La fiscalité de la République démocratique du Congo: les impôts réels
2016?3?13? LA FISCALITE DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO : LES. IMPOTS REELS. Par IBANDA KABAKA Paulin Doctorant en droit public économique
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La réforme forestière de 2002 en République démocratique du
2019?3?9? Mots-clés : Congo fiscalité forestière
Crise des Inégalités Extrêmes dans la SADC : Combattre laustérité
impôts les mesures de lutte contre la fraude fiscale
World Bank Document
2020?1?12? RDC. AVANT-PROJET DE LOI RELATIVE AUX. IMPÔTS SUR LES REVENUS. Révisions proposées et ... TITRE II : IMPOT SUR LES REVENUS PROFESSIONNELS .
CENTRE REGIONAL DASSISTANCE TECHNIQUE POUR L
d'AFRITAC Centre dont les activités en République Démocratique du Congo
World Bank Document
de Kinshasa la capitale de la République démocratique du Congo. recettes fiscales directes que pour les impôts indirects
Les flux financiers illicites et le développement durable en Afrique
de la fiscalité du commerce
CODE GENERAL DES IMPOTS - Congo Mines
Le ratio impôts/PIB le plus élevé en République démocratique du Congo était de 10 7€ en 2012 et le ratio le plus bas était de 0 6€ en 2000 Dans la classification de l'OCDE le terme « impôts » se limite aux versements obligatoires sans contrepartie aux administrations publiques
Statistiques recettes publiques en Afrique - OECD
En 2020 les recettes non fiscales de la République du Congo réprésentaient 23 1 du PIB et elles étaient supérieures à la moyenne des 31 pays africains (6 8 du PIB) Les loyers et les redevances représentaient la plus grande part des recettes non fiscales en République du Congo en 2020 s'élevant à 21 2 du PIB et 94 9 des
ANNEXE EXPLICATIVE DES DISPOSITIONS FISCALES DE LA LOI DE
l’évaluation de la conformité avant embarquement des marchandises à destination de la République du Congo Des mesures administratives sont par ailleurs préconisées pour l’atteinte de l’objectif de performance des recettes fiscales
Quels sont les financements de la République démocratique du Congo ?
- Dans le cadre de la coopération bilatérale ou multilatérale, la République Démocratique du Congo bénéficie des financements extérieurs pour la réalisation des divers projets. Ces financements s'expriment à travers des accords qui prévoient expressément ou non des exonérations fiscales et douanières.
Comment sont récapitulées les fiches de la République démocratique du Congo ?
- Les fiches sont récapitulées sur des relevés nominatifs modèle 34/ 57, dressées par province en double exemplaire. Au vu de ces relevés, une déclaration modèle 34/52 unique est établie en un seul exemplaire pour tous les établissements situés en République Démocratique du Congo. 409
Est-ce que les impôts sont payés en franc congolais ?
- Cependant, les impôts, droits, taxes, redevances, pénalités et amendes afférents aux exercices comptables antérieurs à 2006 restent libellés en Franc fiscal au taux du jour de réalisation du fait générateur et sont payés en Franc congolais à la parité en vigueur à la date de leur paiement effectif.
Qui gère les impôts ?
- Cette partie de la législation est particulièrement placée sous la gestion de la Direction Générale des Impôts ou de la Direction Générale des Recettes Administratives, Judiciaires, Domaniales et de Participations, selon le cas.
![La réforme forestière de 2002 en République démocratique du La réforme forestière de 2002 en République démocratique du](https://pdfprof.com/Listes/38/21254-38document.pdf.jpg)
Démocratique du Congo : 1990 - 2020*
Elie Ndemba TshilambuŻÂ
Résumé
I·RNÓHŃPLI GX SUpVHQP MUPLŃOH HVP G·MQMO\VHU OH U{OH GH OM ILVŃMOLPp et PHVXUHU O·HIIHP GH celle-ci à travers son
impact sur le capital public, dans la croissance économique en République Démocratique du Congo en
V·MSSX\MQP VXU OH PRGqOH GH ŃURLVVMQŃH HQGRJqQH GH %MUUR 1EE0 HP j déterminer le taux optimal de
pression fiscale à PUMYHUV O·HVPLPMPLRQ GX PRGqOH GH 6F8IIKB I·LQteraction entre la fiscalité et la
ŃURLVVMQŃH SRXUUMLP MYRLU XQH MOOXUH QRQ OLQpMLUH VRXV OM IRUPH G·XQH ŃRXUNH GH I$))(5 OH PHVP
croissance économique. Un modèle ARDL a été estimé sur la période 1990-2020 pour analyser la
dynamique de ces deux variablesB IHV UpVXOPMPV RNPHQXV YRQP GMQV OH VHQV G·XQH UHOMPLRQ ŃURLVVMQPH HQPUH
la fiscalité et la croissance économique en RDCB $LQVL j PUMYHUV O·LPS{P Oes ménages contribuent au
financement du capital public qui conduit in fine à améliorer la croissance économique. Il en est ressorti
GH ŃHPPH pPXGH TXH OHV QLYHMX[ GHV ŃRPSRVMQPHV ILVŃMOHV RNVHUYpV Q·RQP SMV pPp HIILŃLHQPV HP RSPLPMX[
par rapport aux taux de croissance économique observés en RDC durant la période 1990-2020.
I·HVPLPMPLRQ GX PRGqOH GH 6F8IIK UpYqOH TX·MYHŃ XQ QLYHMX GH 24 GH SUHVVLRQ ILVŃMOH RQ SHXP MYRLU
une croissance économique soutenue. Mots-clés : Politique Budgétaire, Croissance économique, Pression fiscaleClassification JEL : E62, E22, O40, C11.
1. Introduction
Dans le contexte économique actuel, la question qui se pose souvent est la suivante : comment croissance économique ?Également, est-il possible de développer une politique fiscale qui favorise la croissance économique
faible en Afrique, ces questions sont particulièrement indiquées et invitent par le fait même le
gouvernement Congolais à envisager de rééquilibrer son régime fiscal.Depuis la moitié du XXème siècle, la politique budgétaire aussi bien que la politique monétaire est
rapprocher le PIB de son plein emploi. La politique budgétaire repose essentiellement sur la
des emprunts. Pour améliorer le bien- ses services publics eninfrastructures scolaires et sanitaires passant par la réhabilitation des infrastructures existantes et à
besoin se fait remarquer. * Les opinions et recommandations exprimées dans ce papier sont strictement celles de auteur.Université Protestante au Congo, RDC : Master en Sciences économiques, courriel : ndembaeulyas@gmail.com.
font.En effet, plus il y a une gestion rigoureuse et transparente des ressources fiscales que les effets de la
politique fiscale sont perceptibles et cela pourrait inciter les contribuables à payer leurs impôts ;
lorsque les opérateurs économiques observent la construction des routes et des chantiers de
réhabilitation des infrastructures publiques etc. Cela leur donne une bonne opinion de la gestion des
mieux collecter davantage les impôts, les autorités fiscales doivent utiliser de manière rationnelle
les deniers publics en privilégiant ou lésant un secteur économique par rapport à un autre selon le
poids des secteurs dans la croissance économique. Par ailleurs, nous notons que les taxes ne doivent
A partir des études théoriques faites par ces précédents auteurs, la quesLa République Démocratique du Congo caractérisée par des niveaux très bas de collecte des taxes
ce de ses pays membres, ont subi beaucoup de chocséconomiques exogènes dont les 2 chocs pétroliers des années 1973 et 1979, la crise financière
les FMI, le pays a fait de nombreuses réformes économiques et une harmonisation de la fiscalité
intérieure et la fiscalité extérieure pour favoriser la libre circulation des produits et améliorer la
compétitivité des entreprises locales. Les grands traits de ces grandes réformes fiscales sont la mise
en place une application uniforme de la TVA à 16 entreprises . Par ailleurs, il convient de signaler le pays a ités politique durant les années 90 entrainant une détérioration importante du cadre macroéconomique avec lui un effritement des performances économique. Cette situation de crise politico- ont entrainé une très grande volatilité du taux de croissance économique dans le pays.pression fiscale, la structure des taxes et le taux croissance économique. En effet, la structure des
taxes peut affecter le taux de croissance économique via son impact sur les composantes du PIB -à-dire sur la Consommation finala compétitivité des entreprises. Ces auteurs ont montré que certaines taxes ont plus nuisance a la
-là qui pondère plus les taxes sur la consommation au détriment des taxes sur les revenus des ménages ou lesbénéfices des entreprises. Ce résultat a été encore prouvé dans Branson et Knox Lovell (2001). Une
est que les taxes portant sur lesplace le programme de transition fiscale (PTF) en mars 2006 à Abidjan qui consiste à baisser ces
taxes collectées aux frontières des Etats et de les compenser par une hausse des taxes intérieures
totales rapportées au PIB) pour tous les États membres. Au nrentrées fiscales, et rares sont les modèles qui accordent une place importante à la variable fiscale
croissance est de ce fait peu pris en considération.Dépassant la simple technique de couverture des dépenses publiques, la fiscalité est un puissant
vue et, en conséquence, nécessaire pour éviter les crises économiques, stimuler le processus de
croissance et réduire les inégalités sociales.Cette liaison est-elle vérifiée pour le cas en RDC ? En vue de répondre à cette question, le présent
travail sera organisé de la manière suivante : dans une première section nous allons présenter le
simultanées sera estimé, pour tester empiriquement le lien entre les deux composantes. Maroc. Les individus participent au financement du capital public par l public contribue, à son tour, à la croissance économique.2. Théorie
2.1.Revue théorique
inspirées des modèles néo-classiques de Solow -politiques budgétaires ont un impact sur le taux de croissance économique, mais pas à long terme.
démographique ou le progrès technique pouvaient affecter de manière durable le taux de croissance
économique tandis que les politiques budgétaires avaient des effets limités à court terme. La théorie
de croissance endogène prônée par Romer (1986), Lucas (1988) et Barro (1990) a mis en exergue
que les investissements en capitaux physiques et humains ont des effets permanents sur le taux decroissance économique et que la politique fiscale peut affecter négativement comme positivement le
publiques, qui elles-La théorie de la taxation optimale étudie le système de taxation qui minimise les distorsions et
bien--être, deux approches o pose que les agents économiquesont les comportements similaires et donc on se permet de choisir un agent représentatif, avec lequel
approche pour étudier les de consommation et donc les biens de demande inélastique devront être lourdement taxés.Mirrless (1971) propose une approche de taxation optimale en suggérant que le planificateur central
les agents se diffèrent par leur habilité à gagner le revenu. Le planificateur observe le revenu (PIB)
taux de taxation très élevé du revenu, cela pourrait décourager les contribuables à fournir beaucoup
pour des individus à faible habilité à gagnerperçoit la taxe optimale comme un équilibre dans un jeu à information imparfaite entre le
planificateur central et les contribuables. Le planificateur central aimerait taxer ceux qui ont une grande caà faible revenu. Le planificateur doit donc mettre en place un système dans lequel les contribuables
choix à opérer entre les taxes directes et les taxes indirectes5. Une difficulté à trouver une solution
taxes directes et les taxes indirectes.pays pour citer en exemple, on avait fait une remarque que dans les années 1980, les taxes
indirectes en particulier la TVA occupait une très grande proportion dans les recettes fiscales dans
le principe du décalage et la prise en compte des caractéristiques individuelles ; on arrivait à
dissocier les taxes directes des taxes indirectes parce que les taxes directes sont ajustées en fonction
des caractéristiques intrinsèques des individus tandis que les taxes indirectes ne prenaient pas en
compte ces aspects. Les taxes indirectes étaient assises sur toutes les transactions impliquant un
acheteur et un vendeur. Ces mêmes auteurs prônent une non-taxation du capital ; cela repose sur
deux intuitions. La première intuition est que le capital peut être considéré comme un équipement
un bien intermédiaire entre la production et les intrants dans le système de production et la seconde
est la violation du principe de non-uniformité des taxes sur la consommation des biens, car le capital courant est une consommation future.Certains auteurs comme Henderson (1948) ont argumenté que les taxes sur le revenu sont à peu près
équivalentes aux taxes sur les biens ; la preuve qui soutient cette idée est que la plupart des gens
portée sur le bien cela affecterait le choix des individus de la même manière.2.2.Revue empirique
Parallèlement au
une importante littérature empirique visant à examiner les effets du capital public sur la croissance
des nations. Les premières études (Ashauer, 1989 et Munnell, 1990)§ ont mis en évidence un effet
positif du capital public sur la production ou la productivité des entreprises, en estimant des
fonctions de production à trois facteurs.Munnell (1992) a montré que le déclin de la productivité américaine dans les années 1970 était lié
avec une fonction de production (Cobb Douglas, données en log) dont les facteurs sont le capitaldes capacités de production, afin de prendre en compte les variations conjoncturelles. Les données
concernent les Etats-Unis de 1949-1985. Munnell (1993) a montré toujours dans le cas des Etats américains(1992)40 confirment ce résultat pour les régions allemandes (un travail précurseur de Mera,
197341, pour les régions japonaises va dans le même sens). Andersson et alii (1990)42, révèlent, de
leur côté, pour les régions suédoises que les infrastructures routières sont les plus productives. Ce
résultat est confirmé par Garcia-Mila et McGuire (1992)43 pour les Etats américains.réalisée à partir de données en coupe sur les régressions françaises, aux années 1970-1989. Il a
développé notamment un modèle de croissance endogène dans lequel le taux de croissance de la
aspects positifs (productivité) et négatifs (financement). Il a montré que les régions dont le taux
0.02 et 0.09. Ce résultat montre donc aussi un lien positif et significatif. Il a confirmé aussi si sa
diminution lorsque la zone étudiée se réduit.Ces premiers résultats ont cependant donné lieu à une vive controverse quant à leur robustesse
statistique (Eberts, 1990 et Gramlich, statistiquement. Ildiscussions méthodologiques débouchant sur une révision à la baisse des résultats des premiers
travaux. Concernant le sens de causalité de la relation, si le capital public peut être productif, il est
financé par les contribuables , la dotation en infrastructures va donc dépendre du revenu de ceux- (Duffy-Deno et Eberts, 1991; Ford et Poret, 1991).Cette méthode a été appliquée pour le cas de la France, (Shmitt et Charlot; 1999) en mobilisant des
1982- -log a permis de
un élément stimulant la croissance régionale, i disparités interrégionales.§ Cité par CHARLOT.S et SCHMITT.B, 1999.
empiriques, surtout du modèle de Barro qui a intégré la variable fiscale, que nous voulons en tester
modèle va introduire le capital public, le capital privé, le capital humain et la fiscalité.
Une étude empirique faite par Barro en 1989 puis reprise par lui-même en 1991 utilise les variables
fiscales et le taux de croissance économique dans un modèle de régression ; en prenant le ratio des
dépenses de consommation sur le PIB réel comme variable explicative, Barro trouve que cettevariable peut avoir une corrélation négative ou positive avec le taux de croissance économique.
économique, car les taxes qui financent de tels types de dépenses publiques impactent négativement
Mais cependant, lorsque les dépenses publiques visent à créer par exemple les infrastructures
routières ou des investissements liés aux secteurs privés cela renchérit le rendement du capital privé
et entraine une hausse des investissements privés, de la consommation et du revenu. On note
résultats les plus importants de cette étude indique que capital.9) ; ces auteurs
confirmés par celle de Gemell, Kneller et Sanz (2006), qui fournit de nouvelles données sur l'impact
à long terme des taxes génératrices de distorsion sur la croissance dans les pays de l'OCDE en
mettant à jour et en élargissant les ensembles de données pour couvrir la période 1970-2004.
Widmalm (2001) a utilisé des données transversales groupées provenant de 23 pays de l'OCDE de
1965 à 1990, et a montré que la proportion des recettes fiscales générée par l'imposition du revenu
des ménages avait une corrélation négative avec la croissance économique. La robustesse du
résultat est confirmée par une analyse de sensibilité, dans laquelle l'auteur a contrôlé
systématiquement les autres déterminants de la croissance plausible.Arnold (2008) a intégré les indicateurs de la structure fiscale dans un ensemble de régressions en
panel pour un échantillon de 21 pays de l'OCDE sur la période 1971-2004 et a constaté que les
taxes sur la propriété sont les plus favorables à la croissance, suivies des taxes à la consommation,
puis des taxes personnelles7, les impSzarowska (2013) a appliqué une analyse de régression aux données de panel annuelles pour les
États membres de l'UE-24 de 1995 à 2010 et a mis en évidence un effet positif statistiquement
significatif des taxes à la consommation sur la croissance du PIB.de façon empirique la classification des différents types de taxes en comparant leurs effets sur le
sur le bénéfice des entreprises, les taxes sur la consommation et les taxes sur la propriété privée
taxes sur la consommation sont favorables à la croissance, ou que les taxes sur le revenu et les taxes
sur le revenu des ménages sont favorables à la croissance ou que les taxes sur le bénéfice des
entreprises sont nuisibles à la croissance économique comme cela avait été le résultat primordial de
1). -ci en analysant comment les différents types detaxes que sont les TVA, les taxes sur le bénéfice des entreprises et les taxes sur le travail affectaient
utilisant une régression en panel de 34 pays, les croissance économique.Contrairement aux résultats de Szarowska (2013), Bernardi (2013) a réalisé une analyse des
tendances en matière de fiscalité des pays membres de la zone euro (ZE-17), ainsi qu'une analyse
pays par pays pour la période 2000-2014. Il a constaté que les gains d'un transfert fiscal (des impôts
directs aux impôts indirects) ne semblaient pas être aussi simples que le prétendaient les recherches
précédentes. Au contraire, il prédit que le maintien du système fiscal en cours pourrait exacerber le
généralisée de politiques budgétaires restrictives par presque tous les pays membres.Les auteurs Canavire-Bacarreza, Martinez-Vazquez et Vulovic (2013) ont évalué l'effet de
différents instruments fiscaux sur la croissance des pays d'Amérique latine à l'aide de techniques de
vecteurs autorégressifs et d'estimation de données de panel. Ils ont trouvé que l'impôt sur le revenu
des particuliers n'avait pas l'effet négatif attendu sur la croissance économique. En ce qui concerne
la région. Le recours aux taxes sur la consommation a eu des effets positifs importants sur la
certains des pays sélectionnés. Saima Saqib, Tariq Ali, Muhammad Faraz Riaz, Sofia Anwar et Amir Aslam (2014) ont analysé lesagrégé et la dépense totale de consommation des ménages comme variables dépendantes et en
prenant en compte la pression fiscale, les taxes sur les ventes et les taxes sur le revenu ; avec ses
données sérielles de 1973 à 2010, ils obtiennent que toutes les séries soient stationnaires, que la
pression fiscale exerce un effet négatif sur le PIB réel , que les taxes sur le revenu ont un effet
consommation. En guise de conclusion, ces auteurs trouvent que le système de taxation en cours au ments qui composent la structure des3. Etats des lieux
congolaise, soit pour une période de 1990-2018. Nous calculons les performances économiques pour chaque sous-ité budgétaire de la R.D.en oeuvre des politique économique, nous établissons une correspondance entre chaque période et
un Premier ministre. Les données di moins 2 ans. Dans certains cas, nous formons des périodes communes à un seul gouverneur commedes gouverneurs à une seule période. Le tableau 12 associe chaque période à son chef du
gouvernement. Nous analysons la dynamique macroéconomique en RD Congo sous les quatre (4) secteursmacroéconomiques majeurs notamment : Le secteur de finances publiques, le secteur monétaire, le
secteur réel et le secteur extérieur. Pour le secteur de finances publiques, nous considérons les
variables ci-après : (i) le ratio de la dépense publique par rapport au PIB, (ii) le ratio du niveau de la
dette publique par rapport au PIB et (iii) le ratio de la recette fiscale par rapport au PIB, soit la
pression fiscale. Pour le secteur monétaire, nous scriptons la dynamique du (i)nominal et du (ii) taux de change officiel (TCO). Quant au secteur réel, nous analysons (i) le PIB
per capita, (ii) la dynamique des prix et (iii) de la population. Enfin, dans le secteur extérieur, nous
analysons (i) le ratio de la Balance commerciale par rapport au PIB, et (ii)Nos analyses se basent sur (i) les moyennes, (ii) les volatilités et/ou (iii) la croissance en (%) pour
chaque variable retenue.3.1.Secteur de Finances publiques
La dynamique du ratio dépenses publiques par rapport au PIB est synthétisée dans la Figure 1. La
moyenne du ratio dépenses-PIB se situe entre 22,6% (2002-2005) et 6,4% (1994-1997). Le ratio aété moins volatile entre 2010-2013 (0) et plus volatile entre 2002-2005(7,3). Cette dynamique en
dent de scie montre la particularité de chaque période allant du début des années 90 caractérisées
par une politique budgétaire expansive couplée aux crises sociales (Pillages) ayant ainsi engendrer
des forte volatilité des prix ainsi que de la monnaie nationale, ensuite, la période allant de 2002 à
2009 caractérisée par des forts investissements publics notamment avec le programme de 5
chantiers lancé par le Président Joseph Kabila et, enfin, la dernière période allant de 2014 à 2018
dépenses dont la plupart non contrôlée. Figure 1 : Dynamique du ratio Dépenses publiques - PIBNote : Les calculs et la figure sont élaborés par les auteurs à partir des données de la BCC
-PIB est reprise dans la Figure 2. La moyenne du ratio dettepublique-PIB la plus élevée a été atteint entre 1994-1997 (199,63%) et la plus faible entre 2010-
2013 (10,9%). La moyenne de la volatilité de ce ratio se situe entre 0,23 (1994-1997) et 24,7 (1998-
la dette publique a été possible grâ la Banque mondiale** ** Url : https://www.imf.org/fr/News/Articles/2015/09/14/01/49/pr10274 0 5 10 15 20 251990-1993 1994-1997 1998-2001 2002-2005 2006-2009 2010-2013 2014-2018
Moyenne
Volatilité
Figure 2 : Dynamique du ratio Dettes publiques - PIBNote : Les calculs et la figure sont élaborés par les auteurs à partir des données de la BCC
publique-PIB la plus élevée a été atteint entre 2010-2013 (26,5%) et la plus faible entre 1990-1993
(1,4%). La moyenne de la volatilité de ce ratio se situe entre 0,012 (1990-1993) et 0,044 (2014-publiques a été possible grâce à la conjugaison des efforts des gouvernements congolais. Par
Figure 3 : Dynamique de la Pression fiscale
Note : Les calculs et la figure sont élaborés par les auteurs à partir des données de la BCC
3.2. Secteur Monétaire
nominal se situe entre 12,0% (2010-2013) et 6,0% (2002- historiquement atteint son niveau le plus bas (soit 6,0%) entre 2002 et 2005 mises à part sesréalisations négatives des années 90. Notons également que ce taux est resté stable entre 2013 et
1,9 (2002-2005) et 9,6 (2010-2013).
Tableau 1 G\QMPLTXH GX PMX[ G·LQPpUrP GLUHŃPHXU GH OM %FF Indicateur 1990-1993 1994-1997 1998-2001 2002-2005 2006-2009 2010-2013 2014-2018Moyenne 6,0 10,6 12,0 7,8
Volatilité 1,9 4,5 9,6 7,4
Note : Les cellules vides indiquent la non prise en partir des données de la BCC 0 50100
150
200
250
1990-1993 1994-1997 1998-2001 2002-2005 2006-2009 2010-2013 2014-2018
Moyenne
Volatilité
0 0,05 0,1 0,15 0,2 0,25 0,31990-1993 1994-1997 1998-2001 2002-2005 2006-2009 2010-2013 2014-2018
Moyenne
Volatilité
La dynamique du taux de change officiel est condensée dans le Tableau 2. La moyenne du TCO a atteint son bas niveau entre 1998-2001 (92,3) et son plus haut niveau entre 2014-2018 (1259,2).Une augmentation du TCO implique la dépréciation de la monnaie locale. Avec la dépréciation de
la monnaie locale, les produits exportés deviennent plus compétitifs que les produits importés. Cette
production provient sur secteur minier à la valeur ajoutée souffre de non-une dépendance accrue aux importations en terme des biens et services. La moyenne de la volatilité
du TCO se situe entre 5,4 (2010-2013) et 308,6 (2014-2018). De par ces résultats, nous constatonsque la conduite de la politique monétaire et de taux de change été stable durant la période allant de
2010-2015.
Tableau 2: Dynamique du taux de chance officiel (TCO) Indicateur 1990-1993 1994-1997 1998-2001 2002-2005 2006-2009 2010-2013 2014-2018Moyenne 92,3 407,5 637,1 916,7 1259,2
Volatilité 129,2 30,7 163,1 5,4 308,6
Note : Les cellules vides indiquent la non prise en compte des valeurs très élevées, à cinq (5) chiffres, du taux de change officiel
plus grande dépréciation de la monnaie locale enregistré durant cette période en R.D. Congo. Les
calculs sont élaborés par les auteurs à partir des données de la BCC3.3. Secteur Réel
La dynamique du PIB per capita est synthétisée dans la Figure 4. La moyenne du PIB per capita la
plus élevée est de $ 574,9 et a été atteinte durant la période 1990-1993 tandis que la plus basse est
de $ 287,9 et a été réalisée durant la période 2002-2005. La croissance du PIB per capita la moins
élevée est négative de 14,1% et a été atteinte durant la période de 1990-1993. La croissance la plus
élevée du PIB per capita est de 3,9% et a été réalisée pendant la période 2010-2013. La moyenne de
la volatilité du PIB per capita se situe entre 6,9 (2006-2009) et 96,2 (1990-1993). En effet, la forte
décroissance du PIB per capita ainsi que la grande partie de la volatilité du PIB per capita durant la
période 1990- Figure 4 G\QMPLTXH GH O·MŃPLYLPp pŃRQRPLTXHNote : Les calculs et la figure sont élaborés par les auteurs à partir des données de la BCC
est de 7,2% et a été atteinte durant la période 2010-2013 alors que la plus élevée est de 2879,9% et
a été réalisée durant la période 1990- entre 5,7 (2010-2013) et 4093,8 (1994-été quasi parfaite durant la période 2010-2015. Par ailleurs, la même réalité sur les incertitudes
politiques au début des années 90 cause la forte volatilité des prix y observée. -20 0 20 4060
80
100
120
0 100
200
300
400
500
600
700
1990-1993 1994-1997 1998-2001 2002-2005 2006-2009 2010-2013 2014-2018
MOYENNE
VOLATILITE
CROISSANCE
Figure 5 G\QMPLTXH GX PMX[ G·LQIOMPLRQ 3UL[
Note : Les calculs et la figure sont élaborés par les auteurs à partir des données de la BCC
taux de croissance de la population se situe entre 2,6% (1998-2001) et 3,9% (1990-1993). On remarque quequotesdbs_dbs30.pdfusesText_36[PDF] Droit Fiscal
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