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  • C'est quoi l'encyclopédie ?

    1. Ouvrage où l'on expose méthodiquement ou alphabétiquement l'ensemble des connaissances universelles (encyclopédie générale) ou spécifiques d'un domaine du savoir (encyclopédie spécialisée).
  • Quel est le but de encyclopédie ?

    "Le but d'une encyclopédie est de rassembler les connaissances éparses sur la surface de la terre; d'en exposer le système général aux hommes avec qui nous vivons, et de le transmettre aux hommes qui viendront après nous; afin que les travaux des si?les passés n'aient pas été inutiles pour les si?les qui succ?ront;
  • C'est quoi l'encyclopédie des Lumières ?

    L'Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers est une encyclopédie fran?ise, éditée de 1751 à 1772 sous la direction de Denis Diderot et, partiellement, de Jean Le Rond d'Alembert. L'Encyclopédie est un ouvrage majeur du XVIII e si?le et la première encyclopédie fran?ise.
  • Le 1er juillet 1751 paraît le premier volume de l'Encyclopédie, précédé du Discours préliminaire de d'Alembert. C'est le début d'une aventure éditoriale qui va bousculer les idées reçues en France et dans toute l'Europe, même si elle a déjà des précédents en Angleterre et en Allemagne.

Recherches

sur

DIDEROT

et sur l"ENCYCLOPÉDIE

Revue annuelle¢n

o

50¢2015

publiée avec le concours du Centre national du Livre et du conseil général de la Haute-Marne

ISSN : 0769-0886

ISBN : 978-2-9520898-8-3

© Société Diderot, 2015

Toute reproduction même partielle

est formellement interdite Di usion : A

62, avenue Su

ren 75015 Paris

Présentation

" Vubon Diderot ». Net, émouvant, cet autographe (ce " bon à tirer »), que Diderot apposa sur l"épreuve d"une planche d"hydrau- tunément car on l"oublie trop souvent, ce qu"a été, durant des années, l"immense et méticuleux travail du directeur de l"

Encyclopédie¢par

ailleurs romancier, dramaturge, philosophe et critique d"art¢pour o ff rir à la postérité " le plus beau recueil d"instrumens & de machines qui ait existé, avec les Planches relatives aux arts méchaniques ». C"est par Diderot critique d"art que s"ouvre cette livraison. Elise de Diderot, des œuvres des temps passés et de celles desSalons,et elle s"interroge sur la manière qu"il eut d"évaluer l"art de son temps au prisme d"un " musée imaginaire » qu"elle reconstitue ici avec bonheur. " LegoûtdeDiderot »futnaguèreletitred"unesuperbeexpositionau Musée Fabre dont un des maîtres d"œuvre fut Stéphane Lojkine. L"enquête qu"il mène sur l"évolution complexe de la notion de goût tout au long de l"œuvre de Diderot nous en fait découvrir jusqu"à ses implications politiques. Le penseur politique, justement, vient ensuite : à travers le " rai- sonneur violent », cette invention nécessaire et stupéante de l"article D ???? ???????,ne serait-ce pas déjà Rousseau que visait Diderot auquel " l"homme éclairé et indépendant » de Rousseau répondrait ? À partir de ce postulat, Gilles Gourbin construit et développe une réexion novatrice sur la théorie du droit naturel et l"usage sadiens des deux penseurs. Enn, aux fondements de l"épistémologie diderotienne, on sait de quelle importance fut l"histoire naturelle dans la construction de la

Encyclopédie.

Pedro Pimenta, revenant sur la question, souligne la portée du débat sur la conjecture qui anime les pages célèbres desPensées sur l'Inter- prétation de la Nature.

Recherches sur Diderot et sur l"

Encyclopédie

, 50, 2015 Après ces études de l"œuvre de Diderot, sa réception : Franck Salaün a conçu et mené une vaste enquête sur les lecteurs de Diderot, dans laquelle tout le champ européen est convoqué. On lira plus bas la présentation qu"il en donne. Soulignons ici l"importance de ce dossier qui montre la dette à l"égard de Diderot des plus grands créateurs européens du siècle passé¢arts de la scène et de la mise en scène¢

Brecht ou Einsenstein, pour ne citer qu"eux.

L" Encyclopédie,enn, ses auteurs, leurs articles, sa réception. Christophe Schmit analyse l"inuence des articles MECHA- en montrant comment leTraité de Dynamiquefournit théorie et épis- témologie à l"

Encyclopédie

, il nous o ff re ainsi un remarquable exemple de la " manufacture » d"alembertienne.

Le " Discours préliminaire » de l"

Encyclopédie

, publié en tête du séparée¢c"est ce qu"ont découvert Jean-Pierre Schandeler et Claudette Fortuny ; il parut même sous forme de feuilleton, dans le journal de ce libraire avisé qu"était Jean Neaulme. Chacun sait l"importance majeure pour sa philosophie du grand article ECLECTISME de Diderot qui y évoque, au passage, sa pré- sence aux funérailles de Montesquieu. Mais C. Volpilhac-Auger s"attache à montrer que, contrairement au noble Jaucourt, Diderot ne peut avoir été présent à des funérailles " où il n"était certainement pas souhaité ». Diderot roturier, certes, mais vantard... ? Voilà qui éton- nera plus d"un diderotiste ! Qu"ignorera-t-onbientôtdelaviedeD"Alembert ?Peudechoses, grâce à la curiosité, au air et à la patience de Françoise Launay, qui, rapportant ici les anecdotes consignées dans les manuscrits de Lalande, dévoile, en particulier, un pan tout à fait inattendu de l"exis- tence du géomètre.

Les légendes qui entourent l"

Encyclopédiesont nombreuses. Leur

répétition d"année et année nit par leur conférer un statut de vérité, voire d"évidence, qu"il faut secouer un peu, ce que je tente ici avec le

Capuchon des Cordeliers.

Au moment où ces lignes sont mises en page, nous apprenons la mort d"Annie Angremy, notre amie. Grand chercheur, diderotiste savante, passionnée et généreuse, Annie achevait la préparation du premier volume de laCorrespondancedans DPV, comportant de nou- veaux autographes et un précieux appareil de notes, enrichissement considérable apporté à notre connaissance des débuts de Diderot.

Marie L

T

Anne-Marie CHOUILLET

Un peu d'histoire...

La société Diderot a trente ans, et sa revue, qui fut d'abord semestrielle, atteint le numéro 50. C'est l'occasion de rappeler un peu d'histoire. En 1978 on commémorait la mort de Voltaire et de Rousseau, qui de leur vivant, on le sait, ne se sont guère estimés. Cette double hommages très di érenciés, avant de s'égaliser dans la mémoire 1 .Le CNRS avait organisé, du 4 au 8 juillet, un colloque commémoratif à Paris. Au cours de ce colloque, Jean Guéhenno, rousseauiste distingué maiscontroversé,avaitétésaisid'unmalaisedontilnes'estpasremis ; pour la dernière fois Herbert Dieckmann, qui s'en retournait en hâte dans son pays après voir ressenti les premiers symptômes du mal qui devait, sept ans plus tard, l'emporter. À part ce colloque de l'été 1978, peu de manifestations ont eu en 1984 faire mieux pour la commémoration du bicentenaire de la mort de Diderot. À la suite d'une enquête menée auprès de soixante personnes, j'ai réuni toutes les manifestations dans une brochure de

126 pages intituléeL"Année Diderot. Ces manifestations ont eu lieu

aussi bien en France qu'à l'étranger. Elles ont été inaugurées par un grand colloque qui s'est tenu à Paris, Sèvres, Reims et Langres. Nous avons eu de la chance : François Mitterrand, récemment élu président les crédits nécessaires pour faire venir des collègues issus de tous les horizons. J'avais pensé à convoquer, an de les faire mieux connaître des nouvelles générations, les diderotistes chevronnés d'alors. Si Herbert Dieckmann, grand savant, parlant et écrivant avec la même perfection en trois langues, l'inventeur du fonds Vandeul dont il

1. Voir Jean Sgard, " Morts parallèles », DHS n

o

11, 1979.

Recherche sur Diderot et sur l'

Encyclopédie

, 50, 2015. a conté l"" épopée » dans un article de la RHLF 2 , n"a donc pu se déplacer,d"autreséminentsspécialistesnousontrejoints :OtisFellows et Georges May sont venus des Etats-Unis, John Lough et John S. Spink de Grande-Bretagne, Franco Venturi d"Italie, Jean Starobinski de Suisse, Roland Mortier de Belgique, rejoignant Yvon Belaval, Jac- ques Roger et bien d"autres, qui se sont associés aux nombreux jeunes ou moins jeunes chercheurs dans plusieurs groupes de travail. Je ne citerai pas ici dans leur totalité les noms de ces participants, qu"on veuille bien m"en excuser. Les actes du colloque,Denis Diderot 1713-

1784,parus aux Amateurs de Livres, fournissent toutes les informa-

tions souhaitables. Devant le succès de ces manifestations, nous avons suggéré la de 1986 à la sous-préfecture de Langres. Ainsi que Diderot l"a été de son vivant, la Société Diderot s"est voulue à la fois langroise et pari- sienne :" Pourmoi,assureDiderotdansunecélèbrelettreàSophiedu

11 août 1759 qui associe plaisamment ses compatriotes aux girouettes

tournant sous l"e et des vents sou lant de toutes parts sur le plateau de Langres, pour moi, je suis de mon pays ; seulement le séjour de la capitale,etl"applicationassiduem"ontunpeucorrigé. »AprèsJacques Chouillet, Roland Mortier, décédé cette année, en devint le président. Créer une société, c"était très bien. Mais pour faire connaître ses buts et encourager les travaux des chercheurs, il fallait créer une revue.

Recherches sur Diderot et sur l'Encyclopédie

, ce n"est pas sans dessein. Ilnefautpasoublierlarépétitiondelapréposition" sur ».Dansnotre esprit l" Encyclopédiedevait devenir, à côté de Diderot, un objet de recherche à part entière. Quant à l"aspect de la revue, question non comme j"aime le rouge, les motsDiderotetEncyclopédiesont en rouge. Bien que ce soit une règle contraignante, un extrait des planches de l" Encyclopédieillustre la page de titre. La contrainte, heureuse en termes esthétiques, est double : la planche choisie doit avoir, si possi- ble, un rapport avec le contenu du numéro, et on ne peut retenir de motif trop vertical. Le numéro un de la revue a paru en octobre 1986. Sollicités, des chercheurs conrmés y font le point sur leurs travaux : Yvon Belaval, Robert Darnton, Georges Dulac, Otis Fellows, Hervé Ghénot, John Lough, François Moureau, John Pappas, Jean Varloot, Françoise

2. Herbert Dieckmann, " L"épopée du fonds Vandeul », RHLF n

o

6, nov.-déc.

1985.
4- le rappeler, a été " publié avec l"aide de la ville de Langres ». Dans sa présentation, Jacques Chouillet souligne ce fait avec reconnaissance : " J"adresserai ici mes remerciements, écrit-il, à tous ceux qui nous [...] ont encouragés : à M. le Maire et à la municipalité de Langres, à M. Roland May et à l"Association langroise pour la célébration du deuxième centenaire de la mort de Diderot, sans le soutien moral et sou le ; aux sociétés savantes de la région haut-marnaise dont les représentants gurent dans notre conseil d"administration [...] .» On sait que cette participation n"a jamais cessé, même si dans les derniers temps le nombre des Langrois a malheureusement diminué dans nos instances. Je ne puis cacher combien mes sentiments sont mêlés lorsque je me livre à ces évocations : de la tristesse et du regret à la pensée que la plupart de ceux qui ont apporté leur concours à l"entreprise, avec enthousiasme et délité, sont aujourd"hui partis ; de la erté aussi pour le travail accompli. En toute modestie, bien sûr, je pourrais en 1782, au moment où il relit saLettre sur les aveuglespour proposer non des corrections, mais desAdditions:"Ilyatrente-trois à trente- quatreansquejel"écrivais ;jel"aireluesanspartialitéetjen"ensuispas trop mécontent ». Oui, repensant à cette entreprise commune menée avec Jacques Chouillet et tous nos amis il y a maintenant trente ans passés, je puis me dire sans trop de partialité : ce n"est pas ce que j"ai fait de plus mal. et particulièrement à celui qui a donné de son temps à la personne que je suis devenue, qui n"a plus, hélas, ni bon pied ni bon œil.

Anne-Marie C

5

Pierre CHARTIER

Roland Mortier

Diderot perd en lui l'un de ses membres les plus éminents qui, de 1989

à 1997, fut son président. Il avait en e

et succédé à Jacques Chouillet, fondateur peu d'années auparavant avec Anne-Marie Chouillet de il a participé à plusieurs de nos travaux collectifs, comme les colloques internationauxLes Ennemis de Diderot, qu'il a co-organisé en 1991, puis, en 1995,La Matière dans l"Encyclopédie. Aujourd'hui, la société Diderot tout entière se tient naturellement au premier rang de l'hom- mage qui lui est rendu. formation de l'étudiant exceptionnel qu'il fut prégurent la place qu'il devait occuper dans le monde des études dix-huitiémistes et, plus généralement, dans l'espace intellectuel européen de l'après-guerre. Si son milieu familial est d'expression française, il fait ses humanités en néerlandais à l'Athénée royal d'Anvers. Ce parfait bilingue se familiarise avec l'allemand à l'occasion de vacances passées chez sa grand-mère maternelle dans la frange du Luxembourg belge où l'on use de cette langue. Inscrit à l'université libre de Bruxelles en 1938, il achève en 1942 ses licences de philosophie et de lettres (philologie romane) à l'université de Gand, après que l'université de Bruxelles eut fermé ses portes, refusant de se plier aux exigences de l'occupant. Son mémoire de licence (plus tard repris, publié et couronné) porte sur lesArchives littéraires de l"Europe, revue animée entre 1804 et 1808 par des partisans du cosmopolitisme littéraire cherchant sous l'Empire les voies de la " civilisation européenne ». Dès ce moment, encouragé par les conseils éclairés de Gustave Charlier, RolandMortierseconsacreàcequitoutesaviefutsamarquepropre : les recherches comparatistes, espace où se déploie, non sans débats de toutes sortes, le dialogue entre les cultures. Il consacre sa thèse de doctorat à Charles Vanderbourg, l'un des plus actifs rédacteurs des

Archives littéraires

. Ce travail fut publié en 1955 sous un titre explicite :Un précurseur de Madame de Staël : Charles Vanderbourg

Recherche sur Diderot et sur l'

Encyclopédie

, 50, 2015. (1765-1827). Sa contribution aux échanges intellectuels à l"aube du XIX e siècle. Alors qu'il est en fonction à Malines dans l'enseignement moyen (celui que nous nommons en français " secondaire »), puis comme assistant et lecteur de français à l'université de Bruxelles, Roland Mortier seconde Gustave Charlier dans ses recherches sur leJournal encyclopédique de Bouillon, des idées de l'

Encyclopédie

. C'était se rapprocher de Diderot, de tous les grands esprits des Lumières celui dont il se sentait le plus proche. Il retrouve en lui, portée à l'incandescence, cette capa- pour sa part. Il entreprend alors et mène à bien son oeuvre maîtresse, qui devait lui accorder une vaste notoriété :Diderot en Allemagne, étude de l'inuence du Philosophe sur la pensée et la littérature alle- mandes entre 1750 et 1850. Cette magistrale thèse d'agrégation à l'enseignement supérieur lui ouvre les portes du professorat universi- taire. Elle a été publiée en 1954, traduite en plusieurs langues, rééditée et mise à jour en 1986. Nous y reviendrons. Roland Mortier succède en 1955 à Gustave Charlier à l'université libre de Bruxelles. Parallèlement à ses tâches d'enseignement, il y poursuit de vastes recherches, où le XVIII e siècle occupe une place de choix, mais non exclusive ; nous dirions plutôt : majoritaire et direc- trice. Sans vouloir tout relever, notons sa contribution, portant sur l'" époque philosophique » (1715-1825), à l'

Histoire illustrée des let-

tres françaises de Belgique(1958), mais aussi, outre de nombreux articles sur Diderot, dont certains font date (ainsi " Diderot et le problème de l'expressivité : de la pensée au dialogue heuristique »,

1961), une réexion de fond formulée en 1962 sous forme d'une

question :Unité ou scission du siècle des Lumières ?qui sera reprise et spéciée en 1969 parClartés et ombres du siècle des Lumières : études sur le XVIII e siècle littéraire . On notera de même qu'à l'ouvrage intitulé en 1965Un adversaire vénitien des Lumières, le comte de Cataneofait librement écho, trente ans plus tard, sonAnacharsis Cloots, ou l"utopiequotesdbs_dbs42.pdfusesText_42
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