[PDF] Untitled Chinatown Roman Polanski usa





Previous PDF Next PDF



jpc-courier-2022-03.pdf

29 mars 2022 »A Tribute To Led Zeppelin« ist das neue Coveralbum von Beth Hart ... Der US-amerikanische Blues-Gitarrist



#92-JUIN 2022

30 juin 2022 BETH HART GREGORY PORTER LUCIENNE RENAUDIN VARY ... (19) • COGNAC BLUES PASSION du 6 au 10 juillet



Un budget qui fait front

8 mars 2021 Ligue des droits de l'Homme (LDH) et aux associations des anciens ... en avril 2017 Révélation française à Cognac Blues Passions



[LE_MONDE - 1] LE_MONDE/PAGES 07/06/01

7 juin 2001 Pays-Bas 3 FL ; Portugal CON.



SPECIAL DICK RIVERS LINDA GAIL LEWIS DE CHICAGO A NEW

20 sept. 2019 Country Music Rock'n'Roll



#93-JUILLET-AOÛT 2022

21 juin 2022 us-Bertr ... BETH HART GREGORY PORTER LUCIENNE RENAUDIN VARY ... Musée des arts du Cognac • Association Blues Passions •.



Musique

Blues. Warner. Concert de James Brown + interview du producteur. Ile de la Réunion. ... US 3. Hand on the torch. Capitol. - Musiques électroniques -.



Untitled

Chinatown Roman Polanski usa



webenvoi1 28.07modif3.csv

En 2010 quelle ancienne présentatrice est à l'affiche du "Siffleur" et de Au poker

2020389

AlphavilleJean-Luc Godard, France, 1965, 99 mn

OEuvre extraordinaire où les qualités et défauts de Godard se combinent et s"équilibrent pour créer un chef-d"oeuvre d"une poésie inattendue. Dans un monde sorti du1984d"Orwell où l"on détruit les mots inutiles comme "rouge-gorge", le journaliste Ivan Johnson (Eddie Constantine) du Figaro-Pravda visite Alphaville, cité dystopique régie par l"ordinateur60(dont le nom renvoie au langage de programmation Algol 60) avec à sa tête le professeur Léonard Nosferatu (Ho- ward Vernon), qui, ayant troqué son patronyme pour celui de von Braun, est comme passé du statut de vampire à celui de criminel de guerre. À la tête de l"Institut de Sémantique Générale (!) il veut imposer une société régie par ce qu"il appelle la logique, mais qui est plutôt la prétendue Intelligence Artificielle et ses "cerveaux électroniques". Dans ce monde à la rationalité auto-proclamée, il ne faut pas dire "pourquoi", mais "parce que", car les réponses ont pris le pas sur les questions. Les émotions sont interdites et quiconque est surpris à pleurer est exécuté publiquement dans une piscine pour "action illogique". Johnson est en réalité l"agent secret Lemmy Caution (détournement d"un personnage qui fit la gloire de Constantine dans une série de films des années

1950) chargé de ramener Nosferatu dans les galaxies extérieures (Nueva York,

Tokyohama) ou à défaut de le liquider. La voix monocorde d"60lui annonce qu"il a été identifié, mais il réplique en posant à la machine une énigme qui provoquera à terme sa surchauffe. Il finit par abattre le scientifique totalitaire et s"enfuit en compagnie de sa fille Natacha (Anna Karina) alors que les personnages décervelés d"Alphaville agonisent dans les couloirs. Le film est également un festival de citations, mais ce n"est pas comme souvent le dernier livre lu par Godard, à moins qu"il n"ait tout juste découvert Capitale de la douleurdont des passages sont lus en voix off. On entend aussi "- Moi je voyage au bout de la nuit" ou "- Le silence éternel de ces espaces infinis m"effraie" qui s"intègrent naturellement dans le scénario, grâce à l"humour de Lemmy Caution, contrairement aux habituels cheveux sur la soupe. "Vous êtes fatigué, M"sieur?" : les séductrices d"ordre trois, tatoutées et nu- mérotées, répètent, en blouse, leur litanie dans les couloirs sur la musique lanci- nante de Paul Misraki. Natacha n"éprouve aucun sentiment - "Amoureux, qu"est- ce que c"est?", écho du "Qu"est-ce-que c"est, dégueulasse?" d"À bout de souffle (p. 468
). Après l"implosion d"60, elle articule péniblement "Je vous aime". Le film utilise de façon inattendue les décors banals et déshumanisés de l"époque, la poste du Louvre ou des bâtiments filmés de nuit en contre-plongée, ce qui crèe une impression d"étrangeté. Vers la fin, sans doute à cause de la destruction de l"ordinateur, la photo vire parfois au négatif. Second rôle pour László Szabó et apparition d"Akim Tamiroff qui joue le détective Henry Dickson, référence auHarry Dicksonde Jean Ray. La corruzioneLa corruption, Mauro Bolognini, Italie, 1963, 79 mn Le jeune Stefano (Jacques Perrin) se destine à la religion, ce que son père (Alain Cuny), cynique éditeur milanais, ne saurait accepter. Il corrompt littéra- lement cet idéaliste au moyen de sa jeune maîtresse (Rosanna Schiaffino) qui se charge de le déniaiser lors d"un week-end au large des îles Pontines. Le film se clôt alors que Stefano essuye une larme en contemplant des jeunes gens alignés pour danser le madison, métaphore de sa probable rentrée dans le rang. Isa Miranda joue la mère neurasthénique de Stefano.

ManonHenri-Georges Clouzot, France, 1949, 101 mn

Manon Lescauttransposé à la Libération avec la Palestine en guise de Loui- siane. Le film est un règlement de compte de Clouzot avec la Libération : femmes tondues et trafics en tout genre, par exemple de pénicilline grâce aux Américains. Le frère de Manon (Serge Reggiani) est particulièrement répugnant, tout comme l"est le négociant joué par Raymond Souplex. Manon (Cécile Aubry, extraordi- naire) est une femme-enfant gentille, et même un peu trop puisqu"elle utilise ses charmes comme petite monnaie. Difficile de lui reprocher d"être allée avec les Allemands, ce n"est pas sa faute si les Américains sont arrivés après. Pour assurer un niveau de vie décent à son couple, elle se prostitue en cachette, mais dans un établissement tenu par une dame très bien (Gabrielle Dorziat). Elle est même prête à épouser un Américain, car là-bas, les mariages ne comptent pas. Michel Auclair est un Desgrieux avili et dégradé par l"amour qui se retrouve en Palestine avec des émigrants juifs (les acteurs yiddish du théâtre Lancry, fermé en 1953) bientôt abattus par des Bédouins qui blesseront mortellement Manon. La fin du film qui voit Desgrieux traîner le cadavre de l"aimée et l"enterrer dans le sable est d"un romantisme déchirant, inattendu chez Clouzot : "- Je suis heureux que tu sois morte" dit-il à celle que plus personne ne peut désormais convoiter. Institute BenjamentaStephen & Timothy Quay, Grande-Bretagne, 1995,

105 mn

Jakob (Mark Rylance) entre à l"Institut Benjamenta, une école de domestiques dirigée par un frère et une soeur (Gottfried John et Alice Krige), où des élèves un peu zombies psalmodient des commandements d"obéissance en répétantad nauseamles mêmes gestes absurdes quand ils n"oscillent pas en cadence. Dans le saint des saints trône un poisson rouge prisonnier d"un bocal aux allures de loupe. On est entre Kafka et la Maison Usher car la soeur meurt. Étrange et magnifiquement filmé en noir et blanc, ce "rêve qu"on appelle vie humaine" est cependant un peu longuet faute de scénario. 390
Dead soulsLes âmes mortes, Bing Wang, 2018, 504 mn Deux camps de "rééducation", Jiabiangou (avec son annexe Xintiandun) et Mingshui dans le Gansu, aux confins du désert de Gobi. De 1957 à 1961, on y envoie des déviationnistes, des "régionalistes" mais surtout des "droitiers". Cette étiquette s"attache facilement à qui n"a pas le bon pedigree de classe, par exemple les enseignants ou encore ceux qui ont été liés à l"Ancien Régime. Ou les impru- dents qui, lors des Cent Fleurs où l"on incitait à la critique, ont hasardé quelques observations sur un dirigeant abusif, sur la distance par rapport aux "masses". Ces accusations sont des sparadraps dont on ne saurait se débarrasser : les contester revient à mettre en doute l"infaillibilité du Parti... Il y a d"ailleurs des quotas de droitiers : selon leur niveau on trouvera plus ou moins de déviants! À Mingshui, la caméra s"attarde longuement sur une sorte de terrain vague où traînent des déchets blanchâtres. Pas d"erreur, ce sont bien des ossements humains; les habitants, interrogés en 2005, savent qu"il y a ici un charnier, ils y ont même trouvé un squelette menotté. En cherchant, on trouve des cailloux gros comme le poing sur lesquels on peut vaguement lire un nom. Car on mourait beaucoup : sur 3200 internés, seuls 500 en réchappèrent. Les cercueils en bois venant à manquer, on utilisa du chaume puis de simples couvertures. Cette mortalité terrifiante était aggravée par les conditions d"hébergement : Mingshui se trouvait dans des ravines où aucun baraquement n"avait été construit. Les déportés, qui devaient s"abriter dans des sortes de grottes naturelles, étaient retrouvés morts au petit matin, le froid ayant achevé le travail de la faim. Car la population du camp a été avant tout victime de sous-alimentation, le corps commençant par enfler avant de se transformer en squelette peinant à marcher. La cause de cette disette, qui touchait toute la Chine, est à chercher dans le volontarisme économique du Grand Bond en Avant qui, combiné à une application rigide des ordres, conduisait à une ration journalière inférieure au minimum vital. Pour ne pas mourir de faim, on mangeait les cadavres; cela valait mieux que les graminées sauvages sources d"une terrible constipation. Les cuisiniers, qui étaient les mieux lotis car ils se nourrissaient en cachette après minuit, avaient un peu le droit de vie et de mort puisque selon le mouvement de leur louche, ils pouvaient décider de mettre quelques nouilles dans la soupe où ne servir que du bouillon. Les épouses pouvaient rendre visite aux déportés, du moins celles qui n"avaient pas divorcé de ces parias. Mais elles étaient souvent dévalisées en chemin de la nourriture qu"elles avaient tenté d"apporter. Jiabiangou et Mingshui furent fermés en catastrophe en janvier 1961, laissant quelques survivants; que Wang Bing interroge longuement - ils ont alors dans les

80 ans - entre 2005 et 2017, avant que tout ne retombe dans l"oubli. La tentative

d"élever sur place une stèle commémorative s"est heurtée à l"administration qui n"a pas hésité à la détruire. Mais ce film est plus efficace qu"un monument. 391
Heaven"s gateLa porte du Paradis, Michael Cimino,usa, 1980, 217 mn Le film qui provoqua la faillite d"United Artists à cause d"un budget pharao- nique et d"un échec critique aux allures de cabale. En évoquant la "Johnson County War" de 1892, le scénario prend l"Amérique toujours satisfaite d"elle-même à rebrousse-poil. Il est question de l"extermination, non pas des Indiens, mais d"émigrants pauvres venus d"Europe centrale qui dé- rangent lescattle baronsdu Wyoming. Des tueurs sont payés 50 $ par tête pour en tuer une centaine (125 exactement); avec l"appui discret de l"Armée et du président républicain Benjamin Harriman. Même si leurs destinées sont un peu traficotées, les principaux personnages du film sont historiques, comme James Averill (Kris Kristofferson), fils de bonne famille devenu shérif, Nate Champion (Christopher Walken), d"abord tueur pour les éleveurs puis leur victime, Ella Watson (Isabelle Huppert), madame d"un boxon où l"on paye "cash or cattle". Ainsi que Frank Canton (Sam Waterston) assassin en chef et William Irvine (John Hurt), politicien alcoolique et corrompu. Tout commence à Harvard en 1870 avec une cérémonie de fin d"étude de vingt minutes où Irvine explique qu"il ne faut surtout rien changer à l"ordre établi. Nous faisons connaissance avec personnage principal, Averill, qu"on retrouve dans le court épilogue (4 mn) à bord d"un yacht au large de Newport en 1903 : il semble avoir perdu son ressort intérieur. Tout ça n"est évidemment pas une glorification du "melting pot". Le film est aussi un western, mais très loin des stéréotypes du genre; ce genre alors en plein sommeil où les considérations sociales sont, sinon absentes, du moins très édulcorées. Les personnages secondaires ne parlent pas anglais mais plutôt allemand ou ukrainien. On les voit surtout dans des scènes de groupe caractéristiques de la mythologie des émigrants, arrivant sur le toit d"un train ou cheminant avec enfants et bagages sur la route, comme les Hébreux arrivant en Terre Promise. Et cette incroyable scène de bal populaire en patins à roulettes qui fait pendant au prologue où des couples d"étudiants friqués dansaient sur la musique de Johan Strauss. Quant à la Cavalerie, son rôle consiste à venir au secours des tueurs en mauvaise posture. Incidemment, les go-devils, machines "romaines" utilisées par les immigrants, ont bien existé. Autre manquement aux usages, la revendication à l"européenne de la primauté du metteur en scène - d"où le caractère ostensiblement dispendieux du budget. Le film se voulait un peu la revanche des réalisateurs brimés par les studios depuis le massacre deGreed(p.1725 ); et son dénigrement la contre-attaque de l"idée hollywoodienne du producteur tout puissant. Une splendide musique nostalgique (violon et mandoline) de David Mansfield - qui apparaît dans un rôle de violoniste à roulettes - sert ce film qui, au-delà de la dénonciation politique, nous propose un Far West attachant, sans héros positif, comme on n"en voit guère que dans leJohn McCabede Robert Altman (p.397 ). 392
Onna no rekishiL"histoire d"une femme, Mikio Naruse, Japon, 1963, 126 mn La vie des femmes de la famille Shimizu est ponctuée par des morts d"hommes aux fréquentations douteuses. L"histoire est celle de Nobuko (Hideko Takamine) tout autant que celle du Japon de la guerre et d"après. Elle perd son époux K

¯oichi

tué sur le front et apprend plus tard qu"il avait revu une maîtresse la veille de son départ. La mère de K ¯oichi (Natsuko Kahara) avait elle aussi perdu le sien qui, criblé de dettes, s"était suicidé en compagnie d"une geisha. K

¯ohei, fils de Nobuko,

meurt à son tour dans un accident de voiture. Une vie triste qu"aurait pu éclairer l"amour d"Akimoto, le meilleur ami de K

¯oichi, qui se livrait au marché noir et

s"était hélas évaporé pour échapper à la Police. Quand la chanteuse de bar Midori vient faire savoir qu"eller est enceinte de K

¯ohei qui l"avait épousée, la rancoeur

l"emporte chez la malheureuse Nobuko qui traite sa bru de pute. Concession scé- naristique, les trois femmes finissent par se rassembler autour du fils de K

¯ohei.

Tsuma yo bara no y¯o niMa femme, sois comme une rose|, Mikio Naruse,

Japon, 1935, 74 mn

Kimiko (Sachiko Chiba) part à la campagne retrouver son père Shunzaku (Sadao Maruyama) qui l"abandonna, ainsi que sa mère, pour aller vivre avec l"ancienne geisha Oyuki (Yuriko Hanabusa). Elle espère ainsi lui faire quitter cette vie scandaleuse pour réintégrer le giron familial. Mais, contre toute attente, elle découvre qu"Oyuki est une femme généreuse - ce que n"est pas sa mère - et que Shunzaku, qui l"avait suivi à contre-coeur à T

¯oky¯o, est bien plus heureux dans la

montagne avec sa seconde famille; elle l"incite à y retourner. Un film touchant

à la morale pour le moins décapante!

Santa sangreAlejandro Jodorowsky, Mexique, 1989, 123 mn Deux fils Jodorowsky, Adan et Axel, incarnent Fenix, qui fut témoin, enfant, de la mutilation de sa mère Concha (Blanca Guerra) par son père. Adulte, il participe avec elle à un étrange spectacle où il lui prête les bras dont elle est dépourvue et qu"elle peut actionner à son gré, en particulier pour tuer celles qui s"approchent de trop près du rejeton; car c"est une femme jalouse et un peu incestueuse. Fenix recule devant le dernier meurtre et poignarde sa mère qui se dissout alors : "Sors de ma vie" dit-il à celle qui n"avait en fait pas survécu aux coups de son père mais garde toujours le pouvoir sur son esprit. Film d"une poésie douloureuse servi par d"inoubliables images baroques : tri- somiques et nains de cirque, un cimetière d"où d"affriolantes mortes sortent de leur tombe et surtout les funérailles d"un éléphant dont le cercueil gigantesque traverse la ville. Références àThe unknownetThe invisible man(pp.699 ,1613 ). 393
Death takes a holidayLa Mort prend des vacances, Mitchell Leisen,usa,

1934, 80 mn

La Mort se donne trois jours de vacances : bonne nouvelle pour les accidentés de la route, puisqu"on ne meurt plus. Elle décide même de prendre l"apparence d"un mortel, le prince Sirki (Fredric Brown) qui repartira dans l"autre monde en compagnie de la jeune vivante dont il s"est épris. Ce film des débuts de Leisen est bavard et statique, en un mot théâtral. Sur le thème de la Mort lasse, Lang avait fait mieux (p. 612
quotesdbs_dbs27.pdfusesText_33
[PDF] Beth Hart et TOTO au Morzine Harley Days de juillet 2015 - France

[PDF] BETHANY FRENCH BAPTIST CHURCH L`Eternel est élevé au

[PDF] bethanyhamilton - Univers de la Bible

[PDF] Béthencourt-sur-mer : Exposition 1914 - Anciens Et Réunions

[PDF] BETHENCOURT—SUR-MER - CLÉLIA MAI

[PDF] BETHESDA DARMKREBSZENTRUM DUISBURG

[PDF] BETHESDA MAGAZINE RESTAURANT WEEK

[PDF] bethisy saint pierre - Téléphones

[PDF] bethune - Batixia

[PDF] BETHUNE RETRO 2011 Pré-programme

[PDF] Béthune, le 05 septembre 2014 L`inspecteur de l`Éducation

[PDF] betina jensen

[PDF] Bêtise de Badiou - Paroles des Jours - Bentley

[PDF] Bêtises du cochon d`Inde Bêtises du cochon d`Inde

[PDF] BetiZ Fest 2015 - Gestion De Projet