les bénéfices attendus de lAP chez lenfant sain ou en surcharge pondérale, de même

que les différentes possibilités de pratique dAP et de réduction de la sédentarité

sur lesquelles il sera possible de sappuye r. Il est également nécessaire de bien connaître les paramètres dévaluation clinique à prendre en compte pour réaliser

une prescription dAP la plus adaptée aux spécificités de chaque enfant afin quil y trouve

du plaisir en toute sécurité. Cette prescription doit sinscrire dans un cadre plus général

déducation thérapeutique et dans la durée, afin de pérenniser un comportement actif. source : simon-rigaud mL, mougin-guillaume F.,

Réhabilitation à l"effort et obésité. Intérêt de l"épreuve d"effort en laboratoire

Colloque obésité pédiatrique, répop-FC, Besançon, 2005. % Masse grasse

Obésité

Hyperventilation et dyspnée

Problèmes articulaires

Rejet du sport des pratiques physiques

Dépenses énergétiques

SÉDENTARITÉ

Diminution des dépenses énergétiques

Augmentation de l'IMC

% Masse musculaire

Déconditionnement à l'effort

Fatigue musculaire

Oxygénation tissulaire

Plaisir à pratiquer des APS

Non-intégration scolaire, sociale

Figure 1 : Spirale du déconditionnement chez lenfant ou ladol escent obèse

Activité physique de lenfant

Lactivité physique chez lenfant

Évolution des besoins et des aptitudes motrices de lenfant et de ladolescent

Les concepts

Évolution de lactivité physique en fonction de lâge et du sexe Activité physique et obésité de lenfant : bases pour une prescription adaptée

Lactivité physique chez lenfant

LAP spontanée du jeune enfant est

intermittente. Elle se caractérise par une succession rapide de périodes dactivité physique intense de durée courte (quelques minutes) et des périodes de repos. Au cours de la croissance, lAP change de nature et dobjectif. À ladolescence, elle devient plus organisée et le plaisir du jeu, premier déterminant de la pratique physique, laisse peu à peu la place à des objectifs de condition physique ou de performance. La prescription dAP doit prendre en compte les possibilités et la motivation de lenfant afin de diminuer les contraintes et ainsi favoriser la pérennisation de la pratique. Évolution des besoins et des aptitudes motrices de lenfant et de ladolescent

Le développement psychomoteur de lenfant

évolue avec lâge passant par différents stades dont la connaissance est importante pour la prescription dAP personnalisée.

Lâge préscolaire (3 à 7 ans)

Lenfant a besoin de mouvements et de jeux,

cest une période dacquisition dhabiletés motrices au moyen dobstacles, de ballons, de rythmesƒ Il convient de linciter à courir, sauter, ramper, grimper, tourner sur lui-même, se balancer, tirer, pousser, porter, pratiquer des exercices déquilibre, se suspendreƒ

Les capacités motrices contribueront au

développement des rapports sociaux et au sentiment de sa propre valeur. Le temps de lactivité sera habituellement assez court.

Le premier âge scolaire

(7 à 10 ans)

Lenfant est encore fougueux et possède

une meilleure habileté dans les mouvements rapides et les rythmes divers. Cette période est favorable à lacquisition dhabiletés motrices et à lapprentissage dun grand nombre de techniques de base, avec des exercices de conditionnement physique et de coordination, en particulier dans les activités multisports.

Le second âge scolaire

(filles 10 à 11-12 ans et garçons 10 à 13 ans) Cest la tranche dâge la plus adaptée pour lapprentissage et le développement des aptitudes physiques. Lenfant va acquérir et maîtriser des mouvements complexes, précis et justes, demandant un important effort dorientation spatio-temporelle. La force, la vitesse de réaction et lendurance peuvent être développées et se rapprocher des capacités de ladulte.

Première phase

de la puberté (filles 11-12 à 13-14 ans et garçons 13 à 14-15 ans)

Les modifications hormonales, liées à la

puberté, saccompagnent dune évolution psychique. Le désir dautonomie et le besoin Activité physique et obésité de lenfant : bases pour une prescription adaptée 76
dêtre responsable jouent un rôle essentiel.

La condition physique peut être particu-

lièrement améliorée tandis que la technique et les capacités de coordination sont stabilisées. La motivation doit être soutenue pour prévenir tout abandon de pratique sportive.

Deuxième phase

de la puberté (filles 13-14 à 17-18 ans et garçons 14-15 à 18-19 ans)

Le ralentissement de la vitesse de crois-

sance et lharmonisation des proportions segmentaires permettent aux adolescents de poursuivre lamélioration de leurs aptitudes motrices. Ainsi, les mouvements les plus complexes sapprennent plus rapidement et sont mémorisés.

Les concepts

La sédentarité, linactivité et lactivité physique sont des concepts différents et indépendants.

La condition physique est définie comme

" la capacité à accomplir les tâches quoti- diennes avec vigueur et promptitude, sans fatigue excessive et avec suffisamment dénergie en réserve pour jouir pleinement du temps consacré aux loisirs et rencontrer les situations durgence » (Presidents Council on Physical Fitness and Sports, 2000).

Les composants de la condition physique

sont la force musculaire, lendurance, les capacités cardio-vasculaires (transport et utilisation de loxygène) auxquels on peut ajouter les déterminants métaboliques et morphologiques de laptitude physique.

Sédentarité

Il est important de différencier les notions

de sédentarité et dinactivité physique.

Pour en savoir +

La sédentarité se définit comme " un état dans lequel les mouvements sont réduits au minimum et la dépense énergétique est à peu près égale au métabolisme énergétique au repos ». Elle peut être définie par une AP nulle ou inférieure au seuil minimal dAP recommandée [soit léquivalent de 30 minutes par jour de marche à un pas soutenu (marche rapide) au moins 5 jours par semaine].

Elle correspond à des comportements

physiquement passifs (regarder la télévision, jouer à la console, travailler sur lordinateur, téléphoner assis). Linactivité physique représente davantage une absence dactivité. Elle est souvent évaluée par labsence dactivité physique (déplacements ou mouvements de trop faible intensité) au cours de la vie quotidienne. Source : http://www.sante.gouv.fr/htm/dossiers/losp/06sedentarite.pdf Chez lenfant normopondéral et ladolescent obèse, la relation entre sédentarité et activité physique nest pas symétrique : laugmentation de la sédentarité entraîne une diminution importante de lactivité physique, mais la diminution de la sédentarité nengendre quune légère augmentation de lactivité physique. La meilleure stratégie de prise en charge vise donc tant à diminuer les comportements sédentaires quà augmenter les activités physiques. Activité physique et obésité de lenfant : bases pour une prescription adaptée

Caractéristiques

de lactivité physique

La quantification de lAP dans des conditions

habituelles de vie est très complexe car elle dépend de facteurs individuels et des méthodes de mesure.

Pour en savoir +

Lactivité physique se définit comme

" tout mouvement corporel produit par les muscles squelettiques qui entraîne une augmentation substantielle de la dépense dénergie au-dessus de la dépense énergétique de repos » (Report of Surgeon

General, 2001).

Elle se caractérise par sa nature (type),

son intensité, sa durée, sa fréquence et son contexte de pratique et comprend : les activités professionnelles et de la vie courante ; les activités de loisir (structurées ou non) : lexercice physique : activité musculaire ... planifiée, répétée et contrôlée permettant daméliorer sa condition physique, le sport, activité physique codifiée et ... organisée avec ou sans compétition. Source : http://www.sante.gouv.fr/htm/pointsur/nutrition/actions42_activite.pdf

Nature

Elle est très variée, selon les systèmes et fonctions de lorganisme sollicités, allant des gestes les plus simples aux plus complexes. Elle dépend de son contexte et de son objectif : compétition, loisir, ménager, professionnelƒ

Durée

Elle correspond au temps total (en

secondes, minutes ou heures) passé dans les différentes AP. Elle est difficilement mesurable chez lenfant, en raison dAP très brèves, intenses et répétées. La plus grande difficulté réside dans la mise en œuvre du meilleur compromis intensité/durée pour augmenter de façon durable la dépense énergétique (DE) quotidienne. Lintensité de lactivité étant relative, les recommandations nationales et internationales se déclinent davantage en termes de durée et de fréquence que dintensité en valeur absolue (cf. chap. " Recommandations dactivité physique », p. 53).

Fréquence

Elle correspond au nombre de séances

réalisées par semaine, chacune delle pouvant être unique ou réalisée en plusieurs sessions réparties dans une même journée.

Pour augmenter la quantité dAP, on peut

agir sur la durée des sessions et/ou sur leur fréquence. Fractionner lAP dans la journée permet daugmenter la sollicitation énergétique (possibilité dune DE plus importante), une meilleure gestion du temps de récupération (intérêt médical) et serait plus efficace au plan psychosocial.

Intensité

LAP peut aussi se classer selon différentes intensités : très légère, légère, modérée, intense et très intense sur la base du MET (équivalent métabolique), de la fréquence cardiaque, de la perception de leffort (échelle de Borg) ou en pourcentage de la consommation maximale en oxygène (VO 2 max) (Figure 2). Le MET repré- sente lintensité en valeur absolue, appro- ximativement en multiple de la DE de repos, cest-à-dire la DE réelle pour une durée donnée (1 MET = 3,5 mlO 2 .kg -1 .min -1 ou

1 kcal.kg

-1 .min -1 ou 4,1 kJ.kg -1 .min -1 ). Le VO 2 max correspond au volume maximal doxygène consommé lors dun exercicequotesdbs_dbs42.pdfusesText_42
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