La géologie de Québec volume II géologie descriptive
Gros bloc erratique glaciaire de gneiss à sillimanite p[cvenant probablement de la rive septentrionale de l'Ottawa. il fut trouvé reposant sur des assises
Oujé-Bougoumou : lavènement dun village cri
9 mars 2007 tmil à cette recherche j'ai eu droit à une reiJtion professeure étudiante ... On y retrace l'histoire de sa création
GEOLOGIE DU QUEBEC
à traiter de la géologie générale du Québec date de plus de vingt ans. Il s'agit de la aux provinces plus anciennes (des roches d'âge Archéen.
Québec ©®
DIRECTION DE LA RECHERCHE GÉOLOGIQUE
Directeur: J.-L. Caty
SERVICE GÉOLOGIQUE DE QUÉBEC
Chef: J.-M Charbonneau
SERVICE GÉOLOGIQUE DU NORD-OUEST
Chef : A. Simard
Manuscrit soumis le 93-04-29
Accepté pour publication le 93-12-07
Lecteur critique
J.-P. Lalonde
Coordonnateur
M. Hocq
Éditeur
C. Dubé
Dessin assisté par ordinateur
J. Fournier, P. Brouillette, R. Carignan et M. Rioux Préparé par la Division de l'édition (Service de la géoinformation, DGEGM) Dépôt légal - Bibliothèque nationale du Québec, 1994ISBN : 2-551-13934-1
© Gouvernement du Québec.
Avant-propos
La dernière publication du ministère des Ressources naturelles du Québec (MRN)à traiter de la géologie générale du Québec date de plus de vingt ans. Il s'agit de la
plaquette S-110, intitulée Géologie et ressources minérales du Québec (MRN, 1969) qui abordait, de façon succincte, la géologie du Québec et certaines de ses ressourcesminérales. Cette plaquette a été rédigée à une époque où la couverture géologique de la
province était loin d'être complétée au 1:500 000.Depuis, la carte géologique du territoire québécois a été à peu près terminée à
l'échelle de 1:250 000, à l'exception de zones éloignées du centre, de l'est et de l'extrême nord-est, qui ne sont pas reconnues pour leur potentiel économique et où il est de plus en plus onéreux de travailler. Depuis 1980, l'essentiel de l'Abitibi et une partie de la Gaspésie et de l'Estrie ont été revus au 1:20 000, alors que la Fosse de l'Ungava a été cartographiée au 1:50 000 par le MRN et par la Commission géologiquedu Canada. Les résultats des travaux géologiques ont été intégrés et présentés dans la
série des cartes de gîtes minéraux au 1:250 000 (Avramtchev et Fiché, 1981 ; Avramtchev et LeBel-Drolet, 1979, 1981; Avramtchev, 1982, 1983 et 1984; Avramtchev et al.,1989, 1990), et sur la Carte géologique et la Carte minérale du Québec (Avramtchev,
1985, 1986).
Ainsi, le ministère des Ressources naturelles du Québec a jugé opportun de faire le point sur la géologie de la province dans un document qui soit à la fois utile à la plupart des géologues qui oeuvrent au Québec, et suffisamment accessible au grand public. Il ne s'agit donc pas ici d'une monographie exhaustive qui tendrait à exposer tous et chacun des phénomènes géologiques répertoriés. Géologie du Québec constitue une mise au point de la géologie générale du Québec au début des années 1990. Son objectif est d'exposer et de faire mieux comprendre la structure et l'évolution dans le temps de cette partie de la croûte continentale de l'Amérique du Nord. Ce document a été rédigé par un groupe de géologues de la Direction de la recherche géologique du MRN dont les noms apparaissent à chaque chapitre. Outre les cartes géologiques, ce document tient compte de travaux d'analyse et de synthèse deniveau académique, dont les résultats ont été publiés dans des monographies régionales,
des mémoires et des publications spécialisées aussi bien au Canada qu'à l'extérieur du
pays.Géologie du Québec a été subdivisé par provinces géologiques ; toutefois, eu égard
à leur importance dans l'économie minérale du Québec, les sous-provinces de l'Abitibi et du Pontiac ont fait l'objet de deux chapitres distincts; un chapitre consacré au Quaternaire termine l'ouvrage. L'accent est mis surtout sur l'agencement lithologique et tectonique des unités géologiques dans chaque province ou sous-province, afin de faire ressortir suffisamment leur composition, leur constitution et leur formation. Dans chaque province géologique, l'aspect économique a été abordé et résumé pour en traduire l'importance du potentiel minéral. IV Par son contenu et son format, Géologie du Québec ne remplace donc aucun des documents descriptifs antérieurs (par exemple : Denis et Dresser, 1946 ; Dresser et Denis, 1951; Stockwell, 1965 ; Douglas, 1970). Il donne un aperçu plus moderne de la géologie du Québec et il devrait permettre ainsi une lecture nouvelle de la Carte géologique et de la Carte minérale du Québec. À cet effet, les illustrations en couleurs du document réalisées par la Division de l'édition, font appel à des techniques informatiques de pointe. Le lecteur qui voudra compléter son information pourra utiliser à loisir la liste des références choisies, qui est cependant loin d'être exhaustive. D'autres trouverontpeut-être avantage à se référer à des dictionnaires de géologie (Foucault et Raoult,
1988; Bates et Jackson, 1987), à des ouvrages de géologie générale, comme celui de
Landry et Mercier (1992) ou à des guides pratiques d'identification des roches (Hébert,1994) ou des minéraux (Ledoux, 1990).
Table des matières
PageAVANT-PROPOS III
INTRODUCTION (Michel Hocq) 1
Historique 1
Géologie générale 3
LA PROVINCE DU SUPÉRIEUR (Michel Hocq) 7
Introduction 7
Géologie 7
Partie méridionale 11
Sous-provinces de l'Abitibi et du Pontiac 11
Sous-province d'Opatica 11
Sous-province de Nemiscau 13
Sous-province d'Opinaca 14
Sous-province de La Grande 14
Sous-province d'Ashuanipi 15
Partie septentrionale 16
Sous-province de Bienville 16
Sous-province de Minto 16
Interprétation géologique 17
Évolution postkénoréenne de la Province du Supérieur 17Minéralisations 19
LES SOUS-PROVINCES DE L'ABITIBI ET DU PONTIAC
(Michel Hocq et Pierre Verpaelst) 21Introduction 21
Historique 24
Camps miniers 24
Géologie 24
Roches volcaniques 25
Roches sédimentaires 27
VIRoches plutoniques 28
Métamorphisme 31
Géochronologie 31
Structure 32
Modèles géotectoniques 32
Évolution postarchéenne 37
SYNTHÈSE DES GISEMENTS MÉTALLIFÈRES
DANS LE NORD-OUEST QUÉBÉCOIS (Francis Chartrand) 39Introduction 39
Gîtes aurifères mésothermaux 39
Gîtes aurifères filoniens quartzifères 39Gîtes aurifères pyriteux 41
Modèle génétique des gisements aurifères mésothermaux 42Gîtes de sulfures massifs volcanogènes 42
Géologie 42
Modèle génétique 45
Gîtes magmatiques de Ni, de Cu et d'éléments du groupe des platinoïdes (EGP) 45 Gîtes de Fe-Ti-V associés à des intrusions mafiques 45 Gîtes de type porphyre cuprifère (± Au) 45Gîtes pegmatitiques d'éléments rares 46
GÉOLOGIE ET GITES MINÉRAUX DE L'OROGÈNE
DU NOUVEAU-QUÉBEC ET DE SON ARRIÈRE-PAYS (Thomas Clark) 47Introduction 47
Cadre géologique régional 47
Stratigraphie et paléogéographie de la Fosse du Labrador 48Introduction 48
Dykes de diabase paléoprotérozoïques 48
Premier cycle de dépôt 48
Deuxième cycle de dépôt 50
Troisième cycle de dépôt 52
Intrusions post-tectoniques 52
Les gneiss du domaine de Laporte et de la zone de Rachel 52 Subdivisions et lithofaciès de la Province de Rae 52 Déformation et métamorphisme dans la Fosse du Labrador et la Province de Rae 55Évolution postpaléoprotérozoïque 56
Modèles tectoniques 57
L'Orogène Torngat 57
Corrélation des événements tectoniques 60Géologie économique 60
GÉOLOGIE DE LA FOSSE DE L'UNGAVA, NOUVEAU-QUÉBEC (Daniel Lamothe) 67Introduction 67
Lithostratigraphie 67
VIILe socle archéen 67
La Fosse de l'Ungava 69
Le domaine sud 69
Le Groupe de Lamarche 69
Le Groupe de Povungnituk 69
Le Groupe de Chukotat 71
Le domaine nord 71
Le Groupe de Watts 71
Le Groupe de Parent 72
Le Groupe de Spartan 72
Le Groupe de Perrault 72
Le terrane de Narsajuaq 72
Dykes de diabase 72
Évolution structurale 72
Métamorphisme 73
Géologie économique 73
LA PROVINCE DE GRENVILLE (Michel Hocq) 75
Introduction 75
Historique 75
Géochronologie 76
Subdivisions 77
Subdivision de Wynne-Edwards 77
Subdivision de Rivers et al. 78
Le Parautochtone 82
La zone de faille de charriage de l'Allochtone (ABT) 84L'Allochtone polycyclique 85
La zone de faille de l'Allochtone monocyclique (MBBZ) 86L'Allochtone monocyclique 87
Les suites intrusives dans l'Allochtone 88
Événements hadryniens et phanérozoïques 90Géologie économique 90
Métaux de base et métaux précieux: zinc, cuivre, plomb, nickel, or, argent 91Titane, zirconium, phosphate 93
Fer 93
EGP 93
Silicium 93
Calcium, magnésium; carbone; aluminium 93
Molybdène; uranium, thorium; niobium, tantale 94LA PLATE-FORME DU SAINT-LAURENT ET LES APPALACHES
(Daniel Brisebois, Joël Brun) 95Introduction 95
Plate-forme du Saint-Laurent 97
Plate-forme des Basses-Terres du Saint-Laurent 100Plate-forme d'Anticosti 102
VIIIAppalaches 104
Le Cambro-Ordovicien 104
Zone de Humber 104
Silicoclastites et volcanites du Protérozoïque et du Cambrien inférieur et moyen 104 Silicoclastites et calcaires du Cambrien supérieur et de l'Ordovicien inférieur et moyen 107 Flyschs silicoclastiques de l'Ordovicien moyen et supérieur 107Zone de Dunnage 107
Complexes ophiolitiques 107
Mélanges tectoniques et sédimentaires 108
Séquences volcaniques 108
Séquences sédimentaires 108
Le Siluro-Dévonien 109
Le Permo-Carbonifère 110
Roches magmatiques; astroblèmes 110
Modèle géodynamique 113
Hadrynien : première phase tectonique d'extension (genèse de l'océan Iapetus) 113 Cambrien : première phase tectonique de compression (orogenèse penobscotienne) 113 Ordovicien : deuxième phase tectonique de compression (orogenèse taconienne) 113Silurien : régression-transgression 116
Dévonien : troisième phase tectonique de compression (orogenèse acadienne) 116 Carbonifère-Permien : quatrième phase tectonique de compression (orogenèse alléghanienne) 116 Trias - Jurassique - Crétacé : deuxième phase tectonique d'extension (genèse de l'océan Atlantique) 116Géologie économique 117
Gaspésie 117
Estrie - Basses-Terres 117
LE QUATERNAIRE (Ghismond Martineau, Michel Hocq) 121Introduction 121
Stratigraphie 123
Sédiments antéwisconsiniens 123
Wisconsinien inférieur et moyen 123
Wisconsinien supérieur 125
Géologie économique 128
CONCLUSION (Michel Hocq) 129
RÉFÉRENCES 131
Introduction
MICHEL HOCQ
Historique
La cartographie géologique d'un territoire aussi vaste que celui du Québec (plus de 1 540 000 km), qui repré- sente près de trois fois la superficie de la France, s'est étalée sur plus d'un siècle; elle est à peu près complétée actuellement au 1:250 000. Alors qu'elle n'était encore qu'une abstraction au cours des années 1950 et une mosaïque encore disparate à la fin des années 1960 (compilation supervisée par A. Laurin, 1969), la Carte géologique du Québec, à l'échelle de 1:1 500 000, a finalement vu le jour au début des années 1980 (Avramtchev, 1985). C'est le résultat de la compilation et de l'homogénéisation d'une foule de travaux effectués principalement au cours des trente dernières années (1953-1983) précédant sa parution, par les institutions gouvernementales fédérale (la Commission géologique du Canada) et provinciale (le ministère des Mines; le ministère des Richesses naturelles ; le ministère de l'Énergie et des Ressources; l'actuel ministère des Ressources naturelles), ainsi que par les compagnies d'exploration minière. Établir et mettre à jour une telle carte géologique représente une oeuvre de longue haleine. À défaut de devenir rapidement obsolète, la carte géologique doit être sans cesse reprise pour répondre au niveau d'excel- lence et d'exactitude exigé par l'avancement de la science géologique en général et par l'industrie minière en parti- culier. Il faut donc s'attendre à ce que l'édition actuelle de cette carte soit revue de façon sectorielle dès la fin de la décennie. Il serait chimérique de vouloir quantifier tous les montants investis par notre société, depuis le tout début, dans la cartographie géologique, géophy- sique et minière et dans la recherche géologique en général. Ils sont énormes à l'évidence, et supérieurs à une bonne dizaine de milliards de dollars (en dollars courants); à titre d'exemple, la seule cartographie du Québec au 1:20 000 représenterait à elle seule un investissement de plus de deux milliards de dollars. C'est une raison supplémentaire pour conserver, compiler, améliorer, corriger et mettre en valeur les données géologiques, qui constituent un capital énorme pour la société québécoise. En plus de refléter l'évolution des idées de cette discipline, les diverses générations de cartes et de rapports géologiques permettent aussi de suivre l'évolution sociologique et économique d'une société comme la nôtre, notamment sur le plan du développement du territoire et de la mise en valeur des ressources du Québec. La cartographie géologique du Québec s'est effectuée dès le milieu du siècle dernier à partir des rives du Saint-Laurent et de la rivière des Outaouais en direction du coeur de la Gaspésie et des premiers contreforts du Bouclier canadien. Elle s'est intensifiée et diversifiée au fur et à mesure que le déboisement et la colonisation facilitaient la pénétration à l'intérieur des terres, et que les moyens de locomotion évoluaient. Il s'agit d'abord d'une cartographie linéaire, le long des principaux chemins, des chemins de fer et des voies d'eau navigables au cours de la bonne saison (mai à octobre). Au tournant du siècle dernier, plusieurs expéditions de reconnaissance dans le moyen Nord, menées par des géologues de la Commission géologique du Canada, s'échelonnaient même sur deux années, avec hivernage sur place. La cartographie systématique a suivi. Il s'agissait principale- ment de cartes géologiques levées à l'échelle de un mille au pouce, qui couvraient généralement une super- ficie de quinze minutes de côté, soit quelque 500 km2; une cartographie plus détaillée fut menée par quart de canton (environ 60 km2) et à l'échelle du quart de mille au pouce dans chacune des régions minières qui se sont ouvertes, principalement en Abitibi. L'utilisation de l'hydravion, et ultérieurement celle de l'hélicoptère, ainsi que l'augmentation des ressources financières après la Seconde Guerre mondiale, pour répondre aux demandes de l'industrie minière, ont permis une grande mobilité et un accès rapide au moyen Nord et aux terres autrement inaccessibles de l'extrême nord et du nord-est de la province. C'est au cours des années 1960 qu'a été donné le maximum de l'effort dans la cartographie de recon- naissance. Au-delà du cinquante-deuxième parallèle,80° 76° 72° 64° 60`
76° 72°
58• 56
c ~ l Q~ / - _ rG - J 1 / i 9eô'~.~ AP `\ 46° 9F~ ~~
e4ii~/ 82•DOMAINE DE
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TCL / APPALACHES - - - - 88°ZONE DE MEOUM1~ -
64°
0 50 100 I I
kilomètres PFB \ / _ ZO --NI / /~ ~ - "1../ ' ZONE D'AVALON46°
56°
62°
a) CARTE TECTONIQUE * Astroblèmes Faille inverse Discordance d'érosion Limites de sous-provinces et de terrains Faille dextre %~ Frontière Faille; front tectonique; limite de terrain Faille senestreRéservo,
Cabonga
46°-~ \
ONTARIO TCL ETATS-UNIS NOUCOSSEVELLE-E 0 50 100 _ontréal76' 72` kilomètres 68° 64°
6'SaintLac -Jean
ouyn-NnraqdeCARTE GÉOLOGIQUE b)
84 80- Ivujivik
76 72° ÎLE DE 68 BAFFIN
64' 60" 56
Kanglqsujuaq
POVungnituk
Baie d'Ungava
quotesdbs_dbs27.pdfusesText_33[PDF] BIBLIOGRAPHIE BECKETTIENNE 1. Samuel Beckett
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