Jean Baptiste Say: traité déconomie politique
Simple exposition de la manière dont se forment se distribuent et se consomment les richesses. par Jean-Baptiste Say. (1803). Paris
Traité déconomie politique
TRAITÉ D'ÉCONOMIE POLITIQUE. PAR M. LE COMTE DESTUTT DE TRACY. PAIR DE FRANCE
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L'action humaine. Traité d'économie. Ludwig von Mises. Traduit de l'américain par Raoul Audouin. Nationalökonomie a été publié en allemand en 1940.
Séminaire libre marché
5 Aug 2018 Des débouchés Chapitre XV dans Jean-Baptiste Say
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dans l'introduction de l'édition de 1889 du Traité de l'économie politique il a présenté Montchrétien comme le fondateur de
Institut Coppet
Chapitre XXXVIII — La place de l'économie politique dans le savoir.. 1007 champ d'étude devint plus nettement subdivisé et traité selon des méthodes.
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1984 et par le Ludwig von Mises Institute en 1985 (avec une nouvelle préface de Si l'on traite des politiques économiques du point de vue de cette ...
Traité des délits et des peines (1764)
d'économie politique dans l'université de Milan où il professa jusqu'à la fin de sa vie. Plusieurs souverains le consultèrent
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on en rapproche les opinions des philosophes et des politiques les plus suivant la remarque fort juste de Rousseau est un traité d'éducation bien plus ...
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Pour autant ce livre n'est pas un traité sur l'épistémologie économique. Dans le discours préliminaire de son Traité d'économie politique paru en 1803
TRAITÉ D'ÉCONOMIE POLITIQUE
ou Simple exposition de la manière dont se forment, se distribuent et se consomment les richesses. par Jean-Baptiste Say (1803)Paris, décembre 2011
Institut Coppet
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Avertissement de l'éditeur sur la sixième
édition (1841) ...................................................... 6Discours préliminaire
............................................................................................................ 8
Livre premier. De la production des richesses
................................................................ 35 Chapitre I. Ce qu'il faut entendre par production. ............................................................... 35 Chapitre II. Des différentes sortes d'industries, et comment elles concourent à la production................................................................................................................................. 37
Chapitre III. Ce que c'est qu'un capital productif, et de quelle manière les capitaux concourent à la production....................................................................................................... 43
Chapitre IV. Des a
gents naturels qui servent à la production des richesses, et notamment des fonds de terre...................................................................................................................... 44
Chapitre V. Comment se joignent l'industrie, les capitaux et les agents naturels pour produire.................................................................................................................................... 47
Chapitre VI. Des opérations communes à toutes les industries. .......................................... 49 Chapitre VII. Du travail de l'homme, du travail de la nature, et de celui des machines. .... 53 Chapitre VIII. Des avantages, des inconvénients et des bornes qui se rencontrent dans la séparation des travaux.............................................................................................................. 57
Chapitre IX. Des différentes manières d'exercer l'industrie commerciale et comment elles concourent à la production....................................................................................................... 63
Chapitre X. Quelles transformations subissent les capitaux dans le cours de la production. 67Chapitre XI. De quelle manière se forment et se multiplient les capitaux. ......................... 69
Chapitre XII. Des capitaux improductifs.
............................................................................ 76 Chapitre XIII. Des produits immatériels, ou des valeurs qui sont consommée au moment de leur production..................................................................................................................... 77
Chapitre XIV. Du droit de propriété.
................................................................................... 83Chapitre XV. Des débouchés.
............................................................................................. 87 Chapitre XVI. Quels avantages résultent de l'activité de circulation de l'argent et des marchandises............................................................................................................................ 93
Chapitre XVII. Des effets des règlements de l'administration qui ont pour objet d'influer sur la production....................................................................................................................... 95
I. Effets des règlements qui déterminent la nature des produits. ......................................... 96 Digression sur ce qu'on nomme la balance du commerce. ................................................. 99Fin de la digression sur la balance du commerce.
............................................................. 108 II. Effets des règlements qui déterminent le mode de production. .................................... 119III. Des compagnies privilégiées.
...................................................................................... 125 IV. Des règlements relatifs au commerce des grains. ....................................................... 129Chapitre XVIII. Si le
gouvernement augmente la richesse nationale en devenant producteur lui-même.............................................................................................................. 136
Chapitre XIX. Des colonies et de leurs produits. .............................................................. 139
Chapitre XX. Des oyages et de l'expatriation par rapport à la richesse nationale. ........... 148 Chapitre XXI. De la nature et de l'usage des monnaies. ................................................... 150 Chapitre XXII. De la matière dont les monnaies sont faites. ............................................ 153 Chapitre XXIII. Origine de la valeur des monnaies. ......................................................... 155 Chapitre XXIV. Que les monnaies faites de différends métaux ne peuvent pas conserver un rapport fixe dans leur valeur. ............................................................................................. 161Chapitre XXV. De l'altération des monnaies.
................................................................... 164Chapitre XXVI. Des papiers-monnaies.
............................................................................ 168 Chapitre XXVII. Que la monnaie n'est ni un signe ni une mesure. .................................. 174 Chapitre XXVIII. D'une attention qu'il faut avoir en évaluant les sommes dont il est fait mention dans l'histoire........................................................................................................... 180
Chapitre XXIX. Ce que devraient être les monnaies. ........................................................ 182 Chapitre XXX. Des signes représentatifs de la monnaie. ................................................. 187 I. Des billets à ordre et des lettres de change. .................................................................... 187II. Des banques de dépôts.
................................................................................................. 189
III. Des banques d'escompte, et des billets au porteur. ..................................................... 191Livre second. De la distribution des richesses
............................................................... 196 Chapitre I. Des fondements de la valeur des choses. ......................................................... 196 Chapitre II. Des variations relatives et des variations réelles dans les prix. ..................... 203 Chapitre III. Du prix en argent et du prix nominal. ........................................................... 208 Chapitre IV. De ce qui fait l'importance de nos revenus. ................................................. 215 Chapitre V. Comment les revenus se distribuent dans la société. ..................................... 219 Chapitre VI. Quels genres de production paient plus largement les services productifs. . 224Chapitre VII. Des revenus industriels.
.............................................................................. 226I. Des profits de l'industrie en général.
............................................................................. 226II. Des profits du savant.
.................................................................................................... 230
III. Des profits de l'entrepreneur d'industrie.
.................................................................... 231IV. Des profits de l'ouvrier.
.............................................................................................. 233 V. De l'indépendance née chez les modernes des progrès de l'industrie. ......................... 239Chapitre VIII. Du revenu des capitaux.
............................................................................. 240I. Du prêt à intérêt.
............................................................................................................. 241
II. Des profits des capitaux.
............................................................................................... 249 III. Quels sont les emplois de capitaux les plus avantageux pour la société. .................... 252Chapitre IX. Des revenus territoriaux.
.............................................................................. 254I. Des profits des fonds de terre.
........................................................................................ 254II. Du fermage.
.................................................................................................................. 259
Chapitre X. Quels sont les effets des revenus perçus d'une nation dans l'autre. .............. 261 Chapitre XI. De la population dans ses rapports avec l'économie politique. .................... 263I. Comment la
quantité des produits influe sur la population des états. ............................ 263 II. Comment la nature de la production influe sur la distribution des habitants. ............... 270 Livre troisième. De la consommation des richesses ...................................................... 274 Chapitre I. Des différentes sortes de consommations. ...................................................... 274 Chapitre II. Des effets généraux de la consommation. ...................................................... 277 Chapitre III. Des effets de la consommation reproductive. ............................................... 279 Chapitre IV. Des effets de la consommation improductive en général. ............................ 281 Chapitre V. Des consommations privées, de leurs motifs et de leurs résultats. ................ 285 Chapitre VI. De la nature et des effets généraux des consommations publiques. ............. 293 Chapitre VII. Des principaux objets de la dépense publique. ........................................... 299 I. Des dépenses relatives à l'administration civile et judiciaire. ....................................... 300II. Des dépenses relatives à l'armée.
................................................................................. 303 III. Des dépenses relatives à l'enseignement public. ......................................................... 306 IV. Des dépenses relatives aux établissements de bienfaisance. ....................................... 310V. Des dépenses relatives aux édifices et
constructions qui appartiennent au public. ...... 313 Chapitre VIII. Par qui sont payées les consommations publiques. ................................... 315 Chapitre IX. De l'impôt et de ses effets en général. .......................................................... 316 Chapitre X. Des différentes manières d'asseoir l'impôt, et sur quelles classes de contribuables portent les divers impôts. ................................................................................. 327Chapitre XI. De la dette publique. ..................................................................................... 340
I. Des emprunts des gouvernements, et de leurs effets généraux. ..................................... 340La marche des valeurs dans les emprunts publics
............................................................. 340 II. Du crédit public, de ce qui le fonde, de ce qui l'altère. ................................................ 344Épitomé
............................................................................................................................. 351
Avertissement
.................................................................................................................... 352
Ordre dans lequel
il convient de lire l'épitome, si l'on veut le lire méthodiquement ....... 355 Épitomé des principes fondamentaux de l'économie politique ......................................... 360 A........................................................................................................................................ 360
B........................................................................................................................................ 361
C........................................................................................................................................ 362
D........................................................................................................................................ 367
E......................................................................................................................................... 368
F......................................................................................................................................... 371
L......................................................................................................................................... 374
M........................................................................................................................................ 377
N........................................................................................................................................ 380
P......................................................................................................................................... 380
Q........................................................................................................................................ 385
R........................................................................................................................................ 386
S......................................................................................................................................... 390
T......................................................................................................................................... 391
U........................................................................................................................................ 391
V........................................................................................................................................ 392
La première édition du Traité d'Économie Politique parut en 1803 ; l'auteur avait employé trois ans d 'un travail assidu à composer cet ouvrage. Il remplissait alors les fonctions de tribun ; mais les doctrines libérales qu'il professait et la fermeté de son caractère ne pouvaient convenir longtemps à un pouvoir dictatorial qui grandissait rapidement et qui chaque jour exigeait du pays le sacrifice d'une de ses libertés. Jean- Baptiste Say en sortant du Tribunat crut donc devoir refuser les fonctions d e directeur des droits réunis dans le département de l'Allier, et pour conserver son indépendance, pour rester fidèle à ses convictions, il dut vivre dans la retraite. Ce fut alors qu'il se fit manufacturier. L'empereur cependant n'oubliait pas qu'il avait rencontré une résistancesérieuse de la part de l'auteur du Traité d'Économie Politique, lorsqu'il lui avait demandé
de refaire et de modifier son livre, pour le mettre en harmonie avec ce qu'il appelait alorsles nécessités de l'époque ; la liberté de la presse n'existait déjà plus et le libraire reçut avis
qu'il devait renoncer à l'idée de publier une seconde édition d'un livre dont le succès, dès
sa première apparition, avait été complet. Avertissement de l'éditeur sur la sixième édition (1841) Jean-Baptiste Say, loin de Paris, fondant et dirigeant une fabrique qui occupait plus de quatre cents ouvriers, donnant la vie et la richesse à un canton, naguère misérable, employait encore les loisirs d'une vie si active à perfectionner son oeuvre ; menant ainsi de front la théorie et la pratique. Il rendait son Traité plus parfait, attendant pour le publier de nouveau la chute d'un pouvoir contre lequel il n'a jamais cessé de protester et dont aux jours des plus grands triomphes, il prédisait la fin prochaine. Ce fut en effet en 1814 que parut la seconde édition duTraité d'Économie Politique,
mais bien que des améliorations importantes y eussent été apportées, des différences et des
corrections plus importantes encore devaient signaler la troisième édition, imprimée en1817. C'est qu'il faut le reconnaître, la chute du système continental et la paix générale
changeaient l'aspect économique de l'Europe. Les communications étaient redevenues faciles ; l'auteur en avait profité pour visiter de nouveau l'Angleterre, il avait été accueilli de la manière la plus distinguée par les compatriotes d'Adam Smith, par les économistes du pays ; et il avait pu, comme il le disait lui-même dans l'avertissement qui précédait la troisième édition, mettre à profit leurs conversations et leurs ouvrages.Le livre devenait ainsi de plus en
plus parfait, sans que cependant l'auteur ait eu à revenir sur aucun des grands principes et des belles démonstrations qui avaient fondé sahaute réputation. La quatrième édition fut publiée en 1819 et la cinquième dans l'année
1826. Ces éditions quoique
tirées à un grand nombre d 'exemplaires, s'enlevaient rapidement, et l'ouvrage était en même temps traduit dans toutes les langues de l'Europe. Cependant, l'auteur, au lieu de s'occuper à préparer immédiatement les éditions subséquentes du même livre, pensa rendre un nouveau service à la science en publiant un Cours complet d'économie politique pratique, ouvrage plus considérable que le premier, et qui, s'il n'en a pas la simple et belle ordonnance, contient d'un autre côté de nombreuses applications pratiques, et un choix d'exemples précieux pour l'instruction de ceux qui se livrent aux professions industrielles, et pour les économistes qui veulent approfondir toutes les parties de la science 1 Le Traité d'Économie Politique, devenant rare dans la librairie, l'auteur y avaitcependant mis lui-même la dernière main, et avait préparé ainsi la sixième édition que nous
donnons aujourd 'hui au public. Le texte d'un ouvrage, justement considéré comme le premier monument complet élevé à l'Économie politique, va se trouver ainsi définitivementfixé, et toute nouvelle édition dans l'avenir, ne pourra plus être que la simple reproduction
de celle -ci. . 1Les OEuvres complètes de Jean-Baptiste Say formeront quatre beaux volumes in-80, dont deux, qui sont
consacrés auCours complet d'économie politique pratique, ont déjà paru en 4840, chez Guillaumin, libraire ; le
quatrième volume contiendra les OEuvres diverses de Littérature, d'Économie politique et de Morale, ainsi que les OEuvres posthumes et la Correspondance ; il paraîtra dans le courant de 1842. Une science ne fait de véritables progrès que lorsqu'on est parvenu à bien déterminer le champ où peuvent s'étendre ses recherches et l'objet qu'elles doivent se proposer ; autrement on saisit çà et là un petit nombre de vérités sans en connaître la liaison, et beaucoup d 'erreurs sans en pouvoir découvrir la fausseté.Discours préliminaire
On a longtemps confondu la politique proprement dite, la science de l'organisation des sociétés, avec l'économie politique, En confondant dans les mêmes recherches les principes qui constituent un bon gouvernement, et ceux sur lesquels se fonde l'accroissement des richesses, soit publiques,soit privées, il n'est pas étonnant qu'on ait embrouillé bien des idées au lieu de les éclaircir.
C'est le reproche qu'on peut faire à Steuart, qui a intitulé son premier chapitre : qui enseigne comment se forment, se distribuent et se
consomment les richesses qui satisfont aux besoins des sociétés. Cependant les richesses sont essentiellement indépendantes de l'organisation politique. Sous toutes les formes degouvernement, un état peut prospérer, s'il est bien administré. On a vu des nations s'enrichir
sous des monarques absolus : on en a vu se ruiner sous des conseils populaires. Si la liberté politique est plus favorable au développement des richesses, c 'est indirectement, de même qu 'elle est plus favorable à l'instruction. du gouvernement du genre humain ; c'est le reproche qu'on peut faire aux économistes du dix- huitième siècle, dans presque tous leurs écrits, et à J -J. Rousseau dans l'encyclopédie (artéconomie politique
Il me semble que depuis Adam Smith on a constamment distingué ces deux corps de doctrine, réservant le nom déconomie politique
2à la science qui traite des richesses, et
celui de politique Après avoir, au sujet de l'économie politique, fait des incursions dans la politique pure, on a cru devoir à plus forte raison en faire dans l'agriculture, le commerce et les arts, qui sont les véritables fondements des richesses, sur lesquelles les lois n'ont qu'une influence accidentelle et indirecte. Dès lors que de divagations ! Car si le commerce, par exemple, fait partie de l'économie politique, tous les genres de commerce en font partie, par conséquentle commerce maritime, par conséquent la navigation, la géographie... où s'arrêter ! Toutes
les connaissances humaines se tiennent. Il faut donc s 'attacher à trouver, à bien déterminer le point de contact, l'articulation qui les lie. On a ainsi une connaissance plus précise de chacune de leurs branches ; on sait où elle se rattache ; ce qui est toujours une partie de ses propriétés. seul, pour désigner les rapports qui existent entre le gouvernement et le peu ple, et ceux des gouvernements entre eux. 2D'ȠੇțȠȢ, maison, et de ȞȩȝȠȢÉconomie, loi qui régit la maison. Par maison, les Grecs entendaient tous
L'économie politique est l'économie de la société.Le terme d'Économie politique convient d'autant mieux pour désigner la science qui fait le sujet de cet
ouvrage, qu'il ne peut y être question des richesses naturelles, des biens que la nature nous accorde gratuitement
et sans mesure; mais seulement des richesses sociales, fondées sur l'échange et la propriété qui sont des
institutions sociales. L'économie politique ne considère l'agriculture, le commerce et les arts, que dans les rapports qu 'ils ont avec l'accroissement ou la diminution des richesses, et non dans leursprocédés d'exécution. Elle indique les cas où le commerce est véritablement productif, ceux
où ce qu'il rapporte à l'un est ravi à l'autre, ceux où il est profitable à tous ; elle enseigne
même à apprécier chac un de ses procédés, mais seulement dans leurs résultats. Elle s'arrêtelà. Le surplus de la science du négociant se compose de la connaissance des procédés de son
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