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Boissons énergisantes : risques liés à la consommation et

Tableau 14 Risque d'érosion lié au contenu acide de diverses boissons sucrées ......... 57 ... et de la caféine (sous forme de caféine ou de guarana).



Pénétration transcutanée des substances actives: application en

14 mars 2018 non polaires et en protéines et contribueraient à former ... physicochimiques très différentes (acide laurique



de lAgence nationale de sécurité sanitaire de lalimentation de l

17 déc. 2012 o des tanins « galliques » (esters du glucose et de l'acide gallique) ... Par ailleurs la caféine (alcaloïde) forme des complexes avec les ...



Caféine

forme d'acide 1-méthylhippurique (40 %) et de. 1-méthylxanthine (10 à 15 %). Chez les nouveau-nés et les nourrissons suite à l'immaturité du cytochrome.



Méthodes recommandées pour lidentification et lanalyse des

caféine et des substances placées sous contrôle comme la MDMA la kétamine ou et traitement à l'acide chlorhydrique



MONOGRAPHIE DE PRODUIT FIORINAL® (acide acétylsalicylique

17 mai 2018 (acide acétylsalicylique-caféine-butalbital). Gélules ... fortement influencée par la forme posologique les aliments



Les alcaloides : Extaction Caractérisation et Dosage. 1. Introduction

Puis on découvrit la strychnine (1818) la caféine (1819). La basicité des alcaloïdes permet de former des sels avec des acides.



Dégradation de la caféine par Aspergillus sp. et Penicillium sp

Schémas des inhibiteurs de cytochromes P-450 et de l'acide urique. l'homme sain consommant modérément de la caféine sous forme café- boisson ou autre.



LA CAFEINE DANS LES BOISSONS ENERGISANTES

Q.5 : Sous quelle forme est obtenue la caféine ? jaugée de 50 L que l'on a ensuite complétée au trait de jauge avec une solution d'acide.



Extraction de la caféine I/ INTRODUCTION - Olympiades de la

La méthode d'extraction repose sur la bonne solubilité de la caféine dans l'eau chaude et le solvant : • Dans l'eau chaude on extrait la caféine mais aussi les tanins acides (solubles dans l'eau) des pigments et le glucose • Lors de l'extraction liquide-liquide les anions provenant des acides restent dans la solution



caféine histoire longue

Ceci conduit Fischer à préparer avec Joseph von Mering (1849-1908) le premier médicament de la série des barbituriques le Barbital (VÉRONALR) En chimie des protéines Fischer découvre les acides aminés cycliques la nature de la liaison peptidique et synthétise des oligopeptides



LA CAFEINE DANS LES BOISSONS ENERGISANTES

II - IDENTIFICATION DE LA CAFEINE EXTRAITE DU CAFE ET D’UNE BOISSON ENERGISANTE 1 Extraction de la caféine présente dans une boisson énergisante Mettre en œuvre le protocole d’extraction décrit ci-après Protocole d’extraction: Prélever 50 mL de boisson énergisante

Comment fonctionne l'extraction de la caféine ?

•Dans l'eau chaude, on extrait la caféine, mais aussi les tanins acides (solubles dans l'eau), des pigments et le glucose. •Lors de l'extraction liquide-liquide, les anions provenant des acides restent dans la solution aqueuse basique, la caféine passe dans la phase organique.

Quelle est la différence entre la caféine et les alcoïdes ?

La molécule de caféine présente des propriétés proches de celles des alcoïdes, mais on considère qu’elle ne fait partie de cette famille en raison de son pH, elle fait plutôt partie de la famille des méthylxanthines. Elle fut découverte en 1819 par le chimiste allemand Runge.

Pourquoi utiliser la caféine dans la pharmacie ?

On sait qu’elle est utilisée dans la pharmacie, puisque celle-ci est un stimulant nerveux, elle peut donc être utilisée dans le but de réduire la fatigue : elle est donc présente dans de nombreux médicaments. Ces médicaments contiennent entre 20 et 80mg de caféine, alors que les stimulants peuvent en contenir jusqu’à 200mg de caféine.

Quelle est la teneur habituelle de la caféine dans les boissons énergisantes ?

Les boissons énergisantes peuvent contenir de la caféine présente à l’état naturel ou sous forme d’additif. Voici la teneur habituelle en caféine de produits de consommation courante. (Une « tasse » équivaut à une petite tasse de 237 mL ou 8 oz du genre à emporter.

La caféine : esquisse d'une histoire phytochimique La caféine est présente dans les trois boissons chaudes habituellement associées à nos petits-déjeuners : café, thé et - à bien moindre concentration - le chocolat. Par ailleurs, nombreuses sont les boissons industrielles qui affichent la caféine dans leur composition chimique - les sodas de la série des " cola », par exemple. Le composé qui nous intéresse ici est un métabolite secondaire végétal de structure purique, plus précisément une méthylxanthine. Á l'état pur, la caféine se présente sous la forme de cristaux en fines aiguilles soyeuses. Le composé se retrouve dans des plantes taxinomiquement très variées, comme : le Caféier (Coffea arabica, Coffea canefora, etc.) une Rubiacée, le Maté (Ilex paraguariensis) une Ilicacée, le Guarana (Paullinia cupana) une Sapindacée, le Théier (Camellia sinensis), une Théacée, ou encore le Kolatier (Cola nitida) et le Cacaoyer (Theobroma cacao) deux Sterculiacées. En corollaire, les " drogues » - au sens de la pharmacognosie - contenant de la caféine sont nombreuses : baies du Caféier, fèves du Cacaoyer, feuilles du Théier, etc. Deux autres métabolites secondaires puriques, la théophylline et la théobromine, se trouvent associées à la caféine. La première est présente surtout dans le thé - mais, c'est la caféine ou " théine » qui prédomine -, la seconde surtout dans le cacao, lequel contient de très faibles concentrations en caféine. Tout, ou presque tout, a déjà été écrit sur la caféine. En conséquence, le présent article n'a aucune prétention à l'exhaustivité : il vise simplement à fournir au lecteur quelques étapes importantes de l'histoire phytochimique du produit. Cette histoire, surtout franco-allemande, s'articule sur celle du Caféier. Une culture tropicale Originaire d'Éthiopie, le Coffea arabica est un arbuste scientifiquement décrit à partir du XV Ième siècle par plusieurs botanistes européens. Antoine de Jussieu (1686-1758) présente un mémoire très précis devant l'Académie des sciences (1715), puis Carl von Linné (1707-1778) crée l'espèce avec sa dénomination latine (1753). D'abord localisée en Arabie, en Perse, en Égypte, en Afrique du Nord et en Turquie, la culture du Caféier s'étend dès la fin du XV IIème siècle aux territoires coloniaux européens. Les Hollandais introduisent le précieux végétal à Java, acquérant de ce fait un monopole commercial d'un demi-siècle. En 1714, un plant de Caféier offert à Louis XIV par le bourgmestre d'Amsterdam est acclimaté au Jardin royal des plantes médicinales. Il s'ensuit une implantation aux Antilles et la France prend la main sur le commerce européen du café jusqu'à la Révolution. De leur côté, les Anglais cultivent le Caféier en Inde depuis la fin du XVIIème siècle. Via le Surinam et la Guyane française, la plante diffuse au Brésil, puis dans toute l'Amérique latine. Le continent africain sera atteint plus tardivement, au XIXème siècle. D'autres espèces que le Coffea arabica, longtemps inconnues des européens, poussent spontanément dans les zones tropicales africaines et malgaches. Elles seront décrites et cultivées au XXème siècle. Ainsi, le Coffea robusta sera diffusé à partir du Congo par Lucien Linden (1853-1940), fondateur de la société belge " L'Horticulture coloniale ». Un changement de dénomination est survenu : Émile de Wild eman (1866-1947) a déjà créé l'espèce Coffea Laurentii (1900), afin d'honorer son premier descripteur - en 1898 - Émile

Laurent (1861-1904). Ce dernier, professeur de botanique à l'Institut agricole de Gembloux, figure en bonne place parmi les voyageurs naturalistes qui ont sillonné le continent africain. En France, dès la fin du X IXème siècle, les travaux botaniques et agronomiques concernant le Caféier se développent au Muséum national d'Histoire naturelle. Cet établissement et sa direction encouragent en effet les études col oniales : Maxime Cornu (1843-1901), professeur de " Culture », crée un cours d'agronomie coloniale (1888), le jardin colonial de Nogent -sur-Marne est fondé (1899), ainsi qu'une chaire des " Productions coloniales d'origine végétale (1929) pour Auguste Chevalier (1873-1956). Spécialiste de la phytogéographie de l'A frique noire, Chevalier publiera un monumental ouvrage sur Les caféiers du Globe (1929-1947) en trois volumes. Des découvertes simultanées La découverte et les premières études de la caféine doivent beaucoup à la pharmacie. En effet, deux isolements simultanés - ou quasi simultanés - du produit, à partir des baies de Caféier, sont réalisés par des pharmaciens. L'allemand Friedlieb Ferdinand Runge (1794-1867), sur l'incitation du célèbre romancier Goethe, réussit l'extraction en 1820. Il est suivi de très près, en 1821, par le français Pierre Jean Robiquet (1780-1840). L'idée est dans l'air du temps, puisqu'en 1821 un résultat semblable est obtenu par le célèbre tandem que constituent les pharmaciens Pierre Joseph Pelletier (1788-1822) et Joseph Bienaimé Caventou (1795-1877). Ces deux derniers décident cependant d'abandonner la paternité de la découverte de la caféine à leur confrère Robiquet. Á l'époque, Robiquet est professeur titulaire de la chaire d'" Histoire naturelle des médicaments » de l'École supérieure de Pharmacie de Paris, alors que Pelletier occupe un poste de professeur-adjoint dans le même service. Le second a déjà isolé avec son collègue Caventou, jeune pharmacien militaire à l'Hôpital Saint-Antoine, plusieurs composés végétaux de première importance : la quinine, la chlorophylle, la strychnine, la brucine et l'émétine. Peu après, Caventou entrera comme professeur-adjoint de chimie à l'École de Pharmacie, où il deviendra le premier professeur de " Toxicologie », à la tête d'une chaire nouvellement créée (1834). Ajoutons qu'à l'époque de la découverte de la caféine, c'est le célèbre pharmacien chimiste Louis Nicolas Vauquelin qui dirige l'école - pas encore faculté - de l'avenue de l'Observatoire. Le savant a déjà isolé le premier acide aminé, l'asparagine, à partir de l'Asperge (1806) et détecté la présence de la nicotine dans les feuilles de tabac (1809). Donc, le corps professoral de l'École de Pharmacie de Paris participe de manière décisive aux recherches phytochimiques qui marquent la première moitié de XIXème siècle. Signalons enfin que le chimiste M. Oudry isolera en 1827, à partir des feuilles de thé, une théine dont l'identité à la caféine ne sera démontrée que onze ans plus tard par des chimistes allemands. Il faut à présent donner quelques détails biographiques sur les deux co-découvreurs " officiels » de la caféine, Runge et Robiquet. Le premier d'entre eux travaille comme apprenti dans l'officine de son oncle, avant de préparer deux doctorats : en médecine et en chimie. Runge enseigne ensuite une dizaine d'années dans les universités de Berlin et Breslau, avant de rejoindre l'industrie privée. Ayant du prendre sa retraite prématurément, il subsiste jusqu'à son décès grâce à une pension du roi Frédéric-Guillaume IV. Surnommé " Doktor Gift » - " Docteur poison » - à cause de sa connaissance des toxiques végétaux, Runge met au point vers 1850 la technique de chromatographie sur papier. Il réalise également des travaux pionniers sur la chimie des dérivés du goudron de houille et des colorants de synthèse.

Quant à Robiquet, il débute sa carrière scientifique comme préparateur de Fourcroy (1755-1809) et Vauquelin. De même qu'il existe un " tandem » Pelletier-Caventou, il existe un " tandem » Fourcroy-Vauquelin. Après un séjour dans l'armée Robiquet devient professeur adjoint d'" Histoire naturelle des médicaments » à l'École supérieure de Pharmacie de Paris et répétiteur de chimie à l'École Polytechnique. Nommé professeur titulaire en 1814, il démissionne vingt ans plus tard pour raison de santé et son adjoint Pelletier (cf. supra) lui succède. Les recherches de Robiquet se rattachent au versant phytochimique de la matière médicale. En effet, le pharmacien isole de nombreux produits intéressants d'origine végétale : la glycyrrhizine de la Réglisse, la codéine de l'opium, l'alizarine de la Garance, etc. Par ailleurs, Robiquet s'intéresse aux propriétés de plusieurs composés inorganiques. Un couronnement Nobel Le Caféier figure dans la Pharmacopée française de 1818, " Caffeyer Arabique - Son fruit le Café - Coffea arabica ». C'est Jean-Baptiste Dumas (1800 -1884) et Pelletier qui réalisent en 1823 la première analyse de la caféine, dont la composition chimique exacte est établie en 1832 par Christoph Heinrich Pfaff (1773-1852) et Justus Liebig (1803-1873). Le premier de ces deux auteurs, médecin chimiste et physicien, isole l'acide caféique à partir d'un précipité acide déjà décrit par Runge. En 1897, Eugène Tassily (1867-1940) - futur professeur de physique à la Faculté de Pharmacie de Paris - soutient une thèse de pharmacien de première classe intitulée Sur le dosage de la caféine (cf. Bibliographie). Le travail décrit des méthodes permettant de doser le produit dans les végétaux, en particulier le Caféier. Plus tard, la quatrième édition de la Pharmacopée français (1884) consacre à la caféine une brève monographie, intitulée " Caféine - théine, méthylthéobromine » et proposant une réaction colorée d'identification du produit. Le chimiste allemand Emil Fischer (1852-1919) débute en 1882, sur les dérivés xanthiques, des travaux majeurs qui vont se poursuivre jusqu'au début du XXème siècle. Utilisant des réactions de dégradations, il démontre que la structure des produits étudiés contient un noyau bicyclique azoté, baptisé par lui " purine » (1884). Fischer synthétise la purine elle-même (1898) et plusieurs de ses dérivés, comme la caféine (1895). Fischer s'est distingué dans plusieurs domaines de la chimie organique et de la biochimie. Il étudie d'abord des colorants organiques, puis décrit la stéréochimie des sucres simples, dont il réalise la synthèse à partir du glycéraldéhyde. Ceci conduit Fischer à préparer, avec Joseph von Mering (1849-1908), le premier médicament de la série des barbituriques, le Barbital (VÉRONA LR). En chimie des protéines, Fischer découvre les acides aminés cycliques, la nature de la liaison peptidique et synthétise des oligopeptides. Il est aussi le père du célèbre modèle " clef-serrure », représentant le complexe enzyme-substrat. Consécration suprême, Fischer reçoit en 1902 le second Prix Nobel de Chimie pour ses travaux sur les purines et les sucres. Dans la conférence qu'il prononce à Stockholm en recevant sa récompense, Fischer insiste sur l'intérêt industriel de la synthèse des xanthines et prédit pour l'avenir la préparation d'un café artificiel : " Il est même possible de produire artificiellement le véritable arôme du café ou du thé, grâce à la synthèse ; avec un peu d'imagination, le jour peut être entrevu où les baies ne seront bientôt plus indispensables à la préparation d'un bon café : une petite quantité de poudre issue de l'industrie chimique, mise en solution dans l'eau, fournira une boisson savoureuse, rafraîchissante et étonnamment bon marché ».

Bibliographie Chevalier, Auguste (1949) Le Café, Collection " Que sais-je ? », Paris : Presses Universitaires de France, 124 p. Costentin, Jean et Delavaux, Pierre (2010) Café, thé, chocolat : les bienfaits pour le cerveau et le corps, Paris : Odile Jacob, 288 p. Dufrénoy, Marie-Louise et Dufrénoy, J ean (195 1) Trois siècles d'histoire d u café, Revue Internation ale de Botanique Appliquée et d'Agriculture Tropicale, vol. XXXI, n°343-344, pp. 312-318. Mauro, Frédéric (2002) Histoire du café, Paris : Desjonquères, 252 p. Tassily, Eugène (1897) Sur le dosag e de la caféine, Thès e pour l'obtention du diplôme de pharmacien de première classe, soutenue le 6 mai 1897 à l'École supérieure de Pharmacie de Paris, 56 p. Zubair, Mohammad, Hassan Mahmoud et Al-Meshal, Ibrahim (1986) Caffeine, in : K. Florey ed. Analytical Profiles of Drug Substances, New-York : Academic Press, vol. 15, pp. 71-150. Philippe JAUSSAUD, Université de Lyon, Université Claude Bernard Lyon 1 (EA 4148 S2HEP et IUT Biologie)

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