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  • Pourquoi faire un bilan sanguin aux urgences ?

    L'utilisation de la biologie délocalisée aux urgences doit se faire dans l'intérêt du patient afin d'améliorer sa prise en charge gr? à un gain de temps notamment en cas d'urgence vitale. En phase aiguë, plus l'accès à un bilan biologique est rapide, plus les thérapeutiques seront précoces et optimisées.
  • Quels examens aux urgences ?

    Lors de votre passage aux urgences, des examens complémentaires sont demandés : examens radiologiques, échographiques, scanners, biologiques (recueil des urines, prise de sang, échantillon ou prélèvements divers).
  • Analyse au microscope d'échantillons prélevés sur l'organisme, réalisée dans un laboratoire d'analyses médicales.
1

RECOMMANDATIONS DE BONNE PRATIQUE

RECOMMANDATIONS

Cette recommandation de bonne pratique a reçu le label de la Haute Autorité de Santé. Ce label signifie que cette recommandation de bonne pratique a été élaborée selon

les procédures et les règles méthodologiques préconisées par la Haute Autorité de Santé.

Toute contestation sur le fond doit être portée directement auprès de la Société Française de Neurologie.

Société française de neurologie

Prise en charge dune première crise

dépilepsie de ladulte 2

Sommaire

1 Introduction, épidémiologie ............................................................................................6

2 Définitions ......................................................................................................................6

3 But des recommandations ...............................................................................................8

4 Prise en charge immédiate ..............................................................................................8

5 Question n°1 : cet épisode paroxystique est-il de nature épileptique ? .............................9

5.1 Critères cliniques ......................................................................................................9

1 ........................................................................................................................................... 11

5.2 Critères biologiques ................................................................................................ 12

6 Question n°2 : si lépisode paroxystique est de nature critique, sagit-il dune crise

symptomatique aigue ? Quels examens faut-il réaliser ?........................................................ 12

6.1 Biologie.................................................................................................................. 12

6.2 Imagerie ................................................................................................................. 13

6.3 Autres examens ...................................................................................................... 13

7 Sortie ou non hospitalisation du patient. ........................................................................ 14

7.1 Critères de sortie sans hospitalisation : ................................................................... 14

7.2 Critères de non hospitalisation ................................................................................ 14

8 Prise en charge différée ................................................................................................. 14

8.1 Consultation ........................................................................................................... 14

8.2 Bilan paraclinique différé ....................................................................................... 15

8.2.1 Imagerie cérébrale ......................................................................................... 15

8.2.2 Lélectro-encéphalogramme (EEG) ............................................................... 15

9 Traitement .................................................................................................................... 16

9.1 Indications .............................................................................................................. 16

9.2 Choix du traitement ................................................................................................ 17

9.2.1 Epilepsie focale ............................................................................................. 17

9.2.2 Epilepsie généralisée ..................................................................................... 17

9.3 Suivi du traitement ................................................................................................. 17

9.3.1 Suivi pharmacologique .................................................................................. 17

9.3.2 Surveillance de la tolérance clinique .............................................................. 18

9.4 Situations particulières ........................................................................................... 18

9.4.1 Femme en âge de procréer ............................................................................. 18

9.4.2 Contraception ................................................................................................ 19

9.4.3 Sujet âgé........................................................................................................ 19

10 Education thérapeutique ................................................................................................ 19

11 Annexes ........................................................................................................................ 20

3

Participants

Les déclarations dintérêts des experts ayant participé à lune ou plusieurs réunions de travail

sont consultables sur le site de la HAS (www.has-sante.fr). Organismes professionnels et associations de patients et dusagers

Les organismes professionnels et associations de patients et dusagers suivants ont été

sollicités pour lélaboration de cette recommandation de bonne pratique :

Collège des enseignants en neurologie

Collège des neurologues des hôpitaux généraux Association des neurologues libéraux de langue française

Ligue française contre l'épilepsie

Société française de neurophysiologie clinique de langue française Société française de médecine d'urgence Société française de médecine générale Collège national des généralistes enseignants

Epilepsie France

Groupe de travail

Pr Jean Perret, neurologue, Grenoble - président du groupe de travail Dr Cécile Sabourdy, neurologue, Grenoble chargée de projet M. Emmanuel Nouyrigat, Saint-Denis chef de projet HAS Mme Laïla Ahddar, représentante de patients, Paris

Dr Marie-Paule Boncoeur-Martel,

neuroradiologue, Limoges Dr Françoise Carpentier, médecin urgentiste,

Grenoble

Dr Yann-Erick Claessens, médecin urgentiste,

Monaco

Dr Bernard Conan, médecin généraliste,

Douarnenez

Dr Arnaud Delval, neurophysiologiste, Lille

Dr Ziyad Elias, neurologue, Toulon

Dr Patrick Imbert, médecin généraliste, Vizille

Dr Alain Jager, neurologue, Thionville

Dr Eric Jehle, médecin urgentiste, Toulouse

Dr Anne Léger, neurologue, Paris

Pr Marc Verny, neurogériatre, Paris

4

Groupe de lecture

Dr Catenoix Hélène, neurologue, Lyon

Dr Arielle Crespel, neurologue, Montpellier

Dr Sophie Crozier, neurologue, Paris

Dr Rachel Debs, neurologue, Toulouse

Dr Jean-Philippe Delabrousse-Mayoux,

neurologue, Bergerac

Dr Bertrand de Toffol, neurologue, Tours

Pr Paolo Di Patrizio, médecin généraliste, Nancy

Dr Sophie Dupont-Dufresne, neurologue, Paris

Dr Sophie Fantoni, médecin du travail, Lille

Dr Simone Garrel, neurologue, Grenoble

Dr Sandrine Harston, neurogériatre, Bordeaux

Pr Édouard Hirsch, neurologue, Strasbourg

Dr Martine Lemesle, neurologue, Dijon

Dr Louis Maillard, neurologue, Nancy

Dr Cécile Marchal, neurologue, Bordeaux

Dr Violaine Mauffrey, médecin généraliste, Nancy

Dr Véronique Michel, neurologue, Bordeaux

Dr Jean-Marc Pauly, médecin généraliste,

Rodemack

Dr Sylvain Rheims, neurogériatre, Lyon

Pr Philippe Ryvlin, neurologue, Lyon

Dr William Szurhaj, neurophysiologiste, Lille

Dr Laurent Vercueil, neurologue, Grenoble

Pr Hervé Vespignani, neurologue, Nancy

Pr Michel Weber, neurologue, Nancy

Autres personnes consultées dans le cadre de ce projet

Les professionnels suivants ont été sollicités pour réaliser le cadrage de cette recommandation

de bonne pratique :

Dr Frédérique Brudon, neurologue,

Villeurbanne

Dr Bernard Conan, médecin généraliste,

Douarnenez

Pr Edouard Hirsch, neurologue, Strasbourg

Dr Eric Jehle, médecin urgentiste, Toulouse

Dr Jean-Marc Léger, neurologue, Paris

Dr William Szurhaj, neurophysiologiste, Lille

Pr Pierre Thomas, neurologue, Nice

Pr Hervé Vespignani, neurologue, Nancy

Dur Jean-Pierre Vignal, neurologue, Nancy

5

Préambule

Les Recommandations de Bonne pratique (RBP) sont définies dans le champ de la santé comme des

propositions développées méthodiquement pour aider le praticien et le patient à rechercher les soins

les plus appropriés dans des circonstances cliniques données.

Les RBP sont des synthèses rigoureuses de l'état de l'art et des données de la science à un temps

donné, décrites dans l'argumentaire scientifique. Elles ne sauraient dispenser le professionnel de santé

de faire preuve de discernement, dans sa prise en charge du patient (ou du travailleur) qui doit être

celle qu'il estime la plus appropriée, en fonction de ses propres constatations.

Ces RBP ont été élaborées selon la méthodologie proposée par la Haute Autorité de Santé (HAS),

résumée dans l'argumentaire scientifique.

Les objectifs de cette recommandation, la population et les professionnels concernés par sa mise en

uvre sont résumés en dernière page (fiche descriptive) et décrits dans largumentaire scientifique.

Grade des recommandations

A Preuve scientifique établie

Fondée sur des études de fort niveau de preuve (niveau de preuve 1) : essais comparatifs randomisés de forte puissance et sans biais majeur ou méta-analyse dessais comparatifs randomisés, analyse de décision basée sur des études bien menées.

B Présomption scientifique

Fondée sur une présomption scientifique fournie par des études de niveau intermédiaire de

preuve (niveau de preuve 2), comme des essais comparatifs randomisés de faible puissance, des études comparatives non randomisées bien menées, des études de cohorte.

C Faible niveau de preuve

Fondée sur des études de moindre niveau de preuve, comme des études cas-témoins (niveau de

preuve 3), des études rétrospectives, des séries de cas, des études comparatives comportant des

biais importants (niveau de preuve 4).

AE Accord dexperts

En labsence détudes, les recommandations sont fondées sur un accord entre experts du groupe de travail, après consultation du groupe de lecture. Labsence de gradation ne signifie pas que les recommandations ne sont pas pertinentes et utiles. Elle doit, en revanche, inciter à engager des études complémentaires. 6

1 Introduction, épidémiologie

Lépilepsie est une pathologie dont lincidence cumulée serait de 3% à 80 ans (1 personne sur

26 développera dans sa vie une épilepsie).

En France, on retient que:

· Lincidence de lépilepsie est évaluée à 39/100.000 et augmente notablement avec lâge

surtout après 60 ans ; · Lincidence des premières crises non provoquées varie de 42 à 57/100 000 ; · Lincidence des premières crises symptomatiques varie de 20 à 39/100 000 ;

· La prévalence de lépilepsie est évaluée à 5/1000. Elle augmente avec lâge et les

comorbidités (évaluée autour de 10/1000 après 60 ans)

2 Définitions

Les définitions de lépilepsie varient en fonction des travaux effectués par les sous-

commissions de la Ligue Internationale Contre lEpilepsie. Les définitions les plus récentes sont retenues dans ces recommandations :

Epilepsie :.pathologie cérébrale caractérisée par une prédisposition durable à générer des

crises et par les conséquences cognitives, comportementales, psychologiques et sociales de cette condition. Cette définition de lépilepsie requiert la survenue dune seule crise dépilepsie.

Crise dépilepsie : survenue transitoire de signes et/ou de symptômes dus à une activité

neuronale cérébrale excessive ou anormalement synchrone. Crise symptomatique aigue (synonyme de provoquée, situationnelle) :

" Les crises symptomatiques aiguës surviennent en relation temporelle étroite avec une

atteinte du système nerveux central due à une pathologie métabolique, toxique, structurale,

infectieuse ou inflammatoire. Lintervalle de temps au cours duquel une crise peut être

considérée comme symptomatique aiguë, varie en fonction de la situation clinique :

1. Une semaine pour les suites dun accident vasculaire cérébral, un traumatisme

crânien, une intervention neurochirurgicale intracrânienne, une anoxie cérébrale ou une infection du système nerveux central. Un intervalle plus long peut être retenu en traumatologie crânienne en cas dhématomes sous-duraux.

2. Tant que persistent des signes cliniques et/ou biologiques évolutifs au cours des

maladies infectieuses

3. Tant que dure le saignement dans le cas des malformations artério-veineuses

4. Durant les 24 h qui suivent la constatation de certaines anomalies biologiques. Les

valeurs " seuils » des anomalies biologiques susceptibles dentraîner une crise dépilepsie ne sont toutefois pas définies avec précision. Le tableau ci-dessous présente les valeurs seuil des six principales constantes biologiques proposées par la sous-commission de la Ligue Internationale Contre 7 lEpilepsie. Du fait dun faible niveau de preuve, ces chiffres doivent être plutôt considérés à titre indicatif. Valeurs seuil à considérer pour leur imputabilité dans la survenue dune crise dépilepsie (grade C)

Paramètres biochimique Valeurs seuils

Glycémie <2,0 mmol/ l ou >25 mmol/l sans ou avec cétose

Sodium <115 mmol/l

Calcium <1,2 mmol/l

Magnésium <0,3 mmol/l

Urée sanguine >35,7 mmol/l

Créatininémie >884 µmol/l

Les crises sont considérées comme symptomatiques dun sevrage alcoolique, lorsquelles surviennent (Fédération Européenne de Neurologie) a. Dans les 7 à 48 h suivant la dernière prise dalcool, b. Si labus chronique dalcool est avéré, c. Si la consommation régulière est associée à une tentative récente de diminution, d. Sil sagit dune crise généralisée tonico-clonique et quelle est associée à des signes cliniques compatibles avec un sevrage alcoolique tels que la tachycardie, les sueurs, les tremblements

Par ailleurs :

· Lorsque les crises entrainent la découverte dune malformation vasculaire un avis spécialisé doit apprécier limputabilité de la lésion dans la survenue de la crise.

· les crises qui surviennent dans le cadre de lésions cérébrales anciennes, créant les

conditions dune prédisposition cérébrale durable, nentrent pas, par définition, dans le cadre des crises symptomatiques aigues. · le patient gériatrique polypathologique est particulièrement sujet à laccumulation de facteurs, qui, pris isolément sont insuffisants pour déclencher une crise, mais qui peuvent aboutir à la survenue dune crise symptomatique aiguë, lorsquils se conjuguent 8

3 But des recommandations

Ces recommandations ont pour but doptimiser la prise en charge de patients adultes ayant présenté une première crise dépilepsie non provoquée. On exclura donc la prise en charge des crises révélatrices dun tableau clinique plus complexe

(crises symptomatique aigüe révélatrice dune éclampsie, dune encéphalite, dun accident

vasculaire cérébral, etc) où lurgence réside dans la prise en charge de létiologie de cette

crise et non pas de la crise en elle-même. Compte tenu de la définition de lépilepsie que nous avons retenue, le praticien peut poser ce diagnostic après un premier épisode critique et envisager, selon les cas, la prescription dun

traitement antiépileptique. Ainsi, après un premier épisode paroxystique suspect de crise

dépilepsie, le praticien devra :

A la phase aigüe :

· Sassurer que lépisode paroxystique est bien de nature épileptique, · Sassurer quil ne sagit pas dune crise dépilepsie symptomatique aigue.

Dans un deuxième temps

· Essayer de définir au mieux le syndrome épileptique

· Evaluer le risque de récidive

4 Prise en charge immédiate

Deux cas sont à envisager :

1. Le praticien est appelé à la phase aigüe de lépisode. On recommande de réaliser

immédiatement :

· Un rappel des consignes de sécurité (mise en sécurité du patient, Position

Latérale de Sécurité) aux personnes présentent lors de lépisode paroxystique, · Un recueil des coordonnées dun témoin éventuel, · Un recueil anamnestique le plus précis possible, comprenant notamment les antécédents médicaux familiaux et personnel du patient, les circonstances de survenue du malaise, la description la plus précise possible du malaise par les témoins et les noms et posologie des traitements éventuels pris par le patient, · Un examen clinique à la phase initiale (déficit moteur et/ou neuropsychologique, morsure latérale de langue, confusion prolongée, pouls, tension artérielle) en cas de présence sur place, 9

· Une glycémie capillaire si possible,

· Un appel du centre de réception et de régulation des appels (centre 15) pour transfert dans une structure durgence si utile. Dans ces circonstances, il ny a pas de justification scientifique à débuter un traitementquotesdbs_dbs42.pdfusesText_42
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