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Note danalyse - Les procédures de défaillance à lépreuve des

des procédures collectives redressement et liquidation judiciaires hors procédure de sauve- garde dans la sélection des entreprises zombies



RECOMMANDATION DE LAMF SUR LINFORMATION

28 juil. 2009 En 2000 une « notice d'information sur l'incidence des procédures de prévention

www.strategie.gouv.fr La

Note d'analyse

est publiée sous la responsabilité éditoriale du commissaire général de France Stratégie.

Les opinions exprimées

engagent leurs auteurs et n"ont pas vocation

à refléter la position

du gouvernement. On appelle " zombies » des entreprises ayant au moins dix ans d"

âge et dont le revenu opération

nel est insu?sant pour couvrir leur charge d"intérêts pendan t trois années consécutives. Sur la période 2013-2015, ces entreprises en di?culté représentent en France 5,6 % du total des entre prises matures. Or une part trop élevée de firmes zombies risque

à terme de nuire à la bonne

allocation des ressources productives laquelle constitue un des moteurs principaux des gains de productivité.

Le régime d"insolvabilité, dont le rôle principal est d"assainir les comptes des entreprises en

di?culté, doit être capable de guider les entreprises dont les di?cultés ne sont que passagères

vers des procédures visant à leur éviter le dépôt de bilan, et de mener les entreprises zombies vers

la sortie du marché. À partir d"un large échantillon original d"entreprises franç aises, issu de l"appariement d'informa tions comptables et de données sur la défaillance, cette note prop ose une mesure de l"e?cacité des procédures collectives redressement et liquidation judiciaires, hors procédure de sauve garde dans la sélection des entreprises zombies, pour faciliter leur sorti e " ordonnée ». L"analyse conduit à des conclusions nuancées. D"un côté , on constate que seule une faible part des

entreprises zombies entrent en défaillance : seulement 7 % l"année où elles deviennent zombies,

22 % au bout de trois ans. De l"autre, ce sont les entreprises zombie

s les plus en di?culté qui font faillite. Parmi ces dernières, plus de la moitié sont devenues zom bies dans les deux années précé dant la défaillance, ce qui signale une intervention relativement rap ide des procédures collectives. La relative faiblesse du poids des entreprises zombies dans l"écon omie française suggère par ailleurs que les procédures de défaillance jouent bien leur rôl e. La croissance de ce poids depuis le début des années 2000 est trop mesurée pour avoir contribué significativement au ralentisse ment de la productivité. OCT. 2019
n° 82

LA NOTE D"ANALYSE

HaithemBen Hassine

Catherine

Le Grand

Département Économie

Claude Mathieu

Conseiller scientifique

Les procédures de défaillance

à l"épreuve des entreprises zombies

Part du capital productif piégéPart des effectifs menacésPart des entreprises zombies Part des entreprises zombies, du capital productif piégé et de l" effectif salarial menacé dans l"ensemble des entreprises matures, 2000-2015

Note : la part des entreprises zombies est mesurée en rapportant le nombre d"entreprises zombies au nombr

e total d"entreprises

matures (plus de dix ans). En 2015, on comptait en France 5,3 % de firmes zombies, qui piégeaient 4,6 % du capital productif et

menaçaient 5,3 % de l"effectif salarial. On n"inclut pas ici le s zombies dites " stratégiques », c"est-à-dire les filial es en d ifficulté d"un groupe en bonne santé : leur situation financière dépend avant tout des choix stratégiques du groupe. Source : calculs France Stratégie, d"après Insee (FICUS-FARE) et DILA (Bulletin officiel des annonces civiles et commerciales -

BODACC)

INTRODUCTION

Le terme d"entreprises " zombies » est apparu dans les années 1980, à l"occasion de la longue stagnation qu"a connue le Japon, frappé par une double crise immobilière et nancière. De nombreuses entreprises ont pu se main tenir sur le marché grâce à l"octroi, par des banques elles- mêmes en diflculté, de prêts à des taux d"intérêt trop faibles eu égard à leur situation risquée 1 . La stagnation s"est trouvée nourrie par cette relation circulaire entre banques en diflculté maintenant à bout de bras des entre prises zombies qui contribuaient à dégrader les comptes d es banques et des entreprises concurrentes, tout en empêchant un apurement salvateur du marché. Un tel enchaînement ne semble pas à l"oeuvre en France. Les banques françaises aflchent jusqu"à présent de bonnes performances, malgré un contexte de taux d"intérêt bas 2 En outre, la proportion d"entreprises en diflculté ayant bénécié de taux d"intérêt particulièrement bas reste stable, autour de 3 % sur la période 2006-2014 3 . Si la présence de rmes zombies ne s"explique pas en France par l"existence de banques elles-mêmes zombies, il convient de vérier le rôle que jouent les procédures prévues pour les entreprises lourdement endettées. Cette note vise donc un double objectif. Premièrement, il s"agit d"appré cier dans quelle mesure la France est touchée par le phénomène des entreprises zombies. Deuxièmement, il s"agit de mesurer l"eflcacité du régime d"insolvabilité français pour prévenir la sortie du marché des entreprises viables et accompa gner la sortie ordonnée des entreprises non viables.

QUI SONT LES ENTREPRISES ZOMBIES ?

L"OCDE

4 dénit les entreprises zombies comme des entre prises matures ayant au moins dix ans d"existence qui ne parviennent pas à couvrir leur charge d"intérêts 5 avec leur excédent brut d"exploitation pendant au moins trois années consécutives. Il existe d"autres dénitions. La Banque de France qualie simplement de " zombies » les entreprises qui bénécient de taux d"intérêt nettement inférieurs à ceux du marché. Les banques les conservent dans leur clientèle tout en leur octroyant des nance ments à des taux d"intérêt très bas, qui n"intègren t pas la prime de risque correspondant à la situation nancière de ces entreprises non rentables, fortement endettées ou insolvables 6

. L"imprécision de cette mesure, en raison de diflcultés liées aux calculs d"un taux d"intérêt apparent

par entreprise à partir de données de bilans, ainsi que l "hétérogénéité des taux appliqués par les banques p laident en faveur de la dénition de l"OCDE. Des seuils diérents pour dénir la maturité d"une ent re prise (dix ans) ou la durée des diflcultés (trois ans) auraient pu être envisagés. Mais la multiplicité des combinaisons possibles et le fait que la plupart des études utilisant la dénition de l"OCDE retiennent ces seuils 7 militent pour ne pas les modier : ils permettent de comparer les résultats de cette note avec ceux de la littérature économique. La dénition de l"OCDE présente néanmoins un inconvé nient : elle ne tient pas compte des liens nanciers qui peuvent exister entre les entreprises. Elle ignore donc la distinction entre les rmes indépendantes et les liales d"un groupe. Or ne pas prendre en compte ces liens peut conduire à catégoriser à tort une entreprise liale d"un groupe comme zombie, alors que sa situation écono- mique et nancière dépend surtout de la stratégie globale du groupe. Son autonomie se trouve alors fortement réduite et son niveau d"endettement davantage tributaire des garanties apportées par son groupe que de sa propre rentabilité. En adoptant une dénition trop l arge, on court le risque de surestimer le poids des zombies dans l"écono- mie. On choisit donc ici de distinguer les entreprises zombie s dites " stratégiques », c"est-à-dire celles qui appar tiennent à un groupe dont les liales z ombies repré- sentent un capital inférieur à 50 % du capital total du groupe. Dans la suite de l"analyse excepté pour les comparaisons internationales , ces entre prises zombies stratégiques ne sont pas considérées comme zombies. Elles sont néanmoins maintenues dans l"échantillon total des entreprises. Les rmes zombies sont présentes dans de nombreux pays développés, mais dans des proportions variables et sans que les raisons de leur maintien sur les marchés soient toujours les mêmes. En accaparant des ressources leur survie freine la croissance des entreprises pérennes et entrave l"émergence de nouvelles entreprises créatrices de valeur 8 . Ainsi, pour soutenir l"emploi et la croissance, les entreprises non viables car peu productives ne doivent p as être maintenues articiellement sur le marché. En

FRANCE STRATÉGIE

www.strategie.gouv.fr21. Caballero R. J., Hoshi T. et Kashyap A. K. (2008), " Zombie lending and depressed restructuring in Japan », American Economic Review, 98(5).

2. Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (2018), "

La situation des grands groupes bancaires français à fin 2017

Analyses et Synthèses

, n° 89, mai. 3. Voir Avouyi-Dovi S., Lecat R., O"Donnell C., Bureau B. et Villetelle

J.-P. (2016), "

Les crédits aux entreprises à taux particulièrement bas en Fran ce

Bulletin de la

Banque de France

, n° 203, pages 5-18. 4.

McGowan M. A., Andrews D. et Millot V. (2017), " Insolvency regimes, zombie firms and capital reallocation », OECD Economics Department Working Papers, n° 1399.

5. Les données disponibles ne permettent pas de distinguer, dans les cha rges d"intérêts, la part relative à la prime de risque sup portée par les entreprises 6. Avouyi-Dovi S., Labonne C., Lecat R. et Ray S. (2017), " Insight from a time-varying VAR Model with stochastic volatility of the

French housing and credit markets

Working papers

, n° 620, Banque de France. 7. Voir par exemple Banerjee R. et Hofmann B. (2018), "quotesdbs_dbs27.pdfusesText_33
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