Utilisation de lApple Watch pour estimer la santé cardio-vasculaire
utilisateurs prenant des médicaments qui limitent la fréquence cardiaque tels que les bêta-bloquants
REPERTOIRE COMMENTE DES MEDICAMENTS
Médicaments agissant sur la musculature utérine . . . . . . . . . . . . 414 inflammatoires non stéroïdiens des antithyroïdiens
Protocole National de Diagnostic et de Soins (PNDS) Myasthénie
par une fatigabilité excessive de la musculature striée à l'effort. Elle concerne plusieurs milliers de patient en Béta-bloquants (même en collyre).
syndrome de Marfan - La maladie en questions
Les bêta-bloquants (destinés à ralentir le cœur) ont démontré leur efficacité à ralentir la Lever de poids – Musculation – Bobsleigh – Luge – Lancer de.
Prescription dactivité physique et sportive Maladie coronarienne
Bêtabloquants. Les patients sous bêtabloquant ont une limitation de leur fréquence cardiaque à l'exercice. Il leur est donc conseillé d'évaluer l'intensité
Médicaments des systèmes cardiovasculaire et rénal et canicules
Bêta-bloquants. Médicaments pouvant altérer l'augmentation du débit cardiaque. Anticoagulants oraux. Médicaments ayant un profil cinétique.
:: Myasthénie autoimmune
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MÉDICAMENTS ET TROUBLES DE LA GLYCÉMIE (HORS
muscu du glucose … Indirect: potentialisation agents antidiabétiques. Augmentation de la sécrétion d'insuline. Toxicité directe sur les cellules béta.
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1/19 " Bonnes pratiques en cas durgence » :: Myasthénie autoimmuneSynonymes :
Myasthenia gravis, myasthénie acquise
Définition :
Affection auto-immune dirigée contre des constituants de linterface nerf - muscle (jonction
neuromusculaire), liée à une réduction du nombre de récepteurs à lacétylcholine fonctionnels.
Elle se traduit par un défaut de transmission de linflux nerveux au niveau de la plaque motrice avec des paralysies à caractère fluctuant et à fort tropisme oculaire qui sontmajorées à leffort ou à la répétition du mouvement (phénomène de fatigabilité propre à
latteinte de la jonction neuromusculaire avec variabilité du déficit dun moment à lautre de la
journée, dun jour ou dune semaine à lautre).Lévolution se fait souvent par poussées. Il peut exister des facteurs environnementaux : stress,
choc émotionnel, grossesse, chirurgie, prédisposant à ces poussées.La biologie montre la présence danticorps antirécepteurs de lacétylcholine (antiRACh)
dans près de 90 % des cas et des antikinases musculaires (antiMuSK) dans moins de 5 % des cas. Labsence dautoanticorps détectables nexclut pas le diagnostic (formes séronégatives). Des anomalies du thymus sont fréquemment observées (hyperplasie thymique ou thymome). Le traitement symptomatique repose sur les anticholinestérasiques : - Néostigmine en parentéral ; - Bromure de pyridostigmine par voie orale forme à libération immédiate ou forme LP180 mg pour la " Myasthénie grave non équilibrée avec la forme à libération immédiate » et
nécessitant une autorisation temporaire dutilisation (ATU) nominative - indication élective : prise
du médicament au coucher si dysphagie matinale ; - Ambenonium chloride par voie orale.La thymectomie est impérative en cas de thymome. Elle peut être proposée en cas dhyperplasie
thymique ou de résidu thymique simple, surtout si les anticholinestérasiques seuls sont
insuffisamment efficaces, et semble être plus efficace si elle est réalisée au début de la maladie.
Orphanet Urgences est une collection destinée aux médecins urgentistes, sur le lieu de l'urgence (SAMU) ou dans les urgences hospitalières. Ces recommandations sont élaborées avec les centres de référence maladies rares (CRMR), le SAMU, la Société française de médecine u (ABM) et les associations de malades. Ces recommandations sont d'ordre général. Chaque malade étant unique, seul le médecin peut juger de leur adaptation à chaque situation particulière.Myasthénie autoimmune ©Orphanet 2018
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2/19 Les immunoglobulines intraveineuses, les échanges plasmatiques peuvent être utilisés en casde poussée ne répondant pas aux anticholinestérasiques, de même les corticoïdes et les
immunosuppresseurs qui agissent en diminuant la dysrégulation du système immunitaire et sont proposés pour éviter la récidive éventuelle dune poussée de la maladie.Pour en savoir plus :
Orphanet
- Fiche Maladie : www.orpha.net - Fiche tout public : www.orpha.net Recommandation pour la pratique clinique : www.neurology.orgPNDS 2015 : www.has-sante.fr
Figures de la myasthénie autoimmune :
_figures_myasthenie_autoimmune.pdf Synthèse du PNDS à destination du médecin traitant : https://www.has-Myasthénie autoimmune ©Orphanet 2018
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3/19Sommaire
Fiche de régulation pour le SAMU
Fiche pour les urgences hospitalières
Synonymes
Mécanismes
Risques particuliers en urgence
Traitements fréquemment prescrits au
long coursPièges
Particularités de la prise en charge
médicale préhospitalièreEn savoir plus
Problématiques en urgence
Recommandations en urgence
Orientation
Précautions médicamenteuses
Précautions anesthésiques
Mesures préventives
Mesures complémentaires en
hospitalisationDon dorganes
Numéros en cas durgence
Ressources documentaires
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4/19Fiche de régulation pour le SAMU
Synonymes
Myasthenia gravis
Myasthénie acquise
(ne pas confondre avec les myasthénies congénitales et les myopathies)Mécanismes
Affection auto-immune acquise de la jonction neuromusculaire réduisant le nombre derécepteurs à lacétylcholine fonctionnels et se traduisant par une fatigabilité musculaire variable
dans le temps. Les muscles innervés par les nerfs crâniens sont les plus souvent affectés, mais tous lesRisques particuliers en urgence
Latteinte des muscles respiratoires et des muscles dinnervation bulbaire (déglutition) peut mettre en jeu le pronostic vital : - détresse respiratoire : elle peut être aggravée par lencombrement bronchique ; - troubles de la déglutition ;- crise cholinergique par surdosage en anticholinestérasiques (hypersialorrhée, myosis, diarrhée,
hypersécrétion bronchique). Traitements fréquemment prescrits au long cours - Anticholinestérasiques PO (pyridostigmine, ambénonium ; - Prednisone ; - Traitement immuno-suppresseur (azathioprine, ciclosporine, mycophenolate mofetil, cyclophosphamide, rituximab, tacrolimus, éculizumab ; - Immunoglobulines intraveineuses, échanges plasmatiques.Pièges
- Attention à la gravité des difficultés respiratoires. Une détresse respiratoire aiguë sévère peut survenir en quelques minutes. - Se méfier dun surdosage en anticholinestérasiques réalisant une crise cholinergique qui peut simuler une poussée de myasthénie.Myasthénie autoimmune ©Orphanet 2018
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5/19 Particularités de la prise en charge médicale préhospitalière- Évaluation précise de la mécanique respiratoire (fréquence, amplitude, sollicitation des muscles
accessoires, encombrement, intensité de la toux) ; - Cyanose, sueurs, baisse de la saturation en oxygène sont des signes très tardifs qui précèdent de peu larrêt respiratoire ; -Traitement symptomatique des troubles de déglutition et des troubles ventilatoires :. la ventilation non invasive nest quune solution dattente de lefficacité dun traitement adapté ;
. il ny a pas de données fortes pour conseiller la ventilation non invasive dans cette indication ;
. les troubles sévères de la déglutition contre-indiquent la ventilation non-invasive ; - Se méfier de tout médicament dépresseur respiratoire ; - En cas de troubles respiratoires ou de troubles de déglutition et en labsence de signes de surdosage en anticholinestérasiques, injection sous-cutanée de 0,5 mg de néostigmine ; ou en intraveineux avec de latropine (risque de bradycardie sévère, cf. décurarisation pharmacologique - voir p 9-10) ; - Toujours orienter en soins intensifs ou en réanimation.En savoir plus
Fiches Orphanet urgences : www.orphanet-urgences.fr Ne pas hésiter à contacter un centre spécialisé : - Réanimation polyvalente de lhôpital Raymond-Poincaré, GarchesTéléphone : 01 47 10 77 82
- Réanimation neurologique de lhôpital Pitié-Salpêtrière, Paris https://www.aphp.fr/service/uf-222-066Téléphone : 01 42 16 18 06
Autre site internet utile : Association française contre les myopathies :Myasthénie autoimmune ©Orphanet 2018
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6/19Fiche pour les urgences hospitalières
Problématiques en urgence
Urgence vitale absolue nécessitant une orientation en soins intensifs ou en réanimation.Le pronostic est lié à latteinte respiratoire pouvant nécessiter une assistance ventilatoire
idéalement en réanimation.Il nest pas toujours simple de distinguer une crise myasthénique dune crise cholinergique
secondaire à un surdosage en anticholinestérasiques : - la conduite à tenir est la même dans les 2 cas ; - les mêmes précautions doivent être prises dans les 2 cas ; - les deux situations peuvent sintriquer, le passage en réanimation simpose. Plusieurs situations doivent être envisagées :1- Crise myasthénique par décompensation aiguë de la myasthénie
2- Affection intercurrente chez un patient atteint de myasthénie
3- Panne motrice (pas véritable situation durgence mais entité à bien distinguer)
Elle est caractérisée par :
- une aggravation rapide des symptômes myasthéniques (faiblesse, symptômes oculobulbaires),- mais elle a des particularités : brièveté, résolution rapide, lien chronologique clair avec la
prise de lanticholinestérasique (à distance de la prise), caractère répétitif et stéréotypé. Elle
est liée à une prise inadaptée du traitement. Si les pannes motrices surviennent lors dune poussée, chez un patient non ouinsuffisamment équilibré par les anticholinestérasiques et en labsence de signes de
surdosage cholinergique (raideur musculaire, crampes, fasciculations), une augmentation des doses pourra corriger la panne, mais si celle-ci se renouvelle sur une courte période, il faudra alors craindre une vraie crise myasthénique. Le diagnostic repose sur la disparition des troubles lors de lajustement de la prise danticholinestérasique.Recommandations en urgence
En cas de troubles respiratoires ou de la déglutition dapparition brutale : Appel du réanimateur et transfert immédiat en réanimation Ne pas augmenter les doses danticholinestérasiques (risque de surdosage) et rechercher une éventuelle cause déclenchanteMyasthénie autoimmune ©Orphanet 2018
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7/19 Ź Situation durgence 1 : crise myasthénique par décompensation aiguë de la myasthénieLes paralysies touchent la région bulbaire (muscles contrôlant la déglutition et en partie la
respiration) et les muscles respiratoires avec un risque vital à court-moyen termes (défaillance respiratoire aiguë). - La crise se manifeste par des troubles respiratoires avec encombrement, un essoufflement, une toux inefficace, des fausses routes, une détérioration motrice rapide ; - Elle est parfois inaugurale mais est souvent favorisée par un épisode infectieux ; - Le traitement dune cause déclenchante ou dune complication infectieuse est nécessaire ; - Lalimentation doit être sécurisée (sonde gastrique) ;- La crise myasthénique est parfois difficile à distinguer dune crise cholinergique par
surdosage en anticholinestérasiques (hypersalivation, myosis, nausées, vomissements, diarrhée, hypersecrétion bronchique, raideur, crampes, fasciculations, sudation,1. Mesures diagnostiques en urgence
Éléments cliniques du diagnostic :
- Insuffisance respiratoire aiguë ; - Troubles de la déglutition (fausses routes, encombrement pharyngé et/ou bronchique, pneumopathie dinhalation) ; - Troubles de la mastication (faiblesse masticatoire) ; - Troubles de la phonation (voix nasonnée) ; - Atteinte des muscles palpébraux (ptosis) ; - Déficit des membres, parfois rapidement extensif. Évaluer la gravité :
- Détresse respiratoire précédant un arrêt respiratoire ; - Signes de surdosage en anticholinestérasiquesSignes tardifs - très graves
Hypercapnie (sueurs, céphalées) - cyanose
- Infection pulmonaire secondaire à des troubles respiratoires ou de la déglutition ;Myasthénie autoimmune ©Orphanet 2018
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8/19 Explorations en urgence :
Si troubles respiratoires ou de la déglutition : - capacité vitale (approximation clinique par le comptage en apnée) ; - gaz du sang (lhypercapnie est un signe dépuisement) ; - saturation (elle est normale très longtemps et peut être faussement rassurante).2. Mesures thérapeutiques immédiates
Monitorage :
- État respiratoire : ampliation thoracique, efficacité de la toux, fréquence respiratoire (polypnée), mise en jeu des muscles respiratoires accessoires, comptage en apnée. - Un balancement thoraco-abdominal, une impossibilité de tousser ou de parler, des fausses routes salivaires répétées, un encombrement sont des signes de sévérité. Mesures symptomatiques :
- Mise en place dune sonde nasogastrique impérative si la déglutition est altérée (administration des anticholinestérasiques et de lalimentation) ; - Fausse route aiguë : urgence vitale - appeler le réanimateur de garde. - Si le patient est conscient, mais dans limpossibilité de parler, de respirer : - Retirer ce qui se trouve dans la bouche ; - "5 claques dans le dos » entre les deux omoplates avec la main, à plat, en penchant la personne en avant ; pression forte, brusque et rapide de bas en haut au-dessus du nombril pour comprimer lair dans le thorax et expulser le corps étranger), à répéter jusquà5 fois,
- Critères defficacité : expulsion des matières obstructives, recoloration des téguments, diminution de la dyspnée, régression de lagitation. - Si le patient est inconscient : - Arrêt cardio-respiratoire justifiant une réanimation cardio-respiratoire (RCR) et la pose dune défibrillation automatisée externe (DAE) ; - Ventilation au masque en mode bi-levelpositive airway pressure (BiPAP) ; - Aspiration trachéale répétée si hypersalivation ; - Oxygénothérapie (5 l/min) à adapter à la saturation ; - Traitements dappoint : aérosols de sérum physiologique, - En cas dalimentation orale impossible : hydratation par voie intraveineuse, en fonction de létat clinique et du ionogramme sanguin.Myasthénie autoimmune ©Orphanet 2018
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9/19 Traitements spécifiques :
Les modalités dutilisation des anticholinestérasiques pour traiter les poussées myasthéniques restent discutées. - Certains estiment que leur risque de majorer lencombrement pharyngé et bronchique est trop important et ne les introduisent que secondairement après stabilisation, Il leur a même été imputé des cas darythmie cardiaque ou de spasme coronarien lors de crises myasthéniques. - Dautres, au contraire, y recourent demblée, éventuellement en perfusion intraveineuse continue avec des résultats jugés satisfaisants.1- Absence de signes de surdosage en anticholinestérasiques,
et dose journalière < 8 comprimés danticholinestérasiques (Pyridostigmine bromide ou Ambenonium chloride) - Néostigmine : SC ou IV : en cas de doute sur un surdosage en anticholinestérasiques. Le choix SC ou IV repose sur la présence de signes de gravité ;1 injection sous-cutanée (0,5 mg) ou intraveineuse (0,04 à 0,05 mg/kg sans dépasser
0,06 mg/kg) avec de latropine
Linjection doit être lente (3 minutes environ) afin déviter la survenue de variation trop brutale du rythme cardiaque risque de bradycardie sévère) Ladministration simultanée de sulfate datropine à une posologie égale à la moitié de celle de la néostigmine, est recommandée. Cette injection nécessite la surveillance clinique stricte (scope multiparamétrique) et en présence dun anesthésiste réanimateur, en réanimation Une surveillance attentive de létat ventilatoire devra être poursuivie. - Augmenter la posologie quotidienne des anticholinestérasiques (sans dépasser8 cps par jour).
- Troubles de la déglutitionMise en place dune sonde nasogastrique.
- Troubles respiratoires : - oxygénothérapie ; - transfert en soins intensifs ou en réanimation pour surveillance et mise en route dune assistance ventilatoire.Myasthénie autoimmune ©Orphanet 2018
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10/19 - Pneumopathie dinhalation Antibiothérapie large spectre (par exemple association amoxicilline et acide clavulanique), à discuter en réanimation.2- Signes de surdosage en anticholinestérasiques
Doses supérieures à 480 mg/jour (8 cp) de Pyridostigmine ou supérieures à 60 mg/jour dAmbenonium. - Diminution de la dose des anticholinestérasiques - Néostigmine : SC ou IV : en cas de doute sur un surdosage en anticholinestérasiques. Le choix SC ou IV repose sur la présence de signes de gravité ;1 injection sous-cutanée (0,5 mg) ou intraveineuse (0,04 à 0,05 mg/kg sans dépasser
0,06 mg/kg) avec de latropine
Linjection doit être lente (3 minutes environ) afin déviter la survenue de variation trop brutale du rythme cardiaque risque de bradycardie sévère) Ladministration simultanée de sulfate datropine à une posologie égale à la moitié de celle de la néostigmine, est recommandée. Cette injection nécessite la surveillance clinique stricte (scope multiparamétrique) et en présence dun anesthésiste réanimateur, en réanimation. Une surveillance attentive de létat ventilatoire devra être poursuivie. - Dès que le patient est hospitalisé et pris en charge sur le plan respiratoire : - perfusions d immunoglobulines IV ou échanges plasmatiques le plus souvent nécessaires en cas de poussée ; - corticoïdes per os à une posologie pouvant atteindre 1 mg/kg/jour, dont leffet sera moins rapide mais plus durable. Ź Situation durgence 2 : affection intercurrente chez un patient atteint de myasthénie et susceptible de favoriser sa décompensation. - Affection intercurrente : infection, exérèse dun thymome, anesthésie, geste chirurgical, - Grossesse (premier trimestre et post-partum). La grossesse est rarement une cause deêtre à lorigine dune myasthénie néonatale transitoire, ce qui nécessite que tout
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11/19 accouchement dune patiente myasthénique se fasse dans une maternité disposant dune réanimation pédiatrique. - Médicaments : curares, cardiotropes (bêtabloquants, inhibiteurs calciques, antiarythmiques de classe 1), antibiotiques (aminosides, polymyxine, cyclines injectables,télithromycine, fluoroquinolones), antipaludéens (quinine et apparentés), antiépileptiques
(phénytoïne, carbamazépine), neuroleptiques, toxine botulinique, produits de contraste iodés...Liste complète : PNDS 2015 p. 49 :
_myasthenie_autoimmune.pdfFigures de la myasthénie autoimmune :
_figures_myasthenie_autoimmune.pdf Synthèse à destination du médecin traitant :Orientation
Tout signe de sévérité nécessite une consultation médicale urgente et une hospitalisation.
Le SAMU (appeler le 15) doit être contacté en cas de signe de gravité (notamment dyspnée ou
troubles de la déglutition dinstallation aiguë).Dans certains cas, le traitement se limitera à celui des facteurs déclenchants (infection), mais le
plus souvent, un traitement de la myasthénie est également nécessaire (échanges plasmatiques, immunoglobulines IV) avec initiation ou modification du traitement (corticoïdes ou immunosuppresseurs), prise en charge respiratoire et alimentaire si troubles de la déglutition. Ź Transport du domicile vers le service daccueil des urgences ou en réanimation Où transporter ?
- La régulation préhospitalière (Samu, centre 15) est souvent nécessaire et permet
dorienter la destination hospitalière selon la gravité et/ou la pathologie décompensée (unité de soins intensifs, de réanimation, service durgence), pour une prise en charge optimale sans transfert secondaire. - La plupart du temps, admission directe en réanimation si signes respiratoires, troubles de la déglutition, mastication, ou prise de médicaments contre-indiqués.Myasthénie autoimmune ©Orphanet 2018
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12/19 - Rarement aux urgences du centre hospitalier du centre de référence maladies rares (CRMR) ou centre de compétences par admission directe après accord préalable entre praticiens. Comment transporter ?
Toujours médicaliser : ambulance de réanimation de type Smur compte tenu de la gravité. Quand transporter ?
Immédiatement lorsquil existe une atteinte respiratoire ou des troubles de la déglutition aigus ou subaigus. Ź Orientation au décours des urgences hospitalières Où transporter ?
- En soins intensifs ou réanimation selon critères de gravité ; - En cas daffection intercurrente : médecine, chirurgie, soins intensifs ou réanimation en fonction de létat clinique et de laffection intercurrente. Comment transporter ?
- Médicaliser le transport : en ambulance ou ambulance de réanimation de type Smur selon la gravité ;quotesdbs_dbs27.pdfusesText_33[PDF] BETA-Horn von
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