7. Conjoncture budget et politique budgétaire - 7.1 Le budget de lEtat
Economie politique actuelle - Chapitre 7 Conjoncture budget et politique budgétaire + Chapitre 8 Monnaie
Sciences économiques et sociales
Comprendre comment la politique monétaire et la politique budgétaire agissent sur la conjoncture. ? Savoir que la politique monétaire dans la zone euro
7e actualisation du programme de stabilité et de croissance du
ORIENTATIONS GENERALES DE LA POLITIQUE BUDGETAIRE ET OBJECTIFS A MOYEN TERME. 11. IV.2. LA SITUATION BUDGETAIRE EN 2004 ET 2005. 12. IV.3. LE BUDGET POUR
POLITIQUE BUDGÉTAIRE
Par la politique budgétaire l'État utilise le budget non seulement pour équilibrer ses comptes
CONJONCTURE
Feb 18 2022 7. Note de Conjoncture. Finances publiques. Déficit budgétaire de 467 millions ... la Banque du Japon (BoJ) maintient sa politique monétaire ...
Lajustement budgétaire comme instrument de stabilité et de
La politique budgétaire et l'ajustement des finances publiques posent de la conjoncture. ... À ce niveau les opérations doivent refléter le budget.
Lajustement budgétaire comme instrument de stabilité et de
La politique budgétaire et l'ajustement des finances publiques posent de la conjoncture. ... À ce niveau les opérations doivent refléter le budget.
BUDGET 1983-1984
La poursuite de politiques budgétaires et monétaires restrictives par de l'OCDE a de nouveau dominé la conjoncture économique internationale en 1982.
République de Madagascar : Rapport des services du FMI relatif
Jul 13 2007 République de Madagascar sur la conjoncture et les politiques économiques
ACTUALISATION DU PROGRAMME DE
STABILITE ET DE CROISSANCE DU
GRAND-DUCHE DE LUXEMBOURG
NOVEMBRE 2005
Grand-Duché de Luxembourg, programme de stabilité 2004-2008 1TABLE DES MATIERES
I. INTRODUCTION 3
II. ORIENTATIONS GENERALES ET OBJECTIFS DE LA POLITIQUE BUDGETAIRE 4III. SITUATION ET EVOLUTION ECONOMIQUES 4
III.1.
L'ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE INTERNATIONAL: PRINCIPALES HYPOTHESES 5III.2.
L'ECONOMIE LUXEMBOURGEOISE EN 2005 6
III.3.
LES PREVISIONS MACROECONOMIQUES A MOYEN TERME, 2006-2008 8III.4.
LA REVISION DES COMPTES ECONOMIQUES 2005 9
IV. SITUATION BUDGETAIRE ET DETTE PUBLIQUE 11
IV.1. ORIENTATIONS GENERALES DE LA POLITIQUE BUDGETAIRE ET OBJECTIFS A MOYEN TERME 11 IV.2.LA SITUATION BUDGETAIRE EN 2004 ET 2005 12
IV.3.LE BUDGET POUR L'EXERCICE 2006 14
IV.4.LES PREVISIONS A MOYEN TERME, 2007-2008 16
IV.5.LA DETTE PUBLIQUE 19
V. ANALYSE DE SENSIBILITE ET COMPARAISON AVEC LE PROGRAMME DESTABILITE ANTERIEUR 21
V.1.ANALYSE DE SENSIBILITE 21
V.2. COMPARAISON AVEC LE PROGRAMME DE STABILITE ANTERIEUR 22VI. QUALITE DES FINANCES PUBLIQUES 23
Grand-Duché de Luxembourg, programme de stabilité 2004-2008 2VII. SOUTENABILITE DES FINANCES PUBLIQUES 25
Grand-Duché de Luxembourg, programme de stabilité 2004-2008 3I. Introduction
Conformément au règlement CE 1466/97 du Conseil, le Luxembourg a présenté début 1999 son premier programme de stabilité et de croissance au Conseil et à la Commission. Le présent document constitue la septième mise à jour de ce programme, couvrant la période2004 - 2008.
Cette actualisation du programme de stabilité et de croissance a été préparée, commel'actualisation précédente, en concomitance avec l'élaboration du projet de budget. Le projet
de budget pour l'exercice 2006 fut déposé à la Chambre des Députés le 19 octobre 2004 et il
fera l'objet d'un vote définitif vers la mi-décembre 2005. Il est disponible sur le site Internet
de l'Inspection générale des Finances, à l'adresse http://www.igf.etat.lu/pb2006.pdf . La présente actualisation prend également en compte les données du programme pluriannuel des dépenses en capital. L'actualisation du programme de stabilité a été approuvée par le Gouvernement en Conseil et communiquée à la Chambre des Députés. La 7 e actulisation du programme de stabilité luxembourgeois est disponible sur le site Internet du Ministère des Finances, à l'adresse http://www.etat.lu/FI/ Grand-Duché de Luxembourg, programme de stabilité 2004-2008 4 II. Orientations générales et objectifs de la politique budgétaire En matière de politique budgétaire, le programme gouvernemental du 4 août 2004 fixe les orientations générales suivantes : " Au cours de la dernière période législative, les finances publiques des Etats membres de l'Union européenne furent marquées très fortement par les répercussions négatives ducontexte économique international qui s'est caractérisé pour l'essentiel par le ralentissement
sensible de la croissance économique. Malgré cet environnement très difficile, dans un souci
de dynamiser l'économie luxembourgeoise, le Gouvernement a réalisé une importante réduction fiscale et mis en oeuvre d'importantes infrastructures publiques, se traduisant notamment par un accroissement très sensible des dépenses d'investissement directes et indirectes de l'Etat.Au cours de la nouvelle période législative, le Gouvernement veillera à maintenir la solidité
actuelle des finances publiques et continuera à mener une politique budgétaire prudente qui vise notamment à maintenir la progression du total des dépenses de l'Etat dans les limites de la croissance économique dans une optique du moyen terme. Le Gouvernement s'engage à respecter les objectifs du pacte de stabilité et de croissance arrêté au niveau de l'Union européenne. En vue d'atteindre ces objectifs, et face à une évolution incertaine, voire négative, de certaines catégories d'impôts, le Gouvernement n'arrêtera pas de nouvelles mesures ayant un impact important sur la croissance des dépenses de l'Etat. Le Gouvernement maintiendra ladette publique à un bas niveau afin de ne pas accroître outre mesure les charges d'intérêts et
d'amortissement. En principe, il n'envisage le recours à l'emprunt que pour financer des infrastructures dans le domaine ferroviaire. Etant donné que la procédure annuelle de préparation du budget de l'Etat constitue un facteur essentiel pour pouvoir assurer la maîtrise des finances publiques, le Gouvernementprocédera, dès l'exercice budgétaire 2005, à une refonte de la procédure budgétaire actuelle,
qui se traduira notamment par le report de l'approbation du projet de budget au niveau gouvernemental du mois d'août au mois d'octobre. En rapprochant ainsi l'adoption du projet de budget du début de l'exercice auquel il serapporte, la qualité des prévisions budgétaires pourra encore être améliorée grâce à la
possibilité de pouvoir prendre en compte les prévisions économiques des organismes statistiques internationaux et nationaux du second semestre dans le cadre des travaux budgétaires. La suppression de la procédure des amendements budgétaires permettra par ailleurs de concentrer encore davantage les ressources disponibles sur l'analyse exhaustive des demandes de crédits et sur la planification pluriannuelle des investissements de l'Etat. Tous les projets d'investissements directs et indirects de l'Etat seront soumis à une analyse etprocédure plus détaillées ayant pour objectif de réduire le coût des investissement publics.
Une attention plus particulière sera également accordée dès la phase de planification à une
évaluation des frais de fonctionnement et d'exploitation des nouvelles infrastructures dans le souci de maintenir l'équilibre du budget des dépenses courantes de l'Etat ».III. Situation et évolution économiques
Grand-Duché de Luxembourg, programme de stabilité 2004-2008 5 A l'instar des autres instituts statistiques des Etats Membres de l'Union européenne, le Stateca procédé en 2005 à une première révision des comptes économiques depuis l'introduction
du SEC95 en 1999. Au moment de l'élaboration de la 7 e actualisation du programme de stabilité, cette révision ne fut pas encore achevée. Le programme présente les aspectsméthodologiques liés à cette révision et fournit une première indication chiffrée concernant
son impact. Il convient de relever qu'en termes qualitatifs - évolution de la conjoncture,solde budgétaire et dette publique exprimés en pour cent du PIB - l'effet de la révision des
comptes économiques est marginal et les principales conclusions présentées dans la présente
actualisation restent valables. III.1. L'environnement économique international: principales hypothèses Le programme de stabilité prévoit qu'en 2005, la croissance économique dans l'Union européenne (UE-15) atteindra 1,5%. Les principaux indicateurs de conjoncture évoluent favorablement au dernier trimestre de l'année 2005, ce qui laisse augurer d'une reprise plus robuste de la conjoncture économique dans l'Union européenne en 2006. Par conséquent, il est prévu que la croissance économique accélérera pour atteindre 2,2% en 2006 et 2,4% en2007 et 2008. Cette évolution suppose une croissance équilibrée dans les autres économies
de l'OCDE et notamment celle des Etats-Unis. Elle suppose également un dynamisme persistant dans les principales économies émergentes (Brésil, Chine, Inde, Russie). Il estprévu que la croissance économique dans les marchés étrangers pertinents atteindra 4,3% en
2005. Elle passera à 5,7% en 2006 et se stabilisera à 5,4% en 2007 et 2008.
Tableau 0: Principales hypothèses
2004 2005 2006 2007 2008
Taux d'intérêt à court terme (moyenne annuelle) 2.1 2.1 2.2 2.4 3.0 Taux d'intérêt à long terme (moyenne annuelle) 4.1 3.4 3.5 3.7 4.0 Taux de change €/USD (moyenne annuelle) 1.24 1.25 1.20 1.20 1.20Taux de change effectif nominal
(en %, augmentation = appréciation) 0.63 0.24 -0.02 -0.29 0.00 Croissance mondiale (hors UE-15) ... ... ... ... ... Croissance économique UE-15 2.2 1.5 2.2 2.4 2.4 Croissance économique des marchés étrangers pertinents 5.1 4.3 5.7 5.4 5.4 Croissance mondiale du volume des importations (hors UE-25) ... ... ... ... ... Prix pétroliers (Brent, USD/barrel) 38.3 55.0 58.8 58.8 58.8 Grand-Duché de Luxembourg, programme de stabilité 2004-2008 6L'évolution économique en 2005 fut hypothéquée par la flambée des prix pétroliers au
second semestre, le prix du baril frôlant le seuil de 70 USD fin août. Pour 2005, il est estimé
que le prix moyen du baril s'établira à 55 USD. Il est prévu qu'en 2006-2008, les prix pétroliers se stabiliseront, quoique à un niveau élevé (58,8 USD/baril).Ayant atteint un niveau de 1,35 €/USD en début 2005, l'€ s'est graduellement déprécié face
au USD. Il est estimé qu'en moyenne annuelle, le taux de change pour 2005 s'établira à1,2475 €/USD et il est prévu qu'en 2006-2008, le taux de change de l'€ se stabilisera autour
du niveau observé à la fin 2005 (+/- 1,2 €/USD). En général, le programme de stabilité est basé sur l'hypothèse d'un environnement international accommodant et non soumis à des variations brusques des taux de change, des taux d'intérêt et des prix des principaux produits de base.III.2. L'économie luxembourgeoise en 2005
Il est estimé qu'en 2005, la croissance économique atteindra 4% au Luxembourg. Même sien comparaison internationale, ce taux de croissance est très élevé, il convient néanmoins de
relever qu'il se situe légèrement en dessous de la croissance potentielle qui est estimée à
4,25% et que l'écart de production reste légèrement négatif (-0,6% du PIB).
La contribution de la consommation finale à la croissance du PIB est estimée à 1,7% et celle
des exportations nettes à 2,3%. L'évolution de la consommation privée continue néanmoinsà être caractérisée par une certaine impassibilité. En effet, après avoir atteint 1,5% en 2004,
la croissance de la consommation privée aurait décéléré à 1,2% en 2005. Les raisons sous-
jacentes à cette évolution dans un contexte général plutôt favorable ne sont pas clairement
identifiées, mais la hausse des prix pétroliers et immobiliers, le ralentissement de la croissance de la population, l'évolution du chômage, la concurrence plus tenace au niveau de la Grande Région et plus généralement le sentiment d'incertitude quant aux perspectiveséconomiques à moyen terme (en partie " importé » de l'étranger) y contribuent tous à des
degrés différents. Cette perception est d'ailleurs confirmée par l'évolution de l'indice de
confiance des consommateurs établi par la Banque Centrale du Luxembourg. La consommation publique et l'investissement évoluent également plus lentement qu'en2004, reflétant notamment aussi les efforts de consolidation nécessaires entrepris par le
Gouvernement. A noter toutefois que l'investissement résidentiel continue à évoluer sur une trajectoire favorable et que l'on peut également observer une reprise de l'investissement dans le domaine des biens d'équipement. La demande extérieure continue à être le principal moteur de la croissance économique au Luxembourg. Néanmoins, l'évolution négative des prix pétroliers a entraîné uneaugmentation de la facture des approvisionnements en pétrole, ce qui a contribué à éroder la
contribution des exportations nettes à la croissance du PIB. Par ailleurs, la faible croissance économique dans la zone € pèse sur les exportations intra-UE, alors que les exportations extra-UE, notamment vers l'Asie, progressent rapidement. A noter également que l'évolution favorable au niveau des activités financières au Luxembourg - notamment dans le segment des organismes de placement collectif - contribue significativement à la croissance des exportations de services financiers. D'un autre côté, il convient de relever le fléchissement des exportations du secteur sidérurgique, lié à un ralentissement de la demande globale pour des produits sidérurgiques. Grand-Duché de Luxembourg, programme de stabilité 2004-2008 7 Sous l'effet de la hausse des prix des produits pétroliers (+18,9% sur les 9 premiers mois),l'inflation des prix à la consommation a accéléré en 2005. En effet, l'indice des prix à la
consommation national (IPCN) est passé de 2,1% en 2004 à 2,5% en 2005, alors que l'indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH) a augmenté de 3,2% en 2004 à 3,5% en 2005. Outre la hausse importante du prix des produits pétroliers (qui explique environ un tiers de l'augmentation de l'inflation), des pressions inflationnistes proviennent également du secteur des services, ainsi que de l'alcool et du tabac. L'inflation au Luxembourg se situe au-dessusde l'inflation dans la zone €. Néanmoins, l'inflation sous-jacente se maintient à un niveau
relativement faible (1,7%).Tableau 1a. Prévisions macroéconomiques
2004 2004 2005 2006 2007 2008
Code SEC
mio. € % % % % %PIB réel B1*g 20 803 4.4 4.0 4.4 4.9 4.9
PIB nominal B1*g 25 664 7.1 6.8 6.9 7.5 7.9
COMPOSANTES DU PIB REEL
Dépenses de consommation privée P.3 8 766 1.5 1.2 2.4 3.2 3.0 Dépenses de consommation publique P.3 3 693 6.0 4.0 2.7 3.2 4.1 Formation brute de capital fixe P.51 4 406 3.5 2.1 5.4 7.8 7.3 Variation de stocks P.52 + P.530.8 -0.7 0.0 0.0 0.0 0.0 Exportations de biens et services P.6 29 994 7.5 7.7 7.2 7.7 8.0 Importations de biens et services P.7 26 231 6.3 6.9 6.8 7.8 8.1CONTRIBUTION A LA CROISSANCE DU PIB REEL
Consommation finale nationale ... 1.7 1.7 2.6 3.5 3.5 Variation de stocks P.52 + P.53... -0.7 0.0 0.0 0.0 0.0 Exportations nettes de biens et services B.11 ... 2.7 2.3 1.9 1.4 1.5L'accélération de l'inflation se répercute également au niveau du coût salarial moyen. Le
coût salarial moyen a augmenté de 2,6% en 2004 et il est prévu qu'en 2005, cette haussepassera à 3,5%. L'évolution du coût salarial moyen a été affectée par la revalorisation de 2%
du salaire social minimum au 1 er janvier 2005 ainsi que par la hausse du point indiciaire dans la fonction publique (+1%). Par ailleurs, les coûts salariaux moyens augmentent aussi en raison de l'évolution favorable dans le secteur financier qui connaît une progression de l'emploi total. Grand-Duché de Luxembourg, programme de stabilité 2004-2008 8Le marché de l'emploi continue à être caractérisé par une évolution contradictoire. D'un
côté, l'emploi intérieur poursuit sa trajectoire positive, en augmentant en 2005 de 2,9%, soit
une création nette d'emplois de quelque 9.000 unités. De l'autre côté, le taux de chômage
continue à augmenter, de 4,2% en 2004 à 4,7% en 2005. L'augmentation du chômage au Luxembourg est en partie due au ralentissement conjoncturel de 2001-2003, mais a clairement aussi une forte composante structurelle. La récente augmentation du chômages'est surtout produite au détriment des personnes plus âgées (dans la tranche d'âge de 40 à
60 ans) et des personnes ayant un niveau de formation inférieur. Dans ce contexte, une autre
évolution préoccupante est l'allongement de la durée d'inscription continue au chômage : alors qu'en août 2004, 27% des chômeurs étaient inscrits depuis au moins 12 mois, ce pourcentage est passé à 31% en août 2005.Tableau 1b: Evolution des prix
2004 2005 2006 2007 2008
Déflateur du PIB 2.6 2.7 2.4 2.4 2.8
Déflateur de la consommation privée (IPCN) 2.1 2.5 2.4 2.0 2.0IPCH 3.2 3.7 2.6 2.0 1.8
Déflateur de la consommation publique 1.9 4.6 3.1 3.0 2.8 Déflateur de l'investissement 1.2 1.7 1.4 0.9 1.1 Déflateur des prix à l'exportation (biens et services) 6.0 4.0 2.4 2.7 2.8 Déflateur des prix à l'importation (biens et services) 5.7 4.4 2.6 2.4 2.6Tableau 1c: Evolution sur le marché du travail
2004 2004 2005 2006 2007 2008
Code SEC x 1000 % % % % %Emploi intérieur 301 2.6 2.9 2.9 3.1 3.2
Emploi (heures de travail prestées) ... 1.2 2.1 2.4 2.6 2.8Taux de chômage ... 4.2 4.7 5.0 5.2 5.3
Productivité du travail (personnes) ... 0.8 0.6 1.2 1.5 1.3 Productivité du travail (heures prestées) ... 2.2 1.5 1.7 1.9 1.8 Rémunération des salariés D.1 ... 2.6 3.5 3.1 3.0 3.4 III.3. Les prévisions macroéconomiques à moyen terme, 2006-2008 Grand-Duché de Luxembourg, programme de stabilité 2004-2008 9 En 2006-2008, l'économie luxembourgeoise bénéficiera de l'amplification de la reprise économique dans la zone € et dans l'Union européenne.Le programme de stabilité prévoit qu'en 2006, la croissance économique accélérera à 4,4%
et passera à 4,9% en 2007 et 2008. Au cours des deux années, la croissance économique sera supérieure à son niveau potentiel, cependant l'écart de production restera négatif en moyenne entre 2001 et 2005. L'impulsion à la croissance provient surtout de la demande intérieure, notamment privée. La reprise économique dans la zone € ira de pair avec un regain de la confiance des consommateurs, alors que la mise en oeuvre d'une politique budgétaire plus restrictive entraînera un certain ralentissement de la consommation publique (hors investissement). Les perspectives de croissance à moyen terme plus favorables auront aussi des répercussions positives sur l'investissement privé alors que l'investissement public (administration centrale et administrations locales confondues), notamment dans le domaine des infrastructures de transport, sera maintenu à un niveau élevé (> 5% du PIB).L'inflation - notamment en raison d'un effet de base lié à la flambée des prix pétroliers au
second semestre de 2005 - restera élevée (> 2%) en 2006, mais convergera vers 2% en 2007 et 2008. L'emploi continuera à augmenter en 2006-2008, à raison d'environ 3% l'an, ce qui impliquedes créations nettes d'emplois d'environ 10.000 unités l'an. Malgré l'évolution positive de
l'économie dans son ensemble, le chômage continuera à augmenter et le taux de chômage dépassera le seuil de 5% en 2006 pour atteindre 5,3% en 2008. III.4. La révision des Comptes économiques 2005 A l'instar des autres instituts statistiques des Etats Membres de l'Union européenne, le STATEC a procédé en 2005 à une première révision des comptes économiques depuis l'introduction du SEC95 en 1999. Cette révision comprend 2 volets:1) Une révision méthodologique concernant le traitement des services financiers et plus
précisément le mode de calcul et l'allocation des services d'intermédiation financière indirectement mesurés (SIFIM). Le système des comptes nationaux des Nations Unies de 1993 (SCN93) avait introduit la possibilité d'une répartition des SIFIM entre emplois finaux (consommation privée et publique, exportations) et emplois intermédiaires comme option à côté de la méthode traditionnelle qui considère ces services comme une consommation intermédiaire de l'économie nationale dans son ensemble. Le système européen des comptes de 1995 (laversion européenne du SCN93), a renoncé dans sa première version à cette allocation, faute
de méthode statistique adéquate et agréée par les Etats Membres. Une révision du traitement des services financiers (sur la base du principe de la ventilationdes SIFIM) a été décidée au début de 1998. La décision définitive a toutefois été reportée à
2002, après une période d'essai qui devait permettre l'amélioration des sources statistiques
ainsi que l'analyse des différentes méthodes de répartition proposées. Un règlement de la
Commission (règlement de la Commission (CE) No 1889/2002 du 23 octobre 2002) fixe laméthodologie de la répartition des SIFIM, la méthode du calcul à prix constants, l'année de
Grand-Duché de Luxembourg, programme de stabilité 2004-2008 10mise en oeuvre de la nouvelle méthodologie (2005) et la période pour les calculs rétroactifs
(depuis l'année de référence 1995). Dans le cas du Luxembourg, l'incidence de cette révision sur le niveau du PIB est sensible et se situe entre 14% en 1995 et 2.8% en 2001 (6.4% en moyenne sur la période 1995 à 2004).2) Une révision statistique intégrant de nouvelles enquêtes ou sources statistiques et de
nouvelles méthodes d'estimation dans l'évaluation des comptes nationaux. Cette révision tient également compte des recommandations émises par la Commission européenne dans lecadre du calcul des contributions des États membres à la quatrième ressource propre après
vérification de l'inventaire des sources et méthodes pour l'évaluation du PIB et du RNB selon le SEC95.La révision a touché nombre d'aspects de l'élaboration des comptes. Les principaux points à
relever sont les suivants: - Amélioration des méthodes d'extrapolation des enquêtes par sondage (enquête structurelle). - Nouvelle exploitation des statistiques structurelles en tenant compte d'informations pluscomplètes sur les succursales à l'étranger d'entreprises résidentes, du phénomène de la
fraude carrousel TVA et des entreprises " boîte aux lettres ». - Révision du traitement des entreprises maritimes et des entreprises de navigation fluviale établies au Luxembourg dans le cadre des possibilités d'affiliation de leur personnel à la sécurité sociale luxembourgeoise en vertu de dérogations au principe de la " Lex loci laboris » mais dont la direction effective et l'activité de production de services se situent hors du territoire national.quotesdbs_dbs23.pdfusesText_29[PDF] Corrigés Fiches d 'activités Sciences et techniques - EM consulte
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