Chapitre III-Spectroscopie dabsorption dans lUV-visible
Elle est basée sur la propriété des molécules d'absorber des radiations lumineuses de longueur d'onde déterminée. I - DOMAINE SPECTRAL. Le domaine UV-visible s'
Chapter 4 Ultraviolet and visible Absorption Spectroscopy
2. d & f electrons. 3. both promote an electron to a new orbital and change its spin ... UV absorption spectra of benzene naphthalene
Pharmaceutical Analysis Using UV-Vis: Compliance with USP
UV-Vis spectroscopy is a widely used analytical technique in quality Chapter 2.2.25) ... At least three different absorbance levels appropriate.
Fundamentals of Modern UV-Visible Spectroscopy
When radiation interacts with matter a number of processes can occur
ZnO micro- and nanostructures from Deep-UV photosensitive
02-Apr-2019 surcroît ZnO est un matériau transparent dans le domaine du visible (le bandgap est de l'ordre de 3
Lanthanide-based complexes as multifunctional integrated systems
25-Jul-2022 Dans le chapitre III un objectif toujours présent est d'explorer ... UV/vis absorption spectra of a aqueous solution of 10?M LnDD (Ln= Yb
??? 1
Section III – Molecular Spectroscopy. Chapter 13. Introduction to. Ultraviolet-Visible Absorption Spectrometry. +. Chapter 14. Applications of.
Infrared Spectroscopy
15-May-2013 principle to the UV-Visible spectrometer permit chemists to obtain absorption spectra of compounds that are a unique reflection of their ...
Chapter 6: - Molecular Ultraviolet and Visible Spectroscopy
Chapter 6: (d) 0.65 ?m. (e) 195 nm. (f) 700 nm. (g) 0.5 ?m. (h) 500 nm a. ... Using your M.O. diagram predict the UV-vis absorption properties of ...
Chapter 11 – Infrared Spectroscopy Problem 11.1: Convert each of
d. 1.2 X 1014 Hz e. 9.0 X 1013 Hz f. 2.4 X 1013 Hz. (a) c = ?? Speculate on the reasons why it is more common to report UV-vis spectra using absorbance.
CHAPITRE III
SPECTROSCOPIE D"ABSORPTION DANS L"UV-
VISIBLE
La spectroscopie d"absorption dans l"UV et le visible est une méthode très commune dansles laboratoires. Elle est basée sur la propriété des molécules d"absorber des radiations lumineuses
de longueur d"onde déterminée.I - DOMAINE SPECTRAL
Le domaine UV-visible s"étend environ de 800 à 10 nm. visible : 800 nm (rouge) - 400 nm (indigo) proche-UV : 400 nm - 200 nm UV-lointain : 200 nm - 10 nm.II - PRINCIPE
Dans une molécule, les transitions électroniques UV-visibles mettent en jeu les énergies les
plus importantes de la chimie (environ de 13000 à 50000 cm -1 soit 160 à 665 kJ·mol-1). L"ordre degrandeur des énergies mises en jeu est celui des énergies de liaison des molécules et ces
rayonnements peuvent parfois provoquer des ruptures de liaisons. Plus généralement, ils
provoquent des transitions électroniques entre les diĸérents niveaux d"énergie des molécules.
III - LOI D"ABSORPTION DE LA LUMIERE - LOI DE BEER-LAMBERT Soit une lumière monochromatique traversant une solution absorbante de concentration C contenue dans une cuve d"épaisseur l.Une partie de ce rayonnement sera absorbée par l"échantillon et une partie sera transmise. Bouguer,
Lambert et Beer ont étudié les relations qui existent entre I0 et I : l"intensité d"une lumière
monochromatique traversant un milieu où elle est absorbée décroît de façon exponentielle :
Um5a_fsr/ Filière SMC/ S4/ Module 14/ Cours de Spectroscopie/ Chapitre III/ F.GUEDIRAɎ 19 I = I0e-klC
* I0 est l"intensité de la lumière incidente* I est l"intensité après passage à travers la cuve contenant la solution (intensité transmise)
* l est la distance traversée par la lumière (épaisseur de la cuve) (en cm) * C est la concentration des espèces absorbantes * k est une constante caractéristique de l"échantillon. Cette équation peut se réécrire log(Io/I) = klC/2.3 = eeee l C. * log(I0/I) est appelé absorbance (A)
* I/I0 = T est la transmission
* % T est la transmittance * ee e e est le coefficient d"extinction molaire ; c"est une caractéristique de la substance étudiée
à une
longueur d"onde donnée. Si C est la molarité, e est en L.mol -1.cm-1. On obtient alors la relation connue sous le nom de loi de Beer-Lambert :A = - log T = eeee l C
Validité de la loi de Beer-Lambert
La loi de Beer-Lambert s"applique pour des radiations monochromatiques et sa validité estbonne lorsqu"on travaille avec des solutions suffisamment diluées pour ne pas modifier les
propriétés des molécules (association, complexation ...).IV- ALLURE D"UN SPECTRE D"ABSORPTION
L"ordonnée peut être A, T,
ε ou log ε. L"abscisse est la longueur d"onde ou moins souvant le nombred"onde. Le spectre présente très peu de bandes comparativement au spectre IR mais leur allure est beaucoup plus
large. Um5a_fsr/ Filière SMC/ S4/ Module 14/ Cours de Spectroscopie/ Chapitre III/ F.GUEDIRAɎ 20La bande d"absorption, observée dans le domaine de l"UV-visible, est caractérisée par sa
position en longueur d"onde l max, nm (ou en nombre d"onde, cm-1) et par son intensité reliée au coefficient d"extinction molaire ε max. La position du maximum d"absorption correspond à la longueur d"onde de la radiation quiprovoque la transition électronique. Quant à l"intensité, on peut montrer qu"elle est liée au moment
dipolaire. Sa valeur permet de savoir si la transition est permise ou interdite.REMARQUE
: Absorption et couleur La couleur d"un composé est le complémentaire de ce qu"il absorbe (violet/jaune, bleu/orange, vert/rouge).Exemple : Le complexe Ti(H
2O)63+ est rouge-violet et absorbe dans le vert.
V - REGLES DE SELECTION
Une transition électronique est analysée comme un changement de population entre une orbitale moléculaire fondamentale occupée et une orbitale moléculaire excitée vacante.Lorsqu"elle
a lieu, la matière absorbe un photon dont l"énergie correspond à la différence d"énergie entre ces
Um5a_fsr/ Filière SMC/ S4/ Module 14/ Cours de Spectroscopie/ Chapitre III/ F.GUEDIRAɎ 21niveaux fondamental et excité. Mais toutes les transitions énergétiquement possibles ne sont pas
permises.Les règles de sélection déterminent si une transition est permise (active) ou interdite
(inactive). Les transitions permises sont celles qui provoquent une variation du moment dipolaireélectrique. De plus, une transition permise a lieu si les orbitales impliquées au cours de ce
processus sont telles que Dl = ±1 et DS = 0 . En d"autres termes, le photon fait changer la symétrie del"orbitale occupée par l"électron avant et après la transition mais ne fait pas changer le spin de cet
électron.
VI - TYPES DE TRANSITIONS ELECTRONIQUES
Les transitions électroniques correspondent au passage des électrons des orbitales
moléculaires liantes et non liantes remplies, vers des orbitales moléculaires antiliantes non
remplies. La longueur d"onde d"absorption dépend de la nature des orbitales mises en jeu. Le
diagramme suivant illustre ceci pour des orbitales de type σ, π et n :L"absorption d"un photon dans le domaine UV-visible peut souvent être attribuée à des
électrons appartenant à de petits groupes d"atomes appelés chromophores (C=C, C=O, C=N, CºC,CºN...).
La longueur d"onde d"absorption dépend de la nature des orbitales mises en jeu.VI.1 - Transition σ ????σ*
La grande stabilité des liaisons σ des composés organiques fait que la transition d"un électron
d"une OM liante σ vers une OM antiliante σ * demande beaucoup d"énergie. La bande d"absorption correspondante est intense et située dans l"UV-lointain, vers 130 nm.Ethane :
max = 135 nm, = 10 000.VI.2 - Transition n ????π*
Cette transition résulte du passage d"un électron d"une OM non-liante n à une OM antiliante π*.
Ce type de transition a lieu dans le cas des molécules comportant un hétéroatome porteur de
doublets électroniques libres appartenant à un système insaturé. Um5a_fsr/ Filière SMC/ S4/ Module 14/ Cours de Spectroscopie/ Chapitre III/ F.GUEDIRAɎ 22La plus connue est celle qui correspond à la bande carbonyle située entre 270 et 280 nm. Le coefficient d"absorption molaire est faible. Ethanal : max = 293 nm, = 12.
VI.3 - Transition n ???? σ*
Le transfert d"un électron du doublet n d"un hétéroatome (O, N, S, Cl..) à un niveau σ* est
observé pour les alcools, les éthers, les amines ainsi que pour les dérivés halogénés. Cette
transition donne une bande d"intensité moyenne qui se situe à l"extrême limite du proche-UV.
Méthanol :
max= 183 nm, = 500Ether diéthylique :
max= 190 nm, = 2000Ethylamine :
max = 210 nm, = 800.VI.4 - Transition π ????π*
La transition électronique dans les composés possédant une double liaison isolée conduit à une
forte bande d"absorption vers 165-200 nm. Sur le diagramme énergétique suivant sont situées ces transitions les unes par rapport aux autres dans le cas général.Exemples :
Exemple Transition λ
max, nm εEthylène π ® π* 165 15000
1-hexyne π ® π* 180 10000
Ethanal n ® π* 293 12
Um5a_fsr/ Filière SMC/ S4/ Module 14/ Cours de Spectroscopie/ Chapitre III/ F.GUEDIRAɎ 23VI.5 - Transition d - d
Dans les complexes des métaux de transition, on assiste sous l"eĸet du champ cristallin à une
levée de dégénérescence des orbitales d.En général, ces complexes sont colorés. Par exemple, les solutions des complexes de cuivre(II)
[Cu(H2O)6]2+ sont bleues. Les absorptions dans le visible sont le plus souvent dues à une transition
d"un électron d"une orbitale d peuplée à une orbitale d vide (Ex. un électron passe du niveau t2g au niveau e g pour une géométrie octaédrique). On parle de transition d-d. Les coeĹcients d"extinction molaire sont souvent très faibles, de 1 à 100 L.mol -1.cm-1. VII - EFFET DE L"ENVIRONNEMENT SUR LES TRANSITIONSVII.1 -TERMINOLOGIE
Groupement chromophore : groupement insaturé covalent responsable de l"absorption.Exemples : C=C, C=O, C=N, CºC, CºN...
Effet bathochrome : déplacement des bandes d"absorption vers les grandes longueurs d"onde. Effet hypsochrome : déplacement des bandes d"absorption vers les courtes longueurs d"onde. Effet hyperchrome : augmentation de l"intensité d"absorption. π ® π* 180 10000Nitrométhane n ® π*
π ® π* 275 200 17 5000
Bromure de méthyle n ® σ* 205 200
Um5a_fsr/ Filière SMC/ S4/ Module 14/ Cours de Spectroscopie/ Chapitre III/ F.GUEDIRAɎ 24Effet hypochrome : diminution de l"intensité d"absorption. Ces effets sont illustrés sur la figure suivante :
VII.2 - Effet de la substitution
La position de la bande d"absorption dépend de la présence ou non de substituants sur le
groupement chromophore. Par exemple, plus le groupe éthylénique est substitué, plus la bande
d"absorption due à la transition p® p* est déplacée vers le visible : effet bathochrome. Pour les substituants à effet mésomère (auxochromes) portés par un chromophore C=C ouC=O, les paires d"électrons non-appariées peuvent participer à la résonance, augmentant la
conjugaison d"une molécule : -OH, -OR, -X, -NH2, ... d"où des effets bathochrome et
hyperchrome.VII.3 - Effet de la conjugaison
L"enchaînement d"insaturations entraîne la délocalisation des électrons π. Cette délocalisation
qui traduit la facilité des électrons à se mouvoir le long de la molécule est accompagnée d"un
rapprochement des niveaux d"énergies. Um5a_fsr/ Filière SMC/ S4/ Module 14/ Cours de Spectroscopie/ Chapitre III/ F.GUEDIRAɎ 25Il en découle un effet bathochrome et un effet hyperchrome sur la bande d"absorption correspondant à la transition π ® π*.
Composé λ
max emaxEthylène 165 15000
Buta-1, 3-diène 217 20900
Le même effet est observé sur la transition n ® π*. Composés transition p®p* transition n®p*Propanone 188 nm 279 nm
Méthyl isobutylcétone 236 nm 315 nm
Remarque : Le déplacement bathochrome est à l"origine de la couleur de nombreux composésnaturels dont les formules semi-développées présentent des chromophores conjugués étendus.
Ainsi la couleur orangée du β-carotène (formule ci-dessous), provient de la réunion de onze
doubles liaisons conjuguées: λ max = 497 et 466 nm (dans le chloroforme).Pour les aromatiques polynucléaires, plus le nombre de cycles condensés augmente, plus
l"absorption se déplace vers de plus grandes longueurs d"onde jusqu"à ce qu"elle atteigne la région
du visible. Um5a_fsr/ Filière SMC/ S4/ Module 14/ Cours de Spectroscopie/ Chapitre III/ F.GUEDIRAɎ 26VII.4 - Effet de solvant
La position, l"intensité et la forme des bandes d"absorption des composés en solution dépendent du solvant. Ces changements traduisent les interactions physiques soluté-solvant qui modifient la différence d"énergie entre état fondamental et état excité.Cas de la transition n ®®®® pppp* : Ex. du groupement carbonyle des fonctions cétones.
Avant l"absorption, la liaison
δ+C=Oδ- est stabilisée par un solvant polaire. Il faut plus d"énergie pour provoquer la transition ? λ diminue par augmentation de la polarité du solvant.Cas de la transition pppp ®®®® pppp*
: Si l"état excité est plus polaire que l"état fondamental, c"est laforme excitée qui est stablilisée par un solvant polaire. ΔE diminue ? λ augmente par
augmentation de la polarité du solvant.En résumé, l"étude du déplacement des bandes d"absorption par effet de la polarité des solvants
peut aider à reconnaître la nature électronique des transitions observées.Par augmentation de la polarité du solvant :
Transition n ®®®® π* : effet hypsochrome Transition π ®®®® π * : effet bathochrome
Um5a_fsr/ Filière SMC/ S4/ Module 14/ Cours de Spectroscopie/ Chapitre III/ F.GUEDIRAɎ 27Remarque : Une structure fine peut être observée dans les solvants non polaires comme dans le cas de la bande vers 256 nm (e = 200) du benzène et des aromatiques polynucléaires. Cf spectre présenté dans le n-hexane.
VIII - PRINCIPAUX CHROMOPHORES
Le spectre UV ou visible ne permet pas l"identification d"un produit mais celle du groupement chromophore qu"il contient.VIII.1. - Chromophore éthylénique
VIII.1.1 - Chromophore isolé
Ethylène : Transition π -> π* : l
max = 165, e = = = = 15000VIII.1.2 - Diènes et polyènes
On note un effet bathohyperchrome très remarquable par rapport au chromophore isolé.L"étude des spectres d"un grand nombre de molécules a permis d"établir des corrélations entre
structures et maxima d"absorption. Les plus connues sont les règles empiriques, dues à Woodward,
Fieser et Scott, qui concernent les diènes et composés carbonylés insaturés. A partir de tableaux
qui rassemblent, sous forme d"incréments, les divers facteurs de structure à considérer, on peut
prévoir la position de la bande d"absorption ->* de ces systèmes conjugués. La concordance est bonne entre les valeurs calculées et les positions expérimentales. Um5a_fsr/ Filière SMC/ S4/ Module 14/ Cours de Spectroscopie/ Chapitre III/ F.GUEDIRAɎ 28Exemples : Cf Table 1
Exemple 1:
Diène parent linéaire
Valeur de base 217 nm
3 alkyles 3 x 5 15 nm
Calculée λmax = 232 nm
Observée λmax = 234 nm
Exemple 2:
Diène parent homoannulaire
Valeur de base 253 nm
2 restes de cycles 2 x 5 10 nm
Calculée λmax = 263 nm
Observée λmax = 256 nm
Exemple 3:
Diène parent hétéroannulaire
Valeur de base 214 nm
3 restes de cycles 3 x 5 = 15 nm
Double liaison exocyclique 5 nm
Calculée λmax = 234 nm
Observée λmax = 235 nm
Um5a_fsr/ Filière SMC/ S4/ Module 14/ Cours de Spectroscopie/ Chapitre III/ F.GUEDIRAɎ 29VIII.2 - Chromophore carbonyle
VIII.2.1 - Chromophore isolé
On a deux types de transitions : n->π* et π->π*.Acétone : n->π* : λ
max = 280 nm, ε = 16 ; π->π* : λmax = 186 nm, ε = 1000.VIII.2.2 - Chromophore conjugué
Les règles de calcul établies par Woodward, Fieser et Scott permettent de prévoir la position
de la transition π->π* de groupements carbonyles α, β-insaturés.Exemples
: Cf Table 2Exemple 1 :
Cétone acyclique a, b - insaturée
Valeur de base 215 nm
Alkyle en a 10 nm
2 alkyles en b 2x12 24
Calculée λmax = 249 nm
Observée λmax = 249 nm
Exemple 2 :
Cétone cyclique à 5 chainons a, b - insaturéeValeur de base 202 nm
Brome en a 25 nm
2 restes de cycle en b 2x12 24 nm
Um5a_fsr/ Filière SMC/ S4/ Module 14/ Cours de Spectroscopie/ Chapitre III/ F.GUEDIRAɎ 30Double liaison exocyclique 5 nm
Calculée λmax = 256 nm
Observée λmax = 251 nm
VIII.3 - Composés benzéniques
L"absorption des composés aromatiques est beaucoup plus complexe que celle des éthyléniques. Plusieurs transitions π->π* sont observées.Le spectre UV du benzène présente trois bandes d"absorption dues à des transitions π->π*.
max = 184 nm, ε = 60000 λmax = 203 nm, ε = 7900 λmax = 256 nm, ε = 200L"effet des substituants perturbe les OM. Les règles de Scott permettent de prévoir
approximativement λ max dans l"éthanol de la bande vers 256 nm des composés carbonylés aromatiques substitués de formule générale :Exemples : Cf Table 3
Exemple 1 :
Cétone aromatique, R = reste de cycle
Valeur de base 246 nm
Reste de cycle en ortho 3 nm
Brome en méta 2 nm
Calculée λmax = 251 nm
Observée λmax = 253 nm
Um5a_fsr/ Filière SMC/ S4/ Module 14/ Cours de Spectroscopie/ Chapitre III/ F.GUEDIRAɎ 31Exemple 2:
C=O aromatique, R = OH
Valeur de base 230 nm
2 OH en méta 2x7 14 nm
OH en para 25 nm
Calculée λmax = 269 nm
Observée λmax = 270 nm
IX - TECHNIQUES EXPERIMENTALES
IX.1 - Appareillage
L"étude des absorptions nécessite l"utilisation d"un appareil appelé spectromètre. La figure
suivante représente le schéma de principe d"un spectromètre d"absorption UV- visible double faisceau.Il est constitué des éléments suivants :
Source
Le rôle de la source est de fournir la radiation lumineuse.Dans la région de l"UV (190 à 400 nm), la source est une lampe à décharge au deutérium.
Une lampe à filament de tungstène est utilisée pour la région allant de 350 à 800 nm. Um5a_fsr/ Filière SMC/ S4/ Module 14/ Cours de Spectroscopie/ Chapitre III/ F.GUEDIRAɎ 32Monochromateur
Le monochromateur a pour rôle de disperser le rayonnement polychromatique provenant de la source et d"obtenir des radiations monochromatiques.Les monochromateurs les plus utilisés sont composés en général d"une fente d"entrée, d"un
dispositif de dispersion comme un prisme ou un réseau et d"une fente de sortie.L"échantillon et le détecteur, placés juste derrière le monochromateur, ne seront donc traversés que
par un domaine étroit de longueurs d"onde.Diviseur de faisceau ou photomètre
La lumière monochromatique qui émerge du monochromateur est séparée en deux faisceaux qui
traversent les compartiments de l"échantillon et de la référence.Détecteur
Le détecteur est un tube photomultiplicateur qui convertit la lumière reçue en courant. Ce type de
détecteurs est de plus en plus remplacé par des photodiodes (semi-conducteurs) plus sensibles.Le détecteur est relié à un enregistreur qui permet de tracer un spectre d"absorption de
l"échantillon analysé.Remarque : En UV-visible, le porte-échantillon est placé à la sortie du monochromateur, et non
après la source, afin d"éviter de détériorer l"échantillon avec le rayonnement UV provenant de la
source.IX.2 - Echantillonnage
Les composés peuvent être étudiés dans divers états physiques (gazeux, liquide, solide ...). La
plupart du temps, l"étude se fait en solution.IX.2.1 - Solvants
Pour l"étude en solution, le composé doit être dissous dans un solvant convenablement choisi :
il doit dissoudre le produit et être transparent (n"absorbe pas) dans la région examinée. Le tableau
suivant donne la zone d"absorption de certains solvants et matériaux.Exemple : L"hexane peut être utilisé comme solvant pour des échantillons qui absorbent à des
longueurs d"onde supérieures à 210 nm.IX.2.2 - Cellules
Um5a_fsr/ Filière SMC/ S4/ Module 14/ Cours de Spectroscopie/ Chapitre III/ F.GUEDIRAɎ 33La solution à étudier doit être placée dans une cellule ou cuve.
Les cellules de mesure sont généralement des tubes parallélépipèdiques de 1x1 cm de côté et 4
à 5 cm de hauteur. Elles sont en quartz pour le domaine UV-visible. Le verre est réservé aux
mesures dans le domaine visible uniquement.X - APPLICATIONS DE LA SPECTROSCOPIE UV-VISIBLE
X.1 - Analyse qualitative
Les spectres UV fournissent généralement peu de renseignements sur la structure moléculairedes composés comparés aux spectres IR. Néanmoins, on les utilise soit pour une confirmation soit
pour une identification grâce aux règles empiriques.X.2 - Analyse quantitative
L"analyse quantitative par la spectrométrie UV-visible est très employée (beaucoup plus que l"analyse qualitative) grâce à l"utilisation de la loi de Beer-Lambert.Comme applications, on peut citer :
Dosage du fer dans l"eau ou dans un médicament Dosage des molécules actives dans une préparation pharmaceutique Dosage du benzène dans le cyclohexaneX.3 - Autres applications
D"autres applications sont connues pour le Contrôle Qualité ou le suivi de la cinétiqued"une réaction, la détermination des constantes de dissociation des acides ou des constantes de
complexation, la détermination des masses molaires...quotesdbs_dbs23.pdfusesText_29[PDF] Requêtes SQL - LACL
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