ILCEA 12
20 sept. 2010 17). 2. Cet extrait illustre l'idée centrale de Sanjay Nigam sur les parties et le ... Un autre protagoniste majeur du livre est le Dr Giri ...
La Ticéitude enseignement interactif en ligne du FLE: approche
7 mars 2016 3.9. La pédagogie mobile avec des e-books de révision ou les projets interactifs des apprenants 252. Conclusion. 258. Bibliographie.
MASTER ECMA Études Culturelles Parcours Monde Anglophone
Bibliographie. Mode de contrôle des connaissances. IN-CLASS ASSESSMENT and DISTANCE LEARNING (SFAD). Written assessment 6 to 7 pages: students will present
Les médias des minorités ethniques
1 févr. 2013 Revue Européenne des Migrations Internationales 2010 (26) 1 pp. 17-35. 17. RE. M. Identity
Bibliographie de la littérature française (XVIe-XXe siècles). Année
99-17. Bibliographies - * Adams Alison Rawles Stephen
La mise à disposition des œuvres et des informations sur les
3 févr. 2012 17 . Le code français de la propriété intellectuelle (ci-après CPI) accorde depuis la loi du 3 juillet 1985 ce droit aux.
La transposition générique
Si une biographie littéraire tend ici à se changer en biographie imaginaire c'est par l'effet de la seule –mais décisive– adjonction de notes
Recent Studies on Books Printed 1660–1820 as Physical Objects
5 mai 2017 Printing in Quebec (1994) which usually belong in a bibliography on the print ... [Earlier versions: 17 June 2003; revised 2 May 2004; ...
Cahiers détudes africaines 218
6 juil. 2015 Leiden-Boston Brill
Lannotation pour la recherche dinformation dans le contexte d
Submitted on 19 Feb 2007. HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents whether they
![La mise à disposition des œuvres et des informations sur les La mise à disposition des œuvres et des informations sur les](https://pdfprof.com/Listes/15/22128-15these_melaniedulongderosnay.pdf.pdf.jpg)
Université Panthéon-Assas Paris II
Droit - Economie - Sciences Sociales
École Doctorale de droit public interne, science administrative, science politique et information et communication CERSA - Centre d'Etudes et de Recherches de Science AdministrativeLA MISE À DISPOSITION DES OEUVRES ET DES
INFORMATIONS SUR LES RÉSEAUX
RÉGULATION JURIDIQUE ET RÉGULATION TECHNIQUE Thèse pour l'obtention du doctorat en droit de l'Université Panthéon-Assas Paris II (loi du 26 janvier 1984 - arrêté du 25 avril 2002) Présentée et soutenue publiquement le 26 octobre 2007 parMélanie DULONG de ROSNAY
Sous la direction de Danièle BOURCIER
JURY Philippe Aigrain, Directeur de Sopinspace, Habilité à Diriger des Recherches (examinateur) Danièle Bourcier, Directrice de recherche au CNRS/CERSA Université Paris II (directrice) Ghislaine Chartron, Professeur au CNAM, Chaire d'Ingénierie documentaire (rapporteur) Gilles Guglielmi, Professeur à l'Université Panthéon-Assas Paris II (examinateur) Yves Poullet, Professeur aux Facultés universitaires Notre-Dame de la Paix de Namur, Directeur du Centre de Recherche Informatique et Droit (rapporteur) Francis Rousseaux, Professeur à l'Université de Reims Champagne-Ardennes (co-directeur)Université Panthéon-Assas Paris II
Droit - Economie - Sciences Sociales
École Doctorale de droit public interne, science administrative, science politique et information et communication CERSA - Centre d'Etudes et de Recherches de Science AdministrativeLA MISE À DISPOSITION DES OEUVRES ET DES
INFORMATIONS SUR LES RÉSEAUX
RÉGULATION JURIDIQUE ET RÉGULATION TECHNIQUE Thèse pour l'obtention du doctorat en droit de l'Université Panthéon-Assas Paris II (loi du 26 janvier 1984 - arrêté du 25 avril 2002) Présentée et soutenue publiquement le 26 octobre 2007 parMélanie DULONG de ROSNAY
Sous la direction de Danièle BOURCIER
JURY Philippe Aigrain, Directeur de Sopinspace, Habilité à Diriger des Recherches (examinateur) Danièle Bourcier, Directrice de recherche au CNRS/CERSA Université Paris II (directrice) Ghislaine Chartron, Professeur au CNAM, Chaire d'Ingénierie documentaire (rapporteur) Gilles Guglielmi, Professeur à l'Université Panthéon-Assas Paris II (examinateur) Yves Poullet, Professeur aux Facultés universitaires Notre-Dame de la Paix de Namur, Directeur du Centre de Recherche Informatique et Droit (rapporteur) Francis Rousseaux, Professeur à l'Université de Reims Champagne-Ardennes (co-directeur) 4 " L'Université Panthéon-Assas Paris II n'entend donner aucune approbation ni improbationaux opinions émises dans les thèses. Ces opinions doivent être considérées comme propres à
leurs auteurs. »Remerciements
Danièle Bourcier pour m'avoir accordé sa confiance et accompagnée patiemment à chacune des étapes de ce travail.Francis Rousseaux pour m'avoir initiée à la recherche et suivie tout au long de cette thèse.
Sans Francis Rousseaux, je n'aurai peut-être pas commencé cette recherche, et sans Danièle Bourcier, je ne l'aurai peut-être pas terminée. C'est un plaisir de les remercier pour leur disponibilité, leurs conseils avisés, leurs critiques pertinentes et leurs encouragements. Les membres du jury Philippe Aigrain, Ghislaine Chartron, Gilles Guglielmi et Yves Poullet pour avoir accepté de lire et d'évaluer ce travail. Filipe Borges, François Déchelle, Guillaume Gomis, Anne-Catherine Lorrain, Thierry Maillard, Nadia Nadah, Thomas Robyn pour leurs remarques et corrections sur des chapitres et modèles de cette thèse. Laurence Allard, Olivier Blondeau, les membres du CERSA, des communautés Creative Commons, Creative Commons France et MPEG, du réseau Droit et Systèmes d'Information et des commissions du CSPLA qui m'ont aidée dans ma recherche.Cette thèse a été financée par le programme CIFRE (Convention Industrielle de Formation par
la Recherche) de l'ANRT (Association Nationale de la Recherche Technique) en convention avec le CERSA/CNRS Université Paris II et l'entreprise Medialive que son fondateur Daniel Lecomte m'a permis de représenter à MPEG. Hugues Vinet et Vincent Puig m'ont recrutée à l'Institut de Recherche et Coordination en Acoustique/Musique et encouragée à poursuivrema thèse. Bruno Bachimont m'a invitée à enseigner la propriété littéraire et artistique à
l'Université de Technologie de Compiègne et a été présent pendant cette recherche. 7Table des abréviations et acronymes
AJDA : Actualité juridique en droit administratif Cah. PI : Les Cahiers de la Propriété IntellectuelleD. : Semaine Juridique Dalloz
EIPR : European Intellectual Property Review
Fasc. : fascicule
JCP : Jurisclasseur périodique
PI : Propriétés Intellectuelles, revue de l'IRPI (Institut de recherche en Propriété Intellectuelle
Henri-Desbois)
RDP : Revue du Droit Public
RDPI : Revue du Droit de la Propriété Intellectuelle RIPIA : Revue Internationale de la Propriété Littéraire et ArtistiqueRIDA : Revue Internationale du Droit d'Auteur
RLDI : Revue Lamy Droit de l'Immatériel
Vol. : volume
art. : articleCA : Cour d'Appel
Cass. : Cour de Cassation
CEDH : Convention Européenne des Droits de l'Homme CJCE : Cour de Justice des Communautés EuropéennesCPI : Code de la Propriété Intellectuelle
JORF : Journal Officiel de la République Française JOCE : Journal Officiel des Communautés Européennes LCEN : Loi sur la Confiance dans l'Economie Numérique s. : suivantPLA : Propriété littéraire et artistique
TGI : Tribunal de Grande Instance
A2K : Access to Knowledge
ADPIC : Accord sur les aspects des droits de propriété intellectuelle touchant au commerceAFNOR : Association Française de Normalisation
ARMT : Autorité de Régulation des Mesures Techniques ASCAP : American Society of Composers, Authors and PublishersBMI : Broadcast Music, Inc.
BNF : Bibliothèque Nationale de France
CC : Creative Commons, système de licences comportant les options suivantes :BY : Attribution
NC : Pas d'utilisation commerciale (non commercial)ND : Pas de modification (non derivative)
SA : Partage des conditions à l'identique (share alike)CeCILL (licence) : CEA CNRS INRIA logiciel libre
CERSA : Centre d'Etudes et de Recherches de Science Administrative 8 CIFRE : Convention Industrielle de Formation par la Recherche CISAC : Confédération Internationale des Sociétés d'Auteurs et de Compositeurs CNAM : Conservatoire National des Arts et Métiers CNIL : Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés CNRS : Centre National de la Recherche ScientifiqueCRID : Centre de Recherche Informatique et Droit
CSPLA : Conseil Supérieur de la Propriété Littéraire et Artistique DADVSI : Droit d'Auteur Droits Voisins dans la Société de l'InformationDMCA : Digital Millenium Copyright Act
DMP : Digital Media Project
DRM : Digital Rights Management
EDI : Echange de Données Informatisées
EUCD : European Union Copyright Directive
GESTE : Groupement des Editeurs de Services en LigneGNU-GPL : General Public License
HTML : Hypertext Markup Language
IA : Intelligence Artificielle
ICANN : Internet Corporation for Assigned Names and Numbers IFPI : International Federation of Phonographic IndustryINA : Institut National de l'Audiovisuel
ISO : Organisation Internationale de NormalisationIP : Internet Protocol
IP : Intellectual Property
IPMP : Intellectual Property Management and ProtectionIPR : Intellectual Property
IRCAM : Institut de Recherche et de Coordination Acoustique MusiqueJPEG : Joint Picture Expert Group
LAL : Licence Art Libre
MIDI : Musical Instrument Digital Interface
MPAA : Motion Picture Association of America
MPEG : Motion Picture Expert Group
MTI : mesure technique d'information
MTP : mesure technique de protection
OCDE : Organisation de Coopération et de Développement EconomiqueODRL : Open Digital Rights Language
OMA : Open Mobile Alliance
OMC : Organisation Mondiale du Commerce
OMPI : Organisation Mondiale de la Propriété IntellectuelleONG : Organisation Non Gouvernementale
OWL : Web Ontology language
P2P : peer-to-peer, pair à pair
PICS : Platform for Internet Content Selection
P3P : Platform for Privacy Preferences
RIAA : Recording Industry Association of America
SACD : Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques SACEM : Société des Auteurs, Compositeurs et Editeurs de Musique 9 SCAM : Société Civile des Auteurs Multimedia SCPP : Société Civile des Producteurs PhonographiquesSDMI : Secure Digital Music Initiative
SDRM : Société pour l'administration du Droit de Reproduction Mécanique SELL : Syndicat des Editeurs de Logiciels de LoisirsSGAE : Sociedad General de Autores y Editores
SMSI : Sommet Mondial sur la Société de l'Information SPRD : Société de Perception et de Répartition des Droits SPRE : Société Civile pour la Perception de la Rémunération EquitableRAND : Reasonable and Non Discriminatory Terms
RDD : Rights Data Dictionary
RDF : Resource Description Framework
REL : Rights Expression Language
UML : Unified Modeling Language
UNESCO : Organisation des Nations Unies pour l'Education, la Science et la CultureURL : Uniform Resource Locator
VOD : Vidéo à la demande
XML : Extensible Markup Language
XrML : Extensible Rights Markup Language
W3C : World Wide Web Consortium
11Sommaire
Introduction générale...........................................................................................................13
Première partie : L'impossible autonomie du droit et la technique........................................49
Titre I : La confrontation entre le droit et la technique......................................................51
Chapitre 1. Le droit d'auteur : une adaptation du droit à la technique............................52
Chapitre 2. La normalisation technique : une régulation technique sans régulation Chapitre 3. Filtrage et données personnelles : une instrumentalisation juridique de laTitre II : La coopération entre le droit et la technique.....................................................119
Chapitre 1. La protection technique de modèles économiques....................................123
Chapitre 2. L'architecture technique des systèmes de gestion numérique....................144 Chapitre 3. Les mesures techniques de protection et d'information comme contrats Chapitre 4. La protection juridique des mesures techniques de protection etSeconde Partie : L'intégration du droit et de la technique...................................................261
Titre I : Les enseignements de la documentation et de l'intelligence artificielle : lesmétadonnées juridiques..................................................................................................262
Chapitre 1. L'intérêt de la représentation des connaissances et de la construction Chapitre 2. Les ontologies de la transaction en ligne de contenus immatériels............293 Chapitre 3. La modélisation d'une ressource pour la mise à disposition d'oeuvres et Titre II : La reconfiguration de certaines représentations conceptuelles juridiques..........375Chapitre 1. Proposition de nouvelles catégorisations juridiques..................................380
Chapitre 2. L'émergence de nouveaux principes du droit............................................425
Conclusion générale...........................................................................................................533
12Ouvrages non juridiques.................................................................................................540
Ouvrages juridiques.......................................................................................................544
Articles juridiques..........................................................................................................552
Articles non juridiques...................................................................................................573
Rapports et études..........................................................................................................583
Actes de colloques, conférences, séminaires non publiés................................................589
Mémoires, thèses et habilitations....................................................................................590
Normalisation et standardisation technique : contributions, normes et brevets................593Droit français.................................................................................................................597
Textes réglementaires, administratifs et autres............................................................597
Droit communautaire.....................................................................................................598
Droit international..........................................................................................................600
Textes législatifs étrangers.............................................................................................601
Décisions françaises.......................................................................................................601
Décisions communautaires.............................................................................................603
Décisions étrangères......................................................................................................604
Décision internationale...................................................................................................605
Table des figures................................................................................................................607
Table des matières.............................................................................................................610
À la mémoire d'Arnaud F.-M., 1er septembre 2007Introduction générale
Le contexte des échanges d'oeuvres et d'informations sur les réseaux Les développements techniques entraînent une croissance exponentielle de la circulation desoeuvres et informations sur les réseaux, et remettent en question l'effectivité de modèles de
régulation conçus sur les paradigmes de l'ère analogique. La rareté et l'exclusivité du support
des oeuvres sont remises en question par le numérique, fondé sur les paradigmes de la copie, de la réappropriation et du partage. Le modèle économique de la diffusion se transforme enmodèle économique de l'attention et du lien. La propriété littéraire et artistique a été
développée et adaptée en même temps que les techniques de reproduction et de diffusion des
oeuvres comme un correctif artificiel destiné à octroyer une exclusivité temporaire
d'exploitation économique et un contrôle sur la destinée des oeuvres.Le droit et la technique ont été pensés de manière indépendante, et l'histoire de la propriété
littéraire et artistique s'est façonnée autour des progrès techniques, entraînant tensions entre
les industries culturelles et le public. Les processus d'élaboration des normes et standardstechniques et l'extension des droits exclusifs sont inadaptés à l'administration de la circulation
des ressources numériques. Cette conception autonome de la régulation juridique et de larégulation technique conduit à un enchevêtrement de lois et de mesures techniques de
protection, dispositifs électroniques automatisant a priori l'application unilatérale de contrats,
contredisant les principes fondamentaux du droit et de l'informatique. Nous présentons dans le prolongement des recherches sur la lex informatica1 et d'autres unmodèle d'intégration entre régulation juridique et régulation technique. Notre proposition est
fondée sur l'influence réciproque entre les disciplines scientifiques, vers la reconception de la
catégorisation juridique et l'expression technique des droits.1 D'après Reidenberg Joël, " Lex Informatica : the formulation of information policy rules through technology »,
Texas Law Review, vol. 76, p. 553, 1998. La lex informatica est nommée code par analogie entre le code
informatique et le code juridique par Lessig Lawrence, Code and other laws of cyberspace, (ci-après Code),
Basic Books, New York, 1999, 297 p.
16Les développements techniques
La mémoire des ordinateurs, leur capacité de stockage, ainsi que les outils de traitement del'information, logiciels et systèmes d'identification se sont développés à une vitesse
exponentielle. Des normes techniques ont permis le développement de réseaux detélécommunication2 et la compression3 numérique des données. La convergence de ces
développements techniques a entraîné l'explosion de la copie et de la diffusion d'oeuvres et
d'informations à un coût marginal4 quasi nul. Ces techniques de reproductibilité suscitent controverses, espoirs et craintes, de l'utopie réalisable5 du savoir et de la culture accessiblesuniversellement à tous, à la remise en question des modèles économiques des industries de
l'information et de la culture basés sur le contrôle exclusif, et l'élargissement des possibilités
du contrôle perçu comme nécessaire pour les uns et dangereux pour les autres.L'organisation de l'information
L'organisation de l'information et des manières d'y accéder dépendaient des contraintes de l'espace physique. L'espace numérique permet au contraire de rendre l'information disponibleen plusieurs endroits en même temps, de la réorganiser instantanément selon des critères non
déterminés à l'avance par les autorités de classement, distributeurs, bibliothèques et archives.
Chacun peut annoter et réagencer toute collection : les tags, mots-clés ou étiquettes que les
personnes qui déposent et consultent des centaines de millions de photos sur la plateforme2 Internet est la mise en oeuvre d'une norme d'interopérabilité, la norme TCP/IP (" Transmission Control
Protocol/Internet Protocol »).
3 " La compression est l'ensemble des moyens mis en oeuvre pour réduire la quantité de signaux nécessaire au
stockage ou à la transmission des données représentant après codage les informations. Celles-ci-sont souvent
structurées et redondantes : ce sont ces redondances qu'on cherche à éliminer ainsi que les informations
physiologiquement non perceptibles dans le cas particulier des images ou du son. » Bonard Pierre, Macher Jean,
Vasseur Pierre, " Compression », in Cacaly Serge et al. (dir.), Dictionnaire encyclopédique de l'information et de
la documentation, Nathan, 1997, p. 1474 Le coût marginal en économie est le coût pour la production d'une unité supplémentaire. La reproduction et la
diffusion d'un fichier n'a aucun coût au-delà de l'amortissement du matériel et de la connexion.
5 Au sens de Friedman Yona, Utopies réalisables, Éditions de l'Éclat, 2000, 250 p.
17 Flickr6 sont plus nombreux et divers que les codes des catalogues des bibliothèques ou les classifications des genres de musique, de livre ou de film des distributeurs. Au lieu de devoir savoir à l'avance ce que l'on cherche, ou de découvrir une oeuvre ou une information au gré du hasard ou par une recommandation d'un proche ou de la presse7, il est possible deparcourir et hiérarchiser l'information selon des critères infinis, multiples et de les croiser à
volonté, la seule barrière étant la langue, dans l'attente du développement des techniques de
traitement automatique du langage.8Définition des termes du sujet
La mise à disposition
La mise à disposition est une autorisation d'utiliser qui se traduit par une convention entrel'offrant du service, de la prestation ou du personnel détaché et le bénéficiaire. Elle peut être
conclue à titre gracieux ou onéreux. La mise à disposition est un " terme neutre » qui porte sur
des personnes ou des choses ; dans le cas des choses, c'est " la modalité de délivrance quiconsiste à tendre une chose accessible à son destinataire de manière à ce que celui-ci puisse
effectivement en prendre possession »9.6 Flickr est une application de gestion et de partage des photographies numériques http://www.flickr.com/
7 Dans de nombreux magazines de musique, mensuels et hebdomadaires, le choix par la rédaction des disques
chroniqués est fortement influencé par le budget publicitaire que l'éditeur est prêt à investir. Entretiens auprès de
dirigeants de labels indépendants de musique électronique et expérimentale (Le Cri de la Harpe, Aspic Records)
ayant obtenu cette information par des journalistes de ces magazines. Des chroniques dépendent la vente de
disques et la capacité à trouver des dates de concerts. Les réseaux communautaires tels que MySpace suppriment
ces inconvénients : les commentaires critiques et l'organisation de tournées ne nécessitent plus forcément l'envoi
de disques et dossiers de presse à une liste de contacts à constituer : les personnes intéressées participent
volontairement. Voir à propos de la situation de nombreux musiciens au moment de signer un contrat avec un
label le commentaire de Steve Albini, musicien et producteur de rock alternatif : " The Problem With Music »,
Maximum RocknRoll, n°133, 1993. http://www.negativland.com/albini.html8 Ce paragraphe sur le changement de statut de l'information et des informations permettant de classer et
d'accéder à l'information s'inspire du prologue et du premier chapitre de l'ouvrage de Weinberger David,
Everything is Miscellaneous: The Power of the New Digital Disorder, Times Books, New York, 2007, 277 p.
18L'expression de " mise à disposition » est utilisée plus particulièrement dans le domaine de la
propriété littéraire et artistique, de nombreux contrats s'y référant dans le domaine des oeuvres
littéraires et artistiques, des logiciels et des bases de données. Le droit de mise à disposition
du public désigne plus spécifiquement l'acte de téléchargement ascendant ou upload de
fichiers sur des réseaux pair-à-pair et l'expression a été utilisée dans ce sens par la
jurisprudence10. Dans certains cas, la mise à disposition est effectuée sans l'autorisation des
titulaires de droits (auteurs et autres auxiliaires de la création, artistes-interprètes,
producteurs... bénéficiant d'un droit exclusif contrôlant l'exploitation de leur oeuvre dès la
création) et ces actes sources de controverses remettent en question certains modèles
économiques des industries culturelles et de l'information basés sur l'exclusivité de la
distribution, source de rémunération.Dans le prolongement des traités internationaux sur le droit d'auteur11, le traité sur le droit
d'auteur de l'OMPI (Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle) de 1996 définit le
droit de distribution et le droit de communication au public par la mise à disposition dupublic12. Le traité sur les interprétations et exécutions et les phonogrammes13, ainsi que la
directive " droit d'auteur et droits voisins dans la société de l'information » de 200114 (ci-
9 Cornu Gérard (dir), Vocabulaire Juridique Association Henri Capitant, PUF Quadrige, 7ème éd., 2005, p. 581 et
582.10 Voir par exemple TGI Paris, 31ème chambre/2, 8 décembre 2005, Monsieur G. Anthony c/ SCPP.
11 Depuis la convention de Berne en 1908.
12 Article 6 Droit de distribution : " 1) Les auteurs d'oeuvres littéraires et artistiques jouissent du droit exclusif
d'autoriser la mise à la disposition du public de l'original et d'exemplaires de leurs oeuvres par la vente ou tout
autre transfert de propriété. » et article 8 Droit de communication au public " les auteurs d'oeuvres littéraires et
artistiques jouissent du droit exclusif d'autoriser toute communication au public de leurs oeuvres par fil ou sans
fil, y compris la mise à la disposition du public de leurs oeuvres de manière que chacun puisse y avoir accès de
l'endroit et au moment qu'il choisit de manière individualisée », Traité de l'OMPI sur le droit d'auteur, Genève,
20 décembre 1996. http://www.wipo.int/treaties/fr/ip/wct/trtdocs_wo033.html
13 " Article 2 Définitions : On entend par (...) e) "publication" d'une interprétation ou exécution fixée ou d'un
phonogramme la mise à la disposition du public de copies de l'interprétation ou exécution fixée ou
d'exemplaires du phonogramme avec le consentement du titulaire des droits » et article 8 Droit de distribution
" 1) Les artistes interprètes ou exécutants jouissent du droit exclusif d'autoriser la mise à la disposition du public
de l'original et de copies de leurs interprétations ou exécutions fixées sur phonogrammes par la vente ou tout
autre transfert de propriété. ». Traité de l'OMPI sur les interprétations et exécutions et les phonogrammes,
Genève, 20 décembre 1996. http://www.wipo.int/treaties/fr/ip/wppt/trtdocs_wo034.html14 " Article 3 Droit de communication d'oeuvres au public et droit de mettre à la disposition du public d'autres
objets protégés. Les États membres prévoient pour les auteurs le droit exclusif d'autoriser ou d'interdire toute
communication au public de leurs oeuvres, par fil ou sans fil, y compris la mise à la disposition du public de leurs
oeuvres de manière que chacun puisse y avoir accès de l'endroit et au moment qu'il choisit individuellement » et
19 après directive DADVSI) reprennent cette expression dans des termes similaires. La loifrançaise de transposition de 2006 (ci-après loi DADVSI) réserve l'usage de cette expression
à certains droits voisins et connexes15, ainsi qu'aux logiciels de partage de fichiers16. En droit
français, le droit de mise à disposition du public est " un droit patrimonial qui confère à son
titulaire le pouvoir d'autoriser ou d'interdire la mise à disposition du public des supportsmatériels incorporant l'oeuvre ou tout objet protégé par les droits voisins »17. Le code français
de la propriété intellectuelle (ci-après CPI) accorde depuis la loi du 3 juillet 1985 ce droit aux
producteurs de phonogrammes, de vidéogrammes et aux entreprises de communicationaudiovisuelle pour la vente, l'échange, le louage18, englobant la location et le prêt, tandis que
les auteurs et les artistes-interprètes exercent ces prérogatives par l'intermédiaire du droit de
reproduction. Son équivalent en droit belge et américain ainsi que dans la directive location- prêt19 est le droit de distribution.D'une manière générale, le droit de mise à disposition rassemble les droits exclusifs de
représentation et de reproduction20, qu'il n'y a plus lieu de distinguer sur les réseaux et avec
les techniques dites de l'information et de la communication21 puisque toute communicationconsidérant 24 : " Le droit de mettre à la disposition du public des objets protégés qui est visé à l'article 3,
paragraphe 2, doit s'entendre comme couvrant tous les actes de mise à la disposition du public qui n'est pas
présent à l'endroit où l'acte de mise à disposition a son origine et comme ne couvrant aucun autre acte. »
Directive 2001/29/CE du Parlement européen et du Conseil du 22 mai 2001 sur l'harmonisation de certains
aspects du droit d'auteur et des droits voisins dans la société de l'information, JO n° L 167 du 22/06/2001, p. 10.
15 Les droits voisins des artistes-interprètes et producteurs de phonogrammes et de vidéogrammes n'ont pas la
même terminologie que le droit d'auteur. On parle notamment de " fixation, reproduction, communication ou
mise à disposition du public » (article L. 335-4 du Code de la Propriété Intellectuelle). De même, le droit des
producteurs de bases de données emploie l'expression de " mise à disposition du public » pour désigner la
réutilisation, corollaire de l'extraction et équivalents du tandem reproduction-représentation en droit d'auteur.
16 " un logiciel manifestement destiné à la mise à disposition du public non autorisée d'oeuvres ou d'objets
protégés », article 21 de la loi n° 2006-961 du 1er août 2006 relative au droit d'auteur et aux droits voisins dans
la société de l'information, JORF n° 178 du 3 août 2006, p. 11529, article L. 335-2-1 du Code de la Propriété
Intellectuelle. Il s'agit ici de la mise à disposition de logiciels de mise à disposition d'oeuvres.
17 Cornu Marie, de Lamberterie Isabelle, Sirinelli Pierre, Wallaert Catherine, Dictionnaire comparé du droit
d'auteur et du copyright, CNRS éditions, 2003, p. 71.18 Articles L. 213-1, L. 215-1 et L. 216-1 du CPI.
19 Directive 92/100/CEE du Conseil, du 19 novembre 1992, relative au droit de location et de prêt et à certains
droits voisins du droit d'auteur dans le domaine de la propriété intellectuelle (droit d'auteur), JO n° L 346 du
27/11/1992, p. 61-66.
20 En ce sens une doctrine et une jurisprudence unanimes, voir par exemple Lucas André, Droit d'auteur et
numérique, Litec, 1998, 355 p.21 Lesdites techniques ont été baptisées " nouvelles » lors de leur apparition. Notre travail intervenant près d'une
décennie après leur introduction auprès du grand public, nous ne jugeons pas opportun de reprendre cette
expression de nouvelles techniques de l'information et de la communication (NTIC). 20 implique à la fois une reproduction dans la mémoire du dispositif technique de restitution et une représentation auprès d'un public, l'utilisateur devant son écran. Notre utilisation de l'expression de la " mise à disposition » est sensiblement plus large que l'acception qui en est faite par le droit positif français. Nous n'avons pas choisi d'utiliserl'expression de " communication au public » afin de ne pas étendre notre étude au droit de la
communication22 et en vue inclure d'autres modalités de la mise à disposition, comme
l'accompagnement de la ressource par des mesures techniques ou la transmission23. Nousn'avons pas non plus retenu l'expression de " distribution » ou de " droit de la distribution »
afin de ne pas réduire notre champ aux droits exclusifs de propriété littéraire et artistique, ni
celle de " publication » au sens de rendre public, du latin publicare, qui est le terme utilisé par
le législateur dans la loi sur la presse de 1881, afin de conserver une neutralité vis-à-vis de ces
dispositions. Nous n'avons donc pas souhaité réduire notre champ à un aspect du droit de l'information en particulier24.La notion de mise à disposition implique une relation dynamique et volontaire entre un
émetteur et un récepteur25, le cadre juridique de la mise à disposition d'oeuvres et
d'information n'étant pas intégralement subi mais pouvant être choisi, négocié ou ignoré par
les acteurs. La langue anglaise utilise peu l'expression " put at disposal »26 mais plutôt les verbes provide, offer to the public, make available.22 On distingue l'information qui est le contenu diffusé de la communication qui régit les processus entre source
et destinataire, et de même on sépare le droit de l'information (défini plus loin) au droit de la communication qui
comprend des règles spécifiques pour les médias, la presse et le cinéma.23 Au sens de Régis Debray qui coordonne communiquer, " transporter une information dans l'espace » et
transmettre, " transporter une information dans le temps », Debray Régis, Introduction à la médiologie, PUF,
2000, p. 3 et 15. La médiologie a pour objet les interactions entre technique et culture tandis que le rapport entre
droit et technique soulève des questions politiques.24 Cependant, les contenus répréhensibles au titre du droit pénal ou d'autres dispositions juridiques ne seront pas
directement traités dans ce travail : courrier non sollicité, images pornographiques, contrefaçon au sens de
plagiat et non de reproduction non autorisée...25 L'émetteur et le récepteur peuvent être des entités fictives, par exemple dans le cas d'échange de fichiers avec
des techniques qui partagent le téléchargement entre plusieurs sources disponibles indistinguées comme
Bittorent.
26 Cette expression a été retenue par les équipes néerlandaises et françaises en charge de la traduction et de
l'adaptation dans leur droit national des licences Creative Commons. D'après l'équipe néerlandaise, l'expression
traduit le caractère non-transférable de la licence. D'après la version française rédigée par nos soins, elle exprime
la possibilité d'utiliser et de réutiliser une oeuvre sans possibilité de sous-licence. 21Nous définissons donc la notion de mise à disposition comme l'ensemble des actions27
effectuées par des acteurs sur des oeuvres et informations et sous-tendues par des droits
exclusifs ou d'autres prérogatives, qu'elles soient de nature législative28, prétorienne et
doctrinale29, contractuelle30 ou technique. Ces actions sont d'une part mises en oeuvre par le titulaire des droits, l'auteur, son représentant ou un programme et permettent d'autre part àd'autres utilisateurs d'effectuer certaines actions suite à cette mise à disposition. Les actions
sont conditionnées par des droits exclusifs (le tandem représentation/reproduction et ses
corollaires distribution, adaptation...) et se traduisent par des techniques de restitution ou demanipulation (lecture, copie, interprétation, modification, citation, conservation, diffusion,
indexation, illustration...). La mise à disposition est alors un processus non fini, un cycleentre une chaîne d'acteurs successifs aux rôles évolutifs, du créateur vers l'utilisateur, l'un
pouvant succéder à l'autre. Elle englobe la création, la production, toutes les sortes de
traitements, la distribution, l'accès et la réutilisation. Elle obéit à des règles juridiques et
techniques. Ainsi, la titularité ou la cession du droit de reproduction autorise l'impression, etle droit de citation ainsi que la faculté technique de copier puis coller une portion d'un
document dans un autre permettent la reproduction partielle selon certaines conditions. " La production d'une information peut se faire à partir de rien et l'on parlera alors d'informationVoir " Creative Commons Retranslation of the Dutch translation » et " Creative Commons Retranslation of the
French translation », les premiers résultats d'une recherche des termes " put at disposal » dans Google le
19/07/2007.
27 " Une action est une intervention sur le réel pratiquée par un acteur, de nature à avoir des effets perceptibles
sur les autres, sur une situation, ou sur un objet. » in Lamizet Bernard, Silem Ahmed (dir.), Dictionnaire
encyclopédique des sciences de l'information et de la communication, Ellipses, 1997, p. 7. Ici, le réel sera une
oeuvre ou une information, les effets seront perceptifs, techniques, juridiques.28 Nous distinguerons ultérieurement (voir supra partie II, titre I, section 3, §1) les droits exclusifs des droits
négatifs qui apparaissent en filigrane par l'absence de régulation (par exemple le domaine public).
29 Liberté fondamentale, le droit à l'information du public ne dispose pas d'une assise juridique solide, au-delà
d'une justification sociale, des décisions de justice l'ont mis en oeuvre. Voir la thèse de Geiger Christophe,
Geiger Christophe, Droit d'auteur et droit du public à l'information. Approche de droit comparé, Litec, Le droit
des Affaires, Collection IRPI Série Propriété Intellectuelle, Institut de Recherche en Propriété Intellectuelle
Henri-Desbois, 2004, 442 p.
30 Par l'intermédiaire de contrats de cession, licences et autres conditions d'utilisation déterminées de manière
discrétionnaire ou négociée sous la forme d'engagements écrits ou de mesures techniques 22primaire. »31 En revanche, l'incorporation d'informations préexistantes peut être libre ou
soumise à autorisation.OEuvres et informations
Nous distinguons les oeuvres et les informations. Même si la notion générale d'information englobe les oeuvres de l'esprit, nous avons choisi de maintenir le terme d'oeuvre en première place pour traduire leur importance dans cette recherche par rapport à d'autres types d'informations objets de nouvelles controverses, les dispositifs juridiques et techniques quiont été développés depuis une décennie pour contrôler leur mise à disposition sur les réseaux.
Les oeuvres sont régies par le droit de la propriété littéraire et artistique, qui comprend le droit
d'auteur, les droits voisins des artistes-interprètes, producteurs de phonogrammes, devidéogrammes, de bases de données. Contrairement à l'oeuvre32, l'information n'est pas
nécessairement appropriable exclusivement comme un bien, elle peut être considérée comme une chose qui peut appartenir à tout le monde ou à personne33. On notera que les oeuvrespeuvent être considérées comme des données, des matériaux informationnels auxquels il est
possible d'appliquer des traitements en vue de la recherche d'information et de la transformation de l'information dans des oeuvres dites dérivées.Les rapports entre droit et information sont multiples : droit de l'information, droit à
l'information, droit sur l'information. Le droit à l'information, sous-entendu le droit à
l'information du public par rapport aux prérogatives des producteurs et diffuseurs de l'industrie de l'information, est de source prétorienne et internationale34. Il fait partie des31 De Lamberterie Isabelle, " Droit de l'information », in Cacaly Serge et al., op. cit., p. 199.
32 Nous reprenons l'argumentation de Galloux Jean-Claude, " Ebauche d'une définition juridique de
l'information », in Bourcier Danièle, Thomasset Claude (dir.), L'écriture du droit. Législation et technologies de
l'information, Diderot Multimédia, 1996, p. 132-148 qui lui-même s'appuie sur Planiol pour dire que " la chose
deviendrait un bien lorsqu'elle serait appropriée par quelqu'un ». Le droit de propriété est le signe du " passage
de la chose au bien », de la réservation, p. 144.33 Voir infra partie II, titre I, chapitre 1, section 3, §2, sur l'absence d'exclusivité, les res nullius et les res
communes.34 Sur le droit du public à l'information, voir les analyses de la Déclaration des Droits de l'Homme de 1789, la
Déclaration Universelle des Droits de l'Homme de 1948 et la Convention Européenne des Droits de l'Homme de
1950 par Geiger Christophe, Droit d'auteur et droit du public à l'information. Approche de droit comparé, Litec,
23droits humains, mais bénéficie d'une moindre reconnaissance que son homologue le droit d'auteur. Les informations peuvent être produites par d'autres acteurs que les industries de
l'information, on dénombre les données personnelles (qui sont régies par les dispositions sur
la vie privée), les données confidentielles (courrier, rapports d'entreprises), ainsi que les
quotesdbs_dbs28.pdfusesText_34[PDF] Bibliographie indicative - Maison de l`Orient et de la Méditerranée
[PDF] BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE G. Desgens
[PDF] bibliographie indicative partie 1 : le genre, de quoi parle-t-on - France
[PDF] Bibliographie indicative SO00AM23 Ethnologie et colonisations
[PDF] Bibliographie indicative, 2010 - Festival
[PDF] BIBLIOGRAPHIE INDOCHINE - France
[PDF] Bibliographie inicative Anglais Artois 2007-2008, le 3 juillet - France
[PDF] BIBLIOGRAPHIE ISAAC ASIMOV CAFE DES LUMIERES - Robotique
[PDF] Bibliographie Islam - Vignobles
[PDF] Bibliographie Islam médiéval - Vignobles
[PDF] Bibliographie L3 Lettres - Centre Universitaire de Mayotte - Gestion De Projet
[PDF] Bibliographie La communication en entreprise
[PDF] bibliographie La Fontaine-1
[PDF] Bibliographie Les lieux de saint Dominique