Dynamiques religieuses et mobilisations sociales en Afrique
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Mobilisation sociales et oppositions sous Kérékou
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Rapport final du projet ANR-07-PUBLISLAM-062-02 : espaces
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Dynamiques religieuses et mobilisations sociales en Afrique
DYNAMIQUES RELIGIEUSES ET MOBILISATIONS SOCIALES EN AFRIQUE / 237 La dénonciation de sociétés décadentes L’un des traits majeurs des responsables religieux prônant un re-tour 2 à une morale religieuse est l’omniprésence chez eux d’un dis-cours dénonçant le fonctionnement des sociétés où ils vivent Par
Rencontres religieuses et dynamiques sociales au Burkina Faso
Rencontres religieuses et dynamiques sociales au Burkina Faso Edité par Alice Degorce Ludovic O Kibora & Katrin Langewiesche L'ISLAM CONFRÉRIQUE DE LA TIJÂNIYYA ET L'HAMAWIWA Mara Vitale armi les différentes expressions de la religion islamique présentes au Burkina Faso et ailleurs en Afrique n0LIS observons d'une part plusieurs
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Mobilisations sociales médias et pouvoirs en postcolonies d
portent sur : médias et pouvoirs médias politiques et espace public Tic et changements sociaux en Afrique Plan de l’article Introduction Décolonisations parti unique transitions démocratiques Une brève histoire des médias et des mobilisations en Afrique francophone Médias et mobilisations pendant les décolonisations
Comment analyser les mobilisations sociales de la jeunesse en Afrique de l’ouest ?
- L’analyse des mobilisations sociales de la jeunesse en Afrique de l’Ouest, et en particulier, au Sénégal et au Burkina Faso, doit prendre en compte le contexte structurel et conjoncturel (« épisodes de contestation ») dans lequel celles-ci ont émergé.
Quel est le mouvement syndical en Afrika occidentale ?
- Fall, B., 2006, « Le mouvement syndical en Afrique occidentale francophone. De la tutelle des centrales métropolitaines à celle des partis nationaux uniques, ou la difficile quête d’une personnalité (1900-1968) », Matériaux pour l’histoire de notre temps.
Pourquoi les mouvements sociaux juvéniles sont-ils au cœur des dynamiques sociales ?
- Tout en les situant dans le contexte de l’environnement international mouvant, nous montrons, dans ce papier, que ces mouvements sociaux juvéniles sont au cœur des dynamiques sociales et se posent comme de véritables sentinelles de la démocratie.
Pourquoi les mouvements sociaux sont-ils nécessaires à transformer les règles du système social et politique ?
- Secundo, et c’est précisément relié, ces mouvements veulent transformer les règles du système social et politique, sur lesquels ces sociétés reposent, en leur impulsant, notamment, de nouvelles dynamiques qui les contraignent à se restructurer (Assogba 2010).
![Dynamiques religieuses et démocratisation au Bénin. Pentecôtisme Dynamiques religieuses et démocratisation au Bénin. Pentecôtisme](https://pdfprof.com/Listes/38/21695-38document.pdf.jpg)
UNIVERSITÉ MONTESQUIEU - BORDEAUX IV
INSTITUT D"ÉTUDES POLITIQUES DE BORDEAUX
CENTRE D"ÉTUDE D"AFRIQUE NOIRE (CEAN)
DYNAMIQUES RELIGIEUSES ET DÉMOCRATISATION AU BÉNINPENTECÔTISME ET FORMATION D"UN ESPACE PUBLIC
Thèse pour le Doctorat en Science Politique
présentée parCédric MAYRARGUE
le 13 décembre 2002MEMBRES DU JURY
M. Philippe BRAUD, Professeur de Science Politique à l"Institut d"Études Politiques de
Paris. (Rapporteur)
M. Christian COULON, Professeur de Science Politique à l"Institut d"Études Politiques deBordeaux. (Directeur de thèse)
Mme Danièle HERVIEU-LÉGER, Directrice d"études à l"École des Hautes Études en
Sciences Sociales (EHESS), Paris. (Rapporteur)
M. René OTAYEK, Directeur de recherches au CNRS (CEAN - Bordeaux). M. Jacques PALARD, Directeur de recherches au CNRS (CERVL - Bordeaux). 2SOMMAIRE
Introduction
PREMIÈRE PARTIE :
RENOUVEAU DÉMOCRATIQUE, MOBILISATION DU RELIGIEUXET IMAGINAIRE POLITIQUE
Chapitre 1 : L"historicité des relations entre le religieux et le politique Chapitre 2 : La mobilisation du religieux dans le processus de construction démocratique Chapitre 3 : " Dieu aime le Bénin ». La formation d"un imaginaire politico-religieuxDEUXIÈME PARTIE :
LES DYNAMIQUES SOCIALES ET POLITIQUES DE L"EXPANSION PENTECÔTISTE :MOUVEMENTS, INDIVIDUS, COMMUNAUTÉS
Chapitre 4 : Mouvements pentecôtistes et conquête de l"espace urbain Chapitre 5 : Trajectoires individuelles et conversions au pentecôtisme Chapitre 6 : Construction communautaire, dynamiques identitaires et espace socialTROISIÈME PARTIE :
L"INFLUENCE POLITIQUE DU PENTECÔTISME ET LA FORMATIONDE L"ESPACE PUBLIC
Chapitre 7 : Mouvements évangéliques et relations au politique Chapitre 8 : La christianisation de la symbolique et de l"action politique Chapitre 9 : Convertis et citoyens : pentecôtisme et espace publicConclusion
Bibliographie
Annexes
La table des matières se trouve en fin de volume 3REMERCIEMENTS
Je tiens d"abord à exprimer ma reconnaissance à Christian Coulon pour ses conseils etson soutien régulier durant ces nombreuses années. Je lui dois aussi une certaine sensibilité
aux approches et aux questionnements qui se trouvent à l"origine de cette thèse. Sa grandedisponibilité et ses encouragements répétés durant ces derniers mois de rédaction auront été
très utiles. Je remercie également Jean-Claude Barbier, sans qui je n"aurais pas pu réaliser unegrande partie du travail de terrain qui est à la base de cette thèse. Sans son soutien décisif,
puis sans sa présence au Bénin, je n"aurais jamais bénéficié d"aussi bonnes conditions de
recherche, et sur une aussi longue durée. Mes remerciements vont aussi à toute l"équipe du Centre d"étude d"Afrique noire, eten particulier à René Otayek, pour les aides dont j"ai pu bénéficier ces dernières années de la
part du programme de recherche qu"il a dirigé, et qui m"ont permis de participer à un certain nombre de colloques. Je remercie toutes celles et tous ceux qui ont contribué à faire, de ce qui n"aurait pu être qu"une recherche personnelle, aussi, et d"abord, une aventure collective, partagée duranttoutes ces années. Je pense en particulier à Béatrice Humarau, Paule Dupraz, Marianne Marty,
Ivan Crouzel, Benoit Dupin, Fred Eboko, Abdoul Cissé, Mamoud Gazibo, Thibault Le Renard, Emmanuelle Meunier, Boubacar Issa Abdourhamane. Les chemins suivis par les unset les autres, comme l"éloignement - sur trois continents -, n"ont pas atténué ces amitiés.
Lors de mon séjour au Bénin en 1997/1998, j"ai bénéficié pour mes recherches de l"aide régulière de Luc Assogba, Patrick Effiboley et Théodore Hounkpatin. Au-delà, leurprésence, comme celle de Simplice Ahouansou et de Yessoufou Arouna, a été très appréciable
Bien sûr, cette thèse n"aurait pas pu exister, sans la disponibilité des personnes que j"ai
rencontrées, en particulier les pasteurs et les responsables d"Églises et, peut-être plus encore,
les hommes et les femmes " convertis » que j"ai interrogés. J"espère, dans les pages qui
suivent, ne pas avoir déformé leurs propos. Simon, Michel et Patrice m"ont été d"une aide
4 appréciable, en facilitant mon travail de l"intérieur de ces communautés. Enfin, je remercie, encore, Benoit Dupin et Marianne Marty, ainsi qu"Antoine Roger,pour leur aide décisive durant les jours précédents la remise de cette thèse. J"espère qu"au-
delà de la relecture de ce texte, la découverte de quelques dynamiques béninoises aura suscité
leur intérêt, sans pour autant les détourner des réalités sud-africaines, mauritaniennes et
roumaines, qu"ils connaissent si bien. Une pensée pour toutes celles et tous ceux qui, durant ces années, de Bordeaux àCotonou, en passant, bien sûr, par Paris, ont manifesté un intérêt pour cette recherche, ont
participé à l"élaboration de ce travail ou, tout simplement, se sont inquiétés de son évolution.
5INTRODUCTION
Avril 1996 : Mathieu Kérékou est confortablement installé à la tribune érigée dans les
jardins de l"Assemblée nationale à Porto-Novo. L"ancien dictateur, qui après cinq années de
silence, vient de remporter l"élection présidentielle face à son tombeur de 1991, Nicéphore
Soglo, a conclu quelques minutes auparavant son discours d"investiture, en chrétien qu"il est devenu, en demandant " solennellement au peuple béninois », l"autorisation de placer sonmandat " sous le signe de la protection de Dieu ». Alors que les invités viennent le féliciter, il
écoute le chant glory alleluia qui s"élève lentement en clôture de cette cérémonie officielle.
Mars 1998 : les téléspectateurs béninois qui regardent " Faits divers », l"émission
vedette de la nouvelle chaîne privée LC 2, qui leur permet de s"exprimer en direct, assistent à
un curieux échange verbal, au sujet de la pénurie d"électricité alors subie par les populations
du sud Bénin, due à l"assèchement du barrage d"Akossombo. Un téléspectateur intervient
pour affirmer, de façon péremptoire, que ces difficultés sont bien la preuve que " Dieu estcontre Kérékou », car de tels problèmes " n"arrivaient pas du temps de Soglo ». Un second lui
répond alors à l"antenne en lui demandant, sur un mode cette fois ironique, " s"il avait
effectivement rencontré ce Dieu et s"il lui avait bien dit cela ». Ces deux exemples indiquent d"emblée le poids des représentations et desinterprétations religieuses dans la vie politique béninoise au cours des années 1990, et surtout
les usages différenciés qui peuvent en être faits. Depuis le début de la décennie, un processus
de changement politique est en oeuvre, tandis que d"importantes recompositions religieuses se produisent, en particulier avec l"expansion des courants chrétiens évangéliques. Le Bénin du " Renouveau démocratique » et son analyse dans la littérature A partir de la fin des années 1980, le Bénin est engagé dans un processus de changement politique, se traduisant par la mise en place d"un nouveau régime, à orientationlibérale et démocratique. Jusqu"alors, l"histoire politique de cet État, ancienne colonie
française qui accède à l"indépendance le 1 er août 1960 sous le nom de République du 6Dahomey, peut se lire en deux séquences distinctes1. Durant plus d"une décennie, on assiste à
une succession de coups d"État (six au total) et de changements de constitution, civils etmilitaires alternant au pouvoir, pour des périodes souvent très courtes. Cette instabilité et
l"intrusion fréquente d"officiers dans la vie politique vaudront au pays l"appellation d"" enfant malade de l"Afrique ». Une solution semble être trouvée en 1970, avec la mise en place d"unsystème de présidence tournante auquel participent les trois principaux leaders, disposant
chacun d"une base électorale régionalement circonscrite : Hubert Maga, Justin Ahomadegbéet Sourou Migan Apithy. Il est convenu qu"ils dirigeront, à tour de rôle et pour une période de
deux ans, un Conseil présidentiel. Mais, alors que J. Ahomadegbé a pris ses fonctions depuis quelques mois, un nouveau coup d"État se produit le 26 octobre 1972, qui porte au pouvoir le- futur général - Mathieu Kérékou. Cet événement inaugure la seconde phase de l"histoire
contemporaine du Bénin, marquée par une stabilité au sommet de l"État, dans le cadre d"un
régime autoritaire et répressif. L"orientation nationaliste et révolutionnaire proclamée dès la
prise du pouvoir est renforcée en 1974 par l"officialisation du choix du marxisme-léninisme, qui se traduit l"année suivante par l"adoption d"une nouvelle dénomination pour l"État, la République populaire du Bénin, et la mise en place d"un parti unique. Dans les années 1980,le régime est confronté à une grave crise économique. A partir de 1988, il doit faire face à la
montée de la contestation interne, sociale et politique. En 1989, une amnistie partielle pour les détenus et les exilés politiques, l"abandon du marxisme-léninisme et la convocation d"uneConférence nationale sont annoncées.
Cette Conférence nationale, réunissant plus de 500 participants en février 1990, sedéclare souveraine et débouche sur la mise en place d"une période de transition d"une année,
durant laquelle M. Kérékou est maintenu à la tête de l"État. Un Premier ministre est désigné
par les conférenciers, Nicéphore Soglo, et un Haut conseil de la République fait office
d"organe législatif. Une constitution, instaurant un régime pluraliste et représentatif, de type
présidentiel, avec une stricte séparation des pouvoirs entre un Président de la République, élu
au suffrage universel direct tous les cinq ans, et une unique chambre, l"Assemblée nationale, dont les membres sont élus au scrutin proportionnel, pour des mandats de quatre ans, est1 Pour des éléments d"ordre historique, voir Maurice A. Glélé, Naissance d"un État noir : l"évolution politique et
constitutionnelle du Dahomey, de la colonisation à nos jours, Paris, LGDJ, 1969, 538 p. ; Maurice A. Glélé, La
République du Dahomey, Paris, Berger-Levraut, 1969, 74 p. ; Robert Cornevin, La République populaire du
Bénin, des origines dahoméennes à nos jours, Paris, Maisonneuve et Larose, 1981, 584 p. Sur le régime
révolutionnaire, voir Chris Allen et M. Radu, Benin, the Congo, Burkina-Faso : Economics, Politics and Society,
London, Pinter Publishers, 1989, 300 p. et Françoise Godin, Bénin 1972-1982, la logique de l"État africain,
Paris, L"Harmattan, 1986, 325 p. Des données précises sur toutes les élections organisées dans le pays se
trouvent dans Christof Hartmann, " Benin » in Dieter Nohlen, Michael Krennerich et Bernhard Thibaut,
Elections in Africa. A data handbook, Oxford, Oxford University Press, 1999, pp. 79-102. 7élaborée et adoptée par référendum. Des élections locales en novembre 1990, puis législatives
en février 1991 et présidentielle le mois suivant sont organisées. Au second tour, N. Soglol"emporte largement face à M. Kérékou, inaugurant le régime, qualifié par ses principaux
acteurs de " Renouveau démocratique ». De nouvelles consultations se déroulent, de manière
pacifique et régulière : des législatives en 1995 et 1999, une présidentielle en 1996, qui voit le
retour au pouvoir, cette fois par le biais des urnes, de M. Kérékou. Durant toute la décennie,
aucune manifestation de violence politique n"est perceptible, l"ensemble des acteurs politiquesacceptent les nouvelles règles du jeu, et les libertés d"expression et d"association sont
effectivement respectées. Une presse, écrite, radio puis télévisée, indépendante se développe,
plus d"une centaine de partis politiques voient le jour ainsi que plusieurs confédérations
syndicales. L"élection présidentielle de 2001 soulève cependant de nombreuses questions
quant au respect des règles de la compétition électorale par une grande partie de l"élite
politique. La victoire de M. Kérékou, au second tour, avec plus de 85 % des voix, face à l"un
de ses principaux ministres, après le forfait des candidats de l"opposition, N. Soglo et A.Houngbédji, arrivés en deuxième et troisième positions à l"issue du premier tour, dénonçant
les conditions d"organisation et de déroulement du scrutin, a entaché l"image du " modèle ».
Le Bénin fut en effet souvent présenté comme un laboratoire politique, en particulier,parce qu"avec la procédure de la Conférence nationale, il initia une modalité inédite
d"abandon de l"autoritarisme et de changement de régime, reprise, avec souvent moins de réussite, dans de nombreux autres États francophones2. Le déroulement pacifique des
différents scrutins confirma cette image. La littérature scientifique concernant l"ensemble des
transformations politiques de ce pays est restée cependant relativement limitée, si l"on excepte
les témoignages d"acteurs ou d"observateurs de ces évolutions, parfois intéressants3, des
travaux au contenu essentiellement descriptif4 ou des analyses sur des séquences limitées (la
Conférence nationale
5, les élections6...) ou des thèmes précis (la presse7...). On dispose tout
2 Des conférences nationales ont été organisées par la suite au Niger, au Togo, au Mali, au Congo, au Zaïre ...
3 Comme, par exemple, les récits de Béatrice Gbado, une enseignante de mathématique, qui a vécu de l"intérieur
les mouvements de contestation. Voir Béatrice Gbado, En marche vers la liberté (mai 1985-février 1990), s. e.,
s. d., 92 p. et Béatrice Lalinon Gbado, En marche vers la liberté. Tome 2 (février 1990-avril 1991), s. e., 1996,
144 p.
4 Voir, par exemple les ouvrages d"Afize Adamon : Le Renouveau démocratique au Bénin. La Conférence
nationale des forces vives et la période de transition, Paris, L"Harmattan, 1995, 224 p. ; Le Renouveau
démocratique au Bénin. Les élections de la période de transition, Porto-Novo, Les Editions du Journal Officiel,
1995, 184 p. et Le Renouveau démocratique au Bénin. Les élections législatives de 1995, Cotonou, Les Éditions
du Flamboyant, 1996, 211 p.5 Il existe une importante littérature sur la Conférence nationale béninoise. Voir, par exemple, Francis Laloupo,
" La Conférence nationale du Bénin : un concept nouveau de changement de régime politique », Année africaine
8de même de quelques études pertinentes sur l"ensemble de ce processus de " transition » et de
" consolidation », de " construction démocratique », qui insistent sur la réussite de
l"expérience politique béninoise, parfois dans des perspectives théoriques assez éloignées.
Richard Banégas analyse ainsi les paradoxes du processus, en insistant sur l"ambivalence de ces dynamiques, en particulier à travers l"étude de la formation d"un espace public pluraliste et l"analyse des imaginaires politiques8. Il souligne le caractère non linéaire du processus, les
nombreux blocages et les fréquents conflits, et insiste sur la " dynamique aléatoire de la consolidation du pluralisme », marquée par la contingence et l"incertitude. Tout en montrant que les transformations politiques se sont accompagnées de réaménagements profonds dansles imaginaires politiques et d"une intériorisation des valeurs démocratiques, il relève surtout
que " l"émergence de cette "culture civique" s"opère paradoxalement dans le cadre d"uneéconomie morale qui n"a guère d"affinités électives avec la démocratie », constatant, au
niveau des élites et de l"ensemble de la population, que " c"était bel et bien dans le creuset du
clientélisme et de la matrice plus générale de la politique du ventre que s"opérait le processus
de consolidation démocratique et qu"émergeaient de nouveaux régimes de subjectivité
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