[PDF] Crise vaso-occlusive chez le drépanocytaire





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La thrombopénie aux urgences

il existe des cellules anormales sur le frottis sanguin il existe une anémie et/ il faut faire prélever un groupe sanguin complet et si doute



Crise vaso-occlusive chez le drépanocytaire

Correspondance : Mehdi Khellaf Service d'Accueil des Urgences



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Chapitre 99 - Lhyperthermie

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  • Quel est le bilan sanguin d'urgence ?

    Elle consiste en la surveillance des gaz du sang, du ionogramme des lactates, de la glycémie et de l'hémoglobine, avec un automate dit de gaz du sang, et de l'hémostase préopératoire, avec un automate capable de mesurer le temps de coagulation du sang total activé (ACT).
  • Pourquoi faire un bilan sanguin aux urgences ?

    L'utilisation de la biologie délocalisée aux urgences doit se faire dans l'intérêt du patient afin d'améliorer sa prise en charge gr? à un gain de temps notamment en cas d'urgence vitale. En phase aiguë, plus l'accès à un bilan biologique est rapide, plus les thérapeutiques seront précoces et optimisées.
  • Quel bilan sanguin complet liste ?

    En voici quelques exemples :

    une numération formule sanguine ou hémogramme (analyse des cellules du sang) ;le dosage de la ferritine ;un bilan inflammatoire ;une analyse de la glycémie ;un bilan lipidique ;un bilan hormonal ;un bilan rénal ;un bilan hépatique.
  • Lors de votre passage aux urgences, des examens complémentaires sont demandés : examens radiologiques, échographiques, scanners, biologiques (recueil des urines, prise de sang, échantillon ou prélèvements divers).
1

CRISE VASO-OCCLUSIVE CHEZ LE DRƒPANOCYTAIRE

Correspondance : Mehdi Khellaf, Service d'Accueil des Urgences, CHU Henri Mondor,

51, avenue du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny, 94010 Créteil Cedex.

Tél. : 00 33 1 49 81 49 52 - Fax : 00 33 1 49 81 44 37.

E-mail : mehdi.khellaf@hmn.aphp.fr

Points essentiels

La drépanocytose est devenue la première maladie génétique e n France avec actuellement 15 000 patients atteints et 20 000 attendus en 2020. La répartition des patients sur tout le territoire français impliq ue que tous les centres d'urgences sont susceptibles d'accueillir ce type de patho logie dont les bases de la prise en charge sont simples à mettre en place. La manifestation principale est la crise vaso-occlusive (CVO) qui corr espond à des douleurs osseuses liées à des infarctus osseux suite à l'occlusion des capillaires sanguins par les globules rouges falciformés. Le traitement antalgique doit être rapide et comporte la prise de mor phine

étant donné l'intensité des douleurs.

Tous les facteurs déclenchants la falciformation des hématies doiv ent être reversés : réhydratation, alcalinisation, traitement des infections, oxygén othérapie. La complication la plus grave des CVO est la survenue d'un syndrome thoracique aigu (STA) dans environ 20 % des cas. Le STA est défini par l'apparition de 2 sur 3 manifestations parmi : anomalies auscultatoires pulmonaires, douleur thoracique ou anomalies radiologiques.

Chapitre 5

Crise vaso-occlusive

chez le drŽpanocytaire

M. KHELLAF

1 2

LE PATIENT HÉMATOLOGIQUE

1. Introduction

La drŽpanocytose est une maladie gŽnŽtique qui touche 15 000 patients en mucoviscidose, plus de 50 % des patients drŽpanocytaires rŽsident en ële-de- France (1). LÕanomalie de lÕhŽmoglobine engendrŽe par des mutations ns de stress (infections, hypoxŽmie, acidose) une falciformation des hŽmaties aboutissant ˆ une occlusion des capillaires sanguins et notamment ˆ des infarctus o sseux nant les patients aux Urgences. Si la crise vaso-occlusive (CVO) et le syndrome thoracique aigu reprŽsentent les manifestations les plus frŽquentes, les base s thŽrapeutiques et dÕautres complications comme le priapisme et lÕaccident vascula ire cŽrŽbral doivent tre connues.

2. La crise vaso-occlusive

2.1. Physiopathologie

La crise vaso-occlusive (CVO) au cours de la drŽpanocytose rŽsul te de la falciformation des globules rouges sous lÕeffet dÕun stress oxydat if dŽclenchŽ par de nombreuses situations (Tableau 1). LÕhŽmoglobine polymŽrise au sein du globule rouge, celui devient difficilement dŽformable et vient boucher les capillaires sanguins. ConsŽquence directe de cette occlusion vasculai re, les capillaires sanguins obstruŽs ˆ destination osseuse sont ˆ lÕ origine dÕinfarctus aires aux

Urgences.

2.2. Symptômes cliniques et biologiques

Les douleurs de la CVO peuvent toucher potentiellement tous les os du co rps (2). Elles sont le plus souvent situŽes au niveau des os longs (humŽru s, fŽmurs, tibias)

Žpasse pas en gŽnŽral

les 38,5 ¡C et justifie en soi un traitement antibiotique couvrant le pneumocoque chez ses patients sans rate fonctionnelle.

Tableau 1 - Facteurs dŽclenchants les CVO.

Ð Froid

Ð Altitude, voyages en avion

Ð Stress, examens scolaires ou universitaires

Ð Infection

Ð DŽshydratation

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CRISE VASO-OCCLUSIVE CHEZ LE DRƒPANOCYTAIRE

Sur le plan biologique, l'hyperleucocytose est fréquente supéri eure à 15 10 9 /L, la CRP est augmentée en moyenne à 80 mg/l sans valeur pronostique par ticulière, le paramètre Lactate Déshydrogénase (LDH) est important à ana lyser car souvent prédictif d'une crise d'autant plus grave que le niveau des LDH est élevé.

2.3. Points clés à vérifier au cours d'une crise vaso-occlu

sive Clinique : recueil des constantes vitales : fréquence respiratoire, cardiaque, saturation en oxygène, sites douloureux afin d'apprécier rapide ment la gravité de la situation. Biologie : Numération formule sanguine (NFS), plaquettes, Ionogramme sanguin, bilan hépatique, C-Réactive protéine, LDH. Gazométrie arté rielle et radiographie thoracique en cas de douleur thoracique.

2.4. Prise en charge thérapeutique d'une crise vaso-occlusive (3)

Le traitement d'une crise vaso-occlusive simple comprend 2 volets : le traitement antalgique et le traitement des facteurs favorisant la falciformation co mme

énoncé plus haut.

3. Traitement de la douleur

La CVO est à l'origine de douleurs osseuses très intenses du ni veau voire supérieures à celles d'une fracture osseuse. La réponse thé rapeutique doit donc être au même niveau et nécessite dans tous les cas des antalgiq ues majeurs comme la morphine.

3.1. Morphine au cours de la CVO

Le principe du traitement morphinique au cours de la CVO est d'amener le patient rapidement vers une antalgie efficace en saturant au maximun les réce pteurs nociceptifs. Pour y arriver, une titration morphinique est utile par des bolus itératifs jusqu'à une antalgie satisfaisante (EVA < 4). Par la suite, la m orphine sera administrée par le patient selon une analgésie autocontrôlée par seringue a uto pousseuse ou Patient Controlled Analgesia (PCA) = analgésie autocontrolée par le patient.

3.1.1. Mode dÕadministration de la morphine au cours de la CVO

- Titration initiale : bolus de 0,1 mg/kg puis 2 à 3 mg toutes les 15' jusqu'à EVA < 4. - Mise en place d'une seringue électrique en mode PCA avec bolus de 2

à 3 mg

toutes les 15 minutes avec dose maximun de 16 mg par 4 h. - Surveillance de la Fréquence Respiratoire et de l'Échelle de séd ation durant la titration. Si sédation complète et/ou FR <10/mn : arrêter la titration. Une ampoule de naloxone doit toujours être prête à proximité. - L'utilisation d'une valve antireflux avec la seringue autopousseuse est obligatoire. 4

LE PATIENT HÉMATOLOGIQUE

3.2. Traitements antalgiques associés

Ð ParacŽtamol oral ˆ dose maximale soit 4 g par 24 h en lÕabsence de contre- indications (insuffisance hŽpatique, prise majeure de paracŽtamol en prŽhospitalier).

Ð Nefopam chlorhydrate (acupan

) 20 mg 4 fois par jour par voie intraveineuse continue ou discontinue, soit per os sur du sucre (contre-indication si antŽcŽdent de crise dÕŽpilepsie). Ð Ne pas associer tramadol et paracŽtamol codŽinŽ ni tramadol avec morphine ou paracŽtamol codŽinŽ et morphine. Ð Les anti-inflammatoires non stŽro•diens nÕont pas dÕef ficacitŽ prouvŽe au cours de la CVO (4) et sont contre-indiquŽs en cas de suspicion dÕinfection ou de dŽshydratation. Ils sont interdits au cours du 3 e trimestre de la grossesse. Les AINS auraient un intŽrt essentiellement dans les crises monofocales.

3.3. Correction des facteurs favorisant les CVO

Ð Hydratation : par voie veineuse, sŽrum physiologique 1 l sur 12 h puis G5 % avec Nacl 4g/l et KCL 2 g/l pour un volume quotidien dÕenviron 2 l. Ð Alcalinisation : par 0,5 l dÕeau de Vichy par jour et par voie orale. Ð OxygŽnothŽrapie : en cas de douleur thoracique ou de saturation < 96 % en ayant pour objectif une saturation > 97 %. Ð Lutte contre lÕhyperviscositŽ : si lÕhŽmoglobine aux urgences est > 11 g/dl, une Ð Traitement de lÕanxiŽtŽ : hydrozine dichlorhydrate (atarax ) 25 ˆ 100 mg par jour selon les besoins. Ð KinŽsithŽrapie respiratoire incitative en utilisant un appareil perm ettant dÕŽviter les atŽlectasies comme le respifloª (5). Tableau 2 - Volume de saignŽe en fonction du chiffre dÕhŽmoglobine relevŽ aux Urgences. Hémoglobine en g/dlVolume des saignées en mlTransfusion < 7 ˆ 8,502 ˆ 3 CG

9150 ml + 200 ml2 CG

9,5150 ml + 250 ml2 CG

10200 ml + 250 ml2 CG

10,5200 ml + 300 ml2 CG

11300 ml + 350 ml2 CG

11,5350 ml + 350 ml2 CG

12350 ml + 400 ml2 CG

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CRISE VASO-OCCLUSIVE CHEZ LE DRƒPANOCYTAIRE

3.4. Indications des échanges transfusionnels (Tableau 3)

La majorité des CVO simples c'est-à-dire sans argument pour un syndrome thoracique (voir chapitre suivant) ne requiert pas de transfusion ni d 'échange transfusionnel.

3.5. Critères de retour à domicile au cours d'une CVO (6)

- Absence de fièvre. - Absence de douleur thoracique. - FR < 20/mn. - Pas d'injection de morphine depuis plus de 8 h.

4. Le syndrome thoracique Aigu

4.1. Physiopathologie

C'est la complication redoutée par excellence de la crise vaso-occ lusive. Il s'agit d'une manifestation thoracique associant des douleurs thoraciques et des anomalies parenchymateuses pulmonaires pouvant aboutir rapidement à u ne situation de détresse respiratoire aiguë nécessitant une ventil ation invasive. Les mécanismes de survenue d'un STA sont multiples et parfois intriqué s mélangeant la possibilité d'atélectasies par hypoventilation liées aux infarctus costaux douloureux, des infarctus pulmonaires via d'authentiques embolies pulmonaires cruoriques, des emboles graisseux alvéolaires et enfin des pneumopath ies infectieuses.

4.2. Clinique et radiologie

Un syndrome thoracique est défini par l'existence de 2 symptôme s parmi les 3 suivants : - Douleur thoracique le plus souvent costale et basithoracique inhibant l'inspiration profonde. - Anomalies auscultatoires : crépitants des bases unilatéralement le plus souvent. Tableau 3 - Indications des échanges transfusionnels en urgence. - Accident vasculaire cérébral (AVC). - Syndrome thoracique aigu (STA) sévère. - Crise vaso-occlusive qui se prolonge (> 8 jours). - Priapisme aigu pris en charge tardivement (plus de 3 heures d'évolut ion). - Défaillance multiviscérale. - Infection sévère intercurrente. - Toute complication grave intercurrente pouvant mettre en jeu le pronostic vita l ou fonctionnel. 6

LE PATIENT HÉMATOLOGIQUE

- Anomalies radiologiques : infiltrat alvéolaire ou atélectasie le plus souvent, très rarement épanchement pleural, l'évolution des images radiologiq ues peut être fulgurante en 24 h.

4.3. Examens biologiques nŽcessaires

Une gazométrie artérielle permettra d'apprécier le niveau d' hypoxémie et recherchera une hypercapnie, signe d'un début d'épuisement r espiratoire. Un avis réanimatoire est très souvent nécessaire devant un syndrome thoracique car l'évolution peut être très rapidement défavorable. Le niveau des LDH reste un bon indicateur d'une évolution péjorative même si d'autres marqueurs biologiques semblent plus pertinents d'après une étude en cours de publication (Étude PRESEV).

4.4. Traitement du syndrome thoracique

1) Traitement de la crise vaso-occlusive selon les mêmes modalités pré

cédentes.

2) Échange transfusionnel au cours du STA en cas de critères de sévérité du

STA : - D'emblée au cours d'un Syndrome thoracique grave : • hypoxémie profonde ; • images thoraciques bilatérales et extensives. - Syndrome thoracique de gravité intermédiaire ne répondant pas au traitement symptomatique après 48 à 72 heures d'évolution : • extension des images radiologiques ; • persistance de la fièvre et des douleurs thoraciques ; • majoration de la dyspnée et de l'hypoxie.

4.5. Le priapisme aigu

Le priapisme est défini comme une érection involontaire douloureuse durant plus de 60 minutes. Le risque est la fibrose des corps caverneux et donc à moyen terme l'impuissance chez des patients jeunes. Cette complication survient c hez près de

42 % des patients drépanocytaires adultes et 6 % des enfants.

Ce symptôme est souvent peu évoqué, spontanément par les pat ients, aussi est-il important de leur poser assez systématiquement la question. En cas de priapisme vu aux Urgences, quelle est la conduite à tenir ? Si le priapisme dure depuis moins de 3 h : on pratiquera une injection intracaverneuse de 10 mg d'étilefrine à répéter 20 minute s plus tard si la détumescence n'a pas été obtenue de façon durable. Si le priapisme dure depuis plus de 3 h ou en cas d'échec des injections précédentes : il faut drainer les corps caverneux en provoquant l'écoulement du 7

CRISE VASO-OCCLUSIVE CHEZ LE DRƒPANOCYTAIRE

sang par pression manuelle douce après anesthésie locale par lidoc aïne 1 %. Le drainage se fait en plaçant une aiguille type Butterfly sous le sillo n balanopréputial. Une fois le drainage terminé (20 à 30 minutes), injecter alors l'étilefrine.

Prévoir un échange transfusionnel.

Si échec des mesures précédentes, prévoir un geste chirurgic al. Mesures associées : traitement antalgique, hydratation et oxygénot hérapie.

4.6. L'accident vasculaire cérébral

Dans l'enfance, le risque est principalement celui de lésions isch

émiques (infarctus

artériel cérébral, infarctus jonctionnel, infarctus dit " silencieux » car souvent découvert sur l'imagerie sans signe clinique d'appel), et ce t rès majoritairement avant l'âge de 10 ans. Chez l'adulte jeune, les AVC sont plutôt hémorragiques (hém orragie cérébrale, intraventriculaire ou méningée) tandis qu'à partir de 40 ans, surviennent aussi des accidents ischémiques, c'est-à-dire en moyenne plus tôt dans la vie que chez les non-drépanocytaires. En cas de suspicion d'AVC, il est recommandé d'effectuer une IR

M cérébrale en

première intention ou un scanner cérébral sans injection par dé faut afin d'éliminer un saignement. Un échange transfusionnel associé au traitement symptomatique (hy dratation, oxygénothérapie) est recommandé en urgence afin d'abaisser le taux d'hémoglobine S à moins de 30 %. Actuellement, la thrombolyse intraveineuse ou intra-artérielle n'est pas recommandée chez les enfants et adolescents drépanocytaires. L'obstacle intravasculaire est en effet davantage un agrégat de cellules (globu les rouges falciformés, leucocytes, plaquettes) qu'un caillot à majorité de fibrine, rendant à ce jour discutable le rationnel d'une thérapeutique fibrinolytique

Références

1.Galacteros F. Bulletin Épidémiologique Hebdomadaire. Institut de V

eille Sanitaire, n° 27-28, juillet 2012. 2. Platt O., Thorington B., Brambilla D., Milner P., Rosse W., Vichinsky E. and Kinney T. Pain in sickle cell disease. Rates and risk factors, New England Journal of Medicine

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3. Gonzalez E.R., Bahal N., Hansen L.A., Ware D., Bull D.S., Ornato J.P. an d Lehman M.E. Intermittent injection vs patient-controlled analgesia for sickle ce ll crisis pain. Comparison in patients in the emergency department, Arch Intern Me d 1991 ;

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LE PATIENT HÉMATOLOGIQUE

4.Bartolucci P., El Murr T., Roudot-Thoraval F., Habibi A., Santin A., Ren

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