Enjeux autour de lagriculture urbaine contemporaine
Enjeux autour de l'agriculture urbaine contemporaine. Regroupement des Jardins Collectifs du Québec. 2007. Rédaction : Julien Hista
LE RÔLE DE LAGRICULTURE URBAINE DANS LE
Ces enjeux deviennent l'amorce d'une vision incarnée par différents modèles agricoles et agro-alimentaires dont le réseau québécois d'agriculture soutenue par
Aperçu de LAGRICULTURE URBAINE EN EUROPE ET en
13 mai 2013 3-3 La culture hors-sol en hydroponie aquaponie et aéroponie …………………… 3-3-1 Qu'est ce que c'est ? 3-3-2 Les enjeux. 3 ...
: Une coopérative gourmande dhabitation et dagriculture urbaine à
Enjeux autour de l'agriculture urbaine contemporaine. En ligne. 12 p. < http://www.caaaq.gouv.qc.ca/userfiles/File/MEMOIRE/13-12-L-Jardins_collectifs.pdf>.
Analyse des enjeux de la multifonctionnalité de lagriculture
d'intensification agricole et zone sous forte influence urbaine n'apparaît québécois (CAAAQ 2008) et du rapport Saint-Pierre (2009)
Les paysages de lagriculture en mutation - Julie Ruiz
contemporaines à produire des paysages de qualité à maintenir les l'industrialisation de l'agriculture
ANALYSE DE LAGRICULTURE URBAINE DANS LES GRANDS
Enjeux de l'agriculture urbaine. 9. 2 IMPACTS DE L'AGRICULTURE URBAINE. 12. 2.1. Sphère environnementale. 12. 2.1.1 Conservation de la biodiversité.
Le Thème : lagriculture urbaine Le projet : ferme urbaine à Oran
13 juin 2016 1.5.3.1 Les enjeux. 19. 1.6 Les typologies de l'agriculture urbaine. 20. 1.6.1 La culture sous serre. 20. 1.6.2 La culture sur le toit.
Ce document est le fruit dun long travail approuvé par le jury de
Enjeux autour de l'agriculture urbaine contemporaine. Commission sur l'avenir de l'agriculture et de l'agroalimentaire québécois (CAAAQ). CAAAQ.
Enjeux de l’agriculture urbaine contemporaine - CAAAQ
Introduction : La notion d’agriculture urbaine 1 Définition La notion d’agriculture urbaine peux recouper dans un sens très large toutes le formes de culture de végétaux en milieu urbain Cependant nous adopterons un sens restreint en associant l’agriculture urbaine aux cultures de produits destinés à
Agriculture urbaine Allenvi : Recherche & Innovation
création de la Commission sur l’avenir de l’agriculture et de l’agroalimentaire québécois le Forum souhaite partager sa vision sur l’agriculture urbaine un aspect important et souvent peu abordé de l’agriculture Le Forum constate le sérieux des enjeux et des défis
LE RÔLE DE L'AGRICULTURE URBAINE DANS LE
DÉVELOPPEMENT DE LA SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE PRÉSENTÉ PAR LE FORUM DE L'INSTITUT DES SCIENCES DE L 'ENVIRONNEMENT DE L'UQAM DANS LE CADRE DE LA COMMISSION SUR L'AVENIR DE L'AGRICULTURE ET DE L 'AGROALIMENTAIRE QUÉBÉCOISJUIN 2007
MONTRÉAL
Audiences publiques CAAAQ
LE FORUM DE L'INSTITUT DES SCIENCES DE L'ENVIRONNEMENT DE L'UQAMPrésentation du groupe et des auteur(e)s
Le Forum de l'Institut des sciences de l'environnement (ISE) est une plate-forme dediscussion et d'action créée en 2002 par des étudiantes et étudiants à la maîtrise en
sciences de l'environnement de l'UQAM. Ce regroupement d'étudiant(e)s, de professeur(e)s, de chargé(e)s de cours et d'employé(e)s associé(e)s à l'ISE, vise à catalyser la mise en oeuvre de projets, à favoriser l'implication des membres, ainsi qu'à concrétiser les principes véhiculés au sein de l'ISE. Considérant que les membres de l'ISE proviennent de domaines d'études divers, le Forum se veut une tribune qui reflète cette diversité et qui fait la promotion d'une approche interdisciplinaire en environnement.Le Forum agit donc sur trois fronts :
réflexions, débats et actions. Par le biais de sous-comités, différents dossiers et problématiques sont abordés. Plusieurs groupes ont été
actifs depuis la création du Forum, dont ceux travaillant sur la campagne Recto-Verso, sur le verdissement du pavillon Président-Kennedy, ou encore, celui s'occupant de la distribution de nourriture biologique et de lombri-composta ge. Aussi, des étudiant(e)s du Forum ont déposé un mémoire lors de la consultation publique sur le Plan de développement durable du Québec en 2005. Enfin, le Forum établit des liens avec différents groupes oeuvrant en environnement, notamment en appuyant leurs actions par des prises de positions lors de communiqués ou déclarations. Dans le contexte actuel de la situation de l'agriculture au Québec et à la suite de la création de la Commission sur l'avenir de l'agriculture et de l'agroalimentaire québécois, le Forum souhaite partager sa vision sur l'agriculture urbaine, un aspect important et souvent peu abordé de l'agriculture. Le Forum constate le sérieux des enjeux et des défis de l'agriculture au Québec et salue la décision du gouvernement de se pencher sur la question par la tenue de cette commission. Le Forum invite le gouvernement à aller de l'avant et à profiter de cette période de réflexions afin de redéfinir sa conception de l'agriculture. Le Forum encourage une réorientation du système agroalimentaire quibénéficiera davantage aux agriculteurs, aux consommateurs, ainsi qu'à leur santé et à leur
environnement.Comité de rédaction
Annie Béliveau, Écologue,
Kathleen McMeekin, Écologue,
Colin Lafleur, Scientifique de l'environnement,
Antoine Trottier, Biologiste,
Et étudiant(e)s à la Maîtrise en Sciences de l'Environnement de l'UQAM Forum de l'Institut des sciences de l'environnement de l'UQAM 1Audiences publiques CAAAQ
PRÉSENTATION DU GROUPE ET DES AUTEUR(E)S........................................................................
11. INTRODUCTION........................................................................
............................................................ 31.1. PROBLÉMATIQUE........................................................................
1.2. QU'EST-CE QUE L'AGRICULTURE URBAINE ?........................................................................
............. 41.3. DÉFINITION........................................................................
................................................................. 42. LES BIENFAITS DE L'AGRICULTURE URBAINE........................................................................
. 52.1. CAPITAL SOCIAL........................................................................
......................................................... 5 Un loisir populaire........................................................................ ......................................................... 5 Un apprentissage........................................................................ ........................................................... 6 Un esprit de communauté........................................................................ .............................................. 62.2. SÉCURITÉ ALIMENTAIRE........................................................................
............................................. 72.3. VIABILITÉ ENVIRONNEMENTALE........................................................................
................................ 8Le maintien de la biodiversité........................................................................
........................................ 8Le verdissement pour lutter contre la pollution et les îlots de chaleur................................................ 8
Conservation de l'énergie et lutte contre les changements climatiques............................................... 9
Récupération des matières résiduelles organiques et compostage....................................................... 9
Aires tampons pour la réduction des eaux de ruissellement.............................................................. 10
3. DES EXEMPLES D'INITIATIVES À ENCOURAGER.................................................................... 11
3.1. LE RÉSEAU QUÉBÉCOIS DES PROJETS D'AGRICULTURE SOUTENUE PAR LA COMMUNAUTÉ........... 11
3.2. LE PROGRAMME " CONSOMMATION INSTITUTIONNELLE RESPONSABLE ».................................... 13
3.3. LES MARCHÉS PUBLICS........................................................................
............................................. 143.4. LES JARDINS COLLECTIFS........................................................................
......................................... 154. RECOMMANDATIONS........................................................................
............................................... 18 ................................................................... 19 Forum de l'Institut des sciences de l'environnement de l'UQAM 2Audiences publiques CAAAQ
1. Introduction
1.1. Problématique
Les enjeux à l'origine de conflits sociaux autour de l'agriculture et l'agro-alimentaire au Québec ne datent pas d'hier. En 1976, dans un des premiers travaux de synthèse de l'histoire de l'agriculture au Québec, Colette Chatillon faisait ressortir qu'au 19 e siècle les habitants du Haut-Canada se mobilisaient contre les monopoles exercés sur la propriété des terres et l'approvisionnement en matériel et en outils (Chatillon, 1976). À une échelle globale vers la fin du 20 e siècle, A. V. Krebs - Directeur du Corporate AgribuinessResearch Project
- décrivait ainsi l'agro-industrie au coeur de la mondialisation: La nourriture n'est plus considérée avant tout comme un moyen d'entretenir la vie. [...] pour ceux qui cherchent à contrôler notre approvisionnement alimentaire, elle est devenue plutôt une importante source de profit, un levier économique, une forme de monnaie, un outil de politique internationale, un instrument de pouvoir - une arme! - A.V. Krebs, 1992, dans Millstone et Lang, 2003En ce début de 21
e siècle, une commission sur l'avenir de l'agriculture et de l'agro-alimentaire québécois offre la possibilité d'articuler une vision intégrée à la lumière
d'enjeux charnières qui persistent ou se profilent à l'horizon. À titre d'exemple, mentionnons au passage les débats couramment soulevés par l'utilisation d'organismesgénétiquement modifiés (OGM), la déforestation et la perte de biodiversité, la pollution
par l'usage massif d'engrais et de pesticides, les diverses atteintes à la santé humaine, les émissions de gaz à effet de serre entourant le mouvement transfrontalier de produits agricoles, la dégradation des sols et des réserves d'eaux, le gaspillage et enfin, la concentration des pouvoirs accordés à quelques compagnies multinationales sur la production et la distribution des aliments parfois au détriment d'une éthique sociale et environnementale. Ces enjeux deviennent l'amorce d'une vision incarnée par différents modèles agricoles et agro-alimentaires, dont le réseau québécois d'agriculture soutenue par la communauté (ASC), les jardins collectifs, les marchés publics et les programmes d'approvisionnement responsable des certaines institutions. À différents égards, ces derniers cadrent dans la conception d'innovation sociale, définie par le sociologue J. M. Fontan : Une action permettant la création de nouvelles structures sociales, de nouveaux rapports sociaux, de nouveaux modes de décision. Cette action [...] naît d'une prise de conscience des transformations à apporter dans la société. Elle s'enracine dans la mesure individualisée, puis collectivisée, de l'écart entre une situation [...] jugée inacceptable ou insatisfaisante et une souhaitée ou désirée. - Fontan, 1998, dans Rochette, 2004 Forum de l'Institut des sciences de l'environnement de l'UQAM 3Audiences publiques CAAAQ
Il est alors envisageable de croire que par l'importance accordée à des projetsinnovateurs, l'avenir de l'agriculture et de l'agro-alimentaire québécois sera à l'image des
propos et des actions de ceux et celles qui entrevoient des solutions aux principaux enjeux sociaux, économiques et environnementaux se révélant suite à l'industrialisation et la mondialisation de ces deux sphères d'activité.1.2. Qu'est-ce que l'agriculture urbaine ?
De l'expression " agriculture urbaine » semble se former une contradiction. Comme le suggèrent la plupart des dictionnaires, la ville se définit comme une agglomération relativement concentrée dont les activités de la population sont tournées vers l'industrie, le commerce, les affaires et l'administration, ce qui tranche nettement avec le caractèrevaste et bucolique généralement rattaché à l'agriculture. L'agriculture urbaine est tout de
même une réalité datant de l'âge de bronze, où à l'époque des jardins étaient cultivés
dans les enceintes des cités pour subvenir aux besoins des citadins (Pedneault et Grenier,1996).
De nos jours, l'agriculture urbaine est non seulement une pratique répandue, mais estégalement assez bien documentée et étudiée (Sénécal et Reyburn, 2004). Son expansion
est grandement attribuable à des initiatives d'organismes internationaux venant en aide aux citoyens des pays en développement, où les différentes formes d'agriculture urbaine jouent un rôle vital pour la sécurité alimentaire des citadins. Dans une moindre mesure, la population en marge ou défavorisée des villes industrialisées bénéficie des mêmes avantages pour ce qui est de la sécurité alimentaire à travers l'agriculture urbaine. De plus, on lui reconnaît aussi son apport dans les sphères environnementale et sociale de la ville (Boulianne, 1999). Au Québec, l'agriculture dans les régions rurales ne permet plus de subvenir aux besoins des populations urbaines sur le plan de la diversité alimentaire (Bhatt et Kongshaug,2005). Les agriculteurs, pour des raisons économi
ques évidentes, se sont tournés vers une agriculture de type industriel, soit des monocultures à haut rendement qui ne procurent pas une diversité alimentaire suffisante pour toute la population. Les habitants des villes n'ont d'autre choix que d'aller vers le marché de l'alimentation, qui offre des fruits etlégumes transportés sur de grandes distances, ce qui coûte cher, pollue et réduit la qualité
des aliments (Bhatt et Kongshaug, 2005). Cette apparente incohérence entre " agricole » et " urbain » s'efface donc assez rapidement quand on tient compte des nombreux avantages de la proximité entre le producteur et le consommateur que procure cette l'agriculture urbaine.1.3. Définition
Dans un sens restrictif, l'agriculture urbaine se définit strictement par la production d'aliments en ville (Nugent, 1997). Dans le présent document, nous considérons Forum de l'Institut des sciences de l'environnement de l'UQAM 4Audiences publiques CAAAQ
l'agriculture urbaine dans un sens plus large, c'est-à-dire comme l'ensemble des activités produisant, manufacturant et mettant en marché des aliments et des combustibles pour les besoins des populations métropolitaines (Smit, 1996). Elle inclut entre autres l'élevage, la culture maraîchère, fruitière, d'herbes aromatiques et médicinales, ainsi que leur transformation et leur vente (Boulianne, 1999). Par ailleurs, les frontières géographiques de l'agriculture urbaine ne sont pas nettes, elles englobent toute activité agricole en ville (intra-urbaine), dans sa périphérie (péri-ur baine) de même que les associations et partenariats de citadins avec des agriculteurs en milieu rural (urbaine-rurale) (Bhatt etKongshaug, 2005).
2. Les bienfaits de l'agriculture urbaine
Selon un rapport de l'ONU (2007) portant sur l'urbanisation, en 1950, 30 % de la population mondiale vivait en ville, la moitié y vit en 2007 et 60 % y vivra en 2030. Au Québec comme ailleurs, le ratio entre citadins et citoyens ruraux s'accroît continûment. Nous entrons dans une ère où les problèmes urbains prendront de l'ampleur et toucheront une part grandissante de la population. Il est donc essentiel, dans l'étude de la situation agricole au Québec, d'analyser le rapport entre les citadins et l'agriculture. L'agricultureurbaine mérite d'être valorisée par diverses mesures, car elle peut contribuer à accroître
significativement la qualité de vie des Québécois. Elle constitue un capital social, accroît
la sécurité alimentaire de ses habitants et contribue à protéger l'environnement.2.1. Capital social
Comme discuté précédemment, l'agriculture urbaine désigne autant la productiond'aliments en ville qu'en sa périphérie, lorsque distribuée à travers des réseaux liant
directement producteurs et consommateurs. Sous ces deux formes, l'agriculture urbaine comporte de nombreux avantages socio-économiques pour la population québécoise.Un loisir populaire
La production d'aliments en ville constitue un loisir prisé. Le jardinage est une activité agréable, voire apaisante; et, le potager qui en résulte est en soi un lieu propice à la détente. De plus, l'environnement urbain se trouve généralement embelli par ces pratiques. Le simple fait de cultiver son jardin ou de posséder un pommier sur son terrain est en tant que tel de l'agriculture urbaine, mais les espaces pouvant être consacrés au jardinage sont rares dans les grandes villes. Par exemple, dans certains quartiers deMontréal, la période d'attente prévue pour accéder à un lot dans un jardin communautaire
peut atteindre plusieurs années . Certains citadins s'approprient toutes sortes d'endroits, parfois minuscules, où ils y font pousser leur jardin : arrière-cour, pourtour d'arbres publics, balcons, etc. Cela démontre un attachement à cette activité (Paquette, 2002). Forum de l'Institut des sciences de l'environnement de l'UQAM 5Audiences publiques CAAAQ
Un apprentissage
On assiste aujourd'hui à un accroissement du nombre de consommateurs qui n'ont aucun lien avec la campagne, son mode de vie et l'agriculture qui s'y pratique. Les problèmes actuels du secteur agricole sont, ne serait-ce qu'un peu, liés à l'inconscience des consommateurs quant aux réalités de la production agricole. Lorsque l'agriculture est enseignée en ville, les jardiniers peuvent en retirer divers apprentissages. D'abord, ils peuvent comprendre davantage comment poussent leurs aliments : quoi pousse comment et quand, quels en sont les difficultés, etc. Étonnamment, ces concepts peuvent être abstraits pour des gens vivant depuis longtemps dans un milieutrès urbanisé. Deuxièmement, il y a prise de conscience quant à la diversité, la qualité et
la fraîcheur des aliments. À l'heure où notre nourriture provient des quatre coins de la planète, nombreux citadins n'ont jamais goûté d'aliments aussi frais. Cet apprentissage a de la valeur car il contribue à sensibiliser le consommateur à faire de meilleurs choix pour sa santé, pour l'économie agricole locale et pour l'environnement de sa région en développant un intérêt pour les aliments locaux, cultivés de façon plus naturelle.Saviez-vous que...?
Autrement qu'à travers des projets spéciaux, l'enseignement agricole et l'enseignement nutritionnel prennent peu de place dans le curriculum des jeunes québécois. Certains professeurs enseignent de leur propre gré le jardinage en entretenant des jardins-écoles avec leurs élèves. Il existe une certification nommée Verte Brundtland qui reconnaît de telles initiatives ainsi que nombreux autres projets en éducation relative à l'environnement. 790 écoles du Québec y sont inscrites en 2007 (EVB, 2007). Sachant qu'environ un quart de la population québécoise vit dans la grande région deMontréal, il apparaît essentiel d'amener les citadins à reprendre contact avec la réalité
dans laquelle sont produits les aliments qu'ils consomment. Le fait de rapporter une part de la production alimentaire au sein des villes et d'aider les citadins à être plus conscients de la provenance des aliments est un moyen de susciter des changements dans les habitudes de consommation. L'agriculture urbaine est donc une manière de retisser des liens entre les citoyens et leur environnement, ainsi que d'éduquer ces derniers quant aux relations qui existent entre une agriculture naturelle à plus petiteéchelle, la santé humaine et la
préservation de l'environnement.Un esprit de communauté
Vu le manque de terre arable en ville, particulièrement à Montréal, les projets d'agriculture urbaine collective abondent. Le thème rassembleur qu'est l'agriculture urbaine a également mené à des initiatives outrepassant le simple objectif de production d'aliments. Effectivement, de nombreuses organisations, tant gouvernementales (ex : ville de Montréal) que communautaires (ex : Centraide, Santropol, Action Communiterre) soutiennent ou organisent des projets en agriculture urbaine pour Forum de l'Institut des sciences de l'environnement de l'UQAM 6Audiences publiques CAAAQ
Saviez-vous que ...?
La ville de Rosario en
Argentine a vu sa production
agricole urbaine se multiplier depuis la crise économique de2001. La culture d'herbes et de
légumes en ville fait plus qu'aider à redresser l'économie, elle amène espoir, solidarité et estime de soi dans les quartiers marginalisés (Centre d'écologie urbaine , 2007). s'attaquer à des problématiques sociales telles que la pauvreté, l'isolement et l'intolérance. Ces organismes procèdent généralement en créant des jardins servant à la fois de lieu de rencontre entre voisins et de source d'aliments de qualité produits par eux, pour eux. Cela permet de resserrer le tissu social en sortant les gens de l'isolement et en valorisant une mixité des communautés culturelles, des groupes d'âge, des classes sociales, etc. Le renforcement des liens entre voisins ainsi que l'embellissement de leurs espaces se veulent initiateurs d'un sentiment d'appartenance à leur milieu de vie.2.2. Sécurité alimentaire
L'agriculture urbaine est une façon de plus en plus reconnue d'accroître la sécurité alimentaire des citadins. " La sécurité alimentaire existe lorsque tous les êtres humains ont, à tout moment, un accès physique et économique à une nourriture suffisante, salubre et nutritive leur permettant de satisfaire leurs besoins énergétiques et leurs préférences alimentaires pour mener une vie saine et active. » - Déclaration de Rome sur la sécurité alimentaire mondiale (ONU, 1996) Au Québec, l'insécurité alimentaire persiste et risque de s'aggraver si elle n'est pas abordée sous toutes ces formes. De nombreux québécois vivent avec une quantité insuffisante de nourriture. Cette forme de précarité est la plus reconnue par les instances gouvernementales et groupes communautaires.Cependant, le Québec est confronté à
l'avancée d'une autre forme d'insécurité alimentaire liée au manque d'accès à des aliments de bonne qualité. La consommation élevée de fast food, la tendance à manger davantage de produits transformés, insuffisamment de fruits et légumes ainsi que la marginalisation des aliments cultivés naturellement (sans pesticides et fertilisants chimiques) sont des facteurs contribuant à la croissance de l'insécurité alimentaire en ville.L'agriculture urbaine aide à renverser cette
situation en rendant plus accessiblesņ physiquement et financièrement ņ des
aliments de meilleure qualité (fraîcheur, diversité, de production na turelle), soit par la production en ville ou par des réseaux entre consommateurs et producteurs locaux.Saviez-vous que... ?
Il existe à Montréal plusieurs groupes
dont les objectifs et activités s'inscrivent dans une lutte pour la sécurité alimentaire et la récupération de nourriture. Mentionnons par exemple People's Potato à l'UniversitéConcordia et les groupes de Dumpster
Diving (récupération d'aliments non-
périmés dans les poubelles desquotesdbs_dbs22.pdfusesText_28[PDF] L Agriculture en Afrique subsaharienne : Production - POPuPS Ulg
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