[PDF] ÉCHANGES CÉREQ continue à Aix-Marseille Université : articuler





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Bulletin officiel Santé - Protection sociale - Solidarité n° 2022/8 du

31 mars 2022 modifiant la décision n° 2014-15 du 7 juillet 2014 fixant la ... formation des diplômes d'études spécialisées et fixant la liste de ces ...



ÉCHANGES CÉREQ

continue à Aix-Marseille Université : articuler attentes formation initiale a baissé (de 93 % en 2008-09 à 90 % en 2014-15 lors de la nouvelle ...



Je soussigné

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Je soussigné

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Bulletin officiel Santé - Protection sociale - Solidarité n° 2021/13 du

30 juil. 2021 Vu la décision n° 2014-15 du 7 juillet 2014 fixant la composition du ... formation ayant autorité sur des directeurs des soins de conduire ...



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Fiches répertoire Master STAPS

MASTER 1 STAPS 2014-15 Semestre 1 L'Equipe de Formation du Master STAPS a en effet considéré ... Jacques Temprado (PR Aix-Marseille Université).



Tiphaine Calmettes

L'équipe des 8 Pillards Marseille



Groupe SEB Document de Référence et Rapport Financier Annuel

à l'embauche mais aussi lors de formations ou de communications. en PNL Mme Delphine Bertrand est chargée de communication de FÉDÉRACTIVE depuis 2013.

ÉCHANGES CÉREQ

Reprise d'études à

l"université : quels publics,

Groupe de travail sur l'enseignement supérieur

(GTES)

Valérie CANALS, Séverine LANDRIER

(coordinatrices) 14 2020

ÉCHANGESCÉREQ

3

Sommaire

Introduction ............................................................................................................................................ 5

Isabelle Borras

Qui cherche à obtenir un nouveau diplôme après la formation initiale ? Sociographie des

France, depuis la fin des années 1990 ........................................................... 9

Virgine Mora et Alexie Robert

en Provence-Alpes-les modes de financement ................................................ 27

Adeline Petrovitch et Séverine Landrier

Les effets de la formation continue diplômante universitaire en fonction des diplômes. Une -Rev dans les 8 universités de Rhône-Alpes ............................. 35

Isabelle Borras

: quelle place pour les étudiants

au parcours non traditionnel ?........................................................................................................... 65

Manon Brézault

.............................. 99

Valérie Canals

................................ 119 Nathalie Beaupère, Isabelle Borras et Nathalie Bosse marginale » de formation professionnelle

continue ?........................................................................................................................................... 141

Christelle Manifet

-formation

continue à Aix-Marseille Université : articuler attentes, enjeux et méthodologie ...................... 165

Ana Aldoma

Postface. Les ................... 177

Pierre Doray

5

Introduction

Isabelle Borras*

upérieur, enseignement " tertiaire Organisation de

coopération et de développement économique (OCDE). Un indicateur, la part des différentes

géicipation accrue des jeunes générations érieur. de

2018, " eCDE, 36 % des adultes âgés de 25 à 64 ans sont diplômés

[...] pour 44 % chez les jeunes adultes (les 25-34 ans), un pourcentage

nettement plus élevé que chez les 55̻64 ans (27 %) ». Dans ce contexte, les politiques de formation

tout au long de la vie promues par les instances internationales depuis le début des années 2000 font

face à de nouveaux défis.

Elles doivent répondre aux attentes de publics de plus en plus diplômés, aux profils très variés, revenant

aux études avec des motivati jamais un rôle de " seconde chance » pour des bacheliers et parfois même des non- levier pour master. Celles-là reviennent aux études pour actualiser

leurs connaissances dans des formations courtes, pour évoluer ou se recycler en préparant un diplôme

de niveau supérieur ou un autre diplôme, de même niveau que celui détenu.

Elles soulèvent la question du repérage des publics en formation continue, question directement liée à

celle de leur financement. En effet, ces publics reviennent aux études à des âges et des moments

différents de leur trajectoire professionnelle, en début comme en fin de carri

en début de carrière ne sont pas toujours faciles à différencier des processus de transition actuels de

plus, en France, com le travail salarié des étudiants, la généralisation des années de c , conduisant à accumuler de premières

compliqué par la diversité de leurs statuts, la complexité des modes de financement. Si le retour aux

études en France est possible via les fonds et les dispositifs de la formation professionnelle continue

iatives individuelles et les formations universitaires comme de simples étudiants en formation initiale.

Enfin elles soulèvent le débat sur les finalités des retours aux études supérieures dans la société

actuelle, entre transmissions de savoirs et développement des compétences (Perrenoud, 2004) entre

promesses et utopie de permanente et réalités de la formation continue (Forquin 2004). Selon

finalité de développement des compétences pour le marché du travail, en lien notamment avec la

les années 70 constituent une inflexion. Il cite Debesse et Mialaret pour qui " on serait passé ainsi en

moins de trente ans, " économique et réaliste de la production des compétences" représentations et des valeurs ».

* Centre associé au Céreq de Grenoble, Univ. Grenoble Alpes, CNRS, Science Po Grenoble, Pacte,

isabelle.borras@univ-grenoble-alpes.fr. 6 Les contributions de notre sous-groupe au sein du G (GTES) porte un

éclairage sur tout ou partie de ce paysage riche et éclaté de la formation continue supérieure. Elles

nquêtes par questionnaire ou par entretiens. Plusieurs ont été

conduites spécifiquement pour alimenter le GTES. Les approches sont selon les cas quantitatives ou

qualitatives, parfois une combinaison des deux. Les données portent sur une ou sur plusieurs

universités, sur le niveau régional voire le périmètre national. Mises ? Quels sont leurs profils et leurs motivations professionnelles - compensation, en rattrapage ou marque-t-elle une rupture ? Plusieurs contributions sur des sources administratives ont également une

dimension méthodologique. Elles abordent la question du repérage de ces publics, discutent des

cr des publics.

La contribution de Virginie Mora et Alexie Robert

système éducatif, apporte un éclairage plus large que les contributions suivantes en donnant une vision

n de

trois enquêtes Génération du Céreq en étudiant les retours aux études de plus de six mois des jeunes

sortis du système éducatif en 1998, 2004 et 2010 durant les sept premières années de vie active. Elle

précoces en alternance », " différées en alternance » et " hors

alternance ». Les reprises précoces, effectuées moins de dix mois après la sortie, sont dans les faits

via

nombre croissant de jeunes " reprenants » au fil des générations (de 16 % de la Génération 1998 à 27

très tôt dans les parcours. Cet accroissement des reprises

sortants de tous niveaux. Pour les diplômés du supérieur, les effectifs concernés par les reprises hors

alternance restent stables entre les deux dernières générations alors que les reprises en alternance,

préco ravail et le niveau de diplôme atteint

issus de milieux populaires ont autant de chance que les jeunes de milieux favorisés de reprendre des

milieux favorisés. La contribution dAdeline Petrovitch et Séverine Landrier diplômantes post-ElIe sur (ORM), qui rassemble des données conseil régional, Pôle emploi, État , sur la formation continue des salariés et sur 55

diplôme post-bac, cela correspond à 12 000 personnes. Sans surprise, cette part est bien plus

importante pour les contrats de professionnalisation souvent occupés par des jeunes de moins de 25

via : 60 % des contrats de professionnalisation visent un diplôme post-bac. 7

Dans les dispositifs financés par les OPCA, la part du supérieur avoisine les 20 %. Dans les dispositifs

financés par la Région et P inférieure à 10 %.

Éducation nationale

inscrit au RNCP portés par un organisme de formation (16 %).

Le niveau et le type de diplômes visés dépendent du dispositif de financement : les salariés en formation

continue bénéfics diplômes de niveau I et II que

La contribution traite des effets ds

perçus par les anciens stagiaires un an

entre 2007-2008 et 2012-2013 dans huit universités de la région Rhône-Alpes, par le service de la

formation continue de Lyon 1 (Focal) avec le soutien financier du conseil régional. Le taux de réponse

est estimé à environ 40 %. Les données compilées sur les six années concernent 14 262 personnes,

86 % ayant obtenu le diplôme visé. Les résultats conduisent à souligner la diversité des motivations

personnelles et professionnelles de ces reprises d via les contrats de

professionnalisation et les congés de formation dans cette population de " reprenants ». Ils montrent

un impact subjectif davantage personnel que professionnel et une amélioration de la qualité des

emplois. Ces résultats sont nuancés selon le niveau et le type de diplôme préparé, DAEU, licence,

licence professionnelle, master, DU, les profils de leurs publics et les attentes différentes adressées à

ces diplômes : seconde chance pour le DAEU, insertion pour la licence professionnelle, actualisation

Manon Brézault université Toulouse Capitole en trois temps. Elle des données Apogée. Depuis la rentrée 2014- : formation initiale ( régimes avec des critères dans le repérage. -hoc par

questionnaire est menée en 2017-2018 auprès de ces publics en licence, master et capacité en droit.

Elle rend compte de leur profil

" reprenants » vise un niveau n après avoir obtenu un niveau n-n diplôme -1. Ils ont arrêté : 39 ; 28 % sont dans une perspective de changement de métier ; 33 % sont des jeunes " reprenants » pour qui la

globalement, 40 % des " reprenants » sont âgés de moins de 25 ans et ont connu une à deux années

Analysée via -SHS (Montpellier 3), Valérie Canals aborder la question repérage des publ ; indicateur qui servira de base pour constituer le périmètre de son a % en L1 et 44 % en M2) ou la modali (78 % pour les inscrits en enseignement à distance (EAD)

des études, de leur caractère subi ou choisi, met en évidence la diversité du public des " reprenants ». De

même, les motivations 8

présentée comme un choix par défaut du fait de la contrainte de conciliation entre les études, le travail et la

famille. Sous-tendu majoritairement par une demande individuelle de formation, ce retour aux études échappe

massivement au radar de la formation continue et malgré un réel investissement dans les études, il est marqué

par une moindre réussite. La contribution se termine par une typologie des " reprenants » (53 % sont en emploi

et désirent progresser ou changer de voie, 38

et 9 % sont salariés, inactifs ou retraités et reviennent aux études pour le loisir ou terminer un parcours

antérieur) qui renforce le caractère hétérogène de ce public et donc, la nécessité de lui apporter des réponses

individualisées en phase avec ses attentes et un accompagnement renforcé vers la réussite. Nathalie Bosse, Isabelle Borras et Nathalie Beaupère analysent la place du

études universitaires (DAEU) dans les parcours professionnels et personnels. Ce diplôme national

préparé dans les universités permet à des non-bacheliers de poursuivre des études supérieures. Leur

ayant entre 24 et 50 ans, ayant obtenu le DAEU entre 2015 et 2017. Toutes avaient arrêté leurs études

entre 16 et 18 ans. Le DAEU prend des significations variées selon les parcours : il est préparé pour soi

; il sert à réparer un parcours convenu ou se projeter dans de nouvelles places. Les études en DAEU réconcilient ces

adultes avec les apprentissages et le diplôme ouvre des portes. Il ne résout pas tout, car la poursuite

La contribution de Christelle Manifet de Toulouse 2 Jean-Jaurès. Elle étudiants qui ont connu une interruption plus ou moins longue dans leur carrière de

formation. Considérant comme Manon Brézault et Valérie Canals, les défaillances du repérage des

onnées administratives 2014-15 que 22 % udes

(statut, profil, régime). Elle exploite ensuite 33 entretiens semi-directifs avec des étudiants inscrits en

2016-17 pour suivre une formation diplômante, moins

longue : du rôle de la formation dans la dynamique d et le rapport au métier, au travail et

Enfin, Ana Aldoma développe une réflexion sur les défis de la mise en place d'un suivi des reprises

d'études à l'AMU (Aix-Marseille Université). Ce suivi nécessite de surmonter les difficultés de repérage,

de respecter le cadre ministériel, mais aussi de répondre aux attentes spécifiques des financeurs

notamment régionaux, et aux attentes internes , des différentes composantes. La contribution explicite la recherche de solutions Deux expérimentations master du conseil régional. Elles ont permis à partir de deux

enquêtes distinctes utilisant un questionnaire modulable en fonction des publics de progresser vers la

entes, des

Références bibliographiques

Perrenoud, P. (2004). .

Faculté de psychologie et des université de Genève.

Forquin, J. (2004). L'idée d'éducation permanente et son expression internationale depuis les années

1960. Savoirs, 6(3), 9-44.

9 Qui cherche à obtenir un nouveau diplôme après la formation initiale ? années 1990

Virginie Mora et Alexie Robert*

Au cours des années 2000, en France, le nombre de jeunes qui retournent sur le chemin des diplômes

quelques années après leur formation initiale va croissant. À

12 % des jeunes de la génération arrivée pour la première fois en 2010 sur le marché du travail dont le

table(s) de formations

7 % concernant les jeunes qui avaient arrêté leurs études en 1998 (Mora, 2018).

reprennent plus souvent des études de plus de six mois (26 %

supérieur (18 %) au cours de leurs sept premières années de vie active. Mais les sortants de

udes (40 %). Au sein d fréquemment leurs études (Robert, 2019).

Cet entremêlement croissant entre formation initiale et formations professionnelles post-initiales en

dont les effets se sont principalement fait sentir dans le -financement du

côté des universités, eu égard à la loi relative aux libertés et responsabilités des universités (loi LRU)

la formation continue constituant alors une source possible et bienvenue de

ressources. Par ailleurs, les politiques de professionnalisation à la française au sein du supérieur

(stages obligatoires, modules de professionnalisation, développement de spécialités et filières dites

ainsi , à tous les niveaux de diplômes, qui

ont accompagné cette montée en charge des chassés-croisés entre formation et marché du travail pour

les jeunes générations : les individus concernés sont-ils les mêmes ? Les circonstances et les

conditions des retours en formation ont-ils évolué ? Concernant les jeunes ayant achevé leur formation

initiale en 2010, leurs % ation, au premier chef) ou bien via des

modalités, des dispositifs et des lieux de formation (universités, écoles) proches de ceux qui peuvent

prévaloir en formation initiale (31 %). En outre, si les jeunes concernés par ces retours ont des profils

variés, quelques régularités peuvent être observées. Les sortants bacheliers et les titulaires de licence

sont au cours des années 2010 les plus nombreux en proportion à effectuer de tels retours. Et parmi

ceux qui obtiennent un nouveau diplôme, ceux disposant déjà ré

elles les mêmes à la fin des années 1990 ? Les jeunes bacheliers et ceux déjà diplômés du supérieur

étaient-ils déjà prompts à effectuer de tels retours vers les diplômes, ou bien ces mouvements

concernent- rtion ? Quelle part de cette montée en charge peut- ? -il déroulé au bénéfice des classes populaires ou

bien a-t-il plutôt tendu à creuser les écarts de niveaux de diplôme entre les jeunes selon leurs origines

sociales ? * mora@cereq.fr, alexie.robert@cereq.fr. via 11

1. Évolution

sortie de la formation initiale

Dans les enquêtes Génération, sont considérés comme sortants de formation initiale les individus

pouvant tout-à-

Ainsi, pour les jeunes relevant du champ des enquêtes Génération, les seules éventualités de formation

suit la sortie de formation initiale relèvent : soit de rares formations effectuées hors des établissements scolaires et universitaires -

alors fréquemment de formations réalisées ou prescrites par des intermédiaires du marché du

travail comme les missions

soit de contrats de professionnalisation (ces derniers relèvent des fonds de la formation

dans ce cas précis que nous parlerons de retours précoces en alternance.

Ces alternances qualifiées de " précoces » et démarrées moins de 10 mois après la fin de la formation

initiale, relèvent ainsi selon la définition du champ des enquêtes Génération de la notion de reprises

, elles sont plus souvent perçues

susceptibles de relever de comportements bien distincts et de perceptions différentes, comparativement

considérées à part des autres retours en alternance, appelés alors " différés ». Les reprises effectuées

envoient elles, majoritairement, à des retours aux études plus

ont montré par ailleurs que les diplômes visés sont dans une écrasante majorité des diplômes dits

professionnels plutôt que propédeutiques (Mora et Robert, 2017). formation les plus " notables est-à-

laisser de côté les formations liées par exemple à de la remise à niveau ou à de la découverte des

métiers, ur être diplômantes ou a minima certifiantes

des retours " courts » en formation apparaît largement stable au fil des enquêtes : ils étaient 6 % au

sein de la Génération 1998 suivie pendant 7 ans, puis 7 % pour la Génération 2004 et 8 % pour la

génération 2010.

1.1. De plus en plus de jeunes reprennent des études au fil des générations

Au fil des trois enquêtes considérées, à savoir la Gla Génération la G

effectuer des retours notables aux études ou en formation dans les sept années suivant la fin de leur

(Tableau 1). Ainsi, 18 % des jeunes opéraient de tels

mouvements parmi ceux arrivés pour la première fois sur le marché du travail en 1998 (dont 3 % sous

ernances précoces), contre 27 % parmi ceux arrivés en 2010 seulement douze ans plus tard (dont 6 % via une alternance précoce).

les trois enquêtes de la part de jeunes reprenant des études ou une formation hors alternance, passée

de 12 % à 16 %Générations 1998 12

et 2004 de la part de jeunes qui reprennent des études en alternance différée1, passée en 6 ans à peine

de 3 % de la cohorte de débutants à 5 %. En revanche, en dépit de la poursuite des politiques visant

2, cette proportion est restée stable entre les générations 2004 et 2010.

Tableau 1 És

Pas de retour

ou retour(s) de moins de 6 mois consécutifs

Un premier épisode de

6 mois ou plus a eu

lieu en : alternance débutant moins de 10 mois après la fin de la formation initiale (alternance précoce)

Un premier épisode de

6 mois ou plus a eu

lieu en : alternance débutant plus de 10 mois après la fin de la formation initiale (alternance différée)

Un premier épisode

de 6 mois ou plus a eu lieu en : reprise d'études ou formation - hors alternance

Génération 1998 82 % 3 % 3 % 12 %

Génération 2004 75 % 6 % 5 % 14 %

Génération 2010 73 % 6 % 5 % 16 %

Source : enquêtes Génération 1998, 2004 et 2010 à 7 ans. Champ : ensemble des jeunes de chaque Génération.

1.2. Les dates de retour en formation évoluent peu entre les Générations

La date à laquelle intervient le premier retour notable en formation,

formation initiale, et seulement un quart démarre plus de trois ans après celle-ci. Les décisions de

retours aux études tendent ainsi à se concentrer sur les toutes premières années après la première

sortie du système éducatif, et ce de façon largement stable au fil des enquêtes malgré la montée en

charge constatée.

Tableau 2 Nombre de mois écoulés entre la fin de la formation initiale et la première reprise

s notable (hors alternances précoces)

Premier

quartile Médiane Moyenne Troisième quartile

Génération 1998 14,0 19,0 25,7 37,0

Génération 2004 15,0 19,0 26,1 39,0

Génération 2010 15,0 21,0 26,9 38,0

Source : enquêtes Génération 1998, 2004 et 2010 à 7 ans. Champ : jeunes de chaque Génération ayant effectué au moins une

non précoce de plus de 6 mois.

À noter que les retours réalisés via une alternance différée sont, pour toutes les Générations, plus tardifs

que les retours hors alternance. Ainsi, à chacune des enquêtes, un peu moins de la moitié des reprises

en alternance différées démarrent moins de deux ans après la formation initiale contre un an et demi

1 -à-

fin de leur formation initiale.

2 En France, les contrats signés en alternance se caractérisent par une nette procyclicité, et se tassent donc

notablement dans les périodes de conjoncture défavorable, en particulier en ce qui concerne les contrats préparant

à des diplômes ou certifications de niveau secondaire (Cart, Léné, Toutin, 2018). 13

1.3. La durée d

La durée des formations ou études post-Pour

la Génération 1998, la moitié des retours durait 14 mois ou plus et un quart seulement durait plus de

deux ans. Pour la G ou plus.

Cet allongement de la durée concerne au premier chef les retours effectués hors alternance. Pour ceux-

Génération 1998

de la Génération 2010. Concernant les retours effectués via plus de 25 mois à la Génération 1998 contre 29 mois à la Génération 2010. les Générations des publics concernés par

2. Les jeunes qui font le choix de revenir aux études sont-ils

toujours les mêmes ?

Pour tenter de répondre à cette question, les jeunes ayant fait le choix de retourner sur les bancs de

Génération. Nous nous intéressons ainsi successivement au plus haut niveau de diplô démographiques, sexe et origine sociale en particulier.

2.1. et le type

On observe cette fois les effectifs de jeunes reprenant des études, afin de mieux rendre compte, à

niveau de diplôme donné, des évolutions temporelles de chacun des trois types de retours aux études,

tifs.

Concernant les jeunes sortis non diplômés de formation initiale (Graphique 2), les sortants de 2004 sont

plus nombreux à reprendre une formation que les sortants de 1998. notamment par une progression sensible des repralternance. Dans la deuxième moitié des années 2000, entre les Générations 2004 et 2010, en revanche, conjoncturel défavorable à la signature de contrats en autres formes de retours poursuivent en revanche leur progression, mais sans compenser le tassement Ainsi, sur cette seconde période, les retours aux études notables reculent pour les jeunes qui avaient mis un terme à leur formation initiale sans avoir obtenu de diplôme. 14 Graphique 2 Effectifs de jeunes sortis non diplômés de formation initiale et en reprise ation étudiées

Source : enquêtes Génération 1998, 2004 et 2010 à 7 ans. Champ : jeunes non diplômés ayant effectué au moins une reprise

Le mouvement global est analogue parmi les jeunes sortis de formation initiale avec un CAP ou un BEP,

ainsi que pour ceux détenant un baccalauréat professionnel ou technologique (Graphique A1 en

annexe) : une progression importante des retours via Générations 1998 et 2004,

puis un recul à la Génération 2010. Parallèlement, les autres formes de retours poursuivent leur montée

en charge, selon un rythme moindre entre les G

Générations 1998 et 2004. Là aussi, au global, on constate un recul des effectifs concernés par les

retours en deuxième période. les cohortes des Générations 1998 et 2004, où seuls les retours via

En revanche, une hausse massive des effectifs intervient entre les générations 2004 et 2010, portée

via doublement des autres types de retours (Graphique 3). 15

Graphique 3 Effectifs de jeunes sortis de formation initiale diplômés de baccalauréat général

et ayant repris des études, selon les trois Génération étudiées

Source : enquêtes Génération 1998, 2004 et 2010 à 7 ans. Champ : jeunes dont le plus haut diplôme est un baccalauréat

diminuent à la Génération 2004 puis remontent par la suite, le constat diffère. La part de jeunes

concernés (Tableau A1

(passant de 5 % à 7 %) puis reste stable entre les Générations 2004 et 2010. La part de jeunes

et sur une pente assez régulière entre les Générations, passant de 31 % des jeunes sortis bacheliers

généraux en 1998 à 42 % pour ceux sortis en 2010. Si ces mouvements étaient déjà très importants

pour les jeunes sortis de formation initiale à la fin des années 1990 avec le seul baccalauréat général

échec devenus encore

supérieur doit être relativisée et en tous les cas nécessite absolument, pour cette population spécifique,

première » sortie de formation initiale.

Pour les jeunes sortis de formation initiale diplômés du supérieur court (Graphique 4-à-dire ici

avec BTS, un DUT ou une licence, les retours via progresseGénérations 1998 et 2004. Ils sont quasiment stables ensuite, alors procycaux de formation, être plus marquée pour des

contrats signés à distance de la formation initiale, que pour ceux signés à la suite de celle-ci.

16

Graphique 4 Effectifs de jeunes sortis de formation initiale diplômés du supérieur court et

ayant repris des études, selon les trois Génération étudiées

Source : enquêtes Génération 1998, 2004 et 2010 à 7 ans. Champ : jeunes diplômés du supérieur court ayant effectué au moins

Concernant les jeunes diplômés de bac+4 et plus (Graphique A2 en annexe), considérés ici comme

notables sont en revanche très stables au fil des enquêtes.

2.2. Plus de jeunes reprennent après dinactivité

souvent liés à la situation du jeune sur le marché du travail. Ainsi, les retours en formation, dont on

réorienter, , des difficult formation en fonction de la situation sur le marché du trava qui précède ce retour3.

2.2.1. Que faisaient-ils avant de reprendre une formation en alternance ?

via une alternance différée, est inégal

selon les situations précédant le retour en formation (Graphique 5). On observe dans un premier temps,

(NEET4) avec une augmentation de 7 500 individus entre les Générations 1998 et 2004, puis de 1 000

individus entre les G

du nombre de jeunes NEET (ayant repris des études ou non) plus marqué entre les Générations 2004

3 ant ce retour étant toujours dominée par

de la formation initiale.

4 Not in Education, Employment or Training : jeunes qui ne sont ni en emploi, ni en études ni en formation.

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