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Livre blanc de la douleur 2017

LIVRE BLANC DOULEUR 2017. 17. TOURNIAIRE Barbara. Hôpital Enfants Armand Trousseau CETD



LA DOULEUR CHEZ LENFANT

J'espère que ce livre élaboré en équipe contribuera à une meilleure prise en charge de la douleur chez l'enfant. Claude ECOFFEY. PRÉFACE À LA PREMIÈRE ÉDITION 



La douleur de lenfant

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Hôpital Roger Salengro Neuropédiatrie – Consultation douleur enfant



La douleur de lenfant (Enquête sur les connaissances et les

ANNEXE……………………………………………………………………….. 69. RESUMES. BIBLIOGRAPHIE médecins généralistes sur l'évaluation de la douleur chez l'enfant sa prise en charge.



2 CLICS EV GUIDE ENFANTS

Douleur chronique : reconnaître le syndrome douloureux chronique l'évaluer et orienter le patient. Consensus formalisé. St Denis la Plaine : HAS



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Cette prévalence passe de 6% chez l'enfant de 9 à 13 ans (Van Dijk A. et al. 2006) 3 à 60% chez des sujets âgés un tiers d'entre eux présentant des douleurs 



MEMOIRE DE FIN DETUDES INFIRMIER LA RELATION

L'enfant arrive dans un environnement souvent inconnu où plusieurs soins invasifs et douloureux peuvent être réalisés. Ces soins génèrent de l'anxiété et de la 

LIVREBLANC-STRUCTURESDOULEURENFRANCE-SFETD1LIVREBLANCSTRUCTURESDOULEURENFRANCE Priseencharge delaDou leurChroniqueen Francee n2014-2015

DocumentélaboréparlaSociétéFrançaised'EtudeetdeTraitementdelaDouleur(SFETD) Coordination:ChristelleCréac'hGroupedetravail: JustineAvez-Couturier,VéroniqueBarféty-Servignat,Chri stineBerlemont,DidierBouhassira, Jean-MichelGautier,MichelLanteri-Minet,SergePerrot,VirginiePiano.

LIVREBLANC-STRUCTURESDOULEURENFRANCE-SFETD2SOMMAIRE 1-Ladouleurchronique:unenjeudesociétép42-L'offredesoins2.1.LesstructuresDouleurenFrance:delanaissanceàl'âgemûrp92.2.EtatdeslieuxdesstructuresDouleurenFranceen2015p132.3-Lefinancementdesstructuresp203-InteractionsentrelesStructuresdo uleu r,lesautresprofessionnelsdesantéetlesassociationsdepatients3.1.Lesliensàl'intérieurdesstructuresp303.2.Lesstructuresdouleuretlesautresservicesdansl'hôpitalp303.3.Lesinter-clud,lesréseaux,lessociétésrégionalesp313.4.InteractionsaveclesSociétésSavantesNationalesp323.5.InteractionsentrelesstructuresdouleuretlesAssociationsdepatientsp324-Laformationetl'enseignement4.1.Laformationmédicale,l'enseignementuniversitairedanslesfacultésdemédecinep354.2LesformationsIDEp394.3Lesformationsdespsychologuesp405-LarecherchedansledomainedelaDouleurenFrance:5.1Etatdeslieuxp425.2LaRecherchecliniqueauseindesStructuresDouleurp45

LIVREBLANC-STRUCTURESDOULEURENFRANCE-SFETD41-Ladouleurchronique:unenjeudesociété Ladouleu rchroniquecorrespondà unsyndromemultidimensionnel expriméparlaperson nequien estatteinte.Selonl'HAS(2008)1,il yadouleurchroni que,quellesquesoientsat opographieet sonintensité,lor squela douleurprésenteplusieursdescaractéristiquessuivantes:- persistanceourécurrence.-duréeau-delàdecequiesthabituelpourlacauseinitialeprésumée,notammentsiladouleurévoluedepuisplusde3mois.- réponseinsuffisanteautraitement.- détériorationsignificativeetprogressive,dufaitdeladouleur,descapacitésfonctionnellesetrelati onnellesdupatientdanssesactivitésdel aviejou rnalière,audomicileco mmeàl'écoleouautravail. Ladouleurchroniquepeutêtreaccompagnée:- demanifestationspsychopathologiques.- d'unedemandeinsistantedupatientd'unrecoursàdesmédicamentsouàdesprocéduresmédicalessouventinvasives,alorsqu'ildéclareleurinefficacitéàsoulager.- d'unedifficultédupatientàs'adapteràlasituation.Prèsde20%delapopulationfrançaiseadultesouffriraitdedouleurchroniqued'intensitémodéréeàsévèreselonl'étudeSTOPNEPeffectuéeenPopulationgénérale(Bouhassiraetal.,2008)2.

LIVREBLANC-STRUCTURESDOULEURENFRANCE-SFETD5Cetteprévalencepassede6%chezl'enfantde9à13ans(VanDijkA.etal.2006)3à60%chezdessujet sâgés,untier sd'entre euxprésentantdesdouleurs chroniquessévères(RapportHAS2000)4.L'enquête"PainSTORY"5,réaliséeen2009,démontreque44%despatientsdéclarentsesentirseulsdansleurcombatcontreladouleuret2patientssur3sesententanxieuxoudépr imésenraisond'unedouleur chronique. Ceciillustrebienleretentissementmajeurdeladouleurchroniquesurleplanémotionnel(cahiern°1SFETD)6.Surleplansocial,d'aprèsl'étude"ECONEP"45%despatientsdouloureuxchroniquessontconcernéspardesarrêtsdetravaildontladuréemoyennecumuléedépasse4mois/an7.Les médecins consultéssontavanttoutlesmédecinsgénéralistes.Or,ceux-cinepeuventpasassurerlapriseencharge globaledecespatients telque lerecommande l'HAS,fautedetemps,desoutien.. .Lesconsult ationsavecdes patientssouffrantde douleurschroniquesprennentdutemps,orladu réedeco nsultationn'est pasvalor isée.Cesconsu ltationsrequièrentparailleursuneapprochepluri-disciplinaireetpluri-professionnelle8,ainsiquedesconnaissancesdansdesdomain espharmacologiqueset nonpharmacol ogiquespou rlesquelslessoignantsnesontpastoujourssuffisammentformés.Leurefficacitéreposesurquatrefacteursindispensables8:-lefinancementd'équipespluri-disciplinairesetpluri-professionnellesincluantauseind'unmêmesitedesmédecins,despersonnelsdesoinspara-médicaux,despsychologues,deprofessionnelssociaux...-lacompétencepréalabledesprofessionnelsdesoinsdansledomainedeladouleurchronique,compétenceassuréegrâceàlaformationuniversitaire(capacité,DIU)maisaussigrâceauxéchangesentre lespr ofessionnelsdela douleur(réunionslocales, régionales,congrèsnationauxetc...).Lesstructuresd'évaluationetdetraitementdeladouleur(centres,consultations)ontétécrééesjustementpourpallieràcesdifficultésetaméliorerlapriseenchargedespatientsdouloureuxchroniques.

LIVREBLANC-STRUCTURESDOULEURENFRANCE-SFETD6-lapriseencomptedutempsdeconsultationnécessaireàl'évaluationdupatient,lamiseenplacedesaxesdesoinsetleurcoordination.-lapossibilitéd'accueillirlespatientsdansunlieudédiépermettantdesprogrammesdesoins,et/oudeslitsd'hospitalisationindispensablesàcertainssoinsnepouvantêtreeffectuésenambulatoire.Différentesrecommandationsdebonnespratiquesprofessionne llesontétééla boréesdanslesquinzedernièresannéessousl'égidedel'ANAES(9,10,11,12,13),puisdel'HAS1,4,ainsiquesousl'impulsiondeSociétéssavantes(recommandationsdeLimoge14;recommandationsdela SFETD15;16).Lalargediffusi ondecesrecommandationsdebonnes pratiquesprofessionnellesapermisd'améliorerconsidérablementlaqualitédessoinsauprèsdespatientssouffrantdedouleurschroniquesenFrance.Defaçonintéressante,lerespectdecesrecommandationspermetderéduirelaconsommationmédicaledecespatients,qu'ils'agissedel'auto-médicationoudesdemandesanarchiquesd'examenscomplémentaires."L'intérêtmédico-économiquedesapprochesmultidisciplinairesparunestructureadaptéeaétédémontré17.»D'autrepart,lapréventiondesdouleursinduitesetladétectionprécocedumécanismedeladouleurpermettentd'éviterunechronicisation.Ainsi,outresonintérêtdirectévidentpourlespatients,unepriseenchargeadaptéeetlaplusprécocepossibledeladouleurchroniqueestunmodèlemédico-économiquerentable.En2005,laSFETDavaitréaliséunlivreblan cdelad ouleur18,permettantdemieuxcomprendrelesenjeuxdelapriseenchargedeladouleuretlesmoyensd'yfaireface.Celivreblancsesituaitdansuncontextefavorable,voyantl'émergencedenouvellesstructures,lamiseàdispositiondenouveauxmoyensetledéveloppementdeformations.Cepremierlivreblancétaitunpréalableàl'enquêteHAS2008surlapriseenchargedupatientdouloureuxchroniqueetauxrecommandationsquiallaientendécouler.

LIVREBLANC-STRUCTURESDOULEURENFRANCE-SFETD7En20 15,lesplans gouvernementaux"douleur»sont aupointmort, ungrand nombred'incertitudespèsentsurlesstructures,s urlaformationàlad ouleuretl esrestricti onsbudgétairesvontcroissantes.Danscenouveaucontexte,leConseild'AdministrationdelaSFTED(SociétéFrançaised'EtudeetTraitementdelaDouleur-AnnexeI)asouhaitéréaliserunnouvelétatdeslieuxconcernantlesstructuresdepriseenchargedeladouleurchroniqueenFrance(ditesStructuresDouleur),enreprenantd'unepartl'historiquedeleurmiseenplaceetd'autrepartl'analysedeleursituationactuelle.Cesecondlivreblancdesstructuresapourobjectifd'analyserlescapacitésdesStructuresDouleuràremplirlesmissionsquileurontétéattribuéesetcomprendreleslimitesrencontrées.Troisdomainesontétéprisencomptedanscelivre-blanc:1)l'analysedel'offredesoinssurleterritoirepourlespatientsprésentantdesdouleurschroniques2)latransmissiondusavoiretleseffortsdeformationdel'ensembledespersonnelsdesoinsdansetendehorsdesst ructures3 )ledéveloppement delarechercheclinique etlapromotiondesdémarchesderecherchetranslationnelledansledomainedeladouleur.L'enquête"Forumdouleur2014"visaitàmieuxconnaîtrel'activitédesstructuresdouleur,àapprécierl'adéquationentrelesdemandesdesoinsetlespostesfinancés,àanalyserlestypesdecollaborationsmisesenplaceauniveaulocaletlocorégional,àdécrirelesactivitésdeformation,derecherche,etenfin,àrépertorierlesprincipalesdifficultésdefonctionnement,d'accèsàcertainsplateauxtechniqueset/oucertainesthérapeutiques.Unquestionnaireaétéainsiétémisenlignedu13/10/2014au6/11/2014(logiciele-touches-analyseSphinxLexicaV5).Ilétaitadresséàchaqueresponsabledestructure,aveccommeconsignederemplirlequestionnaire,danslamesuredupossible,defaçonpluri-professionnelle,defaçonàavoirunevisionprocheduterrain.134questionnairesontétéanalysés,cequicorrespondàuntauxderéponsede53%desstru ctu resinterrogées.Parmi les134répon sesobtenues ,71concernaientdesConsultationsidentifiéesparl'ARS,55concernaientdesCentresidentifiésparl'ARS,et8concernaientdesconsultationsnonidentifiéesspécifiquementparl'ARSen2014.

LIVREBLANC-STRUCTURESDOULEURENFRANCE-SFETD8Ilaétéconstruitàpartird'élémentsfactuelsissusdesdonnéesdel'ARSetdesétablissementsdesoinconcernantl'activité2013,ainsiquedesdonnéesdéclarativesissuesdedeuxenquêtesenligne,réaliséesparlaSFETD,auprèsdesStructuresDouleur.L'enquête"Vosdiff icultésen2015»visait àconnaîtreles difficultésactuel lesetlescraintespourl'avenirdan sles2à5ans ,concernantlefinancement delastructu re,sonpersonnelmédicaletnonmédical ,sonin tégrationlo caledanslemaillagete rritorialet hospitalier.Lequestionnaireaétéégalementdéveloppésurlesystèmeenlignee-touchesetadresséàtouteslesstructures. Les77répon sesobte nuesnousontpermisdemieu xcomprendrelesproblématiquesdesstructuressurleterrainPrendreenchargeladouleurchroniqueenlaprévenant,ladétectantetlasoignantestunenjeumajeurpournotresociété,carelletouchenospatients,leursfamilles,leursemployeursetleurssoignants.

LIVREBLANC-STRUCTURESDOULEURENFRANCE-SFETD92-L'Offredesoins2.1.LesStructuresDouleurenFrance:delanaissanceàl'âgemûr Dès1998, lesautoritéssanita iresfranç aisesontproposédescritères d'identificationdesstructuresdeluttecontreladouleurchroniquerebelle(CirculaireDGS/DHn°98/47du4février1998relativeàl'identificationdesstructuresdeluttecontreladouleurchroniquereb elle).Cescritèrespermettaie ntl'identificationdetrois typesdestructures:1) "consultationpluridisciplinaire"représentantlemaillonessentiel;2) "unitépluridisciplinaire"mettantenoeuvrelesthérapeutiquesnécessitantl'accèsàl'utilisationd'unplateautechniqueet/oudesplacesoulitsd'hospitalisation;3) "centrepluridisciplin aire"ause ind'uncentrehospi talo-universitaireayant,enoutre,pourmissionl'enseignementetlarecherchesurlethèmedeladouleur.Onrappelleraqueparallèlement,laloidesantépubliquedu4mars2002relativeauxdroitsdesmaladesa parlasuitereconn ulesoulagem entdeladouleurcommeundr oitfondamentaldupatient19.LecodedelasantépubliqueétablitdanssonarticleL1110-5,alinéa4que"toutepersonnealedroitderecevoirdessoinsvisantàsoulagersadouleur.Celle-cidoit-êtreentoutecirconstanceprévenue,évaluée,priseencompteettraitée".Apartirdecescritères,lestroisplansnationauxsuccessifsontfavoriséledéveloppementdecesstructuresspécialiséesdontlenombreestpasséde96en2001àprèsde250lorsdudernierbilanfaitparlesautoritésen2010-201120.Au-delàdecenombre,letroisièmeplandouleuravaitmisenexe rguecertainspoi ntsd'amél ioration (commeledélai d'accèsauxstructures,lefléchagenécessaire defiliè resspécialisées,l'amélior ationdupilotagedesstructuresetlanécessitédemie uxfai reconnaîtrel'existence desstructuresauprèsd esusagersetdesprofessionnelsdesanténotammentdepremierrecours,afind'accélérerlesprisesenchargeavanttoutechronicisationdessymptômesdouloureux).

LIVREBLANC-STRUCTURESDOULEURENFRANCE-SFETD10Al'i ssuedutroisièmeplandouleurétaitprévueunenouvelle identificationdesstructuresdepriseenchargedeladouleurchronique.CettenouvelleidentificationdontleretardavaitétécritiquéparleHautConseildelaSantéPubliquedanssonévaluationdutroisièmeplandouleur20,adébutéenmai2011(InstructionDGOS/PF2/2011/188du19mai2011relativeàl'identificationetaucahierdescharges2011desstructuresd'étudeetdetraitementdeladouleur)ets'estterminéeen2012(InstructionDGOS/PF2/2012/268du5juillet2012relativeàlaréalisationd'unannuairedesstructuresd'étudeetdetraitementdeladouleurchroniqueidentifiées,etaurecueildeleurdonnéesd'activité).Elles'estinscritedansunevolontéd esimplifierl'offredesoinsenm atièrededouleurchron iqueenn econsidérantquedeuxniveauxdestructures,àsavoirdesConsultationsetdesCentres.LaConsultationd'évaluationettraitementdeladouleurchroniquedoitassurerunepriseenchargepluri-professionnelledeproximitéetdontlesmissionssontmultiples:organiserl'accueilenconsul tationdupatientadressé àlastru cture;ré aliseruneévaluationbio-psycho-socialedusyndromedou loureux chronique;dé finirunprojetthérapeutiquepersonnalisésurlabasedel'évaluationpratiquée,leproposeraupatientetlediffuserauxprofessionnelsimpliquésdanssonsuivi;mettreenoeuvreensonseinunepriseencharge pluri-professionnelleetcoordonnéeaprèsréunionde synthèse ,silasituationdupatientlenéc essite;ét ablirdesliensavecl'environnementsocioprofessionnel,associatifetmédicaldupatient(d ontsonmédecintraitant)pour assurerunparcoursdesoindequalité;informerlesautresprofessionnelsdesantéetinformerlesusagers;pa rticiperauxconsultationsinter nesdesonéta blissementd'appartenanceetyaméliorerlapriseenchargedetouslespatientsdouloureux.LeCentred'évaluationettraitementdeladouleurchroniquedoitassurerunepriseenchargepluridiscipl inaireenayantaccèsàunplateautechniqueetàdeslitsd'hospitalisation.Enplusdesmissionsdelaconsultations'ajoutentdesmissionspropres:apporterunappuiauxconsultationspourlessituationslespluscomplexes;proposerdestraitementsspécifiquesdansdesdomainesd'expertise;êtreenmesured'organiserunepriseencharge enhospit alisation;fo rmaliserdesrelationsaveclesa ssociations depatientsetcommuniquer enversle grandpublic;pr omouvoiret/ouparticiperàla recherchecliniqueet/ou fondamentale;co ntribueràl'e nse ignementuniversitaire(formationinitiale-continue);pa rticiperaurecueildedonnéesé pidémiol ogiques.

LIVREBLANC-STRUCTURESDOULEURENFRANCE-SFETD11Cettenouvelleidentificationdesstructuresdepriseenchargedeladouleurs'estfaiteàl'échellerégionalevialesAgencesrégionalesdesantéquidéfinissentetorganisentl'offredesoinsdansleurrégion.Unemajoritédesagencesrégionalesdesantéatravailléenétroitecollaborat ionaveclescorrespondantsrégionauxissusdesst ructuresdoul euretidentifiéescommetelsparlaSFETD.Cescorrespondantsrégionauxsontainsidevenuslespersonnesressourcesentermed'identificationdestructurespourlesARS,conformémentauxsouhaitsdelaDirectionGénéraledel'OffredeSoins.Lanouvellecartographiedesstructuresfrançaisesdepriseenchargedeladouleurchroniqueestmaintenantdisponibleautraversd'unannuairedestinéàtouslesprofessionnelsdesantéetauxusagersetquiestdisponiblevialesitedelaSFETD(www.sfetd-douleur.org)oudirectementsurlesiteduministère(http://www.sante.gouv.fr/les-structures-specialisees-douleur-chronique-sdc.html).Cetannuairecomprendleniveau(consultationoucentre)delastructure.Laqualificationdeséventuellesspécificitéspourlesstruct uresdetype"centre»(techniques utilisées,pathologiesd'expertise) aétéabandonnéedevantlesdiff icultésà définir descritèr espermettantd'identifiercesspécificités.Leministèreavaitinitialementproposéaprèsl'instructionde2011unelisteparrégiondesSDCdanslaqu elleappara issaitl'ex istenced'unespécificitépédiatrique(exclusiveounon).Cetteinformationn 'esttoutefoisplusdiffuséeac tuellementfautede donnéesexhaustivessurl'offredesoinsconcernantlapriseenchargespécialiséedesdouleursdel'enfantet/oul'adolescentenFrance.Malgrétout,cecinedoitpasfaireoublierletravailmenéparlacommissionpédiatriquedelaSFETD,travailquipeutservirdepointdedépartàdesréflexionsfutures.Celle-ciavaitproposéquelavalencepédiatriquenesoitretenuequ'enprésencedes3critèressuivants(21):-Critèred'offredesoins: ils'agitd'ex igerlaprésenced'aumoinsuncentre régional pédiatriquederéférenceselonlescritèresHASdepluri-professionnalitéetd'aumoinsunmédecin(deproximité) pardépart ement(tempsmédicalàadapterà lapopulati onpédiatrique)disposantdesmoyensd'exercerlapluri-professionnalité.-Critèredeformation:cecritèreimposeuncritèredecompétencedesmédecinsprenanten

LIVREBLANC-STRUCTURESDOULEURENFRANCE-SFETD12chargedesenfantsdouloureuxchroniquesdansledomainedelapédiatrie(DESdepédiatrieou,àdéfaut,aumoinstroisansd'exerciceenmilieupédiatrique)ETdelapriseenchargedeladouleur(DIUdouleurdel'enfantoucapacitédouleur).-Critèrederespectdesspé cificités pédiatriquesdansl'or ganisation dessoins:lamutualisationdesmoyensavecuneStructureDouleuradulteet/ouunestructuredesoinspalliatifsdoitfairel'objetd'uneconcertationpréalable,etnedoitpasfaireperdredevuelaspécificitédelapriseenchargedeladouleurchroniquedel'enfant. OnrappelleraenfinquelaDirectionGénéraledel'OffredeSoinsaproposéauxdifférentesagencesrégionalesdesantéunelabellisationdesstructuresDouleurpourcinqannéesseulement.LeversementdesdotationsMIGtelqu'ilestconçuactuellement(cf.financementdesstructuresinfra)prendradoncfinau31déc embre2016.Al'issuedecettepériode,l'identificationdechaquestructuredevraêtreréévaluéeparl'agencerégionaledesantédontelledépendafinquelelabellisationetlefinancementMIGcorrespondantsoientprolongés.

LIVREBLANC-STRUCTURESDOULEURENFRANCE-SFETD132.2.EtatdeslieuxdesstructuresDouleurenFranceen2015 2.2.1.Lemaillageterritorialdesstructuresdouleur D'aprèslesdonnéesdusiteduMinistèrele21mai2015,ilexiste245structuresincluant39%deCentres(n=96)et61%deConsultations(n=149)(Table1).Cesstructuressontbienrépartiessurl'ensembleduterritoire.Cependant,onremarqueunehétérogénéitésurlenombredestructuresselonlesrégions.Parmilesrégionsdemétropolelesmoinsdotées,onretrouvelaCorse(1st ructure),leLimousin(2st ructures) ,laChampagne-Ardenne(4structures).2.2.2-L'activitécliniqueauseindesStructuresDouleur SelonlesdonnéesdesARSconcernantlenombredeconsultationsmédicalesexternes(Cs)effectuéesparlesstructuresidentifiéesen2013,1.6%desstructuresdéclaraientmoinsde499Cs,34.6%déclaraiententre500et999Cs,32.5%entre1000et1999Cs,14%entre2000et2999Cs,9.5%entre3000et3999Cs,4.6%entre4000et4999Cset3.3%au-delàde5000Cs. Selonlesdonnéesdéclarativesdel'EnquêteForum2014,sil'onconsidèreuniquementlesstructuresrecevantdesMIG,lafileactivedepatientsvusenconsultationexterneparanseraitenmoyennede947±705patientsdifférents,cequireprésenteenviron49%±19%detouteslesconsultationsexterneseffectuées.Lenombredeconsultationsexternesconcernantdesnouvea uxpatientsseraitde490±417/a n,soit25%±11%detouteslesconsultationsexterneseffectuées,qu'ils'agissedeCentresoudeConsultationsDouleur.Ledélai d'attentemoyene stiméestde13±13semaines,sousr éservedes difficultésd'évaluationdecesdélaisselonlesmo dificatio nsd'enviro nnementsprofessionne ls.Parailleurs,cechiffredoitêtrepondéréparlefaitque83%desstructuresdéclarentavoirmisenenplaceunefilièred'accèsrapideauxsoins,soitenfonctiondesappelstéléphoniques,soitsursélectiondecritèrescliniquesdansleslettresd'admission.

LIVREBLANC-STRUCTURESDOULEURENFRANCE-SFETD14Table1:StructuresDouleurrecenséessurlesiteduMinistèredelaSantéau16février2015 MaillageterritorialRégionPopulation*Consultation(N)Centre(N)Total(N)ratio/100000habAlsace18598691560,32Aquitaine3285970103130,40Auvergne13541045380,59Basse-Normandie147720973100,68Bourgogne16411305270,43Bretagne3237097104140,43Centre25635867070,27Champagne-Ardenne13392702240,30Corse3162571010,32Franche-Comté11756843470,60Haute-Normandie18455473470,38Ile-de-France118985021916350,29Languedoc-Roussillon270026646100,37Limousin7386331120,27Lorraine234981664100,43Midi-Pyrénées292659287150,51Nord-Pas-de-Calais4050756114150,37Pays-de-la-Loire3632614210120,33Picardie1922342101110,57Poitou-Charentes17839915160,34Provence-Alpes-Côted'Azur4935576132150,30Rhône-Alpes6341160159240,38Francemétropolitaine63375971148912390,38Guadeloupe4033140110,25Guyane2396480000,00Martinique3883640110,26OcéanIndien10465891340,38DOM20779151560,29Total65453886149962450,37*Populationslégalesmillésimées2012entrantenvigueurle1erjanvier2015(sourcesINSEE)

LIVREBLANC-STRUCTURESDOULEURENFRANCE-SFETD15Environ80%desstructuresrapportentuneactivitéd'hospitalisationdejouravecunemoyennede177±309séjoursparstructureparan.70%desstructuresontunaccèsàdeshospitalisationscomplètes.L'enquêteforum2014aégalemen tpermisdemontrerl'importancedesconsultationseffectuéesparlesinfirmières(IDE)etlespsychologuesdanslesstructures(Table2).Leratioentreleno mbredeconsultatio nsmédica lesexternesetle nombred econsultationsexternesIDEestde3.4avectoutefoisunratiomoyende2.5danslesConsultationsetde4.2danslesCentres.Demême,leratioentrelenombredeconsultationsmédicalesexternesetlenombredeconsultationspardespsychologuesestde3.9avectoutefoisunratiomoyende3.2danslesConsultationsetde4.4danslesCentres.Qu'ils'agissedesconsultationsauprèsdesIDEoudespsychologues,onrappelleraqu'ellessontgénéralementcomptabiliséesparlesstructuresmaisnondéclaréesau xARS.Iln'y adoncauc unevalorisationofficielled ecedomained'activité.LadifférencederatioentrelesConsultationsetlesCentresprovientdufaitquelescentresdoiventassureruneactivitédeformation,decoordinationetderecherche,activitéquiactuellementimpliquedavantagelesmédecinsquelesautresprofessionnelsdesoin.Table2:Comparaisonentrelenombredeconsultationsmédicalesexternes,lenombredeConsultationsinfirmièresetpsychologues(donnéesdéclarativesforum2014) NombredeconsultationsmédicalesexternesNbdeconsultationsexternespardesIDENbdeconsultationsexternespardespsychologuesConsultations1263±686501±528392±307Centres2849±1662678±730641±460Total1956±1442576±624504±401

LIVREBLANC-STRUCTURESDOULEURENFRANCE-SFETD162.2.3.Lapriseenchargedeladouleurchroniquedesenfantsetdesadolescents Lesdonnéesdel'ARSnereflétantpastotalementlaréalitéduterraindanscedomainedelapriseenchargedeladouleurchroniquedel'enfant,ilestdifficiledefournirunbiland'activitéexhaustif.On peuttoutefoisdirequedanslesque lquesrégionsoùilexistedes StructuresDouleurreconnuesparl'ARSetaccueillantspécifiquementlesenfant s,celles-ciontmis enplaceu neorgani sationp ermettantd'assureruneréellepluri-professionnalité,untempsoptimaldeconsultation,d'accueildelafamilleetdesynthèse.UnepremièreenquêtepatientsréaliséeparlacommissionpédiatriquedelaSFETD22amontréqueladuréemoyennedeconsultationestde70minutes(30-180)chezl'enfantcontre49minutes(15-83)chezl 'adu lte,etque61%desenfantsbénéficientd'uneconsu ltationpsychologiquecontre34%chezl'adulte.AinsiilparaîtraitimportantdedistinguerdanslesstructuresDouleurl'activitér elativeauxAdulteeta uxEnfants.Seuleune meilleurevalorisationdelaspécificitépédiatriquedelapriseenchargedeladouleurchroniquepermettrad'améliorerlapriseenchargedeladouleurchezl'enfant.Endehorsdecesstructures,l'adressagedesjeunespatientssefaitleplussouventverslespédiatres(quileplusfréquemmentenlibéraloudansdesstructuressansreconnaissance"douleur"auprèsdel'ARS),versdesspécialistesdelapathologie(parexempledesneurologuespourlamigraines,desgastro-entérologuespourlesdouleursdigestives,et...),ouencoreversdesmédecinsintervenantdansdesstructuresdouleurquiaccueillentdesadultes.Silaplupartdecesstructuresdéclarentpouvoirrecevoirdesenfants,leurexpertisepédiatriquerestetoutefoistrèsvariable.Eneffetselonlesrésultatsdel'enquêtedelaDGOSréaliséeen200923concernantlapriseenchargedeladouleurdesenfantsetdesadolescents,seuls15%deshôpitauxoucliniquesinterrogés(n=16)avaientunefileactivedeplusde50enfants,47%(n=50)avaientdéclaréunefil eactivedemoinsde10e nfantspar an,16% (n=17)unefileactivede10à25enfantsparanet22%(n=23)unefileactivedeplusde26à50enfants.Depuispeuémergelanotiondemédecinsréférents"douleurpédiatriquedeproximité»

LIVREBLANC-STRUCTURESDOULEURENFRANCE-SFETD17formésparunDIUspécifiqueetexerçantendehorsd'unestructuredouleur.Bienqu'ilsnepuissentremplacerl'expertised'unestructuredouleurpédiatrique,ilspermettraientdepalieraumanquedestructurespédiatriquesdanscertainsterritoireset/ouaudélaideconsultationimportantliéaumanquedetempsmédicaldédiédanscelles-ci. 2.2.4-L'accèsàdestechniquesoutraitementsspécifiquesSelonl'enquêtefo rum2014,l'accèsauxouti lsd'évaluation,auxthérape utiques,etauxmatérielsdesoinsestmajoritai rementsatisfaisant.Cependantuncertainnombred'informationsméritentd'êtrerelevées:19%desstructures(26%descentreset14%desconsultations)déclarentrencontrerdesdifficultésàfinancerl'acquisitiondecertainsoutilsdiagnostiquesLesoutilsdiagnostiquescitéssontparexemplelesmatérielsd'explorationquantifiéedelasensibilité,lespotentielsévoquéslaser,l'échographie;etc...).Parmilesthérapeutiquescitéesonnote essentiellement lastimulationmagnétiquetranscrânie nnerépétitive(rTMS).Lesdifficultéssemblentd'autantplusg randesqu'ils'agitd'a ctesdiagnostiquesnoncot ésouinsuffisammentcotésparlaCPAM.30%dess tructuresdé clarentnepasavoiraccèsà deshospitalisationscomplèteset20%nedisposentpasd'hospitalisationsdejour.L'absencedelitsd'hospitalisationdejourauseindesconsultationsaparexemplepourconséquencelefaitquelesétablissementsrefusentcertainesprisesenchargeonéreusescommel'applicationdecapsaïcine8%,l 'util isationdespompe sintrathécalesdeZiconotide.L'accèsàcertainesprescriptionsmédicamenteusesspécialisée sestainsijugécomme nonoupeu satisfaisantpar21%desstructures(9%desCentreset30%desConsultations).Selonlesrégions, ilexistedesdifficultésd'accèsàdesthérapiesspécial iséesd'usagepourtant

LIVREBLANC-STRUCTURESDOULEURENFRANCE-SFETD18courantdanslesmilieux algologiques, qu'ils'agissedegestes d'infiltrat ion(b locsanesthésiquescomplexesparexemple,infiltrationsscanno-guidées),degestesderadiologieinterventionnelle(cimentoplastie,radiofréquence...),voiredegestes deneuro stimulationinvasive(stimulationcordo nalepostérieureparexemple)ounon -invasive(stimulationcorticalemagnétiquerépétitive-rTMs).Uncertainnombred'approchesneurochirurgicalesdeladouleurnesontabordéesqueparcertainscentresenFrancedufaitdescontraintesliéeaumatérie let/ououdufaitde l'importancedel 'expériencecl iniqueduthérapeute(techniquesderadio-chirurgie,décompressionneuro-vasculairedunerft rijumeau,drezzotomie,cordotomie,stimulationdunerfgrandoccipital,stimulationcorticale...).L'accèsàcer tainsproduitsdesubstitu tioncommelaMéthadonepose également problèmedanscertainesstructures.28%dess tructures signalentdesdifficultésdans laprescriptiondecertainesthérapeutiques(35%descentreset23%desconsultations).Laprescriptiondetraite mentshorsAMMconsidéréscommeutil esauxpatient sentraîn edevéritablesconflitsaveclescaissescomplémentaires(toutparticulièrementpourlesdispositifsdelidocainetransdermique).Onsignaleraaussilesinquiétudesconcernantlagestionactuelledurisque enmatièredemédicame nts,qui induitpeuàpeula réduction del'arsenalthérapeutiquedanslapriseenchargede ladouleur.Apr èslasuppressiondudextropropoxyphène,del'indoramine,laréductiond'usaged uclonaze pam,intervientlapolémiqueactuellesurla"dangerosité"duparacetamol.Lefaitdeconfondrel'absencedepreuved'efficacitéd'unproduitetl'inefficacitéconduitàpénalisercertainsproduitsanciens.Onsignalerapourexemplel'écartdejugementrécententrelescommissionsquijugeaientl'efficacitédel'Oxetoroned'unepartetlesprescripteursduproduitainsiquelesSociétéssavantesd'autrepart.L'accèsauxapprochesthérapeutiquesnon médicamenteusessembleglobalementsatisfaisantdanslesstructuresdouleur,cequipeuts'expliquerparungrandnombredeprofessionnelsmédicaux,paramédicauxetpsychologuesformésàcestechniquesdiversesetparletempsconsacréàces techniquesdans les structures.Cependant,si85%des

LIVREBLANC-STRUCTURESDOULEURENFRANCE-SFETD19structuressedéclarentsatisfaitsdeleuraccèsauxméthodespsycho-corporelles,onpeutremarquerunegrand edisparitédesavis concernantlesautresapprochesd esoinchoisies.Seules 55%desstru cturessontsatisfaite sdeleuraccèsauxméthodescomplémentaires,cetauxchutantà43%concernantlesthérapiesgroupales.Cetterelativeinsatisfactionàl'accèsàlapriseenc harge groupale peuts'expliquer parlema nquedeprofessionnelsformésàcesapproches,parlenonaccèsàunlieudédiéetpropiceàcettepratiqueetparfoisparlanécessitédemultiplierlesanimateurspourdesprisesenchargedegroupetrèsspécialisées.L'accèsauxkinésithérapeutesestdécritcommesatisfaisantpar45%desstructurestandisquel'accèsauxpsychomotriciensn'estdécritcommesatisfaisantquepar9%d esstructures .Ceci estcertainemen tdûàlamé connaissancedecett eprofessionetautrèsfaiblenombredeprofessionnelspsychomotriciensprésentsenstructuredouleur.L'accèsàl'éducationthérapeutiquesembleencorelimit épuisqueseuls38%d esstructuresensontsatisfait s.Lanécessitéd'uncadred'interventionprécis,lebesoindeformationspécifique,tout commedutempssoignantdédiésontauta ntdefacteursquipeuventlimiterledéveloppementdel'éducationthérapeutiquelorsquedeschoixd'activitésrentrentenconcurrence.Enaccordaveclesprincipesdes"PainManagementPrograms"desanglo-saxons24uncertainnombredestructure sdouleu rmettentenplacedesProgrammesd eRéadaptationMultidisciplinairesdeladouleurchroniqueenlienaveclesCentresdeMédecinePhysiqueRéadaptationdanslechamp desdoul eurschronique sdel'appar eillocomoteur.Cesprogrammesvisentàpermettreauxpatientdemieuxgérerleurdouleur,d'atteindreetdemaintenirunniveaudecapacitésfonctionnellesoptimaldansleurenvironnementenluttantcontretouslesfacteursauto-entretenantladouleurchronique.

LIVREBLANC-STRUCTURESDOULEURENFRANCE-SFETD202.3-Lefinancementdesstructures 2.3.1-Règlesdefinancementdesstructuresdouleur LefinancementdesétablissementsdesantéfrançaisreposesurlesystèmedelaT2Aquiestunfinancementàl'activité.Cefinancementconcernelesactivitésdediagnostic,detraite mentetdesoinspardestarif snation auxfaisa ntquelesressou rcesdesétablissementssontainsiallouéesenfonctionduvolumeetdelanaturedeleuractivité.Cefinancementestdéfavorableàl apriseenc hargedespathologieschroniquesc ommela douleurchronique.Cef inancementestégalementdéfavorab leàlap riseenchargedespathologiesnécessitantune priseenchargepluridis ciplinaireet c'estàcetitrequelesstructuresdepriseenchargedela doul eurchroniquebénéfic ientd'unesourcedefinancementparticulièredanslecadredeladotationnationaledefinancementdesmissionsd'intérêtgénéraletd'aideà lacontractualisation (MIGAC)do ntl'objectifgénéralestlefinancementd'uncertainnombredemissionsnepouvantpasêtreintégralementcouvertesparunfinancementàl'activité.LadotationMIG(pourmissionsd'intérêtgénéral),dontbénéficiechaquestructuredepriseenchargedeladouleurchroniqueidentifiée,apourobjetprincipaldefinancerlescoûtsl iésauxactivit ésdeconsulta tionsspécial iséeslonguesetpluri-professionnelles.SelonlesdonnéesduGuidedecontractualisationdesdotationsfinançantlesmissionsd'intérêtgénéral25,ladotationMIGdanslesstructuresdouleurestcalculéesurunindicateurderéférencequiestlenombreannueldeconsultationsmédicalesexternes.• Endessousde500consultationsmédicalesexternesparan,aucunfinancementn'estproposéetlastructurenepeutpasêtreidentifiéeparsonagencerégionaledesanté(critère5ducahierdeschargesdel'InstructionDGOS/PF2/2011/188du19mai2011relativeàl'identificationetaucahierdescharges2011desstructuresd'étudeetdetraitementdeladouleur).• De500à1000consultationsmédicalesexternesparan,leforfaitdebaseproposépourunfonctio nnements atisfaisantestde0,6équivalenttempspl ein(ETP)de

LIVREBLANC-STRUCTURESDOULEURENFRANCE-SFETD21praticienhospitalier,etpourlepersonnelnonmédicalde0,5ETPdepsychologue,0,5ETPd'infirmieretde0,5ETPdesecrétaire.Lessalairesdecepersonnelcorrespondentàunmo ntantde baseestiméà140000 eurosca lculésurlec oûtmoyencomplet(salairesmoyenschargés)despersonnelsetincluantdesfraisdestructuredel'ordrede2%(chiffreactualisé2012). • Apart irde1000consultati onsmédica lesexternespar an,ceforfait debaseprogressepourlepersonnelmédicalde0,4ETPdepraticienhospitaliertoutesles500consultationsmédicalesetpourlepersonnelnonmédicalde0,6ETPtoutesles1000consultationsmédicales.Surcettebase,i lconvientd'adapterlacompo sitiondel'équipeauxspécifici tés despatientsaccueillisetauxtechniquesthérapeutiq uesréadaptativesdispensées.Ainsipourunes tructuretotalisantentre2000et 2499consultationsexternesannuelles,laMIG couvriralecoûtcompletmoy en(salairemoyenchargé)de1,4ETPdePHetde2,1ETPdepersonnelnonmédical,totalquiseraaugmentéde2%defraisdestructure". Cetypedefinancementapermisdesrééquilibragesrégionauxcarcertainesrégions(etdonccertainesstructures)étaient'historiquement'sur-dotéesetd'autressous-dotées.Cemontantglobalcorresp ondàl'enveloppena tionalequiestrépartieensuite dans lesdifférentesrégions,àch argepourchaque agencerégionale desantéde répartirlapar trégionaleauxdifférentsétablissementsdesantéayantunestructuredepriseenchargedeladouleuridentifiéeetà chaqueétablissementd'affecter àcettes truct ureauseindupôle d'activitésdontelledépendladotationMIGquiluirevient.Ilconvientégalementdeprécisercertainspointsafindemieuxappréhenderlefinancementdesstru cturesdepriseenchargedeladou leur chronique.Toutd' abord ,ilconvientderappelerquecettedotationn'apaspour finalitéde nefinan cerquelesact ivitésdeconsultationsexternes.Eneffet,dansl'espritdestutelles,l'indicateurderéférencebasésurlenombredeconsultationsmédicalesexternesaétécalculépourpermettreàladotationMIGdefinancerd'autresmissionsdesstructures:lesréunionsdeconcertationprofessionnelle,laformationetl'information,lamiseenoeuvredetraite mentsettechniquesthérapeutiques"réadaptatives»ainsi quel'organisation d'unecollaborationavecla

LIVREBLANC-STRUCTURESDOULEURENFRANCE-SFETD22médecinedevilleetlesautresétablissementsdesanté,laparticipationauxactivitésderecueilépidémiologique,etlacoordinationd'activitésd'enseignementetderecherche.Lesactivitésdédiéesàlapriseenchargedeladouleurchroniqueetdeladouleuraiguë(notammentlesdouleursinduitesparlessoins)concernantlespatientshospitalisésfontégalementbienpartiedesmissionsdesstructures(InstructionDGOS/PF2/2011/188du19mai2011relativeàl'identificationetaucahierdescharges2011desstructuresd'étudeetdetraitementdeladouleur).LeurvalorisationfinancièrenerelèvecependantpasdeladotationMIGcarelleestpriseencompteparleGHS"douleurchronique»ouinclusedanslestarifsdesGHSautitredelaqualitédessoins.Danslamesureoùcettevalorisationbénéficieàl'unitéfonctionnelledemandeusedanslaquelleesthospitalisélepatientetnonàlastructuredepriseenchargedeladouleurchroniquequiestexécutante,ilconvientàcettedernièredenégocierfinancièrementsaparticipationàcetteactivitédanslecadredecontratsintraouinter-pôles.Unautreélémentqu'ilconvientderappelerestlaréaffectationdessommesperçuesparlastructuredanslecadredesrecettesT2AissuesdesconsultationsexternesquidoiventêtreretranchéesdeladotationMIG.Enfin,ilconvientderappelerquedanslecadredeladotationnationaledefinancementdesmissionsd'intérêtgénéraletd'aideàlacontractualisation,lesstructuresdepriseenchargedeladouleurchroniquepeuventégalementpercevoirunfinancementspécifiqueàdesmissionsd'enseignemen t,derecherche,derecoursetd'innovatio n(MERRI ).L'enveloppeseraàtermeessentielle mentconstituée d'une partmodulable etd'unepartvariable,lapartfixeconcernantlefinancementdeschargesglobales(personnelmédicaletchargesmédico-techniques)ayantpourvocationdedisparaître.Lapartmodulableviseaufinancementdessurcoûtsdelarechercheenfonctiond'indicateursd'activitéquiserontpour2014:les publication sscientifiques(publiéesdansdesrev uesàcomitédelectureréférencéesdansl abasededonn éesinternational esPubMed)considéréesselon l escorequanti-qualitatifSIGAPS(59,9%delapartmodulable),l'enseignementconsidérantlenombred'étudiantsdeDCEM2,3et4accueillis(26,1%delapartmodulable),lesessaiscliniques(5,2%del apartmod ulable), lesinclusions danslescentrespromoteurs(4,7 %delapa rtmodulable)etlesinclusionsdanslescentresinvestigateurs(4,2%delapartmodulable)

LIVREBLANC-STRUCTURESDOULEURENFRANCE-SFETD23(scoresSIGREC).Lapartvariableconcernelesfinancementspropresdeprojetsderecherchenotammentceuxdanslecad reduProgramme Hospitalierde RechercheClinique, duProgrammeHospitalierdeRechercheInfirmièreetParamédicaleetdesautresfinancementsdeprojetsderechercheproposésparlaDGOS,l'INCaoul'ANRainsiquedesfinancementsdestructuresd'appuiàlarecherche(cesderniersfinancementsconcernantbienévidemmentplusl'établissementquelastructuredepriseenchargedeladouleur)25. 2.3.2.Applicationdesrèglesdefinancementsurleterrain A-RépartitiondesfinancementsdesMIGsurleterritoirefrançaisD'aprèsleschiffresgl obauxparusen2014,l esstruct ures"douleur»ont bénéficiéd'unfinancementMIGspécifiquereprésentant62.7millionsd'Euros(Table3).B.UtilisationdesMIGparl'établissementMêmesilapriseenchargedeladouleurchroniqueestunedesthématiquesrelevantduMIGACdontlatraçabilitédufinancementestunedesmeilleures,iln'enrestepasmoinsqueleprocessusd'identificationdesstructur esetlesretoursdu terrainfontapparaîtrequ' enpratiquelaMIGdédiéeàchaquestructuredepriseenchargedeladouleurn'estpastoujourstotalementaffectéeàcettestructure.Dansl'enquêteForum41%desstructuresdéclarentqueleurMIGACsontreverséestotalement,tandisquerespectivement23%et13%estimentqu'ellesnelesontquepartiellementoupasdutout.Certainesstructuresfontcasd'unmanquedetransparencedeleurétablissementconcernantcetteutilisationdesMIGainsiquedefraisdestructuresanormalementélevésimputésaubudget,etrendantlesstructuresdéficitairesendépitdedépensespeuélevéesdepersonneletd'uneactivitédeconsultationélevée.L'enquêteforumaenfinrelevéunerelativeméconnaissancedesrèglesdefinancementdesstructures,enparticulierconcernantlesscoresSIGAPS,SIGREC,MERRI.

LIVREBLANC-STRUCTURESDOULEURENFRANCE-SFETD25C.AdéquationentrelenombredepostesetlademandedesoinsL'adéquationentrelenombredepostes etlademandedes oinspeut êtreabordéeen analysantdefaçonquantitativelesrelationsentrelenombredeconsultationsexternesetlenombred'équivalentstempsplein(ETP)danschaquecatégorieprofessionnelle(Table4).Cependant,l'analysedesdonnéesdel'enquêteforum2014montrequelenombred'ETPn'estpascorréléà lasatisfactiondes soignants. Cetteanalyse doitêtrepondé réepard'autres donnéescommecellesconcernantlessuppressionsdepostesactuellesouàvenir,etsurlesappréciationsqualitativesdesstructures,etcecatégorieprofessionnelleparcatégorie."70%des77structuresayantréponduàl'enquête"vosdifficultésen2015»prévoientdesdifficultésdefonctionnementdansles3ansàvenir.»Ils'agitdemenacesdesuppressionsdepostesdans49%descas.Cesmenacesconcernentsurtoutlesmédecins(68%),lessecrétaires(55%),lesIDE(40%)etlespsychologues(40%).Elless'associentégalementàdesmenacesdebaissedefinancementdansles3ansàvenirpour52%d'ent reelles;le smenacesquantàlapér ennitédelastructu resemblent respectivementpotentiellesetsérieusespour58%et34%desstructuresinterrogées.Cesrésultatsaugmententd'environ15%lorsquel'onposelesmêmesquestionsàl'échelledes5ansàvenir. Cetteperceptiondemenaces'appuiesurdesfaitsréelscommedesperteseffectivesdepostes,desdisparitionsdefinancementsMIGAC(dufaitd'unediminutiondel'activitéendessousdes500consul ta tions/a n),deladé valorisationdesvaleursdespointsMIGACàlaquelleonassiste chaqueanné e.Lan écessité d'unnombredeconsultationsmi nimumpénaliselespetitesstructuresquitravaillentavecpeudepersonnelmédical:unarrêtdetravailprolongé,undépartàlaretraited'unmédecinpeuventparfoisconduireàladisparitiondelastructure,toutparticulièrementlorsquelesmédecinsinterviennentàtempspartielousontisolésauseindelastructure.Lerisqued'unenonpérennitédesfinancementsgénère

LIVREBLANC-STRUCTURESDOULEURENFRANCE-SFETD26unrisqued'absencedesoutiendel'établissementdesoinsenverslesprofessionnelss'occupantdedouleurchroniqu e.Ceproblè meestd'autantplusmal vécuqueles professionnelssesontfortementinvestisda nslalut tecontrelado uleurdansleurétablissement.Tantque lapérennité desstructur esdouleurnesera pasgarantie parlesbesoinsdesoins delapopulation, maispar descritè resdeproductivité,cesentimentd emenacepersistera,voires'aggravera. L'inadéquationconstatéeparcertainesst ructuresentredesMIGélevéset unrefusderecrutementdepersonnelet/ouunnonrenouvellementdepersonnelsenarrêtprovoqueunsentimentd'incompréhensionvoired'impuissancedeséquipessoignantesvis-à-visdespolitiquesdel'établissementvo iredesAR S,cequi aggraveencor elaper ceptiondemenace. Table 4: Nombre d'Equivalents Temps Plein (ETP) en fonction du nombre de consultations médicales externes (Cs) (données déclaratives Forum 2014). NombredeCsmédicalesexternesNbd'ETPmédecinsNbd'ETPIDENbd'ETPPsychologuesNbd'ETPsecrétaires<5000.9±10.7±0.20.8±0.40.6±0.6500-5991±0.50.9±0.70.5±0.30.7±0.31000-19991.2±0.91±0.60.7±0.50.8±0.42000-29992.1±0.91.6±0.90.8±0.51.4±0.63000-39992.4±11.7±1.40.8±0.32.3±1.24000-49993.4±0.52.8±2.21.2±1.32.1±1.1>50004.4±0.93.1±1.31.4±0.32.6±1.5

LIVREBLANC-STRUCTURESDOULEURENFRANCE-SFETD27C1-PostesmédicauxL'enquêteforummontrequelar eprésentation médicaleestplurie lle:Onret rouvedes médecinsgénéralistes(71%descas),desanesthésistes(67%),despsychiatres(48%),desneurologues(37%),desrhumatologues(36%),desmédecinsdeMPR(29%),despédiatres(14%).Bienquel'onnoteunesatisfactionglobalevis-à-visdel'accèsauxsoinsmédicauxchez83%desStructures,lenombredepostesdemédecinsestperçucommeinadéquatdans66%descas.21%desStructuresontperdudutempsmédicaldansl'annéeprécédente.Lesstructu resévoquentdesdifficultés derecrutementdans47%des cas.7%desstructuresinterrogées(n=8)évoquentdesdifficultésàrecruterunremplaçantlorsdeleurprochaindépartà laretraite.Lesr aisons évoquéess ontl'absencedepossibilité definancementsdepostesavantledépartdespraticiens,ladémotivationdesjeunesdufaitdelanon-pérennitédufinancementdespostesdouleuret/oud'undésintérêtenverslapriseenchargedeladouleur.Lefaitquelefinancementdesstructuressoitconditionnéparl'activitédeconsul tationentraîneunfor tsentimen td'insécurité chezlesmédecins.Onnotepourexempleque3structuresdéclaréesàl'ARSen2014n'ontpaspuatteindreleseuildes500consultationsetseretrouventainsifragiliséesdansleurétablissementdufaitd'uneabsencedeMIG.Lesstructuresinsistentsurlachargedetravailimportanteetlerisqued'épuisementprofessionnelinduitparlesnon-renouvellementsdepostes."Cettepressionparaîtd'autantplusimportantequel'activitéreposesurunseulmédecin.»Ano terégalementqu'u ndépartàlaretraiteest trèssouventpréc édéd'uneabsencede plusieursmoisdufaitdelamiseenplacedecompteépargnetemps.

LIVREBLANC-STRUCTURESDOULEURENFRANCE-SFETD28C2-Postesinfirmiers Bienquel'onnoteunesatisfactionglobalevis-à-visdel'accèsauxsoinsinfirmierschez74%desStructures,lenombredepostesd'infirmiersestlàencoreperçucommeinadéquatdans41%descas.7%desStructuresontperdudutempsinfirmierdansl'annéeprécédente.Lespertesd epostesinfirmierss emblentd oncmoinsimportantes quecell esdespostesmédicaux.Lesstructuressignalentdesdifficultésliéesaurecrutementd'IDEinsuffisammentqualifiées(dans15%descas) ,et/ouimpo séesparl'é tablissementpare xempledanslecad redereclassementsprofessionnels(11%descas).Seulsuntiersdesstructuresdéclarentn'avoiraucunedifficultéàrecruterdupersonnelqualifié."Parmilesautresdifficultéssignalées,onnotelamutualisationdespostesinfirmiers,facteurnuisantàlaqualitédelapriseenchargedeladouleurchronique.»Pourlesinfirmiers(es)ensituationdepostespartagésladouleurdevientsouventunobjectifdesecondordre par rap portauxau tresactivitésdesoinsexigésparles services.Lesstructuresinsistentsurlachar gedetravailimportanteindui tparleno n-remplacementd'infirmiersencasd'arrêtsdetravailoudecongésmaternité. C3-Postesdepsychologues L'enquêteforum2014révèleunesatisfactionglobalevis-à-visdel'accèsauxprisesenchargepsychologiquespour83%desStructures,tandisquelenombredepostesdepsychologueestperçucommeinadéquatdans57%descas.9%desStructuresontperdudutempspsychologuedansl'annéeprécédente.Lespertesdepostespsychologuessemblentdoncplus

LIVREBLANC-STRUCTURESDOULEURENFRANCE-SFETD29raresquecellesdespostesmédicaux.Lefaitquelespsychologuessoientsouventrecrutéssurdestempspartiels(20à50%d'ETPleplussouvent)expliquequecesdiminutionsdepostesoientjugéescommequantitativementplusfaiblesquecellesrelativesauxmédecins.Lesstructuressignalentdesdifficultésliéesaunonremplacementdepersonnel(dans29%descas),entraînantunesurchargedetravailpourlerestedespsychologues.Lesdifficultésderecrutementsontévoquéesdans23%descas,avecenparticulierleproblèmed'unegrandeprécaritédelaplupartdecespostesdepsychologues,àlafoisentermedefinancement(postesfinancéspar desfondsextérieurs), decontrat(CDD decourt edurée),de non-titularisationdestempspartielsoud'emploientempstrèspartiel.C4-Postesdesecrétaires11%descentresrapportentdesréductionsdepostesdesecrétariatdansl'annéeécoulée.Untiersdesstructuresrapportentdesdifficultésliéesàunmanquedepersonnel(non-remplacements,voirepersonnelinsuffisa mmentqualifiédans 17%descas,imp osédans21%)générantdesdifficultésdefonctionnement.Seuls31%desstructuresn'ontaucunedifficultéàsignaler.Lesproblèmesliésàlamutualisationdespostesdesecrétairessontplusfréquentsquepourlesautresprofessionnels.Ceciinduitdesproblèmesdefonctionnementimportantspourlesstructuresconcernées.Ensituationdepostespartagés,ladouleurdevientsouventunobjectifdesecondordreparr apportauxautresacti vités desecrétariat exigéespa rlesservices.

LIVREBLANC-STRUCTURESDOULEURENFRANCE-SFETD30 3-InteractionsentrelesStructuresdo uleu r,lesautresprofessionnelsdesantéetlesassociationsdepatients 3.1.Lesliensàl'intérieurdesstructures Ausein desstructure s,leslienssedéclinent parle biaisde réunionstypeStaff,SynthèsesouRéunionsdeConcertati onPlurid isciplinaires(RCP)conformémentauxrecommandationsdel'HAS9.Cesréunionspermettentd'offrirauxpatientsatteintsdedouleurchroniqueunepriseenchargeglobale,pluridisciplinaireetpluriprofessionnelle.Ils'agitleplussouventde staffnonformalisés(5 3%desc as),devéritables RCP(24%)oudel'associationdesdeux(23%).Onobserveentre4et8staffsparmois(3.2±2.1/mois)etmoinsde2RCPparmois(2.7±2.4).Cetterégularitépermetd'élaboreretdemaintenirdesprisesenchargedequalité. 3.2.Lesstructuresdouleuretlesautresservicesdansl'hôpital Actuellement,lesstructuresdouleurfontl'objetd'unedemandecroissanted'avisdiagnostiqueset/oudedemandesdeprisesenchargethérapeutiquesdelapartdesserviceshospitaliers,qu'ils'agissededouleursaiguësrebellesoud'exacerbationsdedouleurschroniques.BienquecettemissionsoitenthéorieprévuedanslefinancementdesMIG,cettedemandeestd'autantplusdifficileàassurerquelatailledesstructuresestfaible.Eneffet,àpersonnelconstant,lastructureseraamenéeàréduiresonoffredeconsultationsexternesdemanièreàassurercettedemandeinterneurgente,etdoncàperdredesfinancementsparMIG.Tantquedesconventi onsn'aurontpasétémisesenplace vis-à-visdesservices extérieurs auxstructuresdouleur,ceproblèmenepourraêtrerésolu.

LIVREBLANC-STRUCTURESDOULEURENFRANCE-SFETD31 Bienque92%desstructuresdouleurparticipentauxdémarchesdecertificationdeleurétablissement,ellesnesontreprésentéesaubureaudepôlequedans71%descas,qu'ils'a gissedesconsultation soudescentres .Cette situationdoitêtreprise encomptecarunenon-représentationdesstructuresdouleursurle pl anofficieldansl'établissementpourraitêtreenlienaveclesperceptionsdemenacequ'ellesrelatent.AuseindesCLUD,laprésencedeséquipesdédiéesàladouleurestréelleetmassivepuisque98%d'entreellesyparticipent.Cesactionssontjugéescommetrèsefficacesouefficacesdansrespectivement11%et60%descas.Laplaceetledynamismedesstructuressedéclinedemultiplesfaç ons:dévelop perlaculturedou leurauseindeséqu ipesentransmettantlesrecommandations,enfavorisantladémarchequalité,enaidantlesunitésàélaborerdesprotocoles.AuseindesCLUD,avoirl'implicationdespécialistesdeladouleurestunréelatoutetnotammentpourlescertificationsdelaHAS. 3.3.Lesinter-clud,lesréseaux,lessociétésrégionales Aunive aurégional,79%desstruct uresdécl arentavoirdéveloppédesliensréguliersavecd'autresprofessionnelsdeladouleur:ils'agitdeliensrégulierssansorganisationdeRCPdans42%descas,etdeliensrégulierssansRCPdans37%descas(lescentresorganisantpluslesRCPquelesconsultations).Lemaillageentrelesstructuressembleainsis'êtremisenplace,s'organisantmêmeenfilière(parcoursdesoinpatient).48%desstructuresontdesliensréguliersavecleurscorrespondantsrégionauxtelsquelesontorganiséeslaSFETD.36%déclarenttoutefoisn'avoirquederarescontactsaveccescorrespondantset17%aucuncontact.Sileprincipedescorrespondantsrégionauxparaîtbonpour80%desstructures,ilnefonctionnecorrectementquepour33%d'entreelles.IlyadonccertainementuneréflexionàmenerpourquelescorrespondantsrégionauxpuissentréellementfaireunlienentrelesstructuresetlaSFETDd'unepartetentrelesstructuresetl'ARSd'autrepart.

LIVREBLANC-STRUCTURESDOULEURENFRANCE-SFETD32Enfin,certainesrég ionsonthistoriquementcréeo udéveloppédesassociationsdouleurrégionales(commeparexemplel'exSLEDdevenueSARADOL,oulaCollégialedesMédecinsdela Douleurd'Ile deFranceCOMEDIF).Cesassociationsdemandentlesoutienmoral etparfoisfinancierdela SFETDpourl'organisationde leurmani festatio nàl'intentionde sacteursdesoinetconstituentainsiunrelaisdelaSFETDsurleterrain. 3.4.InteractionsaveclesSociétésSavantesNationalesDenombreuxprofessionnelsimpliquésdanslapriseencha rgedeladouleurdesstructuresdouleursontmembresdelaSFETD,laSFETDétantelle-mêmelechapitrefrançaisdel'InternationalAssociationfortheStudyofPain(IASP)etdel'EuropeanFederationofIASPChapters(EFIC).Beaucoupdeprofessionnelssont toutefoiségalementimpliquésdansd'autresSociétésSav antesspécialisées.CeciaconduitàdesrapprochementsentrecesdifférentesSociétés.AinsilaSFETDestactuellementpartenairedelaSFAR(SociétéFrançaised'AnesthésieRéanimation),delaSFEM C(Sociétéfrançaised'EtudesdesMig raineset Céphalées),duCEDR(Cercled'EtudedelaDouleurenRhumatologie,sectionDouleurdelaSociétéFrançaisedeRhumatologie),delaSFAP(SociétéFrançaised'AccompagnementetdesoinsPalliatifs) ,del'AFSOS(AssociationFrancophonepo urlesSo insOncologiquesde Support),delaSFPO(SociétéfrançaisedePsycho-Oncologie),delaSFGG(SociétéFrançaisedeGériatrieetdeGérontologie). 3.5.InteractionsentrelesstructuresdouleuretlesAssociationsdepatients Lesinteractionsentrelesstructuresdouleuretlesassociationsdepatientssesontrenforcéesdansladernièredéce nnie,enparti culierde puisqu'ontétémisenplac edesprogrammesd'EducationThéra peutiquedansledomainedeladoule ur.DifférentesIlpara îtindispensablede poursuivreetfavoriserceslienstissésàtousniveau xlocalement,entrelesstructures, institutionnellement etrégion alement,entrelesprofessionnelsdesantéspécialisésdouleuretlesprofessionnelsdesanté,lespatientsetlestutelles.Ilsconstituentunrempartnonnégligeablecontrecesentimentdemenacevoired'impuissanceévoquéprécédemment.

LIVREBLANC-STRUCTURESDOULEURENFRANCE-SFETD33associationsdepatientssontdevenuesaufildutempsdevéritablespartenairesdesSociétéssavantes,auprèsduMinistèredelaSanté. L'AVFVetl'AssociationFibromyalgieFrancesesontparexempleassociéesauxdémarchesdelaSFETDenfévrier2015pourdéfendrelaDouleurdanslecadred elafutu reloideSantéa uprèsde laCommiss iondesAffairesSoci alesdel'AssembléeNationale.ParmilesassociationsactuellementpartenairesdelaSFETD,onretrouve: -AFVD(AssociationFrancophonepourvaincrelesDouleurs)Crééeendécembre 2006,l'AFVD,partenair edelaSFETD,faitpartiedesassociationsd'usagersdusystèmedesant éagrééespar leMinistèredela Santé(www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/associations_france-8.pdf).L'AFVDastatutairementpourmissiond'aiderlespatientsatteintsdedouleurschroniqueset/oudesouffrancespsychiques,àdeveniracteursdeleurparcoursdesoinsenlessortantdeleurisolement,enlesécoutant,enlesaccompagnant,ensoutenantleursprochesetenlesinformantdesmoyensexistantpourlessoulager.Elleaégalementpourmissiondetravaillerauprèsdesprofessionnelsdesanté,d'intervenirauprèsdesdécideursenSantéPubliquepourreprésenterlespatients,etdefaçongénéraled'informertouslespublicsdel'existencedesdouleurschroniquesetdessouffrancespsychiquesassociées,etlessensibilisersurleurimpactsurlaviedespatientsetdeleurentourage(http://www.association-afvd.com)-AssociationFibromyalgieFranceCréeen2001,l'associationFibromyalgieFrance-partenairedelaSFETD-faitpartiedesassociationsd'usagersdusystèmedesantéagréesparleMinistère.Elleastatutairementpourbutde susciteretdévelopper toutesactionsderec herche,entraide,infor mationet revendicationdansledomainedelafibromyalgieenFranceetenEurope,d'aideràlamiseenplacedestructuresdeproximitépourunemeilleurediffusiondel'informationnationale,decontribueràlad iffusion d'élémentsd'informationdety pemédicalousocialsurlafibromyalgieetlessyndromesassociés,d'êtreleporte-paroledesesmembresauprèsdespouvoirspublics,desmédiasnationaux,oudevanttouteautrepersonnephysiqueoumorale

LIVREBLANC-STRUCTURESDOULEURENFRANCE-SFETD34étrangère,impliquéedanslacon naissanceouletraitement desfibr omyalgies,dediffusertouteinformationmédicale,institutionnelleousocialeconcernantledomainedesdouleurschroniques,dontfaitpleinementpartielafibromyalgie,etdemenertouteréflexion,touteétudeettouteactionsefondantsurlesacquisetlesexpériencesobtenusenlamatière(http://www.fibromyalgie-france.org).-RDCP(RéseauDouleursChroniquesPelvi-périnéales)Créeen 2013,leRDCPestunefédération d'associat ionsdepa tientsfondéeparl'AFCI(AssociationFrançaisedelaCystiteInterstitielle)etLesClésdeVénus.LERDCPestpartenairedelaSFETD.Ilapourbutdefédérer,poursesmembresfondateursetpourlesmembresàvenir,lesreprésentationsetlesactionsnécessaires:1)àlareconnaissancedespathologiesgénérantdesdouleurschroniquespelvi-périnéales,2)àlacompréhensiondecespathologiesetàlar echerc hedeno uveauxtraitementsdanslaper spective delaguérisonoulesoulagementdecespathologies3)àl'évolutionversunepriseenchargeglobalecentréesurlepatient(http://www.rdcp.fr).-AFCAVF(AssociationFrançaisecontrel'AlgieVasculairedelaFace)Créeen 2005,l'AFCAVF-partenairedelaSociétéFr ançaised'Etuded esM igrainesetCéphaléesl'AFCAVF-regroupedespersonnesat teint esd'algievasculairedel aface.Statutairement,sesobjectifssontderegrouperlespersonnesatteintesd'algievasculairedelaface,d'apporteru neaidetechniqueetmoraleauxf amillesconf rontéesàcettea ffection,d'informerlepublicafinquecettemaladiesoitmieuxdiagnostiquée,decontribueràl'effortderecherchemédicaleetàl'améliorationdespratiquesdesoinsrelatifsàl'algievasculairedelaface,d'intervenirauprèsdespouvoirspublicsdansl'intérêtdesmalades(Siteinternet:http://www.afcavf.org).Onsignaleraletravaildeterrainimportantquemènedenombreusesautresassociationsdepatientsnoncitéesprécédemment,associationsrépartiessurl'ensembleduterritoireetquifontpreuveellesaussid'ungranddynamisme.

LIVREBLANC-STRUCTURESDOULEURENFRANCE-SFETD354-Laformationetl'enseignement 4.1.Laformationmédicale,l'enseignementuniversitairedanslesfacultésdemédecine4.1.1.LeCollègedesEnseignantsdelaDouleur(CED)etlesProfesseursassociésendouleurLaplupar tdesspécialitésmédica lessontrep résentéespardescollègesd'ensei gnants,collégialespermettantlareprésenta tiondelaspécialitéauprès despouv oirspublics,notammentduministèrede l'enseign ement,pour lamiseenplac edesDE S,DESC,et ladéfinitionduprogrammedu2ecyclemédical.La médecinedeladouleurn 'estpas unespécialitémaiselleestimpliquéedanslesréformesetestidentifiéeofficiellementdansleDESC"Douleur-soinspalliatifs».Ilexiste actuellement,poura ccompagnercetenseignement,unnombref ixede6postes d'enseignantsuniversitaires,quisontactuellementdespostesdeprofesseursassociés(PA).Cespostessontproposéspouruneduréede2ans,renouvelables6ans,financésauplannational,entérinésparlesDoyensdefacultéetleCNUdeThérapeutique48.04."Danslecontex te"d'universitarisation"delamédecinedeladouleur etderéformesd'enseignementnécessitantdesreprésentants,laSFETDasouhaitémettreenplace,auseindela commission "enseignement-formation»,unso us-groupeintitulé:CollègedesEnseignantsdelaDouleur.»

LIVREBLANC-STRUCTURESDOULEURENFRANCE-SFETD36Cecollègecomprendda nslaplupartdesfacul tés:un responsableu niversitairePUetéventuellementuncoordonnateurmédecindeladouleurresponsabledel'enseignementdeladouleurendeuxièmecycle(anciennementmodule6,actuellementUE5).LesstatutsdeceCollègeontétééta blisenJuin 2015permettantdedéfinirsesmembresetsonconseild'administration(éluparlesmembresducollège)ainsiquesesobjectifs(AnnexeII).4.1.2.Laformation"Douleur»endeuxièmecycledesétudesmédicales:l'UE5L'enseignementdeladouleurendeuxièmecyclecesétudesmédicalesestrécent,introduiten2006parlemodule6,communàladouleuretauxsoinspalliatifs.En2016,laréformedel'ExamenClassantNational,quiseradésormaisunexamensurtabletteélectronique(ECNi-informatique),s'accompagned'unemodificationduprogrammeetlanaissanced'uneplate-forme,leSIDES.Lad ouleuret lessoinspalliatifss ontmainte nantintégr ésàuneUnitéd'Enseignementpluslarge:UE5,intitulée:Handicap-Vieillissement-Dépendance-Douleur-Soinspalliatifs.Uneenquêtemenéesousl'égidedelaSFETDen2014-2015apermisdemieuxconnaîtrelesenseignants dédiésàladouleur, universitairesounon,dans lesdifférent esfacultésdemédecinefrançaise. 4.1.3.LesDU,DIUetcapacités"Douleur»DenombreusesuniversitésontcréédesDU"DiplômesUniversitaires"oudesDIU"DiplômesInter-Universitaires",ouvertsauxmédecins,auxpsychol oguesetauxprofessionnelsparamédicaux,concernantladouleurdel'adulte et/oudel'enfant.Ce sens eignementspeuvents'attacheràladouleurengénéral;certainss'articulentautourdeladouleuretdesLesenseignementssefontdanslaplupartdesfacultés,enlienavecl'enseignementdesoinspalliatifs,sousformed'enseignementdirigéoudecoursmagistraux,souslaresponsabilitéd'enseignantsd'autresspécialités,notammentl'anesthésie,larhumatologie,laneurologieouencorelaneuro-chirurgie.

LIVREBLANC-STRUCTURESDOULEURENFRANCE-SFETD37soinspalliatifs,tandisqued'autresdéveloppentdesapprochesplusspécialisées(priseenchargedeladouleurpost-chirurgicale,hypnoanalgésie,migrainesetcéphalées,douleurdel'enfantenpratiquequotidienneetc...).Lamédecin edeladouleurn'estp asunes pécialité maisilexistedesense ignementsspécifiques,dédiésauxmédecinsayantlegradededocteurenmédecine(thèse),intitulés"CapacitésDouleur".Ilexistesept"CapacitésDouleur»enFranceactuellement(III).Ces"CapacitésDouleur»,permettentlaformationdenombreuxspécialistesetsontlepré-requis,avecleDESC,pourdirigeruneunitédetraitementdeladouleur.Depuisplusde15ans,cescapacitésontpermisdeformerprèsde1500médecinsdeladouleur,paruncyclede2ans;cesontlaplupartdesmédecinsdeladouleurexerçantactuellementsurleterritoire.La"CapacitéDouleur»permeteneffetd'offrirauxmédecins,enparticulieràtousceuxquinesontpasenDESCnienDES,lapossibilitédesuivreunenseignementtrèsrecherché,associantàlafoisdescoursthéoriquesàlapointedechaquedomainedeladouleuretuneformationpratiquesousformedesstagesauseindesstructuresdouleur."Laperspectived'unesuppressionprogramméedecettecapacitédouleurconduiraitàtermeàunretourenarrièretrèsdommageableàlaMédecineDouleur.»Eneffet,euégardaufaiblenombred'internesbénéficiantdelaformationDESC"douleur»(cfchapitresuivant),silesmédecinsséniorsn'ontplusaccèsàunenseignementdepointe,àterme,lenombredepraticiensformésàlapriseenchargedeladouleurredeviendraitalorsinsuffisant.4.1.4.LeDESC"douleur» LeDiplôme d'EtudesSpécialisé esComplémentaires(DESC)"Médecinedela Douleur,MédecinePalliative»estnéle26/07/200726.Projetphareissudusecondplandouleur,ilreconnaissaitladisciplineentantquetelleaveclanécessitéd'uneformationspécifique,quecesoitpourlamédecinedeladouleuroucelledessoinspalliatifs.Deuxansdecoursetde

LIVREBLANC-STRUCTURESDOULEURENFRANCE-SFETD38stagessontproposésafindebénéficierd'uneformationdequalité.Depuissacréation,ilyaeu7promo tionsdedeuxans,7premières années et6deuxièmesa nnées,soitau total 238internesDESCformés.Environ25%ontchoisil'option"MédecinedelaDouleur»et75%"médecinePalliative».Dansledomainedeladouleurchronique,cettecréationduDESCaétéconsidéréepartouscommeunegrandeavancéepourlaformationdesjeunesmédecins.Elles'inscritd'ailleursdansunedynamiqueeuropéennepuisquelaDouleurChroniqueestdéjàreconnuecommespécialitédans12paysd'Europe.Onrappelleraquelefaitd'avoiruneformationspécifiqueendouleurchroniqueconstitueunindicateurqualitéimportant,commel'arappelél'EFICen201227.Cetteapprocheacependantuncoûtquiconduitàlaremettreactuellementenquestion. SelonlerapportCouraud-Pruvot28ayanttraitauxpropositionsderéformedu3èmecycled'étudesmédicales,lareconnaissanceduDESseraitnécessaireetsuffisantà l'exercicedechaquespécialité,tandisquelacréationd'optionsdansleDESpermettraitdessur-spécialisationssansruptureniallongementdelaformation.Decefait,leDESCdetype1"MédecinedelaDouleur,MédecinePalliative»seraitvouéàsetransformerendeuxFormationsSpécialiséesTransversales(FST) :FST"médecinedeladouleur»etFST"soinspalliatifs». LaSFETDs'estprononcéeofficiellementcontrelaperteduDESCetcontrelaFSTproposéeenl'état,quirisqued'induire unedésaffection desjeunes spécialistes enversladouleurchronique29.Eneffet, enrefusantd'allonge rletemp sdeformation,laréfor meimposeraitauxinternesdespécialitésdefaireunchoixpratiqueentreleurformationdespécialitéetladouleur.Afindemieux comprendre lesouhaitde sjeunesenformation,l'AssociationdesJeunesChercheursenDouleuretSoinsPalliatifs(AFJDSP)-récemmenttransforméeenAssociationFrançaisedesPalliatologuesetAlgologuesRassemblés(AFPAR-AnnexeIV)-aconduituneenquêteauprèsdes7promotio nsd'étudian tsdu Diplômed'EtudesSpécialisées Complémentaires(DESC)de"MédecinedelaDouleur,MédecinePalliative».Envoyéepare-questionnaireendécembre2014avecl'aidedelaSFETD,l'enquêteapermislerecueilde125réponses.26%desDESCpréféreraientqueleDESCsoittransforméenDESMédecinedela

LIVREBLANC-STRUCTURESDOULEURENFRANCE-SFETD39douleurouDESMédecinePalliativecontre74%préférantqueleDESCsoittransforméenFormationSpécialiséeTrans versale(FST) .Toutefoislesétud iantsrevendiquentdepouvoirexercerleur"doublecasquette»quipermetdefaireàlafoisleurDESETuneformationcomplémentairedansledomainedeladouleuretdessoinspalliatifsetdoncdeconserverlapluridisciplinaritéindispensabledanslapriseenchargedeladouleur.Ilsinsistents urlapos sibilitédepou voirchangerd'orientationp rofessionnelle,sanssecloisonnersurunseuldomained'activité.Lechoixinterviendraittroptôtdansleprocessus(lorsdel'externat)pour18%d'entre euxetinduiraitpour17% d'entreeuxunrisqued'épuisementensoinspalliatifsmaisaussiendouleur. L'organisationdesnouvellesFSTn'étantpasencorearrêtée,onpeutespérerquelavoixdesjeunesmédecinsquisesontexprimésdanscetteenquête,etdefaçonplusgénéralel'avisdesprofessionnelsdeladouleurrelayéeparlaSFETDseraentendu.Celaconditionneeneffetl'attractivitédesjeunesetlaqualitédelaformationcontinuedansledomainedeladouleurenFrance. 4.2-LesformationsIDE4.2.1-Laformationinitialependantlesétudesd'infirmières.Suiteàlaréforme defo rmationde sétudesensoinsin firmiers( CirculaireN°DGOS/RH4/2010/361du30septembre2010),lacommissionprofessionnelleinfirmièredelaSFETDaconstituéungroupedetravailautourdecettethématiquedelaformationinitiale.Lenouveauréférentielde2009montraitclairementquelapréventionetlapriseenchargedeladouleurn'étaientpasmentionnéesdansleréférentield'activitésetn'étaientpasenseignésdanslesunitésd'enseignementtransversales.Lesmoyensantalgiquesrelevantdurôlepropre(rôleautonome)del'infirmier,n'étaientnienseignésniévaluésalorsqu'ilsétaientpréconisésdanslesplansdeluttecontreladouleuretdansdesrecommandationsdebonnespratiques.

LIVREBLANC-STRUCTURESDOULEURENFRANCE-SFETD40Legroupedetravailaainsiproposédifférentespistesayantpourbutde:• proposerunréférentield'activitésdel'infirmierconcernantlapréventionetlapriseenchargedeladouleur,cedocumentdevantconstitueruneaideàlamiseenplacedesprogrammesdeformations• fairedespropositionsconcernantlaformationinitialeetcontinuedesinfirmiers• fairedespropositionsenmatièredetutoratetdecompagnonnagedesétudiantsensoinsinfirmierset desinfirmiers(documentstéléchargeabless urwww.sfetd-douleur.org,sectioncommissioninfirmière).4.2.2-LaformationDIUpourlesinfirmièresexerçantenstructuredouleurLaformat ionuniversitaire(DUouDU)e strequisepourlesinfirmier(e)sexpertdouleurouressourc edouleurenpostetransv ersalsurl'établissementetpourl esinfirmier(e)sexerçantenstructuredoule ur(cfAnnexe3del'instructionDGOS/PF2n°2011-188du19mai 2011rel ativeàl 'identificatio netaucahierdescharges 2011 desstructuresd'étudeetdetraiteme ntdeladouleurchroni que).Cetteformationpe rmetd'aborderlesdifférentesspécificitésliéesàladouleuraigueetàladouleurchronique.Ilestimportantquecetteexigencefiguredanslesprofilsdeposteslorsdesremplacementsdepersonneldefaçonàmaintenirleniveaud'exigenceélevéquiaétémisenplaceenFrancejusqu'àprésent.4.3-Lesformationsdespsychologues4.3.1.LaformationinitialeMASTERdePSYCHOLOGIELeDiplômedeMasterdePsychologieconclutles2dernièresannéesdusecondcycledesétudesdepsychologi e.Lava riétédesMastersnenouspermetpasde faireun elisteexhaustive;néanmoinsonpeutrepérert roistype sMastersdansle squelsdesmodulesd'enseignementencliniquedeladouleurpeuventêtredispensésselonlesuniversités:- psychopathologieetpsychologieclinique

LIVREBLANC-STRUCTURESDOULEURENFRANCE-SFETD41- psychologiedelasanté- psychologiedesthérapiescognitivo-comportementales.4.3.2.Laformationcontinue:DIUCliniqueetpsychopathologiedeladouleurSilesDIUouDUDouleuronttoujoursétéouvertsauxpsychologues,ilsoffraientsouventplusd'informationssurlesdonnéesépidémiologi ques,scien tifiquesrel ativesàladouleurqu'àleursaspectspsychologiques."Danscecontexte,un"DIUDouleur:psychologieetpsychopathologie»aétéinitiéen2003àl'initiativedeprofessionnelsspécialisésendouleur.»Ils'agissaitdelapremièreformationspécialiséeenpsychologiedeladouleur.Proposédurant10ans,ilaétéreprisen2015parlePrAntoineBioyetrebaptisé"DIUCliniqueequotesdbs_dbs27.pdfusesText_33

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