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Les petites et moyennes entreprises face à la mondialisation

UNIVERSITE DE PARIS I - PANTHEON - SORBONNE

U. F. R D'ECONOMIE

NUMERO ATTRIBUE PAR LA BIBLIOTHEQUE

Année 2006

THESE Pour obtenir le grade de

DDOOCCTTEEUURR DDEE LL''UUNNIIVVEERRSSIITTEE DDE

E PPAARRIISS II

Discipline : Sciences Economiques

Présentée et soutenue publiquement par :

Marjorie Lecerf

Janvier 2006

LLEESS PPEETTIITTEESS EETT MMOOYYEENNNNEESS EENNTTRREEPPRRIISSEESS FFAACCEE

AA LLAA MMOONNDDIIAALLIISSAATTIIOONN

Directeur de thèse :

Monsieur Roland Lantner, Professeur à l'Université de Paris I

Panthéon Sorbonne

Jury :

M. Xavier Greffe, Professeur à l'Université de Paris I

M. Jean-Pierre Chamoux, Professeur à

l'Université de Paris V M. A Hamdouch, Maître de Conférence à l'Université de Lille 1

A tous ceux qui me sont chers,

2 L'université Paris 1 Panthéon Sorbonne n'entend donner aucune approbation ni improbation

aux opinions émises dans les thèses ; ces opinions doivent être considérées comme propres à

leurs auteurs. 3

Remerciements

L'essentiel de ces travaux a été mené grâce au soutien de l'ENSR (European Network for SME Research) et de l'Agence Française pour le Développement International des Entreprises, au sein d'un laboratoire de recherche de la Maison des Sciences Economiques

à Paris.

Mes premiers remerciements iront à mon directeur de thèse, Monsieur Roland Lantner,

Professeur à

L'UNIVERSITE DE PARIS I, PANTHEON SORBONNE qui a accepté d'encadrer cette thèse et qui m'a témoigné son soutien et sa confiance. Je lui exprime ma profonde gratitude pour m'avoir fait bénéficier de son expérience et de ses compétences.

Les études concernant les PME ont été réalisées par l' ENSR et encadrées notamment par

Monsieur Van der Horst, Bruxelles. Je le remercie vivement de m'avoir fourni de manière désintéressée tous les documents de travail nécessaires à mes recherches. Je remercie également Madame Jeanin et Monsieur Berchtikou de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Paris ainsi que Madame Launey d'UBIFRANCE Paris, pour leur collaboration et leur aide dans ma collecte d'informations pertinentes sur les PME.

J'ai apprécié l'aide que m'a apporté Monsieur Yannick Châtelain, Docteur, Enseignant à

G RENOBLE ECOLE DE MANAGEMENT, sur l'analyse des Technologies de l'Information et de la Communication. Je le remercie aussi pour le soutien et la sympathie qu'il m'a témoigné. Mes remerciements ne sauraient oublier le Professeur Docteur Woywode, Directeur du laboratoire de Management International à l'Université RWTH, qui a bien voulu m'apporter son soutien quant au développement de l'analyse concernant l'observation stratégique des PME. Je remercie Monsieur Karoubi, étudiant à la Maison des Sciences Economiques, pour son aide concernant les développements empiriques des recherches. Que Monsieur Andreas Nel, Sybaweb Afrique du Sud, Dirigeant de PME et Monsieur Peter Salvage, Sybaweb Afrique du Sud, Co-Dirigeant de PME reçoivent ma sincère amitié ainsi que mes vifs remerciements pour leur collaboration. Toute ma reconnaissance ira aussi à Madame Annick Morin, merci pour son soutien administratif.

SSOOMMMMAAIIRREE

Introduction générale

PREMIERE PARTIE : La mondialisation et le commerce international Chapitre I- La mondialisation : de quoi s'agit-il ? Quelle position pour la PME ? Chapitre II- Eléments du commerce international et conséquences sur les PME Conclusion : La petite et moyenne entreprise en situation de faiblesse DEUXIEME PARTIE : Les PME face à la mondialisation Chapitre III- Facteurs clés d'interaction entre PME et internationalisation Chapitre IV- Les obstacles à l'internationalisation des PME et les moyens de les surmonter (enquête et analyse de données sur l'internationalisation de la PME) Conclusion : Difficultés et chances de la PME dans la mondialisation TROISIEME PARTIE : Possibilités stratégiques des PME dans le cadre de la mondialisation Chapitre V- L'analyse de la position stratégique de la PME Chapitre VI- Les stratégies d'internationalisation adaptées aux PME Chapitre VII- La PME et l'acquisition des compétences d'internationalisation

Conclusion : Proposition de solutions

Conclusion générale et perspectives

Bibliographie

Table des matières

Annexes

4

Introduction

I I n n t t r r o o d d u u c c t t i i o o n n g g n n r r a a l l e e 5

Introduction

L'une des problématiques majeures pour les entreprises au cours des dernières décennies consiste en un accroissement permanent de la maîtrise de leur environnement. Le phénomène de mondialisation joue donc un rôle majeur sur l'activité des firmes. Le commerce, les technologies, la vie sociale et culturelle ainsi que le fonctionnement des

structures politiques dans les différentes parties du monde sont aussi affectés et soumis à ce

mécanisme de transformation. La scène économique mondiale et européenne a donc subit un grand nombre de modifications importantes. Aujourd'hui, les PME à vocation exportatrices sont évidemment touchées par ces transformations environnementales, mais aussi les PME qui n'avaient à l'origine qu'une vocation nationale.

PPrroobblléémmaattiiqquuee

La mondialisation met-elle en danger l'activité des PME? Doit-on craindre une disparition progressive de la petite ou moyenne entreprise au profit d'un développement massif des grandes entreprises multinationales ? La réponse classique à cette question bascule de plus en plus fréquemment en faveur d'une vision alarmiste liée aux mouvements de concentration présents dans un nombre croissant de secteurs. Le déploiement massif des stratégies de

coûts et la tendance 'Big is beautiful' qui débuta dans les années 1980 à l'échelle mondiale

ont engendré le développement de géants internationaux contre lesquels la PME a vu ses

parts de marché réduites progressivement à la peau de chagrin allant bien souvent jusqu'à

sa disparition. Aussi au coeur d'une telle analyse retrouve-t-on la notion du je u à somme nulle où l'un gagne ce que l'autre perd ; dés le XVIe siècle, Jean Bodin 1 affirmait que " La grandeur d'un prince, à en bien parler, n'est autre chose que la ruine, ou diminution de ses voisins ; et sa force n'est rien que la faiblesse d'autrui.» Cette vision archaïque mais néanmoins toujours d'actualité dans certaines analyses mène la débat vers un constat

inquiétant qui souligne la supériorité du plus fort (la grande entreprise) conduisant à une

diminution permanente et définitive du plus faible (la PME).

Cette vision présente cependant un caractère restrictif fatal à sa pertinence ; le succès de la

PME ne dépend pas de la faillite des multinationales. Les petites et moyennes entreprises souffrent de carences en terme de capacités d'internationalisation et de ce fait accumulent un retard majeur sur les marchés mondiaux. La faiblesse d'une entreprise n'est pas un fait immuable, il est possible d'y remédier afin d'en assurer sa survie. Par ailleurs, certaines caractéristiques des PME leur confèrent des forces non négligeables en ce qui concerne l'acquisition d'une position concurrentielle meilleure 2 . Bien que nettement plus importantes 1 JEAN BODIN, Les six livres de la République de J.B., Paris, 1576 2

TORRES G., Les PME, Paris, Flammarion, 1999

6

Introduction

en terme de taille, la France ou encore l'Allemagne sont loin de mettre en péril les économies Suisse ou encore Hollandaise. Dotées de facteurs clés de succès différents et d'un dynamisme précieux, les 'petits' acteurs peuvent, s'ils réalisent les bons choix stratégiques, rejoindre les plus grands. Les conséquences des relations entre les grandes entreprises et les plus petites ne peuvent donc pas être prévues longtemps à l'avance. La globalisation et l'apparition des firmes multinationales en grand nombre ont remis en question le positionnement de la PME. Pour cette dernière, les enjeux sont vitaux, il y va de sa pérennisation ou de sa disparition. Afin de mieux comprendre les relations complexes existantes entre mondialisation et PME, observons le cas des entreprises européennes qui doivent s'adapter à des élargissements fréquents de leurs marchés liés à l'Union Européenne en plus de la globalisation générale des économies.

L'analyse d'une enquête, menée par l'ENSR

3 (The European Network for SME Research), en 2003, concernant l'internationalisation des PME dans les 18 pays partenaires de l'époque plus la Suisse, permet de faire le point sur quelques indicateurs clés. Les entretiens passés avec les chefs d'entreprises de plus de sept mille PME devaient apporter des réponses

concrètes aux différentes motivations à s'internationaliser et aux freins liés à une telle

décision. Les hommes et femmes interrogés, impliqués quotidiennement dans les problématiques liées aux petites structures, ont souligné comme premier point de faiblesse les lacunes en terme de qualification du personnel, en effet, dans le cadre d'une internationalisation, la PME doit faire face à des réglementations administratives plus nombreuses qui nécessitent des connaissances élargies notamment en terme de droit. Les secondes insuffisances désignaient un investissement financier trop conséquent et des lacunes en terme de soutien et de conseils. Ces deux manques indiquent une insuffisance en informations institutionnelles qui prive l'entreprise de multiples soutiens existants. Le

résultat le plus déterminant de cette enquête concerne la vision focalisée en nationale voire

en locale de la PME, en effet, plus de la moitié des chefs d'entreprises sollicités ont souligné

le fait de n'avoir jamais envisagé une internationalisation de leur activité. Alors qu'un simple

diagnostic de l'environnement ainsi qu'une planification stratégique internationale pourrait permettre une anticipation concernant les opportunités ou menaces, 60% des PME négligent ses outils de gestion qui sont pourtant monnaie courante dans la totalité des grandes entreprises. Grâce à une optimisation de ces différents facteurs, la position des PME se verrait nettement améliorée et les perspectives de développement des petites structures connaîtraient un avenir meilleur. Il convient cependant de se poser la question des méthodologies à appliquer afin d'agir favorablement sur ces derniers. 3 Pour de plus amples informations concernant l'ENSR, consulter annexe 14 7

Introduction

En complément de l'analyse de l'enquête ENSR, une série de tests a été réalisée afin

d'observer les principaux facteurs issus de l'analyse précédente et d'enrichir cette dernière

par le biais de critères jusqu'ici ignorés. Ainsi, les facteurs ont été approfondis de même que

leurs effets sur la PME. Afin de réaliser ces tests, une base de donnée a été crée, elle

comporte, dans son ensemble 255 entreprises de 1 à 250 employés. Afin de rendre cet

échantillon représentatif, il a été constitué selon la méthode aléatoire stratifiée. Aussi, les

proportions de la base totale (70 000 PME françaises) ont été conservées en terme de nombre d'employés et de secteurs. Les conditions de la constitution de l'échantillon

permettent l'application de la théorie asymptotique. Au total, 20 facteurs ont été testés, ils

regroupent : l'ancienneté de l'organisation, l'existence d'un milieu internationalisant,

l'influence du secteur, l'étendue géographique de l'activité de l'entreprise, l'existence d'un

site Internet (suivi client, vente en ligne), la taille de la firme, l'existence d'une organ isation

spécifique à l'internationalisation, le chiffre d'affaires, le chiffres d'affaires export, la valeur

ajoutée, la rentabilité, les salaires et traitements, le dirigeant (dynamisme, ouverture, langues

étrangères parlées, expérience internationale, niveau d'études) et la technologie de la PME.

La plupart de ces données proviennent d'un croisement de deux bases différentes, (ASTREE et DIANE), mais aussi de deux questionnaires administrés aux PME de

l'échantillon. Ainsi plus de 255 PME ont été contactées par téléphone afin de déterminer

différents facteurs d'internationalisation absents des bases de données car trop précis et parfois privés.

L'indicateur qui apparaît comme le plus corrélé et influant sur le niveau d'internationalisation

est l'organisation interne spécifique à l'international. Il semblerait évident que la totalité ou

presque des PME exportatrices disposent de cette structure, or 52% des PME qui exportent n'en ont pas. Ce n'est donc pas la fonction export qui crée l'organisation exportatrice. Une

organisation spécifique corrèle la propension à exporter, cette dernière est extrêmement

motrice en ce qui concerne le ratio du chiffre d'affaires export. Le site Internet présente également une influence non négligeable sur le chiffre d'affaires

export, les PME les plus équipées ne sont par ailleurs pas celles qui ont déjà une activité à

l'international puisque seule 49% des entreprises faisant plus de 20% de leur chiffre d'affaires à l'export disposent d'un site Internet. Alors que 30% des PME disposant d'un site

Internet ne travaillent pas à l'international. Le second test effectué sur les sites Internet eux-

mêmes ont révélé que la vente en ligne a une influence majeure sur l'internationalisation de

l'entreprise. Il paraîtrait évident que les PME travaillant à l'International s'équipent de ce fait

d'un site Internet de vente or, 33% des entreprises disposant d'un site de vente en ligne ne travaillent pas à l'international. Un facteur lié au chef d'entreprise a également une influence importante sur le niveau

d'internationalisation de la PME. Il s'agit du degré d'ouverture du décideur de la PME quant à

8

Introduction

son environnement social et géographique. Deux critères sont testés afin de mettre en

évidence ce facteur :

la participation active, du ou des responsables de l'entreprise prenant les décisions stratégiques, à des associations ou clubs sportifs la réalisation de voyages de tourisme à l'étranger de manière régulière Le sens commun voudrait que les dirigeants travaillant à l'international voyagent de manière plus active que ceux travaillant uniquement en local, or, plus de 35% de ces derniers ne font

jamais de tourisme à l'étranger. Il en est de même pour le critère lié à la participation à des

associations, plus de 32% des dirigeants de PME internationalisées ne participent pas à ce

type d'activité. Une étude complémentaire réalisée sur le secteur des services fournis

principalement aux entreprises, fait état d'un résultat légèrement différent, le facteur de la

langue passe avant celui de l'ouverture.

L'avancée technologique est également un indicateur qui s'est révélé fortement influant sur

le chiffre d'affaires à l'export. Il semblerait évident d'avoir une influence de l'internationalisation qui permettrait un développement technologique plus rapide de la firme, cependant plus de 30% des PME faisant moins de 20% de leur chiffre d'affaires à l'export font partie des entreprises les plus avancées technologiquement. C'est bien le niveau technologique qui influence l'internationalisation et non l'inverse. Ainsi, l'étude de ces

facteurs permet de déterminer avec plus d'exactitude les attitudes à adopter afin d'améliorer

l'internationalisation et par ce biais la compétitivité des entreprises de taille moyennes ouquotesdbs_dbs33.pdfusesText_39
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