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Livraisons de lhistoire de larchitecture 41

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Livraisons de l'histoire de l'architecture

41 | 2021

L'architecte en son agence

Laurence

Bassières

(dir.)

Édition

électronique

URL : https://journals.openedition.org/lha/1633

DOI : 10.4000/lha.1633

ISSN : 1960-5994

Éditeur

Association Livraisons d'histoire de l'architecture - LHA

Référence

électronique

Laurence Bassières (dir.),

Livraisons de l'histoire de l'architecture

, 41

2021, "

L'architecte en son

agence » [En ligne], mis en ligne le 15 juin 2021, consulté le 02 juillet 2021. URL : https:// journals.openedition.org/lha/1633 ; DOI : https://doi.org/10.4000/lha.1633 Ce document a été généré automatiquement le 2 juillet 2021.

Tous droits réservés à l'Association LHA

SOMMAIRENoir sur blancJean-Michel LeniaudÉtudesQuelques éléments de réflexion sur l'élaboration collective des projets architecturauxmédiévauxPhilippe BernardiNicodeme Tessin l'Aîné et Jean de la Vallée, les premiers architectes en Suède et leurs

agences

Linnéa Rollenhagen-Tilly

La formation à la pratique architecturale en agence au XVIII e siècle : chronique d'un non- dit ?

Yvon Plouzennec

L'apprentissage de l'architecture en " agence » : la formation de Jean-Baptiste Dufart (1750-1820) à Bordeaux, 1768-1780

Laurence Chevallier

L'Agence des travaux de l'Opéra de Charles Garnier

Anne Richard-Bazire

Les grandes fortunes du cabinet Dauvergne (1850-1919), des conditions du monopole aux limites d'un modèle économique

Olivier Prisset

Les André, une stratégie professionnelle dynastique

Caroline Bauer

Les demeures manifestes des architectes de la métropole lilloise 1866-1935

Gilles Maury

Varia Vers une politique organique des " Beaux-arts » : Louis Hautecoeur et la leçon de Paul Léon

Antonio Brucculeri

Livraisons de l'histoire de l'architecture, 41 | 20211 CauseriesBulletin bibliographiqueKrzysztof Pomian, Le musée, une histoire mondiale

Tome II : L'ancrage européen, 1789-1850, Paris, Gallimard, coll. Bibliothèque illustrée des Histoires, 2021, 560 p.

Baptiste Roelly

Ouvrages reçus

Livraisons de l'histoire de l'architecture, 41 | 20212

Noir sur blancJean-Michel Leniaud

1 Le calendrier récent a facilité la soutenance, à l'École pratique des hautes études, de

trois thèses de doctorat dont j'assurais la direction depuis quelques années, trois thèses de belle venue de l'aveu autorisé des jurés. Trois études qui vont marquer d'autant plus durablement l'histoire de l'architecture que tout se passe comme si, depuis quelques

années, cette dernière avait été délibérément placée à la remorque de la recherche

universitaire en histoire de l'art. La première, de Suriya Kawase, déjà docteur de l'université de Tokyo, s'est fixée pour objet l'étude des combles métalliques de la cathédrale de Chartres ; la deuxième, de Laure Chabanne, conservateur au palais de Compiègne, a porté sur l'enseignement mutuel et simultané de l'architecture, de la peinture et de la sculpture à l'École des beaux-arts depuis sa création par Napoléon jusqu'en 1968 ; la troisième, par Isabelle Conte, a donné la phénoménologie et l'herméneutique d'une manifestation estudiantine aussi célèbre que mystérieuse, le bal des Quat'z'Arts depuis sa création en 1892 jusqu'en 1967.

2 Chacune d'entre elles mériterait d'être ici longuement analysée mais on fait le choix

d'évoquer seulement la première : l'actualité y pousse. Non qu'il soit encore question d'ériger à Notre-Dame de Paris comme ce fut le cas à Chartres au début de la monarchie

de Juillet un comble en métal : cette hypothèse passéisto-moderniste a été écartée il y a

déjà plusieurs mois. Mais parce que l'auteur porte un jugement sur la manière française

de restaurer qui mérite d'être ici évoqué, tant il prend à rebrousse-poil ce qu'on pense

et ce qu'on fait croire sur celle-ci.

3 Rappelons en premier que Mme Kawase s'exprime sous le point de vue de sa culture

japonaise et que les Français ont découvert dans la deuxième moitié du siècle dernier que les Japonais ne restauraient pas les édifices anciens, les temples en particulier, mais qu'ils les reconstruisaient entièrement à neuf, à l'identique et que nos compatriotes architectes ont vu dans cette manière de procéder la marque d'un désintérêt pour la matière qui avait servi à construire, au profit de la forme selon laquelle la matière est agencée. À cent lieues de la manière française.

4 Or, argumente Mme Kawase, depuis la théorisation qui en a été donnée par Lassus et

Viollet-le-Duc et, surtout, à partir des travaux de l'auteur du Dictionnaire raisonné de l'architecture, la manière française de restaurer ne s'est jamais signalée, dans la Livraisons de l'histoire de l'architecture, 41 | 20213

pratique, par un quelconque respect de la matière originelle. Sous couleur de réaliserdes travaux durables ou encore d'améliorer le dispositif originel, le projet de

restauration a conduit à la disparition des bois de charpente, des matériaux de couverture, des éléments d'appareil antérieurs, voire d'origine. Mme Kawase cite un incident récent à la cathédrale de Bourges dont la charpente a perdu une partie de sa stratification d'origine au profit de dispositifs du XXI e siècle. De restauration en restauration, montre-t-elle, les monuments français perdent leur épaisseur historique.

5 Sauf exception en effet, le choix est fait de refaire du neuf, en principe à l'identique

plutôt que d'inventer les moyens qui permettraient de sauver et de réemployer les matériaux antérieurs. Maints exemples le prouvent : à Saint-Denis, les pierres de la flèche de Debret qui avaient déposées par Viollet-le-Duc ne seront pas réemployées dans la reconstruction, alors qu'à la Frauenkirche de Dresde, tout ce qui avait survécu au bombardement a été remis en place quel qu'en ait été l'état de conservation. À Notre-Dame de Paris, la reconstruction est annoncée comme étant faite à l'identique mais ce ne sera pas tout à fait le cas : les bois seront produits de façon semi industrielle et une partie des réparations multiséculaires dont on possède le dessin ne sera pas restituée. Ajoutons que si l'école française de restauration était vraiment soucieuse de conserver la matière, on verrait auprès de chaque grand monument un musée de l'oeuvre dans lequel seraient conservés les matériaux que le projet ne remet pas en place.

6 S'il en est ainsi, énonce Mme Kawase, c'est parce que la conception française s'avère

moins soucieuse de conserver l'authentique que de reconstruire des formes : charpentes, toitures, dispositifs de maçonnerie etc. Le goût intellectuel pour la pureté

de l'épure l'emporte sur la sensualité éventuellement fétichiste du matériau ancien, le

disegno sur l'antiquaille. Il est curieux que certains, en France, veuillent justifier ce point de vue : pourquoi s'encombrer, disent-ils, de la brocante aléatoirement empilée des restaurations antérieures ? Il l'est encore plus que beaucoup n'aient pas le regard

critique qui permette d'évaluer la réalité des travaux à la française : de façon plus

subreptice sans doute, mais sans plus de respect pour la matière, elle conduit à refaire impitoyablement à neuf. Au nom d'une pensée formaliste. Il fallait le regard extérieur d'une Japonaise pour nous le faire comprendre avec autant d'acuité et de pertinence.

Merci à Mme Kawase.

7 Les présentes Livraisons rassemblent quelques études autour du thème de l'agence

d'architecture, inépuisable sujet, rabâché autant qu'inédit, clarifié maintes fois autant

que mystérieux. On y pressent les secrets du travail de création dans les arts plastiques : à l'agence correspond l'atelier du peintre et du sculpteur où l'on travaille en équipe alors que l'écriture littéraire et la composition musicale sont presque toujours le fruit d'un travail solitaire. L'agence participe au projet par le fourmillement

d'idées qu'elle suscite, contribue à sa mise au net, le fait entrer dans sa phase opérative.

Mais c'est aussi un lieu de formation où le débutant apprend le concret du métier au contact du patron, à la fois son employeur et son maître, mais aussi, par une forme d'enseignement mutuel, des autres employés de l'agence. C'est encore un être collectif, une sorte de personne morale qui se caractérise par un état d'esprit fait à la fois de convivialité et d'aspirations esthétiques collectives.

8 Reste, pour finir, que l'agence, comme l'atelier, suscite parfois des appréciations

négatives : on peut parler d'un travail d'agence comme les historiens de la peinture le disent d'un travail d'atelier, pour constituer empiriquement un fatras brumeux Livraisons de l'histoire de l'architecture, 41 | 20214

d'oeuvres trop proches de l'inspiration du maître pour être retirées à son influencemais pas assez convaincantes aux yeux des critiques du moment pour être franchement

inscrites à son catalogue ! Ici le concept d'agence nourrit la subjectivité du critique, entend justifier le sfumato amateuriste des critères de jugement, émousse les facultés de discernement.

9 Car, dans le processus créateur, le travail en agence garde une part de mystère.

Livraisons de l'histoire de l'architecture, 41 | 20215

Études

Livraisons de l'histoire de l'architecture, 41 | 20216

Quelques éléments de réflexion surl'élaboration collective des projetsarchitecturaux médiévaux

Some elements of reflection on the collective elaboration of medieval projects Gedanken zur gemeinschaftlichen Erarbeitung mittelalterlicher

Architekturprojekte

Philippe Bernardi

1 L'anachronisme que peut revêtir, a priori, l'emploi de l'appellation " agence

d'architecture » pour le Moyen Âge n'est pas sans rappeler celui attaché à l'usage même

du terme " architecte » pour cette période. L'emploi des mots architectus ou architector demeure, en effet, relativement confus dans les textes médiévaux

1. Et il est clair que la

figure moderne de l'architecte, qui dresse le plan, établit le devis, dirige les travaux, vérifie et règle les mémoires de l'entrepreneur, n'émerge que très progressivement et imparfaitement à partir du XIII e siècle. Sans précisions sémantiques préalables, le recours au terme reviendrait à nier toute la dimension historique de la figure de

l'architecte comme la spécificité de celle du " maître d'oeuvre » (magister operis) voire de

l'architectus médiéval. Il est entendu que la notion contemporaine d'architecte ne saurait s'appliquer stricto sensu à la période médiévale, elle a néanmoins pu et peut encore servir à apprécier les principes de fonctionnement propres aux chantiers de cette époque ancienne. Pourquoi n'en serait-il pas de même de l'idée d'agence d'architecture ? Définie comme " organisme dans lequel des architectes, ingénieurs, dessinateurs et représentants d'autres disciplines élaborent des projets architecturaux pour le compte de l'État, d'une collectivité territoriale ou du secteur privé »

2, l'agence

d'architecture a le mérite d'interroger l'historien sur le caractère collectif de

l'élaboration des projets. C'est sous cet angle que la présente contribution se propose d'aborder ce thème de " L'architecte en son agence ». Pour ce faire, il conviendra en premier lieu de revenir sur l'image de créateur attachée à l'architecte ou au maître d'oeuvre médiéval telle qu'elle s'impose dans l'historiographie. Nous porterons ensuite notre attention sur le moment particulier de l'élaboration des projets, à partir de la Livraisons de l'histoire de l'architecture, 41 | 20217

documentation conservée pour quelques grands chantiers occidentaux de la fin duMoyen Âge, afin de mettre en évidence les diverses collaborations auxquelles cettephase de la construction pouvait donner lieu. Nous tenterons, enfin, de voir si ces

collaborations pouvaient avoir une forme relativement pérenne et ébaucher les contours d'une proto agence d'architecte.

L'architecte comme auteur

3

2 L'architecte ou le maître d'oeuvre, peu importe le qualificatif choisi, est un personnage

central des travaux consacrés à la construction médiévale. Son identification est une question récurrente dont témoignent en creux les études portant sur l'anonymat des grands édifices gothiques puisqu'il est souvent envisagé comme la marque d'une absence d'individualisation du concepteur au sein de l'équipe de bâtisseurs4. Or cette absence d'individualisation ne remet pas en cause l'existence d'un concepteur unique dont la figure émergerait progressivement de la masse indistincte des constructeurs à partir du XIII e siècle. Avec la relative valorisation que connaissent les activités matérielles (ou arts mécaniques) à partir des XII e-XIIIe siècles, s'ouvrirait alors le chemin sinueux qui " mène l'architecte à la reconnaissance de son activité en tant qu'art libéral »

5. L'une des mutations les plus importantes que connaît alors le métier

d'architecte consiste dans l'autorité acquise par la maîtrise du dessin qui lui permet de transmettre ses instructions à des exécutants sans être tenu de suivre en permanence le chantier. Lente, cette transformation ne trouverait toutefois son achèvement qu'au XVI e siècle avec des figures comme celle de l'architecte Galeazzo Alessi6. Cette évolution, sur laquelle il n'est pas question ici de revenir plus en détail, incline à voir dans l'architecte un artiste concevant des bâtiments plus qu'un technicien. La figure de l'architecte en tant qu'artiste et auteur se présente ainsi comme le fruit d'une mutation conduite sur plusieurs siècles, mais c'est pourtant elle qui est convoquée quand il s'agit d'envisager la conception d'un édifice gothique, suivant ce que Franco Borsi désigne à

juste titre comme " notre habitude invétérée à considérer l'histoire par auteurs et par

textes, c'est-à-dire par architectes et par architectures suivant un modèle standard anhistorique et antihistorique du rapport auteur-oeuvre »

7. Cette vision paraît étayée

par la valorisation sociale de ce que l'on a coutume de présenter comme " de grandes figures d'architectes ». C'est un Jean de Chelles, connu par une inscription sur le bras nord du transept de Notre-Dame de Paris qui le présente comme magister cementarius (maître maçon), ou un Pierre de Montreuil, qui lui succéda à Notre-Dame et que son épitaphe, célèbre, qualifie de vivens doctor lathomorum (de son vivant, docteur [dans l'art] des tailleurs de pierre), par exemple

8. L'oeuvre ne saurait être, semble-t-il, que de

conception individuelle et la plupart des travaux savants consacrés aux chantiers des cathédrales gothiques comme à la construction au Moyen Âge (les deux ne faisant

souvent qu'un jusque dans les années 1970 en France), font la part belle à

" l'architecte », entendu avant tout comme un concepteur ou plutôt comme le

concepteur du monument

9. L'évolution historique de leur position ne porterait, en

quelque sorte, que sur leur participation active aux travaux en tant que cementarius ou lapicida.

3 Soulignons que nous disposons toutefois de peu de renseignements sur les attributions

exactes de ces personnages au sein du chantier ou sur leur manière de travailler, y compris pour le XV e siècle. Peut-on, en outre, affirmer que le nom inscrit, sur une Livraisons de l'histoire de l'architecture, 41 | 20218 plaque commémorative ou sur un contrat, ne désigne qu'un individu, ou bien faut-ilquotesdbs_dbs27.pdfusesText_33
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