[PDF] TECHNICIEN TERRITORIAL CONCOURS EXTERNE





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des risques liés à la collecte des déchets ménagers et assimilés

– Risques biologiques et chimiques : coupures piqûres



Intégrer la prévention dans la gestion des déchets

Hygiène et sécurité du travail – n° 257 – décembre 2019. 16. SAVOIRS & ACTUALITÉS La collecte et la gestion des déchets ménagers sont.



Guide DASRI

pour le personnel de soins ;. • sécurité : le tri doit garantir l'absence de déchets d'activités de soins à risques infectieux dans les déchets ménagers et 



TECHNICIEN TERRITORIAL CONCOURS EXTERNE

Collecte tri et valorisation des déchets ménagers » - www.inrs.fr - garantir l'hygiène et la sécurité de ses employés sur le lieu de travail.



HYGIÈNE ET SÉCURITÉ DANS LES COLLECTIVITÉS LOCALES

Hygiène sécurité et conditions de travail Grues mobiles sur véhicules et nacelles élévatrices de personnel ... Collecte et traitement des déchets.



La collecte des déchets ménagers et assimilés*

personnel relève du régime général de la Sécurité sociale et effec- tue même à titre occasionnel et secondaire



Epidémie de Covid-19

6 avr. 2020 protection des personnels de collecte de déchets au cours de l'épidémie ... la collecte (rippeurs) et le tri des déchets ménagers issus.



Pour une bonne gestion des déchets produits par les

d'hygiène la sécurité du patient et du personnel



Dossier N°11 – Collecte et tri des déchets ménagers

et de la sécurité dans la gestion des déchets ménagers et assimilés. Dans la continuité des travaux des ordures ménagères avec personnel de collecte.



Règlement de collecte des déchets ménagers et assimilés

La gestion des déchets ménagers et assimilés de Nantes en marche normale (marche avant) de manière à assurer la sécurité du personnel de collecte des.

S ujet national pour l'ensemble des centres de gestion organisateurs TE

CHNICIEN TERRITORIAL

CO

NCOURS EXTERNE

SESSI

ON 2016 EPR

EUVE DE

QUESTIONS

ÉPREUVE D'ADMISSIBILITÉ :

Réponses à des questions

techniques à partir d'un dossier portant sur la spécialité au titre de laquelle le candidat concourt. D urée : 3 heures Coefficient : 1 SPÉCIALITÉ : PRÉVENTION ET GESTION DES RISQUES, HYGIÈNE, RESTAURATION

À LIRE ATTENTIVEMENT AVANT DE TRAITER LE SUJET : Vous ne devez faire apparaître aucun signe distinctif dans votre copie, ni votre nom

ou un nom fictif, ni votre numéro de convocation, ni signature ou paraphe. Aucune référence (nom de collectivité, nom de personne, ...) autre que celles figurant le cas échéant sur le sujet ou dans le dossier ne doit apparaître dans votre copie. Seul l'usage d'un stylo à encre soit noire, soit bleue est autorisé (bille non effaçable,

plume ou feutre). L"utilisation d"une autre couleur, pour écrire ou pour souligner, sera considérée comme un signe distinctif, de même que l"utilisation d"un surligneur.

L'utilisation d'une calculatrice de fonctionnement autonome et sans imprimante est autorisée Le non-respect des règles ci-dessus peut entraîner l"annulation de la copie par le jury. Les feuilles de brouillon ne seront en aucun cas prises en compte. L'utilisation d'une calculatrice de fonctionnement autonome et sans imprimante est autorisée C e sujet comprend

22 pages

Il appartient au candidat de vérifier que le document comprend le nombre de pages indiqué

S"il est incomplet, en avertir le surveillant

Vous préciserez le numéro de la question et le cas échéant de la sous-question auxquelles

vous répondrez. Vous répondrez aux questions à l'aide des documents et de vos connaissances.

Des réponses rédigées sont attendues et peuvent être accompagnées si besoin de tableaux,

graphiques, schémas ... Vous êtes technicien territorial, occupant un poste d "assistant de prévention dans une commune de 20

000 habitants, plusieurs services vous sollicitent pour travailler sur leur risque

métier. Question 1 (4 points) a)Ré sumez en une phrase les causes principales des accidents en espaces confinés. b)En ac compagnement du responsable assainissement, vous devez mettre en place une procédure de gestion du réseau visitable.

Décrivez

la partie prévention des risques lors du curage de ce réseau. Question 2 (4 points) a)Dé finissez le terme de " toxi-infections alimentaires ». b)Le res ponsable de la cuisine centrale, 150 agents, s"interroge sur la probabilité du personnel comme vecteur de toxi -infections alimentaires. Quels arguments allez-vous lui donner pour le rassurer ? Question 3 (4 points) a)Pour quoi le traitement curatif de la pollution des eaux semble-t-il inefficace ? b)P

ourquoi la pollution des eaux due à l"activité industrielle est-elle difficile à appréhender ?

c )Ex pliquez les procédés de traitement biologique des eaux. Donnez et expliquez d"autres procédés de traitement des eaux. Question 4 (5 points) a)Les métiers liés à la collecte et au traitement des déchets sont considérés comme dangereux. Quelles sont les principales causes d'accident du travail ? b) Vous êtes chargé de mettre en place un guide de prévention des risques professionnels

auprès du service de collecte des déchets. Décrivez les étapes de votre projet. Question 5 (3 points)

Le res

ponsable d u service restauration collective a constaté un nombre d'accidents de la route des agents du service en hausse lors des livraisons entre la cuisine centrale et les cantines scolaires. Il vous demande de sensibiliser les agents aux risques routiers. Pour ce faire, vous établirez le sommaire du guide de prévention des risques routiers à l'attention des agents. Li ste des documents : D ocument 1 : " Travail en espaces confinés » - www.inrs.fr - consulté le 19 novembre 2015 - 5 pages D ocument 2 : " Prévention des risques en cuisine collective » - www.officiel- prevention.com - consulté le 19 novembre 2015 - 5 pages D ocument 3 : " La prévention de la pollution des eaux » - www.officiel-prevention.com - consulté le 19 novembre 2015 - 3 pages D ocument 4 : " Collecte, tri et valorisation des déchets ménagers » - www.inrs.fr - consulté le 19 novembre 2015 - 2 pages D ocument 5 : " Des actions prévention dédiées aux collectivités » - www.smacl.fr - consulté le 7 janvier 2016 - 4 pages D ocuments reproduits avec l'autorisation du CFC C ertains documents peuvent comporter des renvois à des notes ou à des documents non fournis car non indispensables à la compréhension du sujet

DOCUMENT 1

TRAVAIL EN ESPACES CONFINES

Les espaces confinés sont présents dans de nombreux secteurs d'activité et des milliers de salariés sont concernés. Dans ces espaces, les risques générés par une atmosphère appauvrie en oxygène, toxique ou explosive sont bien réels, et s'ajoutent à d'autres risques graves comme ceux de chute de hauteur ou de noyade. Ces risques sont souvent la cause d'accidents graves ou mortels. Il est nécessaire de prendre des

précautions particulières et il faut que le personnel soit formé aux dangers liés à ces

activités. Toute intervention dans un espace confiné se prépare et seule un analyse préalable des risques, menée avec soin par des personnes compétentes, permet de définir les mesures de prévention et de protection à mettre en oeuvre pour diminuer les risques d'accidents ou tout au moins limiter les conséquences dommageables.

Un espace confiné est un volume totalement ou partiellement fermé (bâtiment, ouvrage, équipement,

installation...) qui n'a pas été conçu et construit pour être occupé de façon permanente par des

personnes, ni destiné à l'être, mais qui, à l'occasion, peut être occupé temporairement pour y

effectuer des opérations d'entretien, de maintenance, de nettoyage, ponctuelles et plus ou moins fréquentes, ou des opérations non programmées à la suite d'évènements exceptionnels,

et au sein duquel l'atmosphère peut présenter des risques pour la santé et la sécuritédes personnes qui y pénètrent en raison :

- soit de la conception ou de l'emplacement de l'ouvrage, - soit d'une insuffisance de ventilation naturelle, - soit des matières, substances ou fluides qu'il contient ou qui y sont utilisés, - soit des équipements qui y sont mis en oeuvre, - soit de la nature des travaux qui y sont exécutés. (V oir la recommandation R4

47 Prévention des accidents lors des travaux en espaces confinés)

© P

atrick Delapierre pour l"INRS Opérateur intervenant dans un réseau d"assainissement

Quelques exemples d'espaces confinés

Puits et fosses

Conduites, égouts, collecteurs visitables

Postes de relèvements, postes de dégrillage

Postes de chloration, d'ozonation en traitement des eaux

Galeries longues et étroites

Citernes, réservoirs, cuves

Locaux de traitement ou de stockage des boues

Locaux de stockage de produits chimiques

Silos

Vides sanitaires, caves

Pourquoi un espace confiné est-il dangereux ?

Les espaces confinés sont dangereux parce qu'ils contiennent une atmosphère qui ne se

renouvelle pas facilement. Toute activité ou tout processus générant ou libérant des substances

toxiques ou consommant de l'oxygène se produit ainsi dans un espace qui va très vite amplifier les

risques liés à la présence de ces substances ou à la diminution de la concentration d'oxygène. En

outre, la personne exposée ne peut généralement pas évacuer rapidement les lieux si elle ressent des

difficultés, car ces espaces peuvent être difficiles d'accès, poser des problèmes pour les

déplacements (topologie, insuffisance d'éclairage, glissance des sols, encombrement...)

Principaux risques

La majorité des accidents, souvent graves voire mortels, qui surviennent lors d'interventions en

espaces confinés est liée à une atmosphère déficiente en oxygène, à la présence de gaz ou de

vapeurs toxiques ou encore à une explosion ou à un incendie. Ce seront donc les premiers risques évaluer dans le cadre de l'élaboration d'une procédure de travail.

En outre, il faut être conscient qu'il y aura souvent un problème lié à la difficulté de porter secours

à une victime ou d'évacuer une victime, en particulier si la voie d'accès est restreinte ou si la

topographie du site est défavorable (faible hauteur, exiguïté), si l'éclairage est insuffisant, si les lieux

sont encombrés... Or la vitesse d'intervention des secours est primordiale lorsqu'il y a une intoxication

par des produits neurotoxiques, syndrome de détresse respiratoire aigüe, insuffisance cardiaque....

Une attention particulière devra donc être apportée à l'élaboration du plan d'intervention des secours

en cas d'accident.

Principales causes des accidents

Si des défaillances matérielles (fuites, rupture d'équipements fragilisés...) ont pu être mis en exergue

dans certains accidents, la plupart d'entre eux sont cependant dus à des problèmes tels que Une analyse des risques inexistante ou insuffisante ; Un défaut de communication d'informations entre entreprises utilisatrices et entreprises

intervenantes. Certains risques liés au process ou à l'installation peuvent ne pas être connus

par les opérateurs qui assurent la maintenance

Des risques non identifiés de réactions chimiques entre substances incompatibles ou defermentation anaérobie des déchets végétaux, animaux, ménagers, boues...

Une insuffisance du contrôle d'atmosphère avant et pendant l'intervention ; Des consignations ou des mises en sécurité d'installations inadaptées ;

Des équipements de protection inadaptés ;

Un manque de communication entre opérateurs ;

Une insuffisance d'encadrement et de suivi des travaux ; Une formation insuffisante du personnel évoluant à proximité de tels espaces ou intervenant dans ces espaces ; Une absence de procédures concernant les mesures à prendre en cas d'incident ou d' accident. Les défauts d'organisation, de consignation, de préparation des interventions, la mauvaise

connaissance de l'état des installations ou l'usage d'outils inadaptés favorisent les accidents.

Patrick Delapierre pour l'INRS

Le travail en espaces confinés nécessite la mise en œuvre d"une organisation adaptée.

Prévention des risques

L'identification et la prévention de ces risques nécessitent : une véritable analyse préalable, une bonne connaissance des procédés mis en oeuvre ou des matières que l'on peut trouver dans les espaces confinés ainsi que des réactions chimiques ou biologiques auxquelles ces matières peuvent donner naissance, et enfin une reconnaissance des lieux.

Cette analyse doit aussi tenir compte des conditions particulières créées par l'intervention ou les

travaux.

En outre, la nécessité de faire pénétrer des personnes dans des lieux exigus et mal ventilés doit

impérativement attirer l'attention des donneurs d'ordres et du personnel d'encadrement des

entreprises intervenantes sur l'importance de cette analyse pour définir et arrêter les mesures de

prévention et de protection appropriées.

Les conclusions de cette démarche préalable doivent permettre d'informer les sous-traitants et le

personnel d'intervention concernés. Pour que les travaux se déroulent dans de bonnes conditions,

cela suppose que un responsable soit désigné, un plan de prévention de tous les risques (appauvrissement en oxygène, gaz délétères, atmosphère explosive, noyade, ensevelissement...) soit établi, des procédures spécifiques d'intervention en espaces confinés soient mises au point, des instructions adaptées soient arrêtées et explicitées aux intervenants,

un surveillant extérieur soit désigné et une bonne coordination des travaux dans l'espace et

dans le temps soit assurée en tenant compte du fait que les intervenants peuvent ne pas être en contact visuel avec l'extérieur, les installations ou les équipements dangereux soient consignés, une aération ou une ventilation renforcée soit mise en place (cf. encadré), les intervenants disposent tous de détecteurs de gaz avec alarme, fiables, régulièrement

étalonnés et contrôlés,

les intervenants disposent de moyens de protection adaptés (masques auto-sauveteurs, appareils respiratoires isolants autonomes à circuit ouvert, dispositifs de protection contre les chutes de hauteur...), le bon fonctionnement de tous les équipements de protection ou de contrôle soit vérifié avant l'opération, les intervenants soient formés et aient reçu une autorisation de travail en espaces confinés,

un permis de pénétrer ait été établi, informant en particulier les intervenants des dangers

inhérents aux installations et aux matières ainsi qu'à la configuration particulière les lieux,

les mesures à prendre en cas d'incident ou d'accident soient arrêtées et communiquées aux intervenants.

Pour toutes les interventions dans un espace confiné, le rôle de l'encadrement est essentiel pour

limiter les risques. Il doit être impliqué dans l'ensemble des opérations, de la préparation de

l'intervention jusqu'à son achèvement, déconsignation et remise en service des installations comprises.

Pourquoi ventiler tout au long de l'opération alors que les détecteurs ne signalent pas d'alerte ?

© P

atrick Delapierre pour l'INRS Ins

tallation d"un système de ventilation avant une intervention dans les réseaux d"assainissement.

Les espaces confinés, surtouts les réseaux d'assainissement, sont des endroits où il faut considérer

l'atmosphère c omme non contrôlée en raison de mouvements d'air aléatoires et de l'impossibilité de

contrôler l'arrivée et l'écoulement des fluides. En effet, des déversements non prévisibles

peuvent s'y produire : lessive à base de soude ou d'eau de javel, fuite de gaz, rejets d'entreprises, déversements d'hydrocarbures...

Le détecteur ne fait que réagir aux concentrations de gaz pour lesquels il est conçu. La ventilation

permet d'amener de l'air frais aux intervenants. Elle augmente donc le niveau de sécurité car elle dilue

les gaz ou vapeurs toxiques pouvant être présentes et apporte de l'oxygène tout au long de

l'intervention. Il est recommandé que son débit soit calculé pour assurer un balayage de l'espace par

un courant d'air neuf d'une vitesse minimale de 0,3 m/s dans la zone ou évoluent les intervenants.

www.inrs.fr consulté le 19 novembre 2015

DOCUMENT 2

PREVENTION DES RISQUES EN CUISINE COLLECTIVE.

Les cuisines des restaurants collectifs sont confrontées à deux enjeux d"Hygiène et Sécurité, qui d"ailleurs ne sont pas indépendants l"un de l"autre : Préserver la salubrité des aliments, de manière à réduire les risques en matière de sécurité alimentaire pour les clients, en utilisant des techniques de conservation, de préparation des aliments saines, de nettoyage et de désinfection des ustensiles et des plans de travail appropriées ... Assurer une protection collective et individuelle au personnel, confronté à des risques liés au process de fabrication des repas et aux lieux de travail (fours, tables de cuisson, chambres froides, outils tranchants, fumées de cuisson, sols glissants ...). Les cuisines des restaurants d'entreprises, des restaurants scolaires, universitaires ou celles de

restauration hospitalière ou des maisons de retraite ont connu un fort développement, à la mesure des

nouveaux styles ou contraintes de vie qui augmentent la fréquence des repas pris hors domicile : le

nombre des personnes qui y sont employées s"est corrélativement considérablement accru, de même

que les potentialités de risques d"accidents du travail, en particulier pour des salariés souvent à

contrat précaire, jeunes, peu formés et peu expérimentés. De plus, les cuisines collectives ont

considérablement évolué sur un plan technique et sont devenus des bâtiments complexes dont

l"installation et la maintenance est à assurer avec soin (ventilation, réseau électrique) pour diminuer

les risques.

Les cuisines des restaurants collectifs sont confrontées à deux enjeux d"Hygiène et Sécurité, qui

d"ailleurs ne sont pas indépendants l"un de l"autre :

- préserver la salubrité des aliments, de manière à réduire les risques en matière de sécurité

alimentaire pour les clients, en utilisant des techniques de conservation, de préparation des aliments

saines, de nettoyage et de désinfection des ustensiles et des plans de travail appropriées

- assurer une protection collective et individuelle au personnel, confronté à des risques liés au

process de fabrication des repas et aux lieux de travail (fours, tables de cuisson, chambres froides,

outils tranchants, fumées de cuisson, sols glissants ...). Ainsi, tout responsable d"une cuisine collective doit mettre en place une démarche de type HACCP

(Hazard Analysis Critical Control Point) afin de préserver la salubrité des aliments, mais aussi de

garantir l'hygiène et la sécurité de ses employés sur le lieu de travail. Le "Paquet Hygiène" est un

ensemble de règlements conçus pour aider les exploitants à mettre en œuvre les moyens garantissant l'innocuité des aliments.

LE PAQUET HYGIENE

Le " Paquet Hygiène ", entré en application depuis le 1er janvier 2006, regroupe des règlements

européens s'adressant aux exploitants de toute la chaîne alimentaire, donc aux professionnels de la

restauration collective. Il réglemente également l'organisation des contrôles sanitaires.

Ce " Paquet Hygiène " impose de gérer la sécurité alimentaire d'une manière rigoureuse.

Il définit les obligations spécifiques aux professionnels : - Obligation de traçabilité

- Obligation de retrait de produits susceptibles de présenter un risque pour la santé publique,

- Obligation d"information des services de contrôle.

L'HACCP (Hazard Analysis Critical Control Point) est un système qui identifie, évalue et maîtrise

les dangers significatifs liés à la sécurité des aliments. La mise en place de l'HACCP se fait en suivant

une séquence logique d'étapes, dont l'analyse des dangers et la détermination des points critiques

pour leur maîtrise. L'HACCP s'intéresse aux 3 classes de dangers pour l'hygiène des aliments : •les dangers biologiques (virus, bactéries...) •les dangers chimiques (pesticides, additifs...)

•les dangers physiques (bois, verre...).

Le système HACCP, les procédures et les contrôles sont à regrouper dans un " Plan de Maîtrise

Sanitaire " en trois dossiers : Bonnes Pratiques d'Hygiène, Plan HACCP, traçabilité et gestion des

crises sanitaires. Le plan de maitrise sanitaire décrit les mesures prises par l'établissement pour

assurer l'hygiène et la sécurité sanitaire de ses productions et comprend les éléments nécessaires à

la mise en place et les preuves de l'application (enregistrements réguliers et enregistrements en cas

d'anomalies). Une demande d'agrément doit obligatoirement être adressée à la D.D.S.V (Direction

Départementale des Services Vétérinaires) avant l'entrée en activité d"une cuisine collective.

Un plan de formation est nécessaire et précise comment l"employeur satisfait, poste par poste, à ses

obligations de formation à l"hygiène alimentaire.

L'analyse des dangers spécifiques au site est exigée. Le système de gestion de la traçabilité et de

gestion des alertes sanitaires doit être écrit et connu (gestion de bons de livraison bien renseignés et

convenablement classés ...). Les gestionnaires de la restauration collective sont tenus à une

obligation de résultat en termes de traçabilité... Il convient de mettre en place des procédures de

retrait et de rappel en cas de non conformité de produits.

Les Toxi-infections alimentaires collectives

L"ensemble des micro-organismes représente le principal responsable des Toxi-infections alimentaires collectives.

La lutte contre la présence de ces micro-organismes dans l"alimentation passe par différents niveaux

de prévention assurant la maîtrise des contaminations qui peuvent être provoquées par les denrées

alimentaires entre elles, les personnels, les méthodes de travail, les surfaces et les matériels,

l"environnement de travail. L"arrêt de leur multiplication impose un respect du couple

temps/température et leur survie est annihilée par l"efficacité des désinfections et une cuisson

suffisante. Les vêtements professionnels en cuisine collective La panoplie des tenues de travail est vaste : vestes, tabliers, charlottes, combinaisons, gilets.

Les vêtements de protection ont un double rôle, celui de sécuriser les personnes qui les portent d"une

part (protection lors de l"utilisation de couteaux...), et d"autre part de constituer une barrière la plus

infranchissable possible, entre le corps et l'environnement de travail : protéger les aliments préparés

des contaminations biologiques dont sont vecteurs les vêtements civils par exemple.

Dans les cuisines collectives, certaines tâches sont très salissantes, comme la plonge, l'entretien des

locaux à déchets, des poubelles, ou encore des hottes et des conduits, et exigent des tenues adaptées.

Les vêtements professionnels portés par le personnel en cuisine ont ainsi pour but de protéger les

produits alimentaires des contaminations liées à la présence humaine (expectoration, sueur,

desquamation de la peau ...) Mais ainsi, les vêtements professionnels salis deviennent eux-mêmes

des vecteurs de contamination et peuvent à ce titre véhiculer de nombreux micro-organismes, avec

des bactéries dans leurs fibres surtout lorsqu'ils sont humides. Aussi est-il obligatoire de veiller au

quotidien à leur propreté, ce qu'impose l'arrêté du 29 septembre 1997 : le personnel de cuisine doit

changer de tenue chaque jour et les vêtements de travail doivent être lavés régulièrement. Ces

obligations ne sont pas sans conséquence sur l'organisation des cuisines et de leur personnel. La

tendance actuelle est plutôt à l'externalisation de l'ensemble des activités liées à la blanchisserie

(lavage lui-même, séchage ou repassage) et la location de linge professionnel se développe beaucoup.

Autre solution : l'utilisation des tenues à usage unique qui permet un change régulier et fréquent,

néanmoins à prohiber prêt des fourneaux au gaz car leurs matières textiles (polypropylène,

polyester,...), même traitées avec des produits retardateurs de feu, peuvent coller à la peau au

contact d'une flamme. Les vestiaires des cuisines collectives participent aussi à l'hygiène de

l'alimentation : l"entreposage des tenues de travail doit avoir lieu à l"abri de la poussière et des

souillures et le rangement des tenues de ville et des tenues de travail doit être séparé. Enfin, il est

primordial d'avoir un lieu de rangement pour le linge propre, et un autre pour le linge sale.

Les gants en cuisine collective

. Les gants à usage unique

L'utilisation des gants minimise le transfert de pathogènes vers les aliments. L"arrêté du 29 septembre

1997 fixant les conditions d'hygiène applicables dans la restauration stipule que "La tenue du

personnel comprend, au besoin, le port du masque bucconasal et l'utilisation correctement maîtrisée

des gants à usage unique". Concernant ces derniers, la directive européenne 90/128 leur impose

d'être agréés contact alimentaire. Ils doivent en outre, respecter la norme EN455 fixant l'indice de

protection et la qualité physique du gant, ainsi que son niveau de sécurité biologique en ce qui

concerne notamment les allergies dues aux substances chimiques. . Les gants de protection

Le port de gants de protection permet de protéger de toutes les agressions mécaniques ou chimiques

et de limiter le contact avec des agents allergisants ou infectieux. Il existe des types de gants

spécialement conçus contre les risques liés aux manipulations en cuisine : utilisation d'objets

coupants, de produits très chauds, de préparations surgelées ou encore de produits chimiques. Les

gants de nettoyage professionnels, par exemple, sont adaptés à la protection des mains lors des

opérations de lavage et de ménage. Ils conviennent notamment à la manipulation de produits chlorés.

. Hygiène des mains

Le port de gants ne remplace pas le lavage des mains. Il faut noter que le port prolongé de gants, en

particulier en période chaude et/ou humide, peut provoquer un phénomène de transpiration et/ ou

d"allergie. Il est donc conseillé de retirer les gants de temps à autre pour laisser respirer les mains à

l"air libre et de changer les gants sales ou usagés. Il est également conseillé à l"utilisateur de se laver

les mains à l"eau claire, éventuellement avec un savon neutre, après chaque utilisation des gants et

d"utiliser les gants avec des mains sèches et propres. En cuisine collective, le lave-mains à commande non manuelle est obligatoire. Il existe plusieurs types de commandes non manuelles :

- Au genou ou fémorale. L'arrivée d'eau est déclenchée en appuyant sur une palette de commande

ou sur une tige. Les palettes sont couramment utilisées car elles sont plus robustes. - Au coude. Le système est le même que précédemment avec une tige située en hauteur.

- Electronique. L'arrivée d'eau est déclenchée par le passage des mains devant une cellule. Ce

système est le plus pratique et fiable mais il faut disposer d'une alimentation électrique, par batterie

ou sur secteur. Une cuve emboutie est conseillée, évitant le développement de micro-organismes au

niveau des soudures.

Il existe par ailleurs également des distributeurs de savon ou solution désinfectante à commande non

manuelle, faciles à installer, simples à utiliser. Une fenêtre de niveau permet de remplir le distributeur

avant qu'il ne soit vide.

De même, en ce qui concerne l"élimination des déchets en cuisine, il est obligatoire d'avoir des

poubelles équipées de commande non manuelle, à clapet, à pédale ou à commande au genou.

Les masques en cuisine collective

Il convient également de distinguer les masques destinés à protéger les préparations alimentaires,

généralement jetables, de ceux dédiés à la protection physique des personnels de cuisine.

Les masques de protection respiratoire doivent répondre aux exigences de sécurité définies par la

directive européenne 89/686 en matière d'utilisation d'aérosols solides et liquides. Leur port est

effectivement particulièrement recommandé lors des taches dégageant des particules solides ou

liquides, ou des gaz ou vapeurs, ceci afin de protéger le système respiratoire du personnel.

Les lunettes en cuisine collective

Peu contraignant et souvent essentiel dans bien des cas, le port de protections oculaires ne doit pas

être négligé. Une simple paire de lunettes écran, par exemple, permet d'éviter les conséquences des

risques thermiques (vapeurs, liquides chauds voire bouillants) et de se protéger lors de manipulations

de produits dégraissants ou acides. Les lunettes panoramiques offrent à la fois une protection oculaire

et faciale. Particulièrement résistantes, elles proposent, en outre, un bon niveau de protection contre

les buées, les liquides et la poussière.

Les sols en cuisine collective

Les conditions de travail en cuisine sont propices aux chutes de plain-pied : sols souvent humides ou rendus glissant à la suite de salissures de denrées alimentaires, du renversement de liquides, d"huile ... Il existe deux moyens de protéger les salariés des risques de glissades : - rendre le sol antidérapant (protection collective). - imposer le port de chaussures antidérapantes (protection individuelle)

Pour la prévention des risques de chute de plain-pied, des revêtements de sol antidérapants doivent

être privilégiés, les inégalités de surfaces et/ou obstacles doivent être soit supprimés soit clairement

signalés, notamment dans les lieux de passage, les sols doivent être nettoyés régulièrement et tout

produit accidentellement répandu, lors d"une fuite ou déversement, immédiatement épongé.

L'écoulement des liquides doit être orienté vers des grilles ou des siphons. Dans les angles et les

jonctions sol et murs, des formes arrondies facilitent le nettoyage de ces endroits où les salissures

risquent de s'accumuler.quotesdbs_dbs26.pdfusesText_32
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