GUIDE REPRISE DETUDES
Validation de la faisabilité de votre projet. • Etude de vos droits à la formation et de son financement (rémunération et coût de formation)
REPRISE DÉTUDES ET FORMATION PROFESSIONNELLE
un demandeur d'emploi financé dans le cadre d'un projet personnalisé. • un candidat à l'alternance : en contrat de professionnalisation ou d'apprentissage. Ce
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Public en reprise détudes
Si un stagiaire finance personnellement sa formation un contrat de formation VOTRE REPRISE D'ETUDES DANS UNE FORMATION DE L'UNIVERSITE TOULOUSE.
Reprise détudes
Dossiers de financement. ( CPF de transition professionnelle plan de formation
ÉCHANGES CÉREQ
Panorama des reprises d'études diplômantes post-bac des demandeurs d'emploi et des salariés en Provence-Alpes-Côte d'Azur selon les modes de financement.
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Codification des publics en reprise détudes avec une interruption d
???/???/???? Stagiaire de la formation continue 03. Reprise d'étude non financée 03 non financé. NF. Stagiaire de la formation continue 03. Financement.
GUIDE REPRISE DÉTUDES
Dans tous les cas ce guide de la reprise d'études doit vous faciliter ce démarches
![ÉCHANGES CÉREQ ÉCHANGES CÉREQ](https://pdfprof.com/Listes/20/21964-20CECH-14.pdf.pdf.jpg)
Reprise d'études à
l"université : quels publics,Groupe de travail sur l'enseignement supérieur
(GTES)Valérie CANALS, Séverine LANDRIER
(coordinatrices) 14 2020ÉCHANGESCÉREQ
3Sommaire
Introduction ............................................................................................................................................ 5
Isabelle Borras
Qui cherche à obtenir un nouveau diplôme après la formation initiale ? Sociographie des
France, depuis la fin des années 1990 ........................................................... 9
Virgine Mora et Alexie Robert
en Provence-Alpes-les modes de financement ................................................ 27Adeline Petrovitch et Séverine Landrier
Les effets de la formation continue diplômante universitaire en fonction des diplômes. Une -Rev dans les 8 universités de Rhône-Alpes ............................. 35Isabelle Borras
: quelle place pour les étudiantsau parcours non traditionnel ?........................................................................................................... 65
Manon Brézault
.............................. 99Valérie Canals
................................ 119 Nathalie Beaupère, Isabelle Borras et Nathalie Bosse marginale » de formation professionnellecontinue ?........................................................................................................................................... 141
Christelle Manifet
-formationcontinue à Aix-Marseille Université : articuler attentes, enjeux et méthodologie ...................... 165
Ana Aldoma
Postface. Les ................... 177
Pierre Doray
5Introduction
Isabelle Borras*
upérieur, enseignement " tertiaire Organisation decoopération et de développement économique (OCDE). Un indicateur, la part des différentes
géicipation accrue des jeunes générations érieur. de2018, " eCDE, 36 % des adultes âgés de 25 à 64 ans sont diplômés
[...] pour 44 % chez les jeunes adultes (les 25-34 ans), un pourcentagenettement plus élevé que chez les 55̻64 ans (27 %) ». Dans ce contexte, les politiques de formation
tout au long de la vie promues par les instances internationales depuis le début des années 2000 font
face à de nouveaux défis.Elles doivent répondre aux attentes de publics de plus en plus diplômés, aux profils très variés, revenant
aux études avec des motivati jamais un rôle de " seconde chance » pour des bacheliers et parfois même des non- levier pour master. Celles-là reviennent aux études pour actualiserleurs connaissances dans des formations courtes, pour évoluer ou se recycler en préparant un diplôme
de niveau supérieur ou un autre diplôme, de même niveau que celui détenu.Elles soulèvent la question du repérage des publics en formation continue, question directement liée à
celle de leur financement. En effet, ces publics reviennent aux études à des âges et des moments
différents de leur trajectoire professionnelle, en début comme en fin de carrien début de carrière ne sont pas toujours faciles à différencier des processus de transition actuels de
plus, en France, com le travail salarié des étudiants, la généralisation des années de c , conduisant à accumuler de premièrescompliqué par la diversité de leurs statuts, la complexité des modes de financement. Si le retour aux
études en France est possible via les fonds et les dispositifs de la formation professionnelle continue
iatives individuelles et les formations universitaires comme de simples étudiants en formation initiale.Enfin elles soulèvent le débat sur les finalités des retours aux études supérieures dans la société
actuelle, entre transmissions de savoirs et développement des compétences (Perrenoud, 2004) entre
promesses et utopie de permanente et réalités de la formation continue (Forquin 2004). Selonfinalité de développement des compétences pour le marché du travail, en lien notamment avec la
les années 70 constituent une inflexion. Il cite Debesse et Mialaret pour qui " on serait passé ainsi en
moins de trente ans, " économique et réaliste de la production des compétences" représentations et des valeurs ».* Centre associé au Céreq de Grenoble, Univ. Grenoble Alpes, CNRS, Science Po Grenoble, Pacte,
isabelle.borras@univ-grenoble-alpes.fr. 6 Les contributions de notre sous-groupe au sein du G (GTES) porte unéclairage sur tout ou partie de ce paysage riche et éclaté de la formation continue supérieure. Elles
nquêtes par questionnaire ou par entretiens. Plusieurs ont étéconduites spécifiquement pour alimenter le GTES. Les approches sont selon les cas quantitatives ou
qualitatives, parfois une combinaison des deux. Les données portent sur une ou sur plusieurs
universités, sur le niveau régional voire le périmètre national. Mises ? Quels sont leurs profils et leurs motivations professionnelles - compensation, en rattrapage ou marque-t-elle une rupture ? Plusieurs contributions sur des sources administratives ont également unedimension méthodologique. Elles abordent la question du repérage de ces publics, discutent des
cr des publics.La contribution de Virginie Mora et Alexie Robert
système éducatif, apporte un éclairage plus large que les contributions suivantes en donnant une vision
n detrois enquêtes Génération du Céreq en étudiant les retours aux études de plus de six mois des jeunes
sortis du système éducatif en 1998, 2004 et 2010 durant les sept premières années de vie active. Elle
précoces en alternance », " différées en alternance » et " horsalternance ». Les reprises précoces, effectuées moins de dix mois après la sortie, sont dans les faits
vianombre croissant de jeunes " reprenants » au fil des générations (de 16 % de la Génération 1998 à 27
très tôt dans les parcours. Cet accroissement des reprisessortants de tous niveaux. Pour les diplômés du supérieur, les effectifs concernés par les reprises hors
alternance restent stables entre les deux dernières générations alors que les reprises en alternance,
préco ravail et le niveau de diplôme atteintissus de milieux populaires ont autant de chance que les jeunes de milieux favorisés de reprendre des
milieux favorisés. La contribution dAdeline Petrovitch et Séverine Landrier diplômantes post-ElIe sur (ORM), qui rassemble des données conseil régional, Pôle emploi, État , sur la formation continue des salariés et sur 55diplôme post-bac, cela correspond à 12 000 personnes. Sans surprise, cette part est bien plus
importante pour les contrats de professionnalisation souvent occupés par des jeunes de moins de 25
via : 60 % des contrats de professionnalisation visent un diplôme post-bac. 7Dans les dispositifs financés par les OPCA, la part du supérieur avoisine les 20 %. Dans les dispositifs
financés par la Région et P inférieure à 10 %.Éducation nationale
inscrit au RNCP portés par un organisme de formation (16 %).Le niveau et le type de diplômes visés dépendent du dispositif de financement : les salariés en formation
continue bénéfics diplômes de niveau I et II queLa contribution traite des effets ds
perçus par les anciens stagiaires un anentre 2007-2008 et 2012-2013 dans huit universités de la région Rhône-Alpes, par le service de la
formation continue de Lyon 1 (Focal) avec le soutien financier du conseil régional. Le taux de réponse
est estimé à environ 40 %. Les données compilées sur les six années concernent 14 262 personnes,
86 % ayant obtenu le diplôme visé. Les résultats conduisent à souligner la diversité des motivations
personnelles et professionnelles de ces reprises d via les contrats deprofessionnalisation et les congés de formation dans cette population de " reprenants ». Ils montrent
un impact subjectif davantage personnel que professionnel et une amélioration de la qualité des
emplois. Ces résultats sont nuancés selon le niveau et le type de diplôme préparé, DAEU, licence,
licence professionnelle, master, DU, les profils de leurs publics et les attentes différentes adressées à
ces diplômes : seconde chance pour le DAEU, insertion pour la licence professionnelle, actualisation
Manon Brézault université Toulouse Capitole en trois temps. Elle des données Apogée. Depuis la rentrée 2014- : formation initiale ( régimes avec des critères dans le repérage. -hoc parquestionnaire est menée en 2017-2018 auprès de ces publics en licence, master et capacité en droit.
Elle rend compte de leur profil
" reprenants » vise un niveau n après avoir obtenu un niveau n-n diplôme -1. Ils ont arrêté : 39 ; 28 % sont dans une perspective de changement de métier ; 33 % sont des jeunes " reprenants » pour qui laglobalement, 40 % des " reprenants » sont âgés de moins de 25 ans et ont connu une à deux années
Analysée via -SHS (Montpellier 3), Valérie Canals aborder la question repérage des publ ; indicateur qui servira de base pour constituer le périmètre de son a % en L1 et 44 % en M2) ou la modali (78 % pour les inscrits en enseignement à distance (EAD)des études, de leur caractère subi ou choisi, met en évidence la diversité du public des " reprenants ». De
même, les motivations 8présentée comme un choix par défaut du fait de la contrainte de conciliation entre les études, le travail et la
famille. Sous-tendu majoritairement par une demande individuelle de formation, ce retour aux études échappe
massivement au radar de la formation continue et malgré un réel investissement dans les études, il est marqué
par une moindre réussite. La contribution se termine par une typologie des " reprenants » (53 % sont en emploi
et désirent progresser ou changer de voie, 38et 9 % sont salariés, inactifs ou retraités et reviennent aux études pour le loisir ou terminer un parcours
antérieur) qui renforce le caractère hétérogène de ce public et donc, la nécessité de lui apporter des réponses
individualisées en phase avec ses attentes et un accompagnement renforcé vers la réussite. Nathalie Bosse, Isabelle Borras et Nathalie Beaupère analysent la place duétudes universitaires (DAEU) dans les parcours professionnels et personnels. Ce diplôme national
préparé dans les universités permet à des non-bacheliers de poursuivre des études supérieures. Leur
ayant entre 24 et 50 ans, ayant obtenu le DAEU entre 2015 et 2017. Toutes avaient arrêté leurs études
entre 16 et 18 ans. Le DAEU prend des significations variées selon les parcours : il est préparé pour soi
; il sert à réparer un parcours convenu ou se projeter dans de nouvelles places. Les études en DAEU réconcilient cesadultes avec les apprentissages et le diplôme ouvre des portes. Il ne résout pas tout, car la poursuite
La contribution de Christelle Manifet de Toulouse 2 Jean-Jaurès. Elle étudiants qui ont connu une interruption plus ou moins longue dans leur carrière deformation. Considérant comme Manon Brézault et Valérie Canals, les défaillances du repérage des
onnées administratives 2014-15 que 22 % udes(statut, profil, régime). Elle exploite ensuite 33 entretiens semi-directifs avec des étudiants inscrits en
2016-17 pour suivre une formation diplômante, moins
longue : du rôle de la formation dans la dynamique d et le rapport au métier, au travail etEnfin, Ana Aldoma développe une réflexion sur les défis de la mise en place d'un suivi des reprises
d'études à l'AMU (Aix-Marseille Université). Ce suivi nécessite de surmonter les difficultés de repérage,
de respecter le cadre ministériel, mais aussi de répondre aux attentes spécifiques des financeurs
notamment régionaux, et aux attentes internes , des différentes composantes. La contribution explicite la recherche de solutions Deux expérimentations master du conseil régional. Elles ont permis à partir de deuxenquêtes distinctes utilisant un questionnaire modulable en fonction des publics de progresser vers la
entes, desRéférences bibliographiques
Perrenoud, P. (2004). .
Faculté de psychologie et des université de Genève.Forquin, J. (2004). L'idée d'éducation permanente et son expression internationale depuis les années
1960. Savoirs, 6(3), 9-44.
9 Qui cherche à obtenir un nouveau diplôme après la formation initiale ? années 1990Virginie Mora et Alexie Robert*
Au cours des années 2000, en France, le nombre de jeunes qui retournent sur le chemin des diplômes
quelques années après leur formation initiale va croissant. À12 % des jeunes de la génération arrivée pour la première fois en 2010 sur le marché du travail dont le
table(s) de formations7 % concernant les jeunes qui avaient arrêté leurs études en 1998 (Mora, 2018).
reprennent plus souvent des études de plus de six mois (26 %supérieur (18 %) au cours de leurs sept premières années de vie active. Mais les sortants de
udes (40 %). Au sein d fréquemment leurs études (Robert, 2019).Cet entremêlement croissant entre formation initiale et formations professionnelles post-initiales en
dont les effets se sont principalement fait sentir dans le -financement ducôté des universités, eu égard à la loi relative aux libertés et responsabilités des universités (loi LRU)
la formation continue constituant alors une source possible et bienvenue deressources. Par ailleurs, les politiques de professionnalisation à la française au sein du supérieur
(stages obligatoires, modules de professionnalisation, développement de spécialités et filières dites
ainsi , à tous les niveaux de diplômes, quiont accompagné cette montée en charge des chassés-croisés entre formation et marché du travail pour
les jeunes générations : les individus concernés sont-ils les mêmes ? Les circonstances et les
conditions des retours en formation ont-ils évolué ? Concernant les jeunes ayant achevé leur formation
initiale en 2010, leurs % ation, au premier chef) ou bien via desmodalités, des dispositifs et des lieux de formation (universités, écoles) proches de ceux qui peuvent
prévaloir en formation initiale (31 %). En outre, si les jeunes concernés par ces retours ont des profils
variés, quelques régularités peuvent être observées. Les sortants bacheliers et les titulaires de licence
sont au cours des années 2010 les plus nombreux en proportion à effectuer de tels retours. Et parmi
ceux qui obtiennent un nouveau diplôme, ceux disposant déjà réelles les mêmes à la fin des années 1990 ? Les jeunes bacheliers et ceux déjà diplômés du supérieur
étaient-ils déjà prompts à effectuer de tels retours vers les diplômes, ou bien ces mouvements
concernent- rtion ? Quelle part de cette montée en charge peut- ? -il déroulé au bénéfice des classes populaires oubien a-t-il plutôt tendu à creuser les écarts de niveaux de diplôme entre les jeunes selon leurs origines
sociales ? * mora@cereq.fr, alexie.robert@cereq.fr. via 111. Évolution
sortie de la formation initialeDans les enquêtes Génération, sont considérés comme sortants de formation initiale les individus
pouvant tout-à-Ainsi, pour les jeunes relevant du champ des enquêtes Génération, les seules éventualités de formation
suit la sortie de formation initiale relèvent : soit de rares formations effectuées hors des établissements scolaires et universitaires -alors fréquemment de formations réalisées ou prescrites par des intermédiaires du marché du
travail comme les missionssoit de contrats de professionnalisation (ces derniers relèvent des fonds de la formation
dans ce cas précis que nous parlerons de retours précoces en alternance.Ces alternances qualifiées de " précoces » et démarrées moins de 10 mois après la fin de la formation
initiale, relèvent ainsi selon la définition du champ des enquêtes Génération de la notion de reprises
, elles sont plus souvent perçuessusceptibles de relever de comportements bien distincts et de perceptions différentes, comparativement
considérées à part des autres retours en alternance, appelés alors " différés ». Les reprises effectuées
envoient elles, majoritairement, à des retours aux études plusont montré par ailleurs que les diplômes visés sont dans une écrasante majorité des diplômes dits
professionnels plutôt que propédeutiques (Mora et Robert, 2017). formation les plus " notables est-à-laisser de côté les formations liées par exemple à de la remise à niveau ou à de la découverte des
métiers, ur être diplômantes ou a minima certifiantesdes retours " courts » en formation apparaît largement stable au fil des enquêtes : ils étaient 6 % au
sein de la Génération 1998 suivie pendant 7 ans, puis 7 % pour la Génération 2004 et 8 % pour la
génération 2010.1.1. De plus en plus de jeunes reprennent des études au fil des générations
Au fil des trois enquêtes considérées, à savoir la Gla Génération la Geffectuer des retours notables aux études ou en formation dans les sept années suivant la fin de leur
(Tableau 1). Ainsi, 18 % des jeunes opéraient de telsmouvements parmi ceux arrivés pour la première fois sur le marché du travail en 1998 (dont 3 % sous
ernances précoces), contre 27 % parmi ceux arrivés en 2010 seulement douze ans plus tard (dont 6 % via une alternance précoce).les trois enquêtes de la part de jeunes reprenant des études ou une formation hors alternance, passée
de 12 % à 16 %Générations 1998 12et 2004 de la part de jeunes qui reprennent des études en alternance différée1, passée en 6 ans à peine
de 3 % de la cohorte de débutants à 5 %. En revanche, en dépit de la poursuite des politiques visant
2, cette proportion est restée stable entre les générations 2004 et 2010.
Tableau 1 És
Pas de retour
ou retour(s) de moins de 6 mois consécutifsUn premier épisode de
6 mois ou plus a eu
lieu en : alternance débutant moins de 10 mois après la fin de la formation initiale (alternance précoce)Un premier épisode de
6 mois ou plus a eu
lieu en : alternance débutant plus de 10 mois après la fin de la formation initiale (alternance différée)Un premier épisode
de 6 mois ou plus a eu lieu en : reprise d'études ou formation - hors alternanceGénération 1998 82 % 3 % 3 % 12 %
Génération 2004 75 % 6 % 5 % 14 %
Génération 2010 73 % 6 % 5 % 16 %
Source : enquêtes Génération 1998, 2004 et 2010 à 7 ans. Champ : ensemble des jeunes de chaque Génération.
1.2. Les dates de retour en formation évoluent peu entre les Générations
La date à laquelle intervient le premier retour notable en formation,formation initiale, et seulement un quart démarre plus de trois ans après celle-ci. Les décisions de
retours aux études tendent ainsi à se concentrer sur les toutes premières années après la première
sortie du système éducatif, et ce de façon largement stable au fil des enquêtes malgré la montée en
charge constatée.Tableau 2 Nombre de mois écoulés entre la fin de la formation initiale et la première reprise
s notable (hors alternances précoces)Premier
quartile Médiane Moyenne Troisième quartileGénération 1998 14,0 19,0 25,7 37,0
Génération 2004 15,0 19,0 26,1 39,0
Génération 2010 15,0 21,0 26,9 38,0
Source : enquêtes Génération 1998, 2004 et 2010 à 7 ans. Champ : jeunes de chaque Génération ayant effectué au moins une
non précoce de plus de 6 mois.À noter que les retours réalisés via une alternance différée sont, pour toutes les Générations, plus tardifs
que les retours hors alternance. Ainsi, à chacune des enquêtes, un peu moins de la moitié des reprises
en alternance différées démarrent moins de deux ans après la formation initiale contre un an et demi
1 -à-
fin de leur formation initiale.2 En France, les contrats signés en alternance se caractérisent par une nette procyclicité, et se tassent donc
notablement dans les périodes de conjoncture défavorable, en particulier en ce qui concerne les contrats préparant
à des diplômes ou certifications de niveau secondaire (Cart, Léné, Toutin, 2018). 131.3. La durée d
La durée des formations ou études post-Pour
la Génération 1998, la moitié des retours durait 14 mois ou plus et un quart seulement durait plus de
deux ans. Pour la G ou plus.Cet allongement de la durée concerne au premier chef les retours effectués hors alternance. Pour ceux-
Génération 1998
de la Génération 2010. Concernant les retours effectués via plus de 25 mois à la Génération 1998 contre 29 mois à la Génération 2010. les Générations des publics concernés par2. Les jeunes qui font le choix de revenir aux études sont-ils
toujours les mêmes ?Pour tenter de répondre à cette question, les jeunes ayant fait le choix de retourner sur les bancs de
Génération. Nous nous intéressons ainsi successivement au plus haut niveau de diplô démographiques, sexe et origine sociale en particulier.2.1. et le type
On observe cette fois les effectifs de jeunes reprenant des études, afin de mieux rendre compte, à
niveau de diplôme donné, des évolutions temporelles de chacun des trois types de retours aux études,
tifs.Concernant les jeunes sortis non diplômés de formation initiale (Graphique 2), les sortants de 2004 sont
plus nombreux à reprendre une formation que les sortants de 1998. notamment par une progression sensible des repralternance. Dans la deuxième moitié des années 2000, entre les Générations 2004 et 2010, en revanche, conjoncturel défavorable à la signature de contrats en autres formes de retours poursuivent en revanche leur progression, mais sans compenser le tassement Ainsi, sur cette seconde période, les retours aux études notables reculent pour les jeunes qui avaient mis un terme à leur formation initiale sans avoir obtenu de diplôme. 14 Graphique 2 Effectifs de jeunes sortis non diplômés de formation initiale et en reprise ation étudiéesSource : enquêtes Génération 1998, 2004 et 2010 à 7 ans. Champ : jeunes non diplômés ayant effectué au moins une reprise
Le mouvement global est analogue parmi les jeunes sortis de formation initiale avec un CAP ou un BEP,
ainsi que pour ceux détenant un baccalauréat professionnel ou technologique (Graphique A1 en
annexe) : une progression importante des retours via Générations 1998 et 2004,puis un recul à la Génération 2010. Parallèlement, les autres formes de retours poursuivent leur montée
en charge, selon un rythme moindre entre les GGénérations 1998 et 2004. Là aussi, au global, on constate un recul des effectifs concernés par les
retours en deuxième période. les cohortes des Générations 1998 et 2004, où seuls les retours viaEn revanche, une hausse massive des effectifs intervient entre les générations 2004 et 2010, portée
via doublement des autres types de retours (Graphique 3). 15Graphique 3 Effectifs de jeunes sortis de formation initiale diplômés de baccalauréat général
et ayant repris des études, selon les trois Génération étudiéesSource : enquêtes Génération 1998, 2004 et 2010 à 7 ans. Champ : jeunes dont le plus haut diplôme est un baccalauréat
diminuent à la Génération 2004 puis remontent par la suite, le constat diffère. La part de jeunes
concernés (Tableau A1(passant de 5 % à 7 %) puis reste stable entre les Générations 2004 et 2010. La part de jeunes
et sur une pente assez régulière entre les Générations, passant de 31 % des jeunes sortis bacheliers
généraux en 1998 à 42 % pour ceux sortis en 2010. Si ces mouvements étaient déjà très importants
pour les jeunes sortis de formation initiale à la fin des années 1990 avec le seul baccalauréat général
échec devenus encore
supérieur doit être relativisée et en tous les cas nécessite absolument, pour cette population spécifique,
première » sortie de formation initiale.Pour les jeunes sortis de formation initiale diplômés du supérieur court (Graphique 4-à-dire ici
avec BTS, un DUT ou une licence, les retours via progresseGénérations 1998 et 2004. Ils sont quasiment stables ensuite, alors procycaux de formation, être plus marquée pour descontrats signés à distance de la formation initiale, que pour ceux signés à la suite de celle-ci.
16Graphique 4 Effectifs de jeunes sortis de formation initiale diplômés du supérieur court et
ayant repris des études, selon les trois Génération étudiéesSource : enquêtes Génération 1998, 2004 et 2010 à 7 ans. Champ : jeunes diplômés du supérieur court ayant effectué au moins
Concernant les jeunes diplômés de bac+4 et plus (Graphique A2 en annexe), considérés ici comme
notables sont en revanche très stables au fil des enquêtes.2.2. Plus de jeunes reprennent après dinactivité
souvent liés à la situation du jeune sur le marché du travail. Ainsi, les retours en formation, dont on
réorienter, , des difficult formation en fonction de la situation sur le marché du trava qui précède ce retour3.2.2.1. Que faisaient-ils avant de reprendre une formation en alternance ?
via une alternance différée, est inégalselon les situations précédant le retour en formation (Graphique 5). On observe dans un premier temps,
(NEET4) avec une augmentation de 7 500 individus entre les Générations 1998 et 2004, puis de 1 000
individus entre les Gdu nombre de jeunes NEET (ayant repris des études ou non) plus marqué entre les Générations 2004
3 ant ce retour étant toujours dominée par
de la formation initiale.4 Not in Education, Employment or Training : jeunes qui ne sont ni en emploi, ni en études ni en formation.
17Ainsi, si être NEET en 2010 surdétermine sensiblement les mouvements de retour en alternance
différée par rapport aux autres situations sur le marché du travail, cette surdétermination est en réalité
e lpour la Génération 2004. Et elle est à peine plus importante quepour la Génération 1998, où la conjoncture était nettement plus favorable. Se retrouvent là aussi les
effets de procyclicité attendus, les possibilités de contrats en alternance démarrés à distance de la
formation initiale ne constituant pas autant que souhaité une planche de salut pour les jeunes les plus
en difficultés sur le marché du travail français.Les effectifs de jeunes en formation en alternance différée consécutive à une inscription plus ou moins
correctement rémunérés (augmentation de 3 900 individus entre les Générations 1998 et 2010) dans
Graphique 5 Effectifs de jeunes ayant fait une alternance différée selon la Génération et la
retour en formationSource : enquêtes Génération 1998, 2004 et 2010 à 7 ans. Champ : jeunes de chaque Génération ayant effectué au moins une
2.2.2. Et -il pour ceux qui reprennent une formation hors alternance ?
Concernant les retours en formation réalisés hors alternance (Graphique 6), on recense des éléments
-ci se concentre là aussi sur une augmentation des retours consécutifs à des difGénérations 2004 et 2010
contrairement àde 24 000 individus entre la Génération 1998 et la Génération 2010, dont les deux tiers entre les
Générations 2004 et 2010.
18 Graphique 6 Effectifs de jeunes ayant fait une selon laSource : enquêtes Génération 1998, 2004 et 2010 à 7 ans. Champ : jeunes de chaque Génération ayant effectué au moins une
Les retours consécutifs à des situations dominées par un ou des emploi(s) à durée limitée faiblement
viamode régulier de participation au marché du travail dans le même temps chez les jeunes (Mora, 2018).
2.3. Les femmes plus concernées par les études hors alternance
ncernés par des retours notables aux études (hors alternancesprécoces) au cours des sept années suivant leur formation initiale augmentent relativement en phase,
de même que leurs propensions respectives à opérer de tels mouvements. À chaque Génération
étudiée, les femmes reprennent toujours sensiblement plus que les hommes en ce qui concerne les
précoce. 19 Tableau 3 Part de jeunes reprenant des études selon le genre et la GénérationPart de repreneuses
parmi les femmesPart de repreneurs
parmi les hommesRetours via une alternance précoce
Génération 1998 3 % 3 %
Génération 2004 5 % 6 %
Génération 2010 5 % 6 %
Retours via une alternance différée
Génération 1998 2 % 4 %
Génération 2004 4 % 6 %
Génération 2010 5 % 6 %
Retours hors alternance
Génération 1998 14 % 9 %
Génération 2004 17 % 12 %
Génération 2010 18 % 15 %
Source : enquêtes Génération 1998, 2004 et 2010 à 7 ans. Champ : ensemble des jeunes de chaque Génération.
2.4. effectifs et de la part de jeunes qui reprennent desétudes en fonction de la catégorie socio-
notable qui viendrait accroître ou réduire sur ce plan les écarts entre jeunes issus de milieux socio-
des modèles logistiques binaires, de sa formation initiale, celui-ci étant encore très corrélé avec son origine sociale.3. Probabilité de retour aux études selon le type de retour et les
caractéristiques des jeunes Dan(ou seulement un très court retour de moins de six mois). Nous distinguerons dans trois modèles
séparés (Tableau A2 en annexe) les trois grands types de reprises :débutées moins de 10 mois après la fin de formation initiale (alternances précoces), celles commencées
après plDes modèlescroisant les principales variables du modèle avec la génération enquêtée ont également été réalisés,
corrélations attachées aux principales variables explicatives au fil du temps.Tous les paramètres du modèle contrôlés par ailleurs, les jeunes des Générations 2004 et 2010 ont
ce différée comme desétudes hors alternance. En revanche, cette probabilité est significativement moins élevée pour les
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