[PDF] Institut royal des Sciences naturelles de Belgique - Koninklijk





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Unité de recherche PLIDAM EA 4514 Bilan de mi-parcours 1er

31 mars 2016 la recherche répond régulièrement à des appels d'offre ... 2013 22-23/11/2013



Institut royal des Sciences naturelles de Belgique - Koninklijk

néanmoins d'un intérêt stratégique pour la Politique scientifique fédérale. Face à la perte de biodiversité la Belgique a actualisé en 2013 sa Stra-.

Institut royal des Sciences naturelles de Belgique - Koninklijk

Institut royal des Sciences

naturelles de B elgique - K oninklijk Belgisch Instituut voor Natuurwetenschappen

2013 - rapport annuel -

jaarverslag

Lay-out:

Noémie Delzenne

et Jacqueline Verheyen (IRScNB_KBIN)

Coverfoto _Photo couverture:

©IRScNB_KBIN_J. Brecko

Rapport du directeur_Verslag van de directeur

Rédaction

_Redactie:

Edito 3

Kareen Goldfeder, Olivier Ninane et Camille Pisani (IRScNB_KBIN)

Graphisme

_Vormgeving:

Freya Vlerick (IRScNB_KBIN)

Donatienne Boland et Kareen Goldfeder (IRScNB_KBIN) rapport annuel | jaarverslag

Tabledematières|Inhoudstabel

Directiongénérale|AlgemeneDirectie

Rapportdudirecteur

Avantrpropos1

Recherche3

Collections13

Publics17

Chiffres21

Institut33

Verslag

vandedirecteur

Woordvooraf1

Onderzoek3

Collecties13

Publiek17

Cijfers21

Instituut33

Werkingvandeorganen/besluiten41

Relationsinternationales44

ServiceScientifiquePatrimoine47

Publics•Pubiek227

MilieuxNaturels•Natuurlijkmilieu285

DIRECTION GENERALE | ALGEMENE

DIRECTIE

Directeur général

AVANT-PROPOS

Le laboratoire Chimie Marine

(MARCHEM) à Ostende conserve la norme ISO 17025 et est accrédité pour un groupe d'analyse supplémentaire en pigments végétaux dans les sédiments.

L'IRSNB propose une recette de terroir qui

démontre les liens entre gastronomie et géologie dans "flGeology at the table - Cooking without borders ».

Institut royal des Sciences naturelles de B

elgique

On recense chez de nombreux insectes, mais

également chez d'autres organismes, des

individus qui, grâce à leurs ailes bien déve- loppées, peuvent très facilement se disper- ser, tandis que d'autres, au sein de la même population, n'y parviennent pas. La cohabita- tion de ces deux types d'espèces et le méca- nisme à l'origine de cela constituent un des grands mystères de l"évolution

Depuis longtemps déjà, on suppose que

les individus aux longues ailes colonisent surtout de nouveaux territoires. Une fois un nouvel espace colonisé, les individus qui n'investissent pas une importante capacité énergétique pour voler sont favorisés car ils peuvent consacrer cette énergie disponible à la reproduction.

Une étude empirique et théorique sur les

coléoptères a permis de mettre en lumière une explication alternative . Dans un même

milieu naturel, on rencontre une importante variation de la qualité de l'habitat. Si, dans un milieu donné, tous les individus se disper-saient et occupaient une place de façon aléatoire, il y aurait de fortes chances pour qu'apparaisse une surpopulation dans les espaces où l'habitat est de moindre qualité. Ce processus n'aura toutefois pas lieu lorsqu"une petite partie seulement de cette population se disperse de façon aléatoire, et que la majorité des individus restent dans leur habitat habituel. Des simulations efiec-tuées par ordinateur montrent en efiet que, dans de tels milieux, se forme une situation stable en matière d'habitat, dans laquelle tant les espèces se dispersant fortement que les sédentaires vivent en harmonie. La preuve que l'évolution peut aboutir à une solution simple pour lutter contre la surpo-pulation locale.Il apparaît clairement que l"urbanisation croissante dans notre pays a des répercussions sur la ore et la faune de nos régions, e

t qu'elle contribue de façon signifficative à la crise de la biodiver-sité. Pour mieux comprendre les efiets de l'urbanisation, il est né-cessaire d'identiffier les processus responsables de ce phénomène et de situer à quelle échelle ils se manifestent au niveau territorial. C'est ainsi que nous pourrons mieux anticiper les conséquences sur le long terme.

Des scientiffiques de l'Université Catholique

de Louvain, de l'Université de Gand, de l'Université d'Anvers, de l'Université Ca- tholique de Louvain-la-Neuve et de l'IRSNB ont décidé d'unir leurs forces. Ensemble, ils

étudient les efiets de l'urbanisation sur une

même série de 27 parcelles expérimentales, réparties dans toute la Belgique.

Baptisé

SPEEDY

, ce projet étudie une très grande variété d'espècesfl: oiseaux, plantes, ostracodes, araignées, bactéries, libellules, escargots... Son approche est unique. En efiet, il analyse non seulement les efiets écologiques, tels que les changements dans la composition des espèces et de la diversité, mais il recense également les conséquences de l"urbanisation sur l"évolution des espèces et leurs interactions. Les chercheurs de l'IRSNB prennent en charge l'étude des escargots, ostracodes et coléoptères, et sont, en grande partie, responsables de la cartogra- phie des impacts sur le plan génétique.

RECHERCHE

COLLECTIONS

PUBLICS

CHIFFRES

INSTITUT

Douze nouvelles éponges de Patagonie chilienneAbeilles et autres Hyménoptères d'Éthiopie

éthiopie

véritable hotspot de la biodiversité deux groupes d'insectes?: les abeilles un autre groupe d'hyménoptères

de très nombreux spécimens ont ainsi pu être collectés et identi?és, parmi lesquels des espèces nouvelles pour l'éthiopie, voire même pour la science

éponges

métabolites secondaires missions d'exploration au brésil, en

Argentine, au Chili et au pérou

la faune benthique des fjords de patagonie chilienne douze nouvelles démosponges Institut royal des Sciences naturelles de Belgique Aujourd"hui, au moins 40 % de l"économie mondiale dépend des services rendus par des écosystèmes en bonne santé

2013Stra-

tégie nationale à l"horizon 2020

l"objectif mondial et européen d"enrayer le déclin de la biodiversité d"ici 2020 (Objectif 2020).Point focal national pour la

Convention sur la Diversité biologique

nombreux nouveaux dés escargotrumina decollata code- barres génétiqued"autres espèces pouvaient être dénies un véritable cauchemar taxonomique

Rumina

paivaeRumina saha- rica Rumina decollata

Rumina decollata

Un escargot aux multiples facettes

Biodiversité : une nouvelle Stratégie nationale à l'horizon 2020 15.03 16.03

RECHERCHE

ColleCTIonS

PuBlICS

CHIFFreS

InSTITuT

7 le plus grand nombre d"échouages de marsouins 146
le

10 mars 2013

Nieuport

400
grammes de sacs en plastique étaient obstruction totale de l"appareil digestif problématique mondiale des déchets en mer printemps 2012

Knokke-Heist

empoisonnement du sang rôle majeur

L"échouage des animaux marins

le gouverneur de Flandre occidentale "Wat te doen bij waarne- mingen, strandingen en incidentele vangsten van beschermde zeedieren? Gids voor infor- matie en actie» "flThe largest dinosaur hall in the worldfl» : c'est en ces mots que CNN

Travel présente le Muséum dans son

Top Ten mondial des expositions de

dinosaures.Une météorite antarctique de 18 kilos, transférée à l'IRSNB dans le cadre d'un accord avec le National Institute for Polar Research du Japon, est exposée pendant 10 jours dans le Muséum.

Institut royal des Sciences naturelles de B

elgique

Début décembre 2013, le Hit and Run Cargo

Team de Rotterdam a organisé, en accord avec

le ministère public belge, une action contre une opération de tra c de drogue opérée par bateau en mer du nord. L'aide, entre autres, de la Direction opérationnelle Milieux naturels de l'IRSNB a été sollicitée, dans le cadre de la structure de la Garde côtière. Des sources indiquaient que de la cocaïne allait être jetée depuis un porte-conteneurs, pour être ensuite repêchée par des bateaux complices, plus petits. Alors que le bateau naviguait en direction des Pays-Bas, une grande quantité de cocaïne a en efiet été jetée par-dessus bord. Un petit bateau rapide à moteur a été arraisonné et les passagers suspects arrêtés aux Pays-Bas.

Après le drop-ofi, un certain nombre de

paquets risquaient de dériver en direction des eaux belges. Dans la mesure où leurs collègues néerlandais n'ont pas les autorisations néces- saires pour opérer dans la partie belge de la mer

du Nord, plusieurs agences de la Garde côtière belge ont été mobilisées. Pour localiser les paquets de cocaïne, on a fait appel au modèle de dérive oSerIT, développé

par la direction opérationnelle Milieux natu- rels de l'IrSnB. Mis au point à partir des années '70, ce modèle mathématique maritime permet de restituer avec précision le courant marin dans la partie méridionale de la mer du Nord et de la Manche. Grâce à OSERIT et à l'attention des difiérents partenaires de la Garde côtière, les paquets de cocaïne ont pu être parfaite- ment localisés, puis repêchés par les autorités néerlandaises. Il s'agissait au total de plusieurs centaines de kilos qui, depuis, ont été détruits. L'utilisation d'OSERIT dans un tel cas de traffic de drogue était une première. Les partenaires de la Garde côtière utilisent cependant constamment ce modèle, et ils y ont accès en ligne depuis

2012. Il possède de nombreuses applications,

comme par exemple en cas de pollution pétro- lière ou de disparition d'une personne en mer.

Réaliser des prévisions de

marée-tempête ou modéliser les courants marins en 3D font partie des missions quotidiennes de la di- rection opérationnelle Milieux naturels de l'IrSnB . Le 6 décembre 2013, l'IRSNB avait prévu une tempête-marée sur le littoral belge avec une élévation des eaux, à Ostende, de

6,3 mètres au-dessus du niveau de référence.

Ces prévisions se sont avérées exactes et cette marée-tempête est devenue la plus importante ayant atteint la côte belge depuis 1953

Les prévisions ont permis aux autorités de

prendre des mesures de prévention adé- quates en vue d'assurer la sécurité et la protection de tous. la tempête de Saint-quotesdbs_dbs33.pdfusesText_39
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