[PDF] Samuel Beckett : «En attendant Godot»





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Éléments de bibliographie

Éléments de bibliographie. Stéphane Lépine. 1. Ouvrages de Samuel Beckett études beckettiennes et contiennent des bibliographies sélectives d'une grande ...



RICHARD (Charlotte) « Bibliographie »

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Samuel Beckett : «En attendant Godot»

La bibliographie beckettienne en atteste : la mise à mort 1. Cité par Deirdre Bair Samuel Beckett



Temps et mémoire dans les textes pour rien de Samuel Beckett

beckettienne du gâchis du désordre ou de la confusion à la crise de la 1 Cité par Pierre Mélèse



Mythe du dédoublement de lorigine de lœuvre beckettienne

1 Lawrence Harvey Samuel Beckett. Poet and Critic



Untitled

18 févr. 2015 1 Lawrence Harvey Samuel Beckett. ... réflexion sur le devenir surréaliste dans l'œuvre beckettienne. Si le surréalisme.



SAMUEL BECKETT ENTRE ABSTRACTION ET FIGURATION: Une

SAMUEL BECKETT. ENTRE ABSTRACTION ET FIGURATION: Une critique en mouvement (1990-2010). Laura Maxia. Depuis vingt ans dans la sphère de la critique 



Samuel Beckett La solitude la souffrance et la désintégration totale

Les caractéristiques de l'écriture de Beckett. p. 25. 2.2 L'analyse. p. 26. 2.2.1. Les caractéristiques des personnages beckettiens.

Samuel Beckett : «En attendant Godot»

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ÉTUDES LITTÉRAIRES

SAMUEL

BECKETT

En attendant

Go dot

PAR

ALAIN SATGÉ

PRESSES UNIVERSITAIRES DE

FRANCE Retrouver ce titre sur Numilog.com

ÉTUDES LITTÉRAIRES

Collection dirigée par

Jean-Pierre de

Beaumarchais

Daniel Couty

ISBN

2 13 050032 3

ISSN

0764-1621

Dépôt

légal - 1 édition : 1999, avril

Presses Universitaires de France, 1999

108,
boulevard Saint-Germain, 75006 Paris Retrouver ce titre sur Numilog.com

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En attendant...

Antithéâtre » : le mot est lancé en janvier 1953 par Luc Estang, directeur littéraire du journal La Croix, à l"occasion de la création d"En attendant Godot ; en 1958, lors de la reprise des Chaises de Ionesco au Royal

Court, Kenneth Tynan, le

critique (de gauche) de l"Observer, ironise sur les " avocats passionnés de l" anti- théâtre

» ; et Ionesco, non sans provocation, reprend

l"étiquette à son compte, renvoyant dos à dos critique humaniste » et critique brechtienne : " Je suis pour un antithéâtre, dans la mesure où un antithéâtre serait un théâtre antibourgeois et antipopulaire... »

Les deux pièces majeures du

début des années 50, En attendant

Godot et Les Chaises, semblaient vouloir

rompre non seulement avec la tradition du théâtre occi- dental, mais avec les lois même du genre. Comme le roman, au même moment, entre dans l" " ère du soup-

çon

» (Sartre, dans sa préface à Portrait d"un inconnu de

Nathalie

Sarraute, propose lui aussi le terme d" " anti-

romans » pour désigner les premières œuvres du Nou- veau Roman), le théâtre se prend à douter du récit, du personnage, du langage, et finalement du sens lui-même. Mais, par un apparent paradoxe (vite repéré par la critique brechtienne de l"époque), ce refus de signifier suscite le désir d"interpréter, voire de surinterpréter : pré- tendre évacuer le sens, c"est s"exposer à son retour en force. Il serait trop facile d"ironiser aujourd"hui sur les questions, somme toute légitimes, que se posaient les premiers spectateurs et les premiers critiques de ce nouveau théâtre » : que " représentent » cette accumu- lation de chaises sur lesquelles personne ne s"assied, ou cet arbre nu sur une route vide, qui ne peut même pas Retrouver ce titre sur Numilog.com servir à se pendre ? La solitude ? L"incommunicabilité ? Le désert des sentiments ? Que " veut dire » l"absence de Godot ? Ou l"intervention de cet Orateur que le Vieux des Chaises a chargé de délivrer son ultime message, de résumer sa " philosophie », et qui contrairement à Godot finit par arriver, mais pour ne faire entendre que des borborygmes ? La mort de l"Homme, celle de Dieu ? La bibliographie beckettienne en atteste : la mise à mort du sens a vite fait de s"inverser en triomphe de l"exégèse. Un demi-siècle plus tard, l"ironie de Beckett a fini par nous mettre en garde. On pourrait inscrire en exergue de toute l"œuvre la dernière phrase de Watt, " Honni soit qui symboles y voit » ; et les rares déclarations que l"auteur ait faites sur son théâtre (toujours sous la forme de la lettre, c"est-à-dire d"un discours privé, et officieux) vont dans le même sens. En 1951, deux ans avant la création de

Godot, Beckett adresse à Michel Polac, pro-

ducteur d"une émission à la radio (le " Club d"essai »), une lettre que lit à l"antenne Roger Blin, le premier met- teur en scène de la pièce : " Je ne sais pas plus sur cette pièce que celui qui arrive à la lire avec attention. Je ne sais pas dans quel esprit je l"ai écrite. Je ne sais pas plus sur les personnages que ce qu"ils disent, ce qu"ils font et ce qui leur arrive. (...) Je ne sais pas qui est Godot. Je ne sais même pas, surtout pas, s"il existe. Et je ne sais pas s"ils y croient ou non, les deux qui l"attendent. (...) Tout ce que j"ai pu savoir, je l"ai montré. Ce n"est pas beau- coup. Mais ça me suffit, et largement. Je dirais même que je me serais contenté de moins. Quant à vouloir trouver à tout ça un sens plus large et plus élevé, à emporter après le spectacle, avec le programme et les esquimaux, je suis incapable d"en voir l"intérêt. » A quoi fait écho cette autre lettre (beaucoup plus connue) adressée le 29 décembre 1957 au metteur en scène américain Alan Schneider, à l"occasion de la créa- Retrouver ce titre sur Numilog.com tion américaine de Fin de partie : " J"estime que la seule ligne de conduite est de refuser de se laisser entraîner dans une exégèse quelconque (...). Mon œuvre est affaire de sons fondamentaux (blague à part), émis aussi com- plètement que possible, je n"accepte la responsabilité de rien d"autre. Si les gens tiennent à se donner des migrai- nes avec les harmoniques, libre à eux. Et qu"ils se procu- rent leur propre aspirine. »"

Si nous

avons appris à nous méfier de l"allégorie et de la glose, nous sommes aussi plus sensibles (grâce peut-

être au

travail des grands metteurs en scène des années 70) à la " théâtralité », c"est-à-dire à la matéria- lité de la représentation : sur un plateau, un arbre est un arbre ; avant de " vouloir dire » quelque chose (de dési- gner le Ciel, Dieu, la Vie ou la Connaissance), il est un objet, une ligne qui divise et construit l"espace ; et les chaises sont d"abord des chaises, qui encombrent le pla- teau, le transforment peu à peu en labyrinthe, et dont les entrées, comme celles des personnages chez Feydeau, donnent à la pièce sa dynamique ; bref, la pauvreté du symbole a laissé la place à la richesse du signe, et l"antithéâtre est devenu théâtre par excellence : " du théâtre cent pour cent (...), du théâtre pur, synthétique, créant en marge du réel une réalité avec des signes » comme disait Copeau à propos d"Ubu roi ; nous y voyons le triomphe du jeu : un jeu sur les corps, l"espace et les objets que nous aurions du mal aujourd"hui à trouver par exemple dans Les Mains sales, pour citer une pièce exactement contemporaine de Godot. 1.

Cité par Deirdre Bair, Samuel Beckett, Fayard, 1979. p. 422. 2. Cité par Henri Ghéon, L"Art du théâtre, Montréal, Éd. Serge,

1944,
p. 149. Retrouver ce titre sur Numilog.com

Un théâtre de l"ambiguïté

Le moment

est sans doute venu de relire Godot " litté- ralement » - à commencer par son titre, que la force de l"habitude, et notre manie des abréviations, nous empê- chent d"entendre vraiment. Dire Godot (comme les gens de théâtre qui réduisent On ne badine pas avec l"amour à

Badine...),

en omettant le verbe, c"est déplacer le centre de gravité de la pièce : transformer en protagoniste celui que le titre exclut justement du champ de l"action. C"est donc oublier ce que dit - à la lettre - ce titre : Godot ne viendra pas ; et ce qui importe n"est pas l"objet de l"attente (ce "

Godot » dans lequel nous n"entendons

d"ailleurs plus le nom de Dieu, mais son diminutif - un sobriquet, qui le rapproche de Gogo et de Didi), mais cette attente elle-même. Quitte à abréger, mieux vaudrait sans doute appeler la pièce En attendant... : c"est le titre auquel

Beckett avait d"abord pensé.

Repartir

de la lettre, ce serait tenter de remettre le texte à l"endroit ; de retrouver, en deçà de l" " absurde », l"implacable logique de Beckett ; en deçà de l"idée d"absence, l"insistante réalité des corps et des objets ; en deçà de la solitude ou de l"incommunicabilité, l"obses- sion du contact. Souligner la discontinuité ou les lacunes du discours n"a de sens que si l"on met d"abord en lumière le tissu serré du dialogue, sa plénitude, sa den- sité. On a trop parlé de " dialogue de sourds » : peu de personnages dans le théâtre contemporain ont l"oreille aussi fine que ceux de Beckett ; peut-être faudrait-il remonter au XVIII siècle, à

Marivaux par exemple, pour

trouver des " héros » qui aient l"oreille aussi musicale, qui soient capables d"entendre au-delà ou en deçà des mots, et de comprendre, donc de jouer plusieurs vérités ou plusieurs sentiments à la fois... Bref, ce qui nous frappe aujourd"hui, ce n"est pas l"absence, mais la multi- Retrouver ce titre sur Numilog.com regard que nous portons aujourd"hui sur Beckett : le

Beckett

" tragico-métaphysique » a laissé la place à un

Beckett

plus proche de nous, dont les personnages ont cessé d"être terrifiants, monstrueux ou même étrangers ; ils nous sont devenus familiers, ils sont nous-mêmes. Retrouver ce titre sur Numilog.com

Explication de texte

P.

16-17: "ESTRAGON: Endroit délicieux...

VLADIMIR

: Tu es impitoyable. »

SITUATION

Les gens sont des cons » : cet aphorisme d"Estragon tranche le débat sur les Évangiles. Toute la séquence qui précède a été dominée par Vladimir, physiquement (il est debout, penché sur Estragon assis, qui semble ne pas pouvoir ou ne pas vouloir se relever), et verbalement (c"est lui qui a conduit le dialogue, l"a relancé chaque fois qu"il

menaçait de s"épuiser, en exploitant toutes les possi- bilités de l"histoire des deux larrons) ; mais c"est Estragon

qui

a le dernier mot : sa formule péremptoire l"amène sur le terrain de Vladimir, celui des idées générales. Au

voilà l"homme tout entier, s"en prenant à son pied alors que c"est sa chaussure la coupable » (p. 12) répond " Les gens sont des cons » : la maxime s"est dégradée en expres- sion triviale de la sagesse populaire, nous ramenant à une situation type de la comédie classique (Estragon en Sga- narelle, caricaturant les positions de son maître, en les traduisant dans son langage). Mais cette formule, qui fait écho à sa manière au pou- voir d"abstraction de Vladimir, déclenche un renverse- ment du rapport de forces : elle ouvre une deuxième séquence, dominée par Estragon. Les deux partenaires se passent le relais. La didascalie manifeste ce changement :

Estragon se

relève, tant bien que mal, mais tout seul ; il Retrouver ce titre sur Numilog.com message apparemment positif, qui ménage en tout cas la possibilité d"une issue heureuse. Succédant à " Et ainsi de suite » (25), cette réplique d"Estragon est un petit chef-d"œuvre d"ironie : Vladimir ne peut pas ne pas l"entendre ; il ne peut pas feindre d"ignorer qu"Estragon est en train de lui dire ce qu"il ne veut pas savoir : Godot ne viendra jamais.

Ainsi, en

deux pages, la situation est-elle à la fois exposée, et dénouée. Ici comme dans Fin de partie, " la fin est dans le commencement ». L"enjeu de la pièce est désamorcé, ou plutôt déplacé : ce n"est plus de Godot qu"il est question, mais de l"attente, une attente sans objet, sans complément d"objet. En attendant... Retrouver ce titre sur Numilog.com

Bibliographie

Tous les textes de Beckett en français sont parus aux Éditions de Minuit. La

bibliographie critique est considérable, nous n"avons retenu que quelques études fondamentales, et les essais récents qui nous ont paru décisifs.

a / CONTEXTE

Barthes,

Roland, Essais critiques, Seuil, 1964 ; Le Seuil, " Points », 1971. Dort, Bernard, Théâtres, Le Seuil, " Points », 1986. Esslin, Martin, Théâtre de l"absurde, Buchet-Chastel, 1971. Sartre, Jean-Paul, Un Théâtre de situations, Gallimard, 1973 ; " Folio », 1992.

Serreau,

Geneviève, Histoire du " Nouveau Théâtre », Gallimard, 1966. b / TEXTE

Badiou,

Alain, Beckett, l"increvable désir, Hachette, 1995. Brunel, Pierre (sous la dir. de), La Mort de Godot, Minard, " Lettres modernes », 1970.

Edwards, Michael,

Beckett ou le don des langues, Éditions Espaces 34, 1998.

Janvier,

Ludovic, Pour Samuel Beckett, Éditions de Minuit, 1966 ;

Beckett

par lui-même, Le Seuil, " Écrivains de toujours », 1969. Knowlson, James, Beckett, "Actes Sud Solin », 1999.

Nores,

Dominique, Les Critiques de notre temps et Beckett, Garnier, 1971.

Simon,

Alfred, Samuel Beckett, Belfond, 1983.

c / MISE EN SCÈNE

Aslan,

Odette, Roger Blin, La Manufacture, 1988.

En attendant

Godot, mise en scène de Krejca, Voies de la création théâ- trale, n° X, 1982.

Théâtre aujourd"hui, n° 3,

L"Univers scénique de Samuel Beckett, CNDP, 1994. d / NUMÉROS

SPÉCIAUX DE REVUES

Cahiers

de l"Herne, 1976.

Critique,

Éditions de Minuit, 1990. Revue d"Esthétique, Jean-Michel Place, 1986, rééd. 1990. Retrouver ce titre sur Numilog.com

ÉTUDES LITTÉRAIRES

1. Charles Baudelaire - Les Fleurs du mal, par J.-P. Giusto 2.

Émile Zola - Germinal, par C. Becker

3. Blaise Pascal - Les Provinciales, par G. Ferreyrolles 4.

Le Roman de la Rose, par A. Strubel

5.

Les fabliaux, par D. Boutet

6. Madame de Lafayette - La Princesse de Clèves, par P. Malandain 7. Louis-Ferdinand Céline - Voyage au bout de la nuit, par A.-C. et J.-P. Damour 8. Jean-Paul Sartre - Les Mains sales, par F. Bagot et M. Kail 9. Agrippa d"Aubigné - Les Tragiques, par F. Lestringant 10. Michel de Montaigne - Les Essais, par M.-L. Demonet 11.

André Breton - Nadja, par R. Navarri

12. Alfred de Musset - Lorenzaccio, par J.-M. Thomasseau 13. P.-A. Choderlos de Laclos - Les Liaisons dangereuses, par M. Delon 14. F.-R. de Chateaubriand - Mémoires d"outre-tombe, par H. P. Lund 15.

Tristan et Iseut, par E. Baumgartner

16.

Molière - Tartuffe, par G. Ferreyrolles

17. Ancien français. Fiches de vocabulaire, par N. Andrieux-Reix 18.

Voltaire - Candide ou l"Optimisme, par A. Magnan

19. Joris-Karl Huysmans - A Rebours, par F. Court-Perez 20. Bertolt Brecht - La Résistible Ascension d"Arturo Ui, par D. Mor- tier 21.
Henrik Ibsen - Maison de poupée, par Y. Chevrel 22.

Pierre Corneille - Le Cid, par A. Couprie

23.
Charles-Louis de Montesquieu - Lettres persanes, par J. Goldzink 24.
Marcel Proust - A la recherche du temps perdu, par G. Cogez 25.

Sophocle - Œdipe Roi, par G. Hoffmann

26.

Kateb Yacine - Nedjma, par C. Bonn

27.
Gustave Flaubert - Madame Bovary, par G. Gengembre 28.
Luxun - Histoire d"A Q : véridique biographie, par M. Loi 29.
Ancien français. Exercices de morphologie, par N. Andrieux-Reix et E.

Baumgartner

30.

Dos Passos - Manhattan Transfer, par J.-P. Morel

31.
Chronologie de la littérature française, par J. - P. de Beaumarchais et D. Couty 32.
François Mauriac - Thérèse Desqueyroux, par V. Anglard 33.
Robert Musil - L"homme sans qualités, par J. Dugast 34.

William Shakespeare - Hamlet, par A. Lorant

35.

Perrault - Contes, par M. Simonsen

36.

Stendhal - La Chartreuse de Parme, par P.-L. Rey

37.

La Chanson de Roland, par J. Maurice

38.
Chrétien de Troyes - Yvain, Lancelot, la charrette et le lion, par E.

Baumgartner

39.

Albert Camus - L"Étranger, par F. Bagot

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