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OtiteAprès seulement dix-sept mois de règne, François II meurt le 5 décembre 1560 de maux insupportables à l'oreille. Il s'agirait peut-être d'une masto?ite, d'une méningite, ou encore d'une otite devenue un abcès.Où est mort François 2 ?
5 décembre 1560, Hôtel Groslot, Orléans, FranceFrançois II / Date de décèsComment est mort le roi François 1er ?
L'hypothèse aujourd'hui retenue pour expliquer son décès est que, pris d'un malaise après avoir bu un verre d'eau glacée, il meurt quelques jours plus tard, au château de Tournon, à l'âge de 18 ans. Il n'avait contracté aucun mariage et n'avait aucune descendance.François II frères et sœurs
Il acc? au trône de France après la mort prématurée de son frère François II . Il est alors âgé de 10 ans. La régence est confiée à sa mère jusqu'à sa majorité. Charles est sacré roi de France dans la cathédrale de Reims le 5 mai 1561 .
DOSSIER PEDAGOGIQUE
La Musique à la Renaissance
Collèges et lycées
A la Renaissance, la musique qu"elle soit vocale ou instrumentale joue avec les rythmes et les voix. Loin de vouloir prsenter un panorama complet de la musique de cette priode, ce document agramme d"ducation musicale et de l"histoire des arts la richesse de cette poque. Pour cela, il pr-
sente la musique de la Renaissance autant dans sa forme (vocale, instrumentale, monodique, polyphonique...) que dans son contexte.L"quipe du muse national de la Renaissance tient remercier Monsieur Beno"t Damant, conf-
rencier, musicologue et musicien (ensemble Entheos), pour la rdaction de ce document et sonimplication dans les projets du muse touchant la musique (visites intermuses Ecouen et au
muse de la musique, concerts, atelier).Service des Publics et de la Communication
01 34 38 38 50
Rservation des groupes
01 34 38 38 52
sommaire2 repères chronologiques3 dossier documentaire5I) MUSIQUE VOCALE ET MUSIQUE INSTRUMENTALE6
A) Le bon usage de la voix6
B) Hauts et bas instruments9
C) aetre musicien au XVI
eD) L"mergence des pratiques amateurs12
II) LA MUSIQUE DANS LE QUOTIDIEN DU PRINCE15
A) Musique et religion15
B) La musique de Chambre18
C) La musique des festivits 21
D) La musique de plein air : la chasse, la guerre et les entres24CONCLUSION27
pour aller plus loin 28A) Lexique28
B) Biographies de compositeurs et de musiciens30
C) Quelques instruments de musique de la Renaissance33D) Bibliographie et Discographie36
fiches questionsFICHE 1 : L"APPRENTISSAGE DE LA MUSIQUE 38
FICHE 2 : MUSIQUE ET MYTHOLOGIE 39
FICHE 3 : LA CHAPELLE 40
FICHE 4 : L"PINETTE41
FICHE 5 : MUSIQUE, INSTRUMENTS ET USAGES 42
fiche réponses43 repères chronologiques3RéGNES
1498 - 1515 : Louis XII
1494 - 1559 : Guerres d"Italie, de la
revendication du royaume de Naples par CharlesVIII au trait de Cateau-Cambrsis.
1515 - 1547 François I
er1515 : Victoire de Marignan (Italie)
1519 : Franois I
er convoite le trne du SaintEmpire germanique ; mais Charles d"Espagne
est lu (sous le nom de Charles Quint).1525 : dfaite de Pavie (guerres d"Italie) ;
Franois I
er est fait prisonnier.Octobre 1534 : "affaire des placards"
1547 - 1559 Henri II
1551, 1559 : dits de Chteaubriant et
d"Ecouen : rpression contre les protestants.1559 - 1560 François II et Marie Stuart
1560 : Fte de Chenonceau
1560 - 1574 Charles IX
1561 - 1563 : rgence de Catherine de Mdicis
(qui continue au-del de cette date avoir une place prpondrante). des guerres de religion qui affectent par intermittence le royaume jusqu"en 1598. ACTIVIT MUSICALE EN EUROPE1497 : Mort de Jean de Ockeghem. Josquin des
Prs compose une dploration sur la mort de
Jean de Ockeghem.
1501 :
Harmonice musices Odhecaton:
l"diteur Petrucci.1518 : Le grand luthiste Albert de Rippe entre au
service de Franois I er1528-1557 : Activit de l"diteur de musique
Pierre Attaignant, puis de sa veuve.
1530 : Publication Rome du premier livre de
madrigal.1539-1562 : Constitution du psautier huguenot
1552 : Parution des
Amoursde Pierre de
Ronsard avec supplment musical (des partitions de Goudimel, Certon et Janequin qui sont censes s"adapter tous les sonnets).1563 : Fin du concile de Trente pendant lequel
les questions musicales sont abordes. repères chronologiques41564 : Charles IX et Catherine de Mdicis
entament leur "Tour de France royal".1572 : Massacre de la Saint-Barthlemy
1574 - 1589 Henri III
1584 : Mort de Franois, duc d"Anjou. La loi
dsigne Henri de Navarre, protestant, comme hritier de la couronne. Par opposition, plusieurs seigneurs catholiques crent la Ligue .1589 : Assassinat d"Henri III, dernier des Valois.
Le roi tait suspect de favoriser l"accession au trne de son cousin protestant.1594 - 1610 Henri IV
1593 : Henri IV abjure le protestantisme
sacrer Chartres.1598 Edit de Nantes : pacification religieuse.1567 : Naissance de Claudio Monteverdi
Crmone
1570 : Fondation de l"acadmie Royale de
musique par Charles IX1572 : Mort du compositeur huguenot Claude
Goudimel pendant la Saint Barthlemy
lyonnaise.1581 :
Ballet comique de la Reinecommand par
Louise de Lorraine, femme de Henri III pour le
1589 :
Orchsographiede Thoinot Arbeau, ouvrage
- Reprsentation Florence de laPellegrinaavec
Emilio Cavallieri, Gulio Caccini et Jacomo Peri.
1597 : Reprsentation de la
Dafnede Peri
(compose en 1592). Premier opra dont la partition est perdue.1600 :
Eurydicede Jacopo Peri et Giulio
Caccini reprsente lors des noces florentines deHenri IV et de Marie de Mdicis.
1607 :
Orfeode Claudio Monteverdi premier
dossier documentaire5La musique : un art libéral
Depuis l'Antiquité, la musique fait partie des arts libéraux. Étymo- logiquement, "art" vient du mot latin "ars" qui signifie "savoir". Ces savoirs sont dits libéraux pour les distinguer des beaux-arts et des arts serviles comme la menuiserie, la poterie et les disciplines qui ont en commun la transformation d'une matière. Par opposition, la matière sur laquelle portent les arts libéraux est intellectuelle et impalpable. Alors que les beaux-arts visent la contemplation du beau, les arts libéraux visent la connaissance du vrai. Ils sont au nombre de sept, répartis entrivium, soit trois arts qui concernent la langue : grammaire, dialectique et rhétorique, et quadrivium, soit quatre arts qui concernent les nombres : géométrie, algèbre, astro- nomie et musique.Gobelet reprsentant les Arts libraux, atelier de Jean II Pnicaud, mail de Limoges, E. Cl. 909, Ecouen, muse national de la Renaissance
Dans l"histoire de la musique, la priode de laRenaissance est sans doute moins connue du
grand public que la priode baroque qui lui fait suite, c"est pourtant un moment important pour la discipline.En musique, comme dans les autres arts, la dif-
l"imprimerie. Le retour l"Antiquit, caract- ristique de la priode, peut selon certains tre remis en question pour la musique. Pour eux, les compositions musicales des grecs et des ro- mains n"ayant pu parvenir jusqu"au XVI e faute de sources, il est impossible d"envisager un quelconque retour l"Antique pour la musique. Pourtant les humanistes ont utilis leur connais- sance des traits thoriques antiques sur la mu- sique pour accroitre la rflexion lie la discipline. De plus, les musiciens de l"Acadmie de musique et de posie cre en 1570 par Jean- ayant recours aux vers mesurs l"antique. gie. Les histoires de Daphn ou d"Orphe, par exemple, sont une source d"inspiration inpui- sable pour tous les artistes qu"ils soient musi- ciens, peintres ou sculpteurs. Parmi les sujets souvent reprsents par les arts plastiques, nom- musique (Mercure, Apollon ou encore Or- phe). Les collections du muse national de laRenaissance en offrent de nombreux exemples.
A la Renaissance, les occasions d"coute de la
musique dans un chteau tel que celui d"Ecouen ne manquaient pas. Qu"elle soit vocale, instru- mentale ou unissant les deux, la musique tait prsente dans le quotidien des seigneurs et des princes. dossier documentaire6I)musique vocale et
musique instrumentale Si l"on regarde la partition d"une chanson qua- tre voix du XVI e seule faon de la jouer est de la chanter a capella.Les instruments n"apparaissent pas. Or, une
telle chanson peut tre joue de diverses ma- pellamais les quatre chanteurs peuvent s"ils le souhaitent s"accompagner d"un ou plusieurs ins- truments.Si un chanteur est seul, les autres voix sont
joues soit par plusieurs instruments, soit par un instrument polyphonique (instrument qui peut jouer plusieurs notes en mme temps) comme le luth, l"pinette ou plus rarement la viole de gambe. Si aucun chanteur n"est prsent, plusieurs ins- truments sont utiliss en formation appele unÇ consort È ou un Ç ensemble È. Un
Ç consort È peut tre constitu de quatre ins- truments identiques (quatre violes ou quatre luths) ou constitu d"instruments de diffrentes familles. Enfin, la partition peut tre joue par un seul instrument polyphonique. On parle alors de Ç rduction È un seul instrument de l"ensem- ble des diffrentes voix. De nombreuses chan-sons sont ainsi transcrites pour un seul instru- ment, souvent en tablature*. Au XVI e instruments les plus courants dans ce type d"in- terprtation sont d"abord le luth puis les claviers (pinette, clavecin ou orgue positif).A)LE BON USAGE DE LA VOIX
Choisir la bonne voix
On distingue quatre tessitures principales de
voix : superius(soprano), altus(alto), tenor, bassus(basse). Les chanteurs professionnels sont tous des hommes, adultes pour les voix graves (chantres) et des enfants pour les voix aiguës (soprano et alto), et ce, notamment dans le do- maine religieux puisque les femmes ne sont en la musique catholique. Par ailleurs, la voix n"est pas utilise de la mme faon l"glise et la Chambre. On parle de la sonore utilise par les chanteurs lors des offices religieux qui se tiennent dans des difices par- fois immenses. La Çvoix de ChambreÈ est r- serve aux lieux plus restreints o l"on peut chanter moins fort et marquer toutes les nuances du texte. Les deux vocalits sont em- ployes alternativement par les mmes chan- dossier documentaire7 teurs, comme le rapporte une anecdote mettantFarnese s"excusant de ne pouvoir chanter avec sa
Ç voix de chambre È, car il chante trop souvent l"glise cette priode et utilise donc sa Ç voix de chapelle È.Musique monodique et musique polyphonique
Pendant les offices religieux, on a longtemps
chant essentiellement le plain chant*, musique grgo- rien*È. L"usage de la polyphonie, synonyme de faste et de circonstances exceptionnelles tait peu rpandu. Dans les cadres les plus prestigieux et pour les ftes liturgiques les plus importantes (Pques, Nativit...) un office religieux pouvait alterner chant monodique*(plain chant*), chant sur le livre*et polyphonie. Le terme Ç polyphonie È signifie littralement " plusieurs sons" et n"est employ qu" partir du XIX e e sique - ou chose - Ç faite È ou Ç compose È par opposition au plain chant* (du latin planus cantus) ou au chant sur le livre*. La polyphonie appara"t la fin du IX e texte chant puisque les voix ne chantent pas forcment le mme texte ni la mme mlodie en mme temps. La technique du contrepoint* marque l"apoge de la polyphonie.Encore restreinte peu de centres (cours de
Bourgogne, du pape, du roi d"Angleterre, de
l"empereur, de France, en particulier) au dbut du XV e essor au XVI e cadre prestigieux des Chapelles seigneuriales ou royales ou celui des grandes glises ou cath- drales.Jusqu"au dbut du XVI
e pense comme une architecture de sons et les textes influencent peu la composition musicale.Au XVI
e tentif aux subtilits et inflexions du texte et ac- centue les mots les plus importants. Ce nouveau souci du sens du texte donne la musique une dimension supplmentaire : celle de la rhto- rique, l"art de convaincre. Dans le mme temps, sous l"influence des humanistes (Erasme recom- mande plus de simplicit) et de l"Eglise, la poly- phonie volue vers une meilleure comprhension du texte, tout le monde chan- tant le mme texte en mme temps, ce que l"on nomme homophonie*. dossier documentaire8Lire la musique
Les partitions, manuscrites ou publies, peuvent prsenter plusieurs formats selon leur usage. (imprim ou manuscrit) pos sur un lutrin*. ment instrumentistes) se tiennent debout au- tour, avec le ma"tre de chapelle qui bat le tactus (la pulsation). Essentiellement utilis pour les sous forme imprime au XVI e tion de manuscrits richement enlumins desti- ns des personnalits ou des cours presti- gieuses. On parle deÇ parties spares È quand chaque sur lequel n"appara"t que sa voix. Leur usage s"largit de la musique profane la musique r- voix sur la mme double page sont aussi en vogue. Disposes dans des sens diffrents, elles peuvent tre lues sous divers angles autour d"une table et existent galement en tablature*.Chansonnier de Marguerited"Autriche
er .On distingue gauche superius ettenoret droite, contratenoretbassus.Concert vocal, artiste inconnu, Bourges, Muse de l"Htel Lallemant.Ici, on peut distinguer les parties spareset l"homme qui bat le
tactus. dossier documentaire9B) HAUTS ET BAS
INSTRUMENTS
musique utiliss la Renaissance seraient classs en trois familles. Parmi les instruments vent, on peut citer la flte, le hautbois, le basson, le cromorne, la sacqueboute, la trompette, le trombone ou encore l"orgue. Tambours et tam- bourins font partie des instruments percus- sion. Les instruments corde peuvent tre frotts (viole, violons...) ou pincs (guitare, pi- nette...).Le classement des instruments au XVI
e diffrent. Ils sont classs en deux catgories selon qu"ils jouent fort ou non : les hauts ins- truments et les bas instruments. Les premiers sont surtout destins un usage en extrieur car leur volume sonore est puissant et ils jouentfort. Parmi eux, on trouve le hautbois, la chal- mie, la sacqueboute, la trompette, le cornet bouquin... Ils appartiennent l"Ecurie et sont utiliss pour les festivits, les dplacements du roi, la chasse, la guerre, les bals... Les seconds sont destins la musique joue en intrieur, dans l"intimit ou devant une assem- ble restreinte lors d"un concert des musiciens de la Chambre. Le luth, la viole, l"pinette, les instruments. A priori, seul l"orgue est autoris accompagner les chantres lors des offices.Les instruments existent souvent en plusieurs
tailles ; on parle alors de famille. On trouve des familles de cornets bouquin, de violons, de sacqueboutes, de luth, de viole de gambe ou de siciens jouant des instruments d"une mme fa- mille est un consort.La musique populaire
Musique et sonorités qu'elles soient utilitaires ou festives ne sont pas absentes de la vie quotidienne des plus modestes à la Renaissance. Les cloches rythment la journée sur terre comme sur mer. Au son du ca- rillon, chacun comprend si une nouvelle est joyeuse ou triste (son du glas). Sifflets et cornes servent à avertir d'un danger. Les fêtes offrent la possibilité de se réjouir au son des hautbois, de la cornemuse, de la vielle à roue, de la flûte et du tambour. Si les exemples iconographiques ne manquent pas , il faut pourtant regarder du côté des arts et traditions populaires pour avoir une idée de la musique des plus modestes à la Renaissance. En effet, ces sonorités ont laissées peu de traces parmi les oeuvres musicales publiées.Putto jouant de la cornemuse,dtail de la chemine de la salle desbroderies de l"Arsenal, Chteau d"Ecouen
dossier documentaire10C) aeTRE MUSICIEN AU XVI
eSIéCLE
La musique professionnelle est rserve presque e xcusivement aux hommes, les voix les plus a iguës sont chantes par des enfants. Les musi- c iens exercent leurs talents dans les Chapelles des princes ou des glises), les Chambres ou p our la musique d"apparat. Les musiciens de la C hambre sont attachs la maison d"un sei- g neur. Ils sont logs, nourris et entretenus par l dplacements.
La formation des compositeurs, chanteurs ou
instrumentistes s"effectue presque exclusivement dans les grandes ma"trises dont la France est riche jusqu" la Rvolution. Les enfants y sont recruts partir de 7 ans pour leur voix et y sont duqus. Les grandes cours s"arrachent les plus belles voix et des missaires parcourent l"Europe pour reprer les jeunes chanteurs, les demander leur protecteur et parfois, les enlever. Ces
sicales, c"est--dire le chant, la thorie, et aussi, latin et l"arithmtique. Quand ils quittent laLes enfants et la musique
Les enfants chantent une musique parfois d'une très grande complexité qui demande une grandeagilité vocale, comme le chant sur le livre (improvisation polyphonique à partir d'une partition mo-
nodique), pour cela, ils sont rémunérés. Les enfants de la Chapelle de la maison de l'empereur Charles
Quint " ont droit à quatre sous par jour ». Le texte ajoute : " à l'adolescence, lors de la mue de la
voix, Sa Majesté finance des études de trois ans. Quand leur voix est stabilisée et qu'ils peuvent de
nouveau être engagés dans la Chapelle, ils ont priorité pour reprendre le métier de chanteur. » Ils
pouvaient ainsi revenir dans la Chapelle de musique qui les avait formés et y faire leur carrière. Ils
pouvaient également changer de Chapelle et, pour les meilleurs d'entre eux, en devenir les chefsc'est-à-dire devenir maître de Chapelle. Dès leur entrée en fonction, les enfants sont tonsurés, tonsure
régulièrement entretenue, par exemple pour les grandes fêtes li- turgiques (Toussaint, Noël, Pâques, Pentecôte). Néanmoins, s'ils sont malades, on les en dispense... Ces enfants ou adolescents doivent avoir un comportement respectueux, marcher " lente- ment », se tenir avec " modestie et gravité », ne pas dormir ni parler pendant les offices (à la cathédrale de Milan, cela pouvait coûter, aux petits comme aux grands, une semaine de retenue de salaire). Dtail de la gravure sur bois reprsentant Maximilien I erassistant la messe, Hans Weiditz, gravure sur bois,n¡1949/416,Vienne, Graphische Sammlung Albertina
dossier documentaire11 la justice, le commerce, la prvt ou l"glise s"ils ne souhaitent pas devenir musiciens profes- sionnels. Ils repartent alors avec leur instru- ment, des avantages en nature (nourriture, vin...) et une somme qui varie selon le nombre d"annes passes la ma"trise.Le ma"tre de Chapelle a une charge de travail
tion musicale et celle souvent de la formation voques plus haut (musicales ou non), il doit enseigner la rhtorique, le catchisme et diriger les rptitions de la ma"trise, emmener les jeunes recrues en promenade... Gnralement un ma"tre de Chapelle suit son protecteur dans tous ses dplacements, avec la Chapelle de mu-sique au complet ou non. Il arrive souvent que teurs se droulent successivement dans plusieurs reoit sa formation musicale en cours particu- liers faisant l"objet d"un contrat notari avec des ma"tres issus de la corporation des mntriers*. L"apprentissage vise professionnelle se dve- loppe galement. Le contrat sign devant notaire stipule alors la dure de l"apprentissage (3 6 ans), le prix des leons et les devoirs des deux parties (prsence du ma"tre, assiduit et travail souvent l"apprentissage simultan de plusieurs instruments. La corporation a pour rle d"assu- rer le niveau des musiciens, de fixer les tarifs moyens des leons et des engagements. Si les ma"tres gagnent plutt bien leur vie et passent parfois au service du roi, les autres musiciens vi- vent bien souvent dans la prcarit et exercent Roland de Lassus dirigeant les chantres de laChapelle, codex des Psaumes de la pénitence, HansMielich, Munich, Bayerische Staatsbibliothek dossier documentaire12D) L"MERGENCE DES
PRATIQUES AMATEURS
Au XVI
e blesse et la bourgeoisie s"adonnent au chant et la pratique d"un ou plusieurs instruments.quotesdbs_dbs42.pdfusesText_42[PDF] henri ii cause de la mort
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